Avec une hausse des réservations pour l’hiver 2023-2024, Villages Clubs du Soleil atteint un nouveau sommet et ouvre quelque 330 postes au recrutement.
Actuellement, ce ne sont pas moins de 13 000 journées de vacances à la montagne qui sont enregistrées, soit une augmentation de près de 4,40% par rapport à l’hiver dernier. Quant au taux d’occupation, il suit la même courbe, 84,3% contre 68,8% en 2022, à la même période. Un taux notamment porté par les Villages Clubs des Menuires, des Deux-Alpes et des Arc 1800. « Les vacances de février à la montagne sont toujours très plébiscitées, avec +2,4M€ par rapport à 2022 pour la semaine du 10 février 2024. Néanmoins, nous notons cette année une très belle avance sur les deux semaines entre Noël et le jour de l’an », indique Jérôme Pasquet, président du directoire de Villages Clubs du Soleil. Cette année encore, l’anticipation est de mise, ce qui s’explique notamment par les différentes vagues de promotions lancées par l’opérateur depuis fin septembre. La « promo givrée », proposant moins 30% sur une sélection de séjours, a rapporté près de 2 500 dossiers, soit près de 6,8 M€ de chiffre d’affaires.
Plus de 320 postes à pourvoir
Les réservations étant au rendez-vous, Villages Clubs du Soleil est à la recherche de talents pour accueillir les vacanciers. Plus de 320 postes sont à pourvoir à la montagne pour la période allant de décembre 2023 à avril 2024, sous forme de contrats CDD saisonniers. Parmi les domaines d’activité, des métiers qualifiés ou accessibles sans expérience, ni diplôme, en cuisine, en restauration, en hôtellerie, animation petite enfance, etc. Durant les vacances scolaires, l’entreprise recrute des personnes polyvalentes, service/hébergement, ainsi que des titulaires d’un dipôle d’encadrement de groupes d’enfants et d’adolescents (BAFA, BAPAAT, etc.). Le petit plus, ou plutôt le gros plus, les saisonniers seront logés et nourris. Ils bénéficieront d’une mutuelle santé et auront un accès aux infrastructures sur place, parmi les 11 villages Clubs de montagne.
L’actualité du groupe
« Nous venons d’être réévalués sur la norme de management de l’énergie ISO 50 001. Sept établissements supplémentaires, les Villages Clubs de Vars, Les Karellis, Les Menuires, Morzine, Superbagnères, Montgenèvre et Beg-Meil, rejoignent les huit autres déjà certifiés », ajoute Jérôme Pasquet. Au total, ce sont désormais 14 Villages Clubs, sur dix-sept, en plus du siège social de l’entreprise, qui sont certifiés sur ce système de management de l’énergie visant à en diminuer la consommation. Depuis 2018, l’entreprise a réduit sa consommation énergétique (électricité, gaz, carburant, fioul) de 17,1%, avec un impact direct sur sa facture d’énergie à hauteur d’un million d’euros en cinq ans. L’opérateur est d’ailleurs la seule entreprise du secteur des villages de vacances de France à avoir certifié son système de management de l’énergie sur une norme internationale. « Nous avons également été renouvelés pour notre niveau « exemplaire » sur le référentiel RSE ISO 26 000. Cela pour la troisième fois consécutive », ajoute le président du directoire, précisant que le groupe a participé à la conférence des entreprises pour le climat Méditerranée-Corse et que la feuille de route sera publiée prochainement.
Intégration du groupe Vacancéole
En avril dernier, Villages Clubs du Soleil a fait l’acquisition de Vacancéole. « Nous sommes à une phase de compréhension de l’activité de Vacancéole, ce qui nécessite du temps, ainsi que dans la transition du changement d’actionnaire. Un nouveau directeur général, Rémi Chrétien, vient d’être nommé à la tête de Vacancéole », indique Jérôme Pasquet. Pour l’instant, la priorité est aux ventes et à l’ouverture de la saison d’hiver programmée dès le début décembre pour Vacancéole et deuxième quinzaine de décembre pour Villages Clubs du Soleil. Comment se porte le groupe ? « La saison d’hiver s’annonce en progression. La saison d’été a tenu ses promesses, très bonne pour Villages Clubs du Soleil et légèrement moins importante pour Vacancéole. Nous avons eu un très bel été sur l’ensemble du territoire, sauf la partie Méditerranée-Corse qui a souffert. Pourquoi ? Les prix, la fréquentation et la promiscuité, ainsi que la chaleur qui a incité à une fréquentation moindre de la Côte d’Azur. Et je ne vois pas les températures baisser. Mais je ne suis pas météorologue », observe avec humour Jérôme Pasquet.
Quel bilan pour MICE à Marseille ?
Le Mice (acronyme de meetings, incentives, conferences et exhibitions), autrement dit le marché du tourisme d’affaires, se porte bien. En juin dernier, Villages Clubs du Soleil a renforcé son offre sur le site de Marseille. « Sept mois plus tard, nous avons dépassé nos objectifs concernant cet investissement avec un retour sur investissement (ROI) dès la première année. Nous avons réalisé près de 1,6 million d’euros de chiffre d’affaires, uniquement sur la partie MICE à Marseille. Ce qui est au-delà de nos espérances », se réjouit le président du directoire. Il souligne le bon taux de satisfaction des clients puisque le NPS, ou net promotor score (score net du promoteur, ndlr), est de 40,6. Ce qui, dans l’hôtellerie est un bon taux, ainsi qu’une note de satisfaction moyenne de 4,4/5 durant l’été pour l’ensemble du groupe Villages Clubs du Soleil.
Martine Debette
