jeudi 16 mai 2024
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Yves MORAINE, une des figures de l’opposition réagit à la démission de Michèle RUBIROLA


Michèle RUBIROLA, Maire de Marseille, a présenté sa démission qui profiterait à son premier adjoint, Benoît PAYAN.
Le Méridional a recueilli les premières réactions des élus marseillais.
Retrouvez l’interview d’Yves MORAINE, conseiller municipal de Marseille, ancien maire des 6ème et 8ème arrondissements et conseiller départemental des Bouches-du-Rhône.

Rubirola n’est déjà plus là…

« Elle était du monde où les plus belles des choses ont le pire destin, et rose elle vécut ce que vivent les roses, l’espace d’un matin… »

Si François de Malherbe, poète baroque, était encore de ce monde, il ne pourrait que constater les dégâts : à Marseille les feuilles mortes se ramassent à la pelle, les souvenirs et les regrets aussi. Michèle Rubirola était une erreur de casting. Les 66 512 électeurs de gauche qui l’ont élue (sur 507 412 inscrits) étaient loin de s’en douter mais ils ont élu un ectoplasme. Une adepte du bel canto écologiste qui se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue.

La vérité, c’est que la mairesse, à peine installée, a pris la porte en pleine figure. Elle a constaté, à son corps défendant, que la réalité politique refait toujours surface, quoi qu’on fasse. L’enthousiasme de la campagne et la croyance en une renaissance de la « gauche unie », façon Mitterrand, ont peut-être aveuglé son sens critique ? Toujours est-il que la gestion de la ville de Marseille n’a rien à voir avec la floraison printanière ni avec un attelage brinquebalant qui tient du bric-à-brac. On célèbre sous les lampions les noces des écolos, des socialos, des cocos et des mélenchos et puis six mois plus tard on se rend compte que tous ces braves gens ne peuvent pas se voir en peinture.

D’origine napolitaine et espagnole, Michèle Rubirola adore chanter dans sa chorale des tarentelles qui lui donnent l’illusion d’une harmonie parfaite entre des voix discordantes issues de tessitures différentes. Mais en politique on ne vit pas toujours à l’unisson. La concorde souriante n’est souvent qu’un masque trompeur et un paravent séduisant derrière lequel les militants socialistes affûtent leurs dagues pour faire avancer leurs pions. Un Benoît Payan a trop longtemps végété dans les arrières cours du Gaudinisme pour ne pas avoir aujourd’hui une faim de loup. La guéguerre politicienne, il s’en régale. Michèle Rubirola, elle, n’en a pas le goût et elle ne semble pas de taille à en subir les effets pervers.

Au fur et à mesure qu’elle prend connaissance des dossiers et de l’ampleur de la tâche qui l’attend, Michèle Rubirola rétropédale. Elle s’aperçoit que la mairie est en état de quasi faillite et que sa marge de manœuvre, quel que soit le sujet abordé, est très étroite. Déjà épuisée par les suites d’une lourde opération, elle ne peut plus donner le change. Le vrai maire de Marseille, celui qui officie à sa place en coulisses depuis le début, c’est le socialiste Benoit Payan. En fait, Rubirola n’a jamais été là…

La supercherie de sa candidature primesautière se révèle au grand jour. La gauche marseillaise vole en éclats. Bécassine prend conscience qu’on l’a menée en bateau. Les vieux routiers du socialisme marseillais l’ont habillée d’une rutilante parure censée illustrer la candeur du renouveau. Ils l’ont transformée en marionnette verdoyante affublée d’un sourire avenant en lui dissimulant avec soin qu’elle devrait avaler des couleuvres durant six ans. Elle devrait aussi apaiser les ardeurs belliqueuses des suffragettes qui ont contribué à son élection, à commencer par la pétardière Samia Ghali.

Alors Rubirola s’est dit : « oh lala ! Me prennent-ils pour une andouille ? » La mairesse a décidé de reprendre sa destinée en mains. Est-elle vraiment « the right woman in the right place » ? Les clans et les partis vont à présent donner libre cours à leurs médiocres querelles en faisant cuire leur petite soupe dans leurs petites marmites. Et Rubirola, ce fricot-là, elle n’en veut pas.

Comment simuler plus longtemps qu’elle joue le premier rôle alors que s’active dans ses jupes un Mazarin à la mine chafouine qui lui dicte sa conduite comme s’il était « omniscient, omnipotent et omniprésent » ? La mairesse éphémère de Marseille restera celle qui le 25 août dans les colonnes de « La Provence » s’est flattée d’avoir réussi durant l’été à « récurer les gouttières des écoles qui étaient pleines de feuilles mortes ». Elle restera sans doute une magistrale ramasseuse de feuilles mortes…

Le dénouement de cette mascarade politique va probablement faire ricaner nos confrères parisiens qui en feront une « grosse galéjade ». Les élus de la majorité verseront des larmes de crocodile sur cette « démission regrettable ». Sans doute le docteur Rubirola va-t-elle revêtir une tunique à sa taille, celle d’adjointe à la Santé qu’elle ambitionnait au départ. Ou bien se satisfera-t-elle de la présidence de l’assistance publique des hôpitaux de Marseille ? Ou troquera-t-elle son poste contre celui de son envahissant mentor ?

En tout cas, elle qui prédisait lors de son élection « la fin du clientélisme, du népotisme et du clanisme » a intégré que ces trois combats, fort louables au demeurant, étaient perdus d’avance à Marseille. Le réveil est brutal. Le miroir aux alouettes s’est fracassé sur le réel. Les 99 548 électeurs marseillais de droite et du centre qui n’ont pas voté pour elle n’ont pas le cœur à triompher car leurs champions ont eux-mêmes donné le spectacle pitoyable de la division et des chicaneries.

Quant aux 68 % des électeurs qui n’ont pas pris part au vote, ils rient sous cape. Eux se doutaient depuis le début que Mme Rubirola n’était qu’un épiphénomène qui n’aura duré que ce que durent les roses…l’espace d’un matin.

José D’Arrigo

Rédacteur en Chef du Méridional.com

L’analyse – OM-Monaco

Une victoire des Marseillais qui donne envie de rêver du titre. Avec cette nouvelle réussite, les Marseillais reviennent à un point de Paris avec un match de retard, de quoi mettre la pression sur leurs concurrents.

Le 4-4-2 losange : système gagnant

Dans ce système, l’OM n’a pas perdu une seule fois, mieux, ils ont toujours su produire un jeu offensif et plaisant à regarder. L’association Thauvin-Benedetto marche à merveille, ajouter à ça le fait que Germain est plus à l’aise dans une attaque à deux et Henrique dans un rôle de joker, ce système offre la meilleure solution en attendant un numéro 9. De plus, il est idéal pour mettre en valeur Cuisance ou Payet dans un rôle de numéro 10.

Réalisme et contrôle

Durant les 20 premières minutes, les Marseillais ont su maîtriser le match et dicter leur jeu pour marquer deux buts. Par la suite, ils ont contrôlé sans se dévoiler. Au fur et à mesure, ils ont commencé à baisser physiquement et n’étaient plus capables d’opérer un pressing haut. Malgré un pénalty à la 79ème minute qui a relancé Monaco, les Marseillais ont été solidaires en défense pour tenir le score et s’offrir une 6ème victoire de rang en Ligue 1.

Mandanda impérial

Mandanda, comme depuis le début de saison, se montre impérial. Il a encore réalisé des arrêts de grande classe. Aussi serein dans ses sorties que sur sa ligne, il est passé tout près d’arrêter le pénalty de Ben Yedder. Il aurait mérité de faire un clean sheet. Nul doute qu’avec un Mandanda à ce niveau, l’OM réalisera une grande saison.

Le point noir : Sakai a du mal

Sakai est en difficulté depuis le début de la saison. Notre Samouraï n’a jamais triché et continue de tout donner, mais force est de constater qu’il n’est pas au niveau qu’il a pu avoir. L’absence de vrai doublure à son poste l’empêche de souffler. Il est le joueur le plus utilisé cette saison, ce qui ne l’aide pas. Il est impératif de recruter un défenseur droit cet hiver pour lui permettre de souffler et retrouver le niveau qu’on lui connaît.

Mayeul LABORDE

Marseille à 1 point de Paris

Une victoire des Marseillais qui donne envie de rêver du titre. Avec cette nouvelle réussite, les Marseillais reviennent à un point de Paris avec un match de retard, de quoi mettre la pression sur leurs concurrents.

Première mi-temps : la connexion Thauvin-Benedetto

Début de match agité pour les Monégasques. Comme à chaque première minute de match, l’OM passe tout proche d’encaisser le premier but. Heureusement, Ben Yedder rate le cadre alors qu’il est seul face au but. Les Marseillais se reprennent et contre-attaquent.

BUT Thauvin 5ème minute

1 – 0

Sur un super centre de son pied faible, Benedetto délivre une offrande à Thauvin qui vient fusiller le gardien. Le duo d’attaquants marseillais se montre décisif dès leurs premières actions. Monaco peut s’en vouloir d’avoir raté l’énorme première occasion.

BUT Benedetto 13ème minute

2 – 0

Cette fois, les rôles s’inversent et c’est Thauvin qui vient centrer côté droit pour Benedetto, qui n’a plus qu’à finir l’action. Pour le moment, la connexion entre les deux est parfaite. 100% de réussite pour les joueurs olympiens qui en deux tirs marquent 2 fois. Début de match idéal. Les Marseillais sont très bien dans ce match, ils pressent haut et vont de l’avant. La devise droit au but est respectée.

Monaco tente de revenir au score mais Mandanda à la main ferme pour repousser les frappes monégasques. Mandanda rassure sa défense sur chaque action monégasque.

Dans cette première mi-temps, les Monégasques semblent dépassés. Marseille contrôle le match après avoir rapidement pris le large.

Deuxième mi-temps : un pénalty qui vient gâcher le sans faute

Dans ce début de deuxième mi-temps, Monaco pousse pour réduire le score. La défense marseillaise se montre solide pour le moment. Les Monégasques ne trouvent pas de solution. Marseille contrôle dans cette deuxième mi-temps et ne passe pas loin de marquer le 3-0 en contre. Les changements effectués par les différents entraineurs ne changent pas grand chose à la physionomie du match.

Pénalty pour Monaco

Sur un pied haut de Thauvin dans la surface, l’arbitre siffle logiquement pénalty. On passera le fait qu’un pénalty ait été oublié en faveur de l’OM en première mi-temps. De toute façon, une injustice ne doit pas être gommée par une autre.

But Ben Yedder 79ème

2 – 1

Pénalty très bien placé, imparable pour Mandanda qui était parti du bon côté. Fin de match compliqué pour les Olympiens qui ne cessent de reculer et n’arrivent plus à jouer de l’avant. L’OM n’essaye même plus de jouer, ils ne font que défendre leur avance.

Après une fin de match irrespirable, l’OM s’impose finalement 2-1. Une 6ème victoire consécutive en Ligue 1 qui fait du bien contre un concurrent direct.

Mayeul LABORDE

Avant match – OM-Monaco

Après la lourde défaite sur la pelouse des Citizens et l’élimination de toute compétition européenne, les Marseillais doivent vite passer à autre chose en battant un concurrent direct pour le podium.

Pour cela, Villas Boas va devoir faire sans Amavi touché au mollet et sans Payet suspendu. Espérons que l’absence de ce dernier ne soit pas trop préjudiciable tant on sait son importance pour l’animation offensive de l’équipe. Nous allons donc compter sur Thauvin et Benedetto pour trouver les solutions devant, soutenus par Cuisance dans un rôle de numéro 10.

Les compositions probables

Marseille : Mandanda – Sakai, Nagatomo, Gonzalez, Caleta-Car, Kamara – Sanson, Rongier, Cuisance – Thauvin, Benedetto
Monaco : Mannone – Disasi, Aguilar, Badiashile – Diop, Caio Henrique, Fofana, Tchouaméni – Volland, Martins, Ben Yedder

Distancer Monaco

Une victoire permettrait à l’OM d’avoir 4 points d’avance sur Monaco avec 2 matchs de retard. De quoi prendre l’ascendant sur un concurrent direct au podium. Pour rappel, sur leur 4 dernières confrontations, l’OM n’a pas perdu. De plus, les Marseillais ont remporté leurs 5 derniers matchs. Les Monégasques, eux, n’ont perdu qu’un seul de leurs 5 derniers matchs de Ligue 1, la semaine dernière contre Lille. De quoi nous offrir un beau match en perspective avec, espérons, une belle victoire marseillaise.

Agenda – Ligue 1 – OM-Monaco – Samedi 12/12/2020 à 17h00

Marseille reçoit Monaco au Vélodrome ce samedi 12/12/2020 à 17h00. Le match sera retransmis sur la Chaîne Téléfoot.

Un match difficile en perspective

Monaco, avec 23 points, est actuellement 5ème du championnat juste derrière l’OM, qui compte 24 points, et toujours 2 matchs de retard. Les Monégasques, qui ont déjà perdu de précieux points dans la course au podium la semaine dernière à Lille, voudront engranger des points samedi. Les Monégasques ne jouant pas l’Europe cette saison, ils devraient profiter d’une meilleure forme que les Marseillais. Ce match s’annonce donc difficile.

Manchester City-OM – La marche était trop haute

Première mi-temps : l’OM dans le coup

En ce début de première mi-temps, Manchester City domine les débats. Mandanda est rapidement sollicité mais se montre très fort sur sa ligne, bien que fébrile dans ses relances. Les Marseillais ne pressent pas et attendent les Citizens dans leur camp en espérant avoir des opportunités en contre. Dans les 20 premières minutes, les Marseillais défendent bien sans se jeter et gênent bien les attaques de Manchester, mais ils n’arrivent pas à se projeter en contre. Au fil des minutes, les Marseillais osent plus. Ils commencent à presser plus haut et se procurent des occasions. Payet ouvre même le score sur une bonne récupération mais il est en position de hors jeu. L’OM monte en puissance en cette fin de première mi-temps et se procure des situations intéressantes.

Dans cette première mi-temps, la possession a clairement été pour les Citizens (64%). Mais malgré une ou deux grosses occasions, ils ont eu du mal à trouver des solutions. Les Marseillais ont eux bien défendu et ont réussi à se procurer quelques occasions. Ils réalisent une très bonne première mi-temps. A noter le très bon début de match de Pape Gueye à la hauteur de l’enjeu.

Deuxième mi-temps : L’OM surclassé

Dès la reprise, Guardiola procède à un changement offensif en sortant Gundogan pour faire rentrer Sterling.

But Ferran Torres 48ème minute

1 – 0

La moindre erreur est fatale face à une telle équipe. Sur une erreur défensive, City en profite et ouvre le score après seulement 3 minutes dans cette deuxième mi-temps. La bonne première mi-temps de Marseille est gâchée par ce but rapide. Les Phocéens ne se démobilisent pas et repartent tout de suite de l’avant pour revenir au score. Mais ils n’arrivent pas à trouver de solution. La différence de niveau entre les Citizens même pas à 100% et les Marseillais est flagrante.

But Agüero 77ème minute

2 – 0

Sur un corner très bien tiré, Mandanda doit sortir un arrêt de grande classe pour éviter le but mais Agüero à l’affut suit bien et n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets. Marseille continue de subir et est dépassé.

But Sterling 90ème minute

3 – 0

Un but malheureux et malchanceux après un arrêt de Mandanda, le ballon rebondit sur Alvaro, Sterling n’a plus qu’à pousser le ballon au fond.

Malgré le score, l’OM n’a pas réalisé un mauvais match. Les Marseillais ont été valeureux mais la marche était trop haute. Le but, juste après le retour des vestiaires, a du faire mal dans les têtes.

Gueye tout en maîtrise

Certains supporters s’inquiétaient de voir Gueye lancer dans un tel match. C’est vrai que pour un jeune joueur comme lui, être titulaire contre Manchester City en Ligue des champions pouvait impressionner. Ils avaient peur qu’il passe à côté et se retrouve sous le feu des critiques. Mais c’était sans compter sur le fait que Gueye est déjà très mature et il continue de démontrer tout son talent. Très bon défensivement et offensivement, il a su profiter pleinement du temps de jeu qui lui a été accordé. Nul doute qu’avec une telle prestation, il vienne concurrencer Rongier et Sanson pour une place de titulaire.

Le match en statistiques

Marseille a presque réussi à rivaliser avec l’équipe de Guardiola en termes de possession de balle avec 47% contre 53% pour City. Mais les Citizens ont su beaucoup mieux utiliser le ballon que les Marseillais. Ils ont cadré 4,5 fois plus de frappes que les Marseillais avec 9 tirs cadrés. De plus, ils ont eu 145 attaques contre seulement 77 pour les Marseillais. La défaite est donc logique même si le score reste lourd. En effet sur 145 attaques, seules 46 attaques peuvent être considérées comme réellement dangereuses. Soit 32% de leurs attaques. A titre de comparaison les Olympiens ont eu 34 attaques dangereuses pour 77 attaques, soit 44%. Ce qui démontre une certaine solidité défensive des Marseillais.

Que retenir de cette campagne européenne ?

Bien que cette campagne européenne soit un échec, il est bon de rappeler qu’avec 3 points Marseille fait mieux que Rennes cette année, Lille l’année dernière ou encore Monaco. Ils ont su monter en puissance tout au long de la compétition. La plupart des joueurs n’avaient encore jamais joué en Ligue des Champions, cela leur servira d’expérience pour une nouvelle campagne européenne. Tout n’est donc pas à jeter pour Marseille dans cette Ligue des Champions. Elle aura permis au groupe de progresser et surtout d’apprendre car c’est dans les défaites que l’on apprend le plus. Le groupe en ressortira renforcé, tout comme Villas-Boas, s’ils sont capables d’analyser leur échec à tête reposée et d’en tirer les bonnes leçons.

Mayeul LABORDE

Avant match – Manchester City-OM

Dans ce dernier match de Ligue des Champions, l’OM a encore une chance de se qualifier pour la Ligue Europa. Pour cela, il faut gagner ou faire match nul et espérer une défaite de l’Olympiakos. Mais Villas-Boas a-t-il vraiment envie de la jouer ? L’OM n’ayant pas son destin en main, nous attendons surtout une équipe offensive qui poursuit sa bonne dynamique.

Les compositions probables

Manchester City : Steffen – Garcia, Cancelo, Laporte – Foden, Doyle, Fernandinho, Silva, Sterling, Zinchenko – Torres
Marseille : Mandanda – Sakai, Nagatomo, Gonzalez, Caleta-Car – Gueye, Payet, Sanson, Rongier – Thauvin, Benedetto

Guardiola a décidé d’opérer un gros turnover dans ce match avec seulement 4 titulaires habituels. Manchester City est, de toute façon, assuré de finir premier du groupe. Les Citizens n’ont donc plus rien à jouer. Côté marseillais, Amavi, touché au mollet à l’entrainement, est laissé au repos. Cuisance et Kamara devraient débuter sur le banc.

Plus que la victoire, de la continuité

Les Marseillais restent sur une série de 3 victoires consécutives, mais au-delà de la victoire, c’est un état d’esprit qui a été retrouvé. Avec plus de jeu produit et de tirs effectués lors des derniers matchs, les Olympiens doivent poursuivre leur bonne dynamique. Plus que la victoire, nous attendons avant tout de la continuité avec une équipe offensive qui ne se cache pas.

Agenda – Ligue des Champions – City-OM – Mercredi 09/12 à 21h

L’OM se déplace en Angleterre pour ce dernier match de Ligue des Champions. L’occasion pour les Olympiens de bien terminer cette campagne avec une victoire de prestige et pourquoi pas une qualification en Europa League.

Un dernier match pour faire oublier la mauvaise campagne ?

Avec ce dernier match sur la pelouse des Citizen, l’OM aura l’occasion de sauver sa campagne européenne. Face à l’équipe de Guardiola largement favorite à l’approche de ce match, les Marseillais n’auront rien à perdre. L’occasion de jouer libérés et d’essayer de produire du jeu, d’autant plus qu’ils n’ont plus la pression de la victoire après avoir battu l’Olympiakos à domicile. Alors un seul mot d’ordre : faire honneur au maillot.

Water-polo : Marseille-Douai – Le Cercle dans la continuité

Après avoir gagné, avec la manière, la semaine dernière face à Noisy-le-Sec, deuxième du classement, les Marseillais ont continué leur série d’invincibilité en s’imposant 17-9 contre Douai, 6ème du classement. Marseille conforte ainsi sa place de leader avec 10 victoires en autant de matchs.

Un match tout en maîtrise

Marseille a maîtrisé ce match en menant au score du début à la fin. Encore une fois très solide défensivement, ils ont su concrétiser leurs possessions en transperçant la défense douaisienne à 17 reprises. Un match qui s’est déroulé dans une bonne ambiance avec une équipe douaisienne courageuse mais trop limitée face à nos Marseillais.

Qui pour stopper Marseille ?

Avec une nouvelle démonstration, on voit mal qui pourrait venir rivaliser avec cette équipe aussi solide offensivement que défensivement. Si elle continue sur cette lancée, nul doute que Marseille décrochera un 38ème titre de champion de France. En attendant de pouvoir parler de titre, les Marseillais continuent d’enchaîner les matchs avec sérieux et modestie en respectant toujours leurs adversaires. Des valeurs importantes quand on a pour ambition de décrocher un nouveau titre et d’aller le plus loin possible en Ligue des Champions.

Tournés vers la Ligue des champions

Avec cette première place sans défaite, les Marseillais vont désormais pouvoir se tourner entièrement vers la coupe d’Europe. Avec leur premier match la semaine prochaine, le Cercle va vouloir bien rentrer dans cette compétition avec une victoire et montrer son ambition. Même si ce match risque de ne pas être des plus faciles contre Dubrovnik qui vient de s’imposer 17-4 dans leur championnat.

Mayeul LABORDE