samedi 4 mai 2024
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Jean-Luc Chauvin : « the right man in the right place »

Jean-Luc Chauvin © Le Méridional

« L’homme qui convient au bon endroit », telle est la signification de l’adage anglais : « the right man in the right place ». Une maxime qui s’adapte parfaitement à Jean-Luc Chauvin, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Aix-Marseille-Provence, qui a guidé et sauvé de nombreuses entreprises en péril durant la crise du Covid et briguera sa propre succession en octobre prochain. M. Chauvin a bien voulu recevoir Le Méridional dans son bureau du palais de la Bourse et il a répondu sereinement à nos questions.

Ce qui m’a le plus frappé, de prime abord, c’est le sérieux et le professionnalisme de Jean-Luc Chauvin qui n’esquive aucun sujet, même pas celui du franglais, et développe sur chaque thème les solutions les plus adaptées en faisant preuve d’un pragmatisme de bon aloi. Le maître-mot de cet entrepreneur dans l’âme, c’est l’efficacité.

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Je pense qu’il a suivi la même évolution positive que Renaud Muselier dans un registre différent, celui de l’économie régionale. S’il a pu paraître un peu chien fou à ses débuts, il s’est aguerri au fil des ans au contact des réalités, d’abord à la fédération nationale des agents immobiliers puis à l’union pour les entreprises, tant et si bien qu’il connaît de fond en comble les rouages du pouvoir ainsi que les besoins et ressources possibles de notre territoire. Et comme ce n’est pas un idéologue, il a su s’adapter aux situations les plus épineuses comme la récente crise du covid qui a mis en transes les 115 000 entreprises de son périmètre de compétence.

Par exemple, lorsqu’on évoque avec lui un dossier chaud, celui de la création d’un RER ultra-rapide qui relierait l’aéroport de Marignane à la gare Saint-Charles, il ne se démonte pas et répond très clairement qu’une telle réalisation serait indispensable. Il a conscience que notre département ne bénéficie pas d’une offre de transports à la hauteur de la métropole et que la thrombose circulatoire pénalise chaque jour des milliers d’actifs obligés de subir d’inextricables embouteillages.

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Notre retard dans ce domaine sera-t-il comblé un jour ? C’est douteux si l’on se réfère à la puissance des lobbies des parkings et des taxis qui ont intérêt au maintien du statu quo actuel à Marignane. Mais M. Chauvin reste optimiste. Par exemple, pour fluidifier le trafic démentiel entre Marseille et Aix, il propose une voie supplémentaire de circulation sur la bande d’arrêt d’urgence mais le préfet a refusé ce pis-aller.

« Faire confiance au privé« 

M. Chauvin est un libéral qui sait fort bien que la puissance publique est très longue à mettre en œuvre ses projets : quatre-vingt-huit ans pour réaliser la L2 et décongestionner le Jarret à Marseille, c’est presque un siècle d’attente. Huit ans pour donner naissance au tunnel Prado-Carénage, parce qu’on a fait confiance au privé, c’est nettement plus rapide. Instruit par l’expérience, M. Chauvin a incité la Chambre de Commerce à entrer dans la structure d’un projet innovant de transport urbain : un RER métropolitain en site propre qui relierait, entre autres villes, Aix à Marseille en quinze minutes avec des rames électriques ou à hydrogène qui desserviraient une dizaine de stations dans le département. Un projet baptisé « loop » à ne pas louper à l’horizon 2030…

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Jean-Luc Chauvin ne s’embarrasse pas d’état d’âme. Pour lui, est vrai tout ce qui réussit. Tout ce qui marche. « Nous devons jouer collectif et oser », prêche-t-il souvent. Peut-être pourrait-il donner de judicieux conseils à Didier Deschamps dans ce domaine… Grâce à lui, la Chambre de Commerce de Marseille n’est plus la « belle endormie » où les fonctionnaires qui arrivaient en retard croisaient souvent ceux qui partaient en avance, comme me l’a confié un jour Franck Tassy. Il a totalement transformé la plus vieille chambre de commerce du monde pour en faire un outil adapté aux temps modernes et susceptible de répondre aux besoins concrets des entrepreneurs.

Ce résultat est d’autant plus remarquable que les ressources financières des chambres se sont réduites comme peau de chagrin : 52 millions d’euros de taxes perçues en 2010, 14 millions en 2021 pour Aix-Marseille-Provence. Si l’on se réfère aux 28 millions d’euros collectés en 2016, le revenu de la chambre a été divisé par deux… D’où la décision de Jean-Luc Chauvin d’accroître les capacités d’autofinancement de la Chambre pour parvenir rapidement à son indépendance financière. Ce mouvement est couronné de succès puisque la Chambre dépendait à 85 % de la taxe lorsque M. Chauvin en a pris la tête et qu’elle n’en dépend plus aujourd’hui qu’à 50 %.

Le sauvetage de 982 entreprises

Depuis deux ans, M. Chauvin et ses équipes n’ont pas chômé : ils se sont évertués à accompagner des centaines d’entreprises au bord du dépôt de bilan pour les guider dans le maquis des textes gouvernementaux et des aides possibles. C’est ainsi qu’ils ont permis à 982 entreprises sur 990 d’être éligibles à des prêts garantis par l’Etat et dont l’octroi n’est pas évident au départ.

Bien entendu, M. Chauvin a eu vent des velléités écologiques tous azimuts de la nouvelle municipalité de Marseille et il ne s’en formalise pas, bien au contraire. Pour lui, la « touche verte » est une chance pour « un modèle économique à réinventer » et qui ne doit pas être synonyme de décroissance. Là aussi, Marseille est en retard sur le nouveau paradigme respectueux de la nature et du bien-être : il suffit de rappeler qu’à San Francisco 100 % des quais sont électrifiés et qu’aucun bateau à l’accostage ne pollue l’environnement en laissant ses moteurs allumés.

Autre retard scandaleux : celui qui touche les « squatteurs » de l’Escale Borély, c’est-à-dire les commerçants qui exercent leur activité sans droit ni titre depuis le 1er juillet dernier, faute de renouvellement de leurs baux commerciaux signés avec la ville et le préfet le 1er juillet 1991. Leur situation doit être régularisée dare-dare et M. Chavin s’y emploie : « Je suis intervenu auprès du maire de Marseille car il est inadmissible que des entrepreneurs de renom puissent travailler dans une telle précarité. Nous devons œuvrer ensemble, en plein accord avec les commerces concernés pour réaliser un projet moderne et environnemental en vue des Jeux Olympiques de 2024″, explique Jean-Luc Chauvin.

S’il est réélu en octobre, le président Chauvin continuera de privilégier les trois filières d’excellence qui lui tiennent à cœur : la Santé, le Numérique et l’Economie décarbonée. Notre métropole est déjà la cinquième région la mieux câblée au monde mais elle peut encore progresser dans le domaine de l’intelligence artificielle grâce à des entrepreneurs géniaux comme Kevin Polizzi, par exemple, patron de « Jaguar Network » et vice-président de « Medinsoft ».

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Et puis il s’attellera au chantier de la décennie : celui des Jeux Olympiques de 2024 à Marseille avec des épreuves de voile qu’il faudra impérativement accueillir avec les meilleures chances de réussite. Pour commencer, peut-être faudrait-il songer à payer les entreprises qui  œuvrent à la restauration de la base nautique du Roucas…

Ce souci rejoint le vœu présidentiel de développement de l’économie décarbonée « dans un cadre naturel d’une valeur inestimable » : il s’agit de promouvoir toutes les activités liées à la mer, aux calanques, à l’environnement insulaire. La qualité de vie qui est la nôtre en Provence doit clairement primer sur l’accumulation stérile des richesses mais les élus les plus obtus de la mairie de Marseille doivent bien comprendre que protéger l’environnement, ce n’est pas arrêter l’économie et c’est vrai aussi pour les croisières.

M. Chauvin sait qu’il peut compter sur l’appui de Raymond Vidil pour la réussite des « olympiades de la culture » à partir de 2022 et son objectif de formation économique d’un maximum d’étudiants est en passe de se réaliser avec l’accueil de 800 étudiants supplémentaires dans un campus de Luminy rénové grâce à 34 millions d’euros de travaux.

Bref, Jean-Luc Chauvin a montré lors de son mandat qu’il était un fonceur intelligent et un bâtisseur collectif. Par conséquent, permettez-moi de vous dire, sans le moindre « chauvinisme », que Jean-Luc Chauvin… « is the best for this job ».

José D’Arrigo, rédacteur en chef du Méridional

Bandes dessinées : « Châteauneuf-du-Pape en bulles »

© Châteauneuf-du-Pape en bulles

Dans le cadre de l’événement « Un bel été à Châteauneuf-du-Pape », une première édition du festival de la BD se tiendra le samedi 31 juillet à Châteauneuf-du-Pape (84) : l’événement « Châteauneuf-du-Pape en bulles » accueille trois auteurs de Bandes Dessinées : Olivier Berlion, Jean Charles Kraehn et Dominique Rousseau. Le public pourra notamment découvrir « Carnets de mômes », dont l’intrigue se déroule entre Avignon et Châteauneuf-du-Pape, ainsi que des Bandes Dessinées autour de l’histoire d’Avignon, et d’autres. Des planches et dessins originaux seront mis en vente.

Une exposition dédiée aux héros de BD a lieu dans les caves voûtées de l’Office de Tourisme, jusqu’au 5 août.

Lavande : les nouvelles réglementations inquiètent le secteur

© Pxb

Des producteurs de la Drôme ont donné l’alerte, et depuis, la polémique ne fait qu’enfler : la lavande serait menacée par une certaine directive européenne, qui considérerait ses dérivés (à base d’huile essentielle) comme des produits à risque pour la santé.

Le texte n’a pas encore été présenté, mais devrait être voté à Bruxelles dans les prochains mois. De son côté, la pétition intitulée « Contre la disparition des huiles essentielles et des produits naturels » a dépassé les 13 100 signatures ce jeudi 29 juillet à 17 heures, et son chiffre grimpe d’heure en heure. Et pour cause : les producteurs, les distilleurs et les fabricants de cosmétiques font part de leurs inquiétudes, alors que la France représente tout de même le deuxième producteur mondial d’huile essentielle de lavande.

Bien que produit naturel, les huiles essentielles, notamment de lavande, peuvent être considérées comme toxiques. Certaines de leurs molécules provoquent en effet chez certaines personnes et à certaines doses, irritations ou allergies. Pour contourner le problème, elles pourraient être remplacées par des molécules de synthèse, ce qui va à l’encontre du retour au naturel encouragé par la société d’aujourd’hui. « De nombreux produits naturels apparaissent dangereux, si on ne sait pas les utiliser à bon escient, oui, rappelle un pharmacien marseillais. Bien employées, les huiles essentielles ont des vertus indéniables.« 

La nouvelle réglementation européenne imposerait aux fabricants de préciser la toxicité de certaines molécules sur les flacons. Le syndicat des Plantes à parfum, aromatiques et médicinales de France (PPAM) dénonce cette révision de la classification, de l’étiquetage et de l’emballage des substances chimiques, qui pourrait décourager l’emploi des produits utilisant l’huile essentielle de lavande (savons, lessives, cosmétiques etc.) Par ricochet, si cet emploi baisse, la lavande sera moins cultivée, et cela entraînera un effet domino dans d’autres domaines (production du miel de lavande par exemple, ou encore tourisme autour des champs de lavande.)

Si la Commission européenne s’est voulue rassurante et a dit interroger tous les acteurs de la filière, ce genre de réglementation venue de l’Union européenne inquiète les petits producteurs, qui sont en ce moment, en pleine récolte.

Raphaëlle PAOLI

« Bonne Mère », le portrait d’une femme intérieure

Des films autour de Marseille, on va en rencontrer ces prochaines semaines (« Bac Nord », « Stillwater »…) « Bonne Mère » (sorti en salles le 21 juillet – 1h36) présenté dans la sélection Un Certain regard du Festival de Cannes 2021 nous ouvre au quotidien d’une femme vivant dans les quartiers nord de Marseille.

Levée avant l’aube, couchée après les autres, Nora, la cinquantaine, vit chaque jour une routine épuisante : femme de ménage à l’aéroport de Marignane, elle se rend aussi au domicile d’une vieille dame – devenue une amie, depuis tout ce temps – pour lui préparer la cuisine, l’aider à faire sa toilette, soigner ses oiseaux… La journée n’est toujours pas terminée, puisque quand Nora rentre, elle doit encore s’occuper de la famille, enfants et petits-enfants (ils sont sept dans le petit appartement). Malgré son amour pour eux, elle porte l’épuisement du souci. Son fils aîné, après le braquage d’une station-service, attend de sortir de prison. Nora doit mettre ses rêves de côté pour payer l’avocate.

Nora vit pour les autres, elle doit « rester debout » par son propre courage. Son quotidien consiste à « Rester gai quand le jour, triste, succède au jour/ Etre fort, et s’user en circonstances viles ». (Verlaine). Ce que la caméra rend parfaitement, c’est son intériorité, la lassitude qu’elle s’efforce de ne pas montrer, et son intégrité profonde.

La réalisatrice Hafsia Herzi signe un juste et touchant portrait de femme. Autour de cela, des longueurs et des scènes un peu faciles. On est surtout impressionné par la qualité de l’actrice principale.

Jeanne RIVIERE

Ce soir, clôture du festival Phare à Arles

© Festival Phare / Bernard Gille

Ce jeudi 29 juillet au soir se tiendra la clôture du festival Phare, au théâtre antique d’Arles, l’un des premiers théâtres antiques en pierre du monde romain, débuté au Ier siècle avant JC.

Le festival Phare propose des « ciné-causeries » suivies, la nuit venue, de projections de courts métrages, cette année et pour sa 6ème édition, sur les thèmes de « L’Étrange » et du « masculin / féminin ». Il se poursuivra pour une dernière soirée le 30 juillet à l’Eden cinéma de Fontvieille.

Le but de l’événement est d’organiser un festival de courts métrages en compétition nationale et internationale ; de proposer des programmes clé en main de courts métrages et de vidéos d’artistes selon des thématiques choisies ou demandées à des institutions culturelles ; de sensibiliser le public scolaire à la lecture de l’image.

Programme complet à retrouver sur le site de l’événement.

Soirées au Théâtre antique : Théâtre antique d’Arles, rue du Cloître, 13200, Arles / Soirée du 30 juillet : Eden cinéma, 19 Grand Rue 13990 Fontvieille. Pass sanitaire demandé.

JO Natation – Des nouvelles du Cercle des Nageurs de Marseille

Medhy Metella © JCMouton Flickr

Les épreuves de natation aux Jeux olympiques se déroulent entre le 24 juillet et le 1er août. Aujourd’hui, nous avons sollicité Alexandre Camarasa, (jeune) ancien joueur de water-polo au Cercle de Nageurs de Marseille, qui connaît bien les athlètes de Marseille représentants de la France à Tokyo. Son commentaire du jour en ce 28 juillet :

« Je suis très heureux pour Marie Wattel, qui s’est qualifiée mercredi pour les demi-finales du 100 mètres nage libre de JO, après le forfait de la Néerlandaise Ranomi Kromowidjojo à l’épreuve du barrage. Elle va retrouver une autre nageuse du Cercle, Pernille Blume.

Autrement, je suis déçu pour Medhy Metella, qui n’a pas réussi à aller plus dans la compétition au niveau du 100 mètres crawl. Il a eu une année difficile physiquement, j’étais sûr qu’il allait passer au-delà de toutes ces difficultés, mais le sport de haut niveau ne pardonne pas, il faut être à 100% physiquement. Mais je voudrais le féliciter pour son travail de toute l’année, il n’a rien lâché, il a tout fait pour arriver en forme aux JO. La compétition n’est d’ailleurs pas terminée pour lui, puisqu’il a demain [jeudi 29 juillet] le 100 mètres papillon, et je suis sûr qu’il a hâte d’en découdre. Le papillon, c’est un peu sa nage de prédilection ! »

JO Judo – « Les signaux sont au vert »

Teddy Riner vainqueur face à Rafael Silva aux JO de 2016 © WKMC

Les épreuves de judo aux Jeux olympiques de Tokyo ont commencé le 24 juillet et se clôtureront le 31. A la mi-parcours, retour sur les performances des athlètes français dans cette discipline, avec l’œil de Bastien Puget, entraîneur OM Judo.

« A ce stade, les résultats des Jeux sont de bon augure en judo », se félicite Bastien Puget. On a vu 4 journées de compétition, et honnêtement, nos athlètes ont surperformé par rapport à d’habitude. Certains, on ne les attendait pas aussi haut, Luka Mkheidze par exemple. » [médaille de bronze dans la catégorie des moins de 60 kg] ou Sarah-Léonie Cysique [médaille d’argent dans la catégorie des moins de 57 kg].

Des athlètes qui ont tenu leur rang

« Même les judokas éliminés, comme Guillaume Chaine [moins de 73 kg] n’ont pas démérité. Amandine Buchard a eu fort à faire face à la Japonaise U. Abe, mais elle peut être fière d’elle. Elle a un parcours fabuleux ! La seule vraie déception, selon moi, c’est évidemment Shirine Boukli [moins de 48 kg] qu’on attendait plus haut. Elle n’a pas vraiment su entrer dans la compétition. »

> A lire aussi : JO Judo – Clarisse Agbegnenou, la « Tigresse » au cœur d’or

Bastien Puget salue aussi bien sûr la performance de Clarisse Agbegnenou [médaille d’or dans la catégorie des moins de 63 kg], certes favorite mais qui a dû rester concentrée jusqu’au bout pour remporter cette médaille : « Elle a su garder la tête sur les épaules, ce qui n’était pas évident face à la pression et aux sollicitations médiatiques.« 

Signaux verts et… « de belles cartouches »

Beaucoup de belles surprises pour la France dans ces JO de judo donc, et un bilan « archi positif ». « Aux derniers JO, souligne l’entraîneur, on s’était rattrapé à la fin, on avait décroché 5 médailles. En 2021, on est déjà à 4 médailles à ce stade de la compétition : on peut dire que les signaux sont au vert, et on peut espérer des titres ! » (Même si, il le souligne ensuite, il ne faut pas parier trop vite.) Alexandre Iddir [moins de 100 kg et passé par OM Judo], et l’apothéose Teddy Riner [plus de 100 kg] laissent en effet envisager de beaux combats.

Enfin, la dernière journée (samedi) sera consacrée aux championnats par équipe (3 catégories de chaque sexe y seront représentées). « Une finale rêvée ? Ce serait France-Japon… » conclut Bastien Puget. Ce qui est certain, c’est que les judokas français ont déjà offert de très belles performances. Ils seront regardés de près ces prochains jours.

Thomas MOREAU

Bouches-du-Rhône : le département le plus visé par les cambriolages en Région Sud

© Pxb

Ce n’est malheureusement pas une nouveauté : depuis quelques années déjà, le département des Bouches-du-Rhône voit le taux de cambriolages augmenter en flèche, notamment, logiquement, en période estivale. Une cinquantaine par jour en moyenne.

Sur les groupes Facebook d’habitants des quartiers marseillais, les posts se multiplient. Ils signalent des vols en tous genres : du cambriolage d’appartement à la visite de cave, en passant par les vols de scooters dans les garages.

Ce sont les habitants absents de leur domicile qui en font les frais, mais également de nombreux touristes, parfois pas assez vigilants ou peu soupçonneux. « J’avais oublié une valise vide dans ma voiture, rapporte ce touriste habitant pour un mois dans le 4ème arrondissement de Marseille. Le lendemain, la vitre arrière de ma voiture, garée au parking souterrain, était en miettes. »

> A lire aussi : les règles pour éviter un cambriolage

Une vigilance au quotidien, c’est ce que prônent la plupart des Marseillais qui se sont déjà fait cambrioler les étés précédents. « Dans l’immeuble, on s’arrange entre voisins pour faire un roulement en l’absence des autres, pour relever le courrier des boîtes aux lettres. Parfois aussi, passer ouvrir les volets, allumer des lampes », précise une habitante du 6ème arrondissement de Marseille. Beaucoup préfèrent s’organiser ainsi pour pallier des rondes de policiers qui ne peuvent pas se multiplier (malgré les dispositifs de type « Opération tranquillité vacances »).

A rappeler : les vols ne se produisent pas uniquement en soirée et la nuit, et sont parfois effectués sur un laps de temps très court (15-30 minutes).

Retour du masque obligatoire dans les Bouches-du-Rhône

© Pxb

Le 27 juillet au soir, la préfecture des Bouches-du-Rhône a affirmé vouloir freiner l’explosion des cas de covid dans le département, avec le retour du port du masque obligatoire en extérieur dans un certain nombre de lieux :

  • Les espaces très fréquentés ouverts au public, les lieux de rassemblements. Cela concerne les événements, les marchés et foires
  • Autour des crèches et des établissements scolaires
  • Autour des centres commerciaux et des lieux de culte
  • Dans les files d’attente en extérieur
  • Dans les espaces d’attente de transports en commun en extérieur.

Le masque n’est en revanche pas obligatoire sur les plages.

« Plus que jamais le respect des gestes barrières, notamment le port du masque lorsque la distanciation physique ne peut être respectée en cette période estivale, synonyme d’afflux touristiques, constitue une nécessité pour lutter contre l’épidémie », souligne le communiqué de la préfecture.

Appel urgent aux dons de sang, vaccinés ou non

© Pxb

L’Etablissement français du sang a rappelé il y a quelques jours dans un message publié sur son site et sur les réseaux sociaux que les réserves de sang sont en ce moment à un stade critique.

Il souligne que les donneurs n’ont pas besoin de présenter de pass sanitaire. Si le centre de don du sang se trouve dans un hôpital le demandant, les donneurs sont exemptés.

Le virus ne se transmet pas par le sang, mais par prudence, les cas positifs doivent attendre une quinzaine de jours après leurs symptômes ou leur test positif avant de donner leur sang. L’Etablissement français du sang répond également qu’à la suite d’un vaccin contre le covid, il n’y a pas besoin d’attendre pour donner son sang.