mercredi 2 avril 2025
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Avant-match – OL/OM : Le jeu des olympiques

© OM / Twitter

Le championnat reprend ses droits après cette mini-trêve internationale. Les Olympiens, comme souvent, vont clôturer la journée de championnat. Ils se rendront au Groupama Stadium, pour ce qu’on a pris l’habitude d’appeler l’Olympico.

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Equipe proposée par Fabrice Huart © DR

Cette rencontre s’annonce comme un véritable choc !!!

Les Gones alternent entre le bon et le moins bon. C’est une équipe de qualité avec des joueurs de talent tel que Paqueta, Ekambi et Aouar, avec bien souvent des joueurs issus du centre de formation dont la qualité n’est plus à démontrer qui viennent alimenter l’équipe première. Cela dit, cette équipe a du mal à trouver le rythme. Ils viennent de subir une lourde défaite 4 à 1 contre des Rennais omniprésents qui les ont harcelés tout au long du match. Les Lyonnais sont apparus sans solutions ; de plus, en interne, ce n’est pas la folie : une sortie du directeur sportif annonçant qu’il quitterait le club en fin de saison et un président qui semble perdre de fil… autant dire que les Lyonnais ne sont pas dans les meilleures dispositions pour redresser la barre.

Ce n’est pas le feu non plus du côté des Olympiens : le dernier match nul à domicile face à Metz 0/0 à 11 contre 10 ne nous a pas rassurés. En effet, nous avons eu toutes les peines du monde à emballer le match ; la coordination offensive et l’enthousiasme étaient en baisse sur cette rencontre. Il est vrai que l’OM a enchaîné de nombreux matchs, d’où peut-être cette perte de vitesse. Le coach et son effectif ont eu 10 jours pour se remettre au travail, ils ont certainement mis à profit ce temps pour faire récupérer les joueurs et revoir tous les aspects technico-tactiques qui ont fait de l’OM une équipe qui doit viser le haut de tableau.

Pronostic : 2 à 2

Fabrice HUART

Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.

OL/OM : Sur quelle chaîne et à quelle heure voir le match ?

© DR

L’OM se déplace à Lyon ce dimanche 21 Novembre. Le coup d’envoi sera donné à 20H45, et le match diffusé en direct sur Amazon Prime Vidéo.

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La start-up qui promet – My City Memory, du paillasson à l’art de vivre

© AM DR

Puisqu’il faut bien compter avec lui maintenant – le covid est entré dans le paysage comme arrière-plan plus ou moins proche – autant mettre en lumière les histoires inspirantes qui en sont issues. Celle de la start-up marseillaise « My City Memory » en fait partie.

> A voir aussi : Défi « 36h Chrono » : de l’idée à l’entreprise

Alexandre Matheron a 25 ans. Après un bac ES, ses études le forment à la gestion et à la comptabilité, puis au droit. En master, il bifurque à nouveau vers un master en gestion économique et création d’entreprise, côtoie le vivier de jeunes entrepreneurs Pépite Provence (Aix-Marseille Université). Aujourd’hui, il le voit comme une évidence : « Pour moi, on naît entrepreneur, on ne le devient pas si ce n’est pas ancré en nous. Ce n’est que plus tard que germent les idées et qu’on peut les faire fructifier. »

© My City Memory DR

C’est en licence 3 qu’il a l’intuition de lancer sa marque. Le socle de son idée, c’est de partir de la silhouette de la ville, avec un choix de monuments (pas uniquement les plus célèbres). Le Marseillais le constate : la ligne des monuments, c’est le « résumé » d’une ville, avec tout ce qu’elle évoque. « Dans la ligne se retrouve l’essence même de la ville » : pour Marseille, quand on y arrive, on voit les tours, la Major, Notre-Dame-de-la-Garde, le David du Prado… jusqu’aux Goudes, au loin ! Une certaine « chronologie » de la ville dont les habitants sont si fiers.

Alexandre Matheron propose ses conseils comme expert au défi « 36h Chrono » de Pépite Provence en novembre 2021 © LM

Le tapis magique qui vous emmène chez vous

Alexandre Matheron commence donc à se lancer dans la création de petits objets : coques de portable, tote bags etc. Mais… arrive un moment où il lui faut choisir entre pérenniser son activité ou se tourner vers autre chose. Le covid passe par là, fige le temps, comme pour beaucoup. Pendant le confinement justement, Alexandre remarque en sortant de chez lui qu’il ne possède pas… de paillasson (à Marseille, on appelle ça des « tapis »). Or, un paillasson a une utilité pratique (et étant donné la météo clémente, c’est sans doute pour cela que si peu de Marseillais en ont), mais pas uniquement !

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Vendus comme des petits pains

« Le tapis marque l’entrée du chez soi, qui a pris une importance énorme pendant et depuis le confinement, souligne notre entrepreneur. C’est un signe de bienvenue, un aperçu de la ville où l’on habite ou dont on veut se souvenir. Les Français n’ont jamais passé autant de temps chez eux, et ce sera encore le cas dans les prochaines années. » Qu’à cela ne tienne, Alexandre Matheron en fait confectionner un. Et quand les amis reviennent, le fameux paillasson ne passe pas inaperçu… Encouragé, Alexandre en commande 200, les fait transformer (à La Ciotat), les propose à cinq boutiques : ils se vendent en deux semaines. Passé le premier étonnement, l’entrepreneur se décide à en commander à nouveau plusieurs centaines. Et ça marche ! Il fonctionne alors avec plus d’une quinzaine de boutiques marseillaises.

> A voir aussi : La start-up qui promet – GoTatoo, l’application qui relie efficacement tatoueurs et clients

Les projets ne s’arrêtent pas là

De Marseille, la ville d’origine, My City Memory s’étend : à Lyon (le marché de la start-up y est en plein développement en ce moment), à Paris, à Cassis et en Provence, en Corse… Dans la ligne de mire pour les prochains mois désormais : des villes de superficie moyenne, et où d’ailleurs la concurrence est moins serrée. L’échange avec les boutiques partantes pour vendre le produit permet de définir le design de la ligne imprimée sur le paillasson.

© My City Memory DR

Pourquoi pas également proposer un service de personnalisation aux entreprises ? Avec l’ajout de leur logo et une vente à la découpe. Bref, une aventure de bon augure. Mais attention : en bon entrepreneur, Alexandre Matheron ne pose rien comme acquis : « L’entrepreneuriat, c’est un défi qui rend fou et bipolaire… mais c’est incroyablement enthousiasmant ! Il faut toujours guetter les réactions, s’adapter à la demande, innover… C’est ça, être entrepreneur. » Pour celui qui attend ses premiers stagiaires, My City Memory va aussi rassembler une pépinière d’idées, dans un esprit collaboratif. Le secret : plus on parle, plus on fait naître des idées !

Raphaëlle PAOLI

Etude annuelle de KPMG : l’industrie hôtelière française dans la boucle d’une reprise progressive

© Pxb

KPMG France, pour la 44ème édition de son étude annuelle sur « L’Industrie Hôtelière française » analyse l’impact de la crise du Covid sur le parc hôtelier du pays et donne un aperçu du paysage économique du secteur.

L’année 2020 a été, sans surprise, catastrophique au niveau économique. Cependant, elle est loin d’être uniforme : l’étude révèle que les hôtels haut-de-gamme des grandes métropoles et des villes littorales, notamment celles du Sud de la France, ont enregistré un fort recul de fréquentation. Une baisse logique étant donné l’absence de clientèle internationale et de clientèle d’affaires. En revanche, les plus petites villes du littoral ont bien tiré leur épingle du jeu, accueillant une clientèle familiale et de loisirs.

Le début d’année 2021 s’est montré mitigé. Il a fallu attendre le début de la saison estivale pour observer les premiers signaux annonciateurs de la reprise dans certains territoires. On note aussi que la France a été en bonne place dans le secteur touristique par rapport à d’autres pays : ce qui s’explique en grande partie par le dynamisme du tourisme français et des pays européens proches.

L’hôtellerie de montagne a souffert pendant la dernière saison d’hiver, mais a repris des couleurs cet été.

Le rapport très bien établi de KPMG démontre parfaitement, s’il en était besoin, le « ruissellement » du secteur touristique sur tous les autres secteurs du domaine économique. Ce, d’autant plus dans cette crise du covid. Il met également en valeur l’importance des initiatives touristiques locales.

La présentation du résultat de ces études sera le fil rouge de trois tables rondes organisées sur le territoire de Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie, sur le thème « Industrie hôtelière : post-crise sanitaire, un nouveau cycle pour le meilleur ? » Elles se tiendront à Nice le mardi 23 novembre (18h30), à Montpellier le 30 novembre (18h30), à Marseille le 13 janvier (18h30).

R.P

Ariane Ascaride et les sermons de Pagnol dans les églises de Marseille

© WKMC

Du 23 au 26 novembre, Ariane Ascaride, Oliver Rabourdin et d’autres grands acteurs parcourront chacun pendant quelques jours les églises de Marseille, du Prado au Panier, pour donner à entendre aux habitants les Sermons de Marcel Pagnol extraits de ses films et de ses œuvres théâtrales, notamment les plus célèbres comme celui du « Curé de Cucugnan » mais aussi quelques pépites méconnues.

L’entrée est libre sur réservation.

Mardi 23 novembre

  • 11h30 – Eglise paroissiale Saint-Jut

68 rue Alphonse Daudet, 13013 Marseille

  • 19h45 – Eglise Notre-Dame-du-Mont

Place Notre-Dame-du-Mont, 1 rue de Lodi, 13006 Marseille

Mercredi 24 novembre

  • 15h30 – Abbaye Saint-Victor

3 rue de l’Abbaye, 13007 Marseille

  • 19h – Basilique Notre-Dame-de-la-Garde

Rue Fort du Sanctuaire, 13006 Marseille

Jeudi 25 novembre

  • 13h – Eglise Notre-Dame-des-Accoules

8 place Daviel, 13002 Marseille

  • 18h – Eglise de la Trinité

35 rue de la Palud, 13001 Marseille

Vendredi 26 novembre

  • 11h30 – Cathédrale apostolique arménienne des saints traducteurs de Marseille

339 avenue du Prado, 13008 Marseille

  • 20h – Eglise apostolique arménienne de Beaumont

8 impasse des Monts, 13012 Marseille

La « saga » bitcoin : aux origines d’une révolution

© Pxb

Il y a bientôt 13 ans, un certain Satoshi Nakamoto lançait le bitcoin, la première cryptomonnaie décentralisée et apatride, avant de disparaître de la circulation. Mêlant animation, interviews et archives, « Le Mystère Satoshi » imagine les réflexions de son mystérieux inventeur pour retracer la saga du bitcoin, de ses sources libertariennes à son envolée, en passant par la traque de son créateur et les multiples tentatives d’imitation. A partir du 17 novembre, Arte consacre six épisodes d’une dizaine de minutes chacun à cette incroyable histoire.

« J’ai 40, 50, 60 ans. Je suis une femme, un homme, une intelligence artificielle. J’ai agi seul, à plusieurs, quelle importance ? Le bitcoin est collectif par essence. » Le 31 octobre 2008, en pleine crise financière, Satoshi Nakamoto diffuse auprès d’une communauté de cryptographes le livre blanc du bitcoin, dans lequel il jette les bases de son projet : une monnaie virtuelle anonyme, transparente, sans intermédiaire, qui résout le problème de la double dépense (le risque qu’une somme soit dépensée deux fois) grâce à la blockchain. Registre partagé et immuable, la blockchain répertorie toutes les transactions depuis l’origine et repose sur une compétition cryptographique entre « mineurs » qui sécurisent le système (en formant des blocs de transactions) en échange de bitcoins.

En mai 2010, un premier achat « réel » est effectué : un développeur américain se fait livrer deux pizzas contre 10 000 bitcoins – une fortune aujourd’hui ! Mais alors que Wikileaks, fondé par Julien Assange, met un coup de projecteur sur la cryptomonnaie en se tournant vers elle pour esquiver le blocus bancaire qui frappe l’ONG, Satoshi Nakamoto disparaît des radars fin 2010.

Le cours du bitcoin, devenu objet de spéculation, s’envole en même temps que la légende de son créateur évaporé s’amplifie – d’autant que le million de bitcoins qu’il aurait amassé au début du programme ne fait l’objet d’aucun mouvement. Imposteurs sans vergogne et nouvelles cryptodevises prolifèrent. La frénésie est telle que les géants du numérique s’intéressent de près au sujet, à l’instar de Facebook, qui planche sur sa cryptomonnaie (Diem, ex Libra), tandis que de nombreux États projettent de lancer leur monnaie numérique, emboîtant le pas à la Chine, où le traçage des transactions contribue à renforcer la surveillance des citoyens.

En 13 ans, le bitcoin s’est rendu incontournable et son cours est passé de 0,001$ à 60 000$ à son plus haut. Qui est Satoshi Nakamoto ? Comment son invention a-t-elle pu s’imposer à ce point ? Que nous dit la toute première cryptomonnaie du monde dans lequel nous vivons ?

Convoquant images d’archives, interviews d’experts (développeurs, entrepreneurs, cryptographes, journalistes…) et séquence d’animation à la croisée des univers cyberpunk et cryptographie, cette série documentaire déroule la saga du bitcoin et la traque inutile de son inventeur, à travers le récit fictif mais documenté de Satoshi lui-même.

« Le Mystère Satoshi, aux origines du bitcoin » ; par le réalisateur Rémi Forte, avec la voix de Thibault de Montalembert ; sur Arte jusqu’au 20 octobre 2024.

« A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol (6) : Emploi / Responsabilité / Privilégiés

© Pxb

« La perversion de la démocratie commence toujours par la fraude des mots », a dit Platon. Il avait diablement raison. Confucius aurait dit, lui aussi, que pour remettre de l’ordre dans le pays, il fallait écrire un dictionnaire définissant clairement le sens des mots. Un économiste de renom qui prétendrait aujourd’hui vulgariser la science économique en se fondant sur les critères de la « novlangue » ou du « néo-parler » pressentis par Orwell trahirait sa mission pédagogique et ne ferait qu’embrouiller les esprits.

> A voir aussi : « A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol (5) : Complexité / Progressivité / Collectivisme

Pierre Dussol, professeur d’économie honoraire à Aix-Marseille-Université, a compris depuis belle lurette les méfaits de la torsion des mots sur la désorientation et le vide des esprits. En véritable « redresseur de tors », il a décidé de reprendre les définitions de base qui permettent de mieux décrypter les habillages et autres artifices du politiquement correct.

© DR

Pierre Dussol est en train d’achever pour son plaisir et le nôtre un ouvrage roboratif dans lequel il se livre à un décodage de définitions économiques plus proches de la vérité que celles qu’on pilonne dans les médias pour les rendre vraisemblables. Il ajoute à la pertinence du verbe les sarcasmes de la gaîté.

> A voir aussi : « A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol (4) : Fraude / Chômage / Relance

Son livre-dictionnaire est promis à un certain retentissement car Dussol opère comme un chirurgien avec une plume-scalpel qui martyrise en souriant les vassaux de la pensée économique obligatoire.

Cette œuvre salutaire a le mérite de restituer aux mots leur sens initial sans le moindre travestissement idéologique. Pierre Dussol, professeur agrégé d’économie, a accepté d’en livrer certains extraits en exclusivité au Méridional au fil d’une chronique hebdomadaire intitulée : « A vrai dire ».

José D’Arrigo

Voici trois mots, suivant ceux de la semaine dernière. D’autres suivront régulièrement. Vos commentaires et suggestions sont évidemment les bienvenus.

EMPLOI

Idée reçue des étatistes, « il faut créer des emplois ». C’est mieux que d’en détruire. Mais après ?

En bonne économie, il y a des emplois – salariés et non salariés – quand des besoins de clients solvables trouvent en face d’eux des producteurs efficaces. Les entreprises embauchent pour répondre aux besoins des clients et gagner leur vie ainsi.

Oui, mais…. Trouve-t-on des personnes disposées à travailler et compétentes ? Pas toujours. Un célèbre politicien au pouvoir depuis bientôt cinq ans vient de découvrir du haut de son Olympe que le montant de certaines aides aux sans emploi dépassait ce que ceux-ci pourraient gagner en travaillant. C’est bien mais c’est un peu tard car le phénomène avait déjà été dénoncé dans les années trente … Des mesures auraient dû être prises bien avant.

Evoquons aussi les compétences acquises dans l’enseignement. Est-on certain qu’elles soient appropriées ? La moitié des étudiants sont dans des filières littéraires ou sciences politiques alors que l’on manque de bons ingénieurs (il y en a, mais pas assez). 26% d’étudiants en sciences seulement. L’apprentissage et les métiers techniques sont insuffisamment prisés.

Ensuite, il faut des employeurs et là, il y aurait à faire et on ne fait rien. Les complexités bureaucratiques (droit du travail, droit fiscal, droit de l’urbanisme et de la construction ..) sont toujours aussi décourageantes. Des mesurettes sont prises, mais le climat culturel traduit dans les règlementations est hostile à l’entreprise, surtout si elle est familiale. Il ne sert à rien de diminuer le taux de taxation des transmissions d’entreprise, par exemple, il faut supprimer toute idée qu’un tel impôt existe. Vouloir que des emplois se créent en persécutant les employeurs est une sottise économique de plus.

Dernière illusion dangereuse : l’embauche de fonctionnaires pour diminuer le chômage. C’est bien aimable, mais un emploi de fonctionnaire est financé par de l’argent prélevé sur l’économie marchande. S’il n’est pas absolument prouvé que le fonctionnaire rend des services d’une valeur supérieure à ce qu’il coûte en prélèvements, il ne faut pas l’embaucher. Il existe donc des fonctionnaires parfaitement utiles mais cela a des limites. Un fonctionnaire embauché fait disparaître un chômeur dans l’immédiat visible, mais il engendre des prélèvements qui empêchent l’embauche d’un salarié « productif », voire plus. Cela ne se voit pas tout de suite.

Dans une économie saine, inutile d’arroser avec de l’argent public, il faut lever les obstacles.

RESPONSABILITÉ

Ce qui sépare fondamentalement la Droite de la Gauche en économie est le rôle de la responsabilité personnelle comme point de référence. Sur beaucoup de sujets relevant simplement des règles de vie dans une société civilisée, l’une et l’autre sont assez en accord, sauf sur le fait que pour la Gauche il faut toujours s’en remettre d’abord à la Société. Littéralement, le « socialisme » est la doctrine de la prépondérance du « social » sur le personnel. Pour le dire plus brutalement, car cela finit bien ainsi, le socialisme, en économie, c’est tout faire avec l’argent des autres. On comprend que bien des politiques y trouvent leur compte (voire leurs comptes).

PRIVILÉGIÉS

Tous ceux qui ont des ressources sans les avoir vraiment méritées.  Bien plus de pauvres que de riches en fait. 

Ceux qui ont de petits revenus sans les mériter sont à coup sûr privilégiés. La « justice sociale » serait qu’il y en ait extrêmement peu, voire pas du tout. Cela démoralise les suivants.

S’emploie en effet souvent, à tort pour désigner ceux qui ont des revenus plus élevés, surtout quand ils les ont gagnés par leurs talents. Le talent, la compétence, voilà les ennemis !

Benoît Renaut, rescapé du feu, et l’Association des Brûlés de France : écoute et action

Benoît Renaut rencontre le président de la République Emmanuel Macron au Congrès national des sapeurs-pompiers de France en octobre 2021 © BR DR

Qui n’a pas lui-même vécu la brûlure ou n’a pas un proche l’ayant subie ne la verra sans doute que comme une association parmi d’autres : sous ce nom pudique d’association des Brûlés de France pourtant, existe une organisation essentielle, tuteur pour bien des gens. Soutien à toutes les échelles, explications, prévention… son rôle dépasse ce qu’on pourrait imaginer. Benoît Renaut, 74 ans, est « devenu » grand brûlé il y a presque 30 ans. Pour que lui-même et d’autres aillent au-delà de leurs blessures physiques et intérieures, mais aussi pour alerter sur les dangers du feu, il s’est engagé comme administrateur au sein de l’Association des Brûlés de France.

ABF : un soutien physique, technique, intérieur

Reconnue d’utilité publique, l’association des Brûlés de France a été créée en 1983. Ses principaux piliers d’action sont l’écoute, le soutien et l’information aux brûlés et à leur famille. Depuis sa création, elle rassemble plus de 7 000 adhérents et donateurs, et plus de 40 bénévoles qui œuvrent dans les antennes et les délégations. De quoi a besoin un grand brûlé ? Au-delà des services plus techniques, l’association assure un soutien psychologique, juridique, un service de maquillage correcteur, de massage. Elle intervient auprès des victimes pour des échanges indispensables ; elle entretient également des relations suivies avec le corps médical et les pouvoirs publics. L’association participe aussi à l’organisation de manifestations sportives et culturelles, pour l’intégration des victimes de brûlure à la vie partagée.

Le travail avec les pompiers

Benoît Renaut a longtemps vécu dans le Sud, mais après son accident, le climat ne correspondant plus à son état de santé, il est allé vivre en Bretagne. Ce n’est pas pour autant qu’il oublie l’ambiance méditerranéenne, et il lui arrive de faire un saut dans la région. Témoin, sa présence au Congrès national des sapeurs-pompiers de France en octobre dernier. Sa présence là, en tant qu’administrateur de l’ABF, a tout son sens. L’association travaille en effet beaucoup avec les pompiers pour tout ce qui est prévention. La prévention, explique Benoît Renaut, passe par ce qui peut sembler des « anecdotes » à beaucoup de Français, mais qui constituent en réalité des facteurs pouvant sauver des vies. L’ABF a ainsi permis l’adoption de la loi sur les détecteurs de fumée (à entretenir soigneusement pour une véritable fonctionnalité) ; elle alerte aussi par exemple sur les problèmes d’accès des pompiers, liés aux digicodes non normalisés : de précieuses minutes sont alors perdues pour la victime.

Faire comprendre l’univers de la brûlure

Il ne suffit pas d’être brûlologue pour savoir ce que vit ou a vécu un grand brûlé. Loin de vouloir remplacer les médecins, les bénévoles de l’ABF ont pourtant un rôle particulier à jouer. « Evidemment, je partage quelque chose de commun avec les victimes de brûlure. On sait ce que c’est, l’indicible. » Après son accident, Benoît Renaut a mis du temps pour mettre des mots sur sa douleur physique et psychologique, et pour s’accepter tel qu’il était devenu. L’explosion de sa maison a aussi fait exploser son cadre de vie, son quotidien, sa perception du monde. Il évoque à petits traits sa lutte et son « après » : « Pendant plus d’un mois, le matin j’étais vivant, le soir j’étais mort. » Entre victoires et rechutes, accepter son nouveau corps lui a pris plusieurs années.

« Le rôle auprès des familles est essentiel, parce qu’après l’accident d’un proche, un vent de panique souffle. Il faut être là dès les premiers moments pour la victime et les proches. Puis, l’important est d’aider la personne à sa sortie de l’hôpital, qu’elle redevienne autonome au maximum, lui faire passer des étapes, notamment en lui trouvant un appartement thérapeutique. » L’administrateur d’ABF le souligne : l’objectif est de faire voir plus loin que le quotidien à la victime et à la famille.

Auprès des jeunes en maisons d’arrêt

La prévention, c’est aussi faire comprendre, s’il en était possible, la souffrance de la brûlure à des jeunes que l’inconscience – et l’âge – aveuglent. Benoît Renaut sait être sévère, voire brutal, quand il parle avec des jeunes délinquants qui mettent par exemple le feu à leur cellule. « Ces jeunes, ce ne sont ni des gangsters, ni des enfants de chœur, ils ont une énergie qu’ils utilisent à mauvais escient. Je ne suis pas là pour leur dire « Ce n’est pas bien » ; mais je leur dis « Vous m’énervez, vous ne savez pas ce que c’est, c’est pire que la prison. Je vais vous dire ce que c’est. » Je leur montre mes brûlures. C’est le seul rapport que je puisse avoir avec eux, puisqu’il ne s’agit pas de leur faire la morale. » Par les mots qui sortent de son âme, Benoît Renaut leur raconte l’isolement, l’angoisse, la faiblesse, la lutte, la douleur. Au point de surprendre les jeunes – quelques-uns suffisent pour convaincre les autres.

Chaque année en France, près de 9 000 patients, dont environ 30% d’enfants, sont hospitalisés pour des brûlures. Ces accidents, dont certains auraient pu être évités, bouleversent des vies et des familles. Pour que le quotidien puisse reprendre malgré tout, des associations comme celle des Brûlés de France s’engagent dans le temps. Aujourd’hui, Benoît Renaut, (« l’homme à qui une souris aurait mangé l’oreille », selon le joli mot d’une enfant qu’il avait rencontrée) avoue ne plus avoir peur de rien. Il consacre sa vie à transmettre son témoignage, aider les victimes autant qu’il le peut. Puisse un service comme celui-ci susciter des vocations, notamment auprès de l’Association des Brûlés de France !

Jeanne RIVIERE

Films Femmes Méditerranée : le cinéma au féminin

© Films Femmes Méditerranée / Fb

Du 20 au 25 novembre 2021 aura lieu la 16ème édition des rencontres Films Femmes Méditerranée. Créées à Marseille en 2006, elles veulent mettre en valeur les œuvres de réalisatrices venant des deux rives de la Méditerranée. Ce double caractère (cinéma au féminin et cinéma du sud) produit une énergie particulière et inspirante. Les films mêlent drame, comédie, histoire etc.

Les projections d’une trentaine de films auront lieu à Marseille, mais aussi à Cassis, à Cucuron, à Forcalquier, à Hyères et à Port-de-Bouc. La programmation est à retrouver en ligne.

Cette année, les projections sont gratuites pour les jeunes de moins de 26 ans.

Marignane : le vent se fait attendre pour le championnat du monde de Windsurf

© PWA World Tour Windsurfing / Fb

Du 12 au 21 novembre 2021, Marignane accueille pour la deuxième fois une étape du championnat du monde de Windsurf. Un spectacle impressionnant que ces voiles qui glissent et volent sur l’eau ! Pour ces dix jours de course, un peu moins de 200 compétiteurs venant de 25 pays sont rassemblés. Slalom et Freestyle sont visibles pour le public depuis la place marignanaise du Jaï, la Vague, depuis Carro, à Martigues.

Pour l’instant, les conditions météo sont restées défavorables et les créneaux possibles trop courts pour lancer la course. Les compétiteurs continuent donc de s’entraîner et prennent leur mal en patiente. A terre heureusement, l’ambiance est au beau fixe autour du village de l’événement : les sportifs sont heureux de se revoir et d’échanger avec les visiteurs. Les images restent époustouflantes.

Le défi, pour les compétiteurs comme pour les organisateurs, reste de devoir rester malgré tout sous pression et de composer avec des journées courtes. La météo décide de la tenue des compétitions, pour les trois disciplines.