vendredi 1 novembre 2024
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Les « Bistrots de Pays », ou l’esprit de village

© Bistrot de Pays

Les bistrots de pays  offrent un refuge chaleureux où l’on se retrouve autour d’un verre et d’un repas authentique, dans une atmosphère de convivialité et de tradition. Au cœur des villages, symboles de l’âme rurale, les bistrots de pays préservent un patrimoine culinaire et culturel unique… Un voyage dans le temps, une immersion dans l’essence même du Sud.

Le label Bistrot de Pays fait partie des bonnes idées qui veulent redonner de l’importance aux petits établissements des communes rurales. Il a été créé en 1993 pour soutenir les patrons de bistrots indépendants ; ceux-ci s’engagent, en retour, à respecter la charte correspondant au label.

L’opération Bistrot de Pays est une démarche originale qui veut mobiliser les établissements comme les bistrots, les cafés, les débits de boissons etc.  autour d’une volonté commune : à travers un réseau local d’animation, le Bistrot de Pays recrée un tissu social et économique en milieu rural. Il joue aussi le rôle de carrefour des services du village (dépôt de pain, vente de journaux, épicerie…)


Un Bistrot de Pays doit :

     – Être situé dans une commune rurale de moins de 2000 habitants;
     – Constituer le dernier – ou l’un des derniers – commerce(s) du village;
     – Être ouvert à l’année;
     – Proposer, autant que possible, les services de base non assurés par ailleurs dans le village (tels que dépôt de pain, de tabacs, de journaux, petite épicerie…);
     – Disposer des principaux documents d’information touristique locale;
     – Organiser des animations festives et culturelles (au moins 3 par an);
     – Promouvoir les produits du terroir;
     – Proposer au minimum une restauration de type casse-croûte à toute heure, basée sur les produits régionaux;
    – Dans le cas où une restauration complète est assurée, proposer des repas où les recettes et les produits du terroir tiennent une place prépondérante.

En Région sud, on compte 43 Bistrots de Pays ; 6 ont rejoint l’aventure cette année. La carte et les adresses sont disponibles en ligne et à partir de début juin dans les offices de tourisme.

Water-polo – Ligue des champions : l’Europe à conquérir

© CNM Fb

Le Final 8 de la Ligue des champions de water-polo (coupe d’Europe) commence le 3 juin. Le Cercle des Nageurs de Marseille va y participer pour la première fois de son histoire et c’est aussi la première fois qu’un club français de water-polo s’y qualifie. Les Marseillais ont donc d’autant plus à cœur de représenter la France. Ils espèrent jouer leur chance à fond et profiter de la bonne dynamique impulsée par leur titre de Champions de France pour venir s’imposer.

> A voir aussi : CN de Marseille 14 – 11 Noisy-le-Sec : les Invincibles !

Ce Final 8 verra également les dernières minutes d’Alexandre Camarasa dans un bassin. Après l’hommage qui lui a été rendu au Cercle lors de la finale retour du Championnat de France, il espère bien prolonger le plaisir jusqu’à la finale de la Ligue des champions. Motivé et concentré, il sait que cela sera dur mais… « rien d’impossible ». Le match débutera à 15h30 et pourra être suivi en direct sur beinsports et sur le site LEN aquatics.

> A voir aussi : Alexandre Camarasa, un poloïste au mental d’acier

Mayeul LABORDE

Roland-Garros – Naomi Osaka, le symbole d’un mal-être chez les sportifs ?

© WKMC

La nouvelle a fait l’effet d’un coup de tonnerre. La Japonaise Naomi Osaka a quitté Roland-Garros alors qu’elle se rangeait parmi les favorites. Son choix de se retirer est soutenu de manière quasi unanime par ses amis et confrères.

Naomi Osaka a pris cette décision après un bras de fer avec l’organisation au sujet des conférences de presse. En effet, elle refusait d’y participer, invoquant une fragilité mentale. Cette décision est soulignée par beaucoup comme un choix courageux. Serena Williams, joueuse professionnelle de tennis, lui a apporté son soutien : « Je suis triste pour Naomi. Tout le monde n’est pas pareil. Je suis épaisse. D’autres personnes sont minces. Tout le monde est différent et tout le monde gère les choses différemment. Tu dois juste la laisser gérer ça comme elle le veut et de la meilleure façon qu’elle pense pouvoir le faire. C’est la seule chose que je peux dire : je pense qu’elle fait du mieux qu’elle peut. »

Naomi Osaka a également pu compter sur d’autres soutiens dans le monde du sport. Celui de Stephen Curry, joueur professionnel de basket, par exemple. Mais aussi en dehors du cadre sportif, avec le soutien de Naomi Campbell une mannequin, chanteuse, actrice britannique ainsi que celui de la parlementaire démocrate Alexandria Ocasio-Cortez.

Un abandon pour raison de santé mentale reste une première, mais Naomi Osaka ne représente pas un cas isolé. On pense aussi à Benoît Paire. Déprimé depuis le début de la crise sanitaire, il a régulièrement fait des sorties virulentes en conférence de presse. Il a également volontairement lâché certains matches pour se retrouver éliminé plutôt que de déclarer forfait. Ces deux exemples sont révélateurs d’un mal plus profond qui touche plus de sportifs de haut niveau qu’on ne pourrait le croire.

Mayeul LABORDE

Esport – Sortie de World of Warcraft : Burning Crusade Classic

© PXB

World of Warcraft (WoW) : Burning Crusade Classic va sortir mercredi 2 juin 2021. Avec l’arrivée de cette extension, les joueurs ont dû depuis le 18 mai faire un choix pour chacun de leur personnage : les convertir pour Burning Crusade ou aller sur un serveur WoW classique. Une fois le choix effectué, il est cependant possible de cloner son personnage pour l’envoyer dans l’autre univers. Le clonage coûte 35 euros. Si le joueur choisit de cloner son personnage, il aura ainsi accès aux deux versions : le jeu de base Classic et le Burning Crusade.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Banniere-Footbar-3-1024x576.jpg.

Linky : les abonnés vont devoir rembourser le compteur

Les pouvoirs publics avaient affirmé que le nouveau compteur électrique ne coûterait rien aux clients, ce n’est plus le cas. Les abonnés vont devoir payer le compteur à partir de 2022.

Les compteurs Linky ont pour le moment coûté 5,7 milliards d’euros. 130 euros par boîtier (fabrication et pose), sans oublier les frais annexes. Enedis a déjà financé 5,39 milliards, 10% sur ses fonds propres et le reste avec un emprunt à la Banque européenne d’investissement avec un taux de 0,77%. Sauf que ce prêt va être payé par les consommateurs via un mécanisme de « différé tarifaire ». Ce mode de paiement va décaler le remboursement de quelques années en ponctionnant la facture des clients. Selon Le Parisien, le taux d’intérêt appliqué au remboursement sera de 4,6 % soit pour Enedis une marge de 2,8 % : un demi-milliard d’euros d’intérêts supplémentaires que paieront les consommateurs.

Enedis, de son côté, avait affirmé que le compteur Linky permettrait de faire des économies. Pour François Carlier, délégué général de l’association de consommateurs CLCV (Consommation Logement Cadre de Vie), « l’équilibre économique semble effectivement loin d’être garanti pour le consommateur ». 32 millions de compteurs Linky sont installés actuellement sur le territoire. En France, 90 % des foyers en sont équipés. Sur son site, Enedis indique que 92 % des Français sont satisfaits. L’entreprise oublie de préciser que le sondage a été réalisé avant que les consommateurs sachent qu’ils allaient devoir payer les compteurs…

Euro espoir : sans Kamara, les Bleuets éliminés

Face à une équipe des Pays-Bas pourtant largement à sa portée, l’équipe de France espoir a manqué de sérénité défensive dans le match du 31 mai. Les Bleuets s’inclinent 2-1 en encaissant un but dans les arrêts de jeu.

L’Euro espoir est donc déjà fini pour la France. Elle était pourtant l’une, si ce n’est la favorite de la compétition. Mais le rêve de titre s’est arrêté brusquement en quart de finale face aux Pays-Bas. Il y avait pourtant largement la place de se qualifier dans ce match. Les Français ont manqué d’assise défensive solide. Le but encaissé en toute fin de match est révélateur d’un manque dans ce secteur de jeu.

On ne peut alors que se demander pourquoi Boubacar Kamara n’a pas été sélectionné, lui qui faisait pourtant partie du groupe lors des matches de la phase de poules. Sylvain Ripoll l’a tenu en partie responsable de la défaite face au Danemark : sorti en cours de match, Kamara n’avait plus joué une seule minute. Il était pourtant le meilleur milieu durant ce match.

On le rappelle, durant cette saison, Kamara était un des leaders du secteur défensif de l’Olympique de Marseille; il aurait donc apporté la sérénité défensive qui a manqué face au Pays-Bas. Sylvain Ripoll est le seul responsable du désastre de cet Euro dans lequel les Français avaient placé beaucoup d’espoir.

Mayeul LABORDE

La French Tech a le vent en poupe

© WKMC

Les leaders de la French Tech enregistrent des levées de fonds records. 408 millions d’euros pour ContentSquare, 400 millions d’euros pour Voodoo et 276 millions d’euros pour Back Market. Grâce à ces levées de fonds, le secteur français de la tech commence à rattraper son retard sur les leaders européens en la matière.

Le label French Tech, lancé en 2013, permet la mobilisation et la promotion des écosystèmes numériques français. Il commence à porter ses fruits. La France a bien sa carte à jouer. Longtemps perçue comme un marché de sociétés tech essentiellement destinées aux professionnels, elle a vu ces dernières années l’émergence de start-ups tournées vers le grand public.

En Vaucluse, terre de cerise, 75% de perte pour les premières récoltes

Signal rouge pour les cerises. Alors qu’on commence tout juste à voir fleurir ces fruits très appréciés sur les marchés du sud, les producteurs subissent de plein fouet le contrecoup de l’épisode de gel d’avril dernier. Le Vaucluse, « terre de cerise », est touché en première ligne par cette catastrophe.

Au bord des routes qui avoisinent le Mont-Ventoux, des panneaux indiquent comme tous les ans « Vente directe de cerises, abricots, melons » : mais une fois arrivé à l’exploitation, il arrive qu’on reste bredouille. Un cas de figure qui ne sera malheureusement pas isolé cette année.

La récolte des cerises se fait en fonction de chaque variété, dont la période de maturité diffère. La récolte s’étale donc sur deux mois environ. A Malaucène, une productrice nous explique : « On est en train de terminer la récolte de la variété Burlat. Au point où on en est, on constate qu’on est à 25% de rendement. Le gel a impacté 75% de la récolte. » Un chiffre énorme, surtout pour cette variété qui représente la moitié de la consommation annuelle de cerises en France.

Une « chute physiologique » qui reste possible

La suite de la récolte pourrait-elle se montrer plus favorable ? « Certaines variétés résistent mieux que d’autres. On peut faire des pronostics, mais sans être sûrs de rien, car on n’est pas à l’abri d’une « chute physiologique » ; c’est-à-dire que même si les fruits sont bien là, on ne peut pas encore savoir combien arriveront vraiment à maturité. »

Dans cette même exploitation, on récolte habituellement 200 tonnes de cerises environ. Cette année, on s’attend à une moyenne de rendement inférieure de 50%.

Une augmentation logique des prix

Il n’est pas étonnant que les prix des fruits augmentent. Mais si le prix pour le consommateur s’accroît, les producteurs, eux, ne touchent pas de marge plus importante à la vente. La situation est donc particulièrement préoccupante, d’autant plus qu’en Région sud, elle risque de ne pas toucher que les cerises.

La RTM renforce son dispositif estival pour la desserte du littoral

© RTM

Afin de renforcer la desserte du littoral tout en désengorgeant les transports, la RTM accroît la fréquence de ses bus, à partir du 31 mai et jusqu’au 29 août. Cette mesure concerne les bus 19, 19T, 20, 22, 35, 83.

  • Desserte des plages de l’Estaque
    Bus 35 : un bus toutes les 12 minutes l’après-midi
    Desserte prolongée de l’arrêt Estaque Riaux à l’arrêt Plages de Corbière tout l’été.
  • Desserte du littoral Sud
    Bus 19 : un bus toutes les 5 minutes l’après-midi
    Bus 20 : un bus toutes les 15 minutes du lundi au dimanche
    Bus 83 : un bus toutes les 6 minutes l’après-midi.
  • Passage en horaires orange été pour les Bus 19-20-35 et 83 dès le 31 mai
    A noter : durant la période estivale, le terminus du Bus 19 est déplacé au Métro Rond-Point du Prado et devient le Bus 19T, tous les jours comme suit :
    Du lundi au samedi de 11h00 à 21h10
    Le dimanche de 11h10 à 21h00.
  • Dès le 6 juin, l’offre de service sur la ligne de Bus 22 sera renforcée les dimanches avec une nouvelle fréquence de 30 minutes afin de rejoindre la calanque Morgiou.

Régionales et départementales – Quels modes de scrutin ?

Les élections régionales et départementales se déroulent le même jour (le 20 juin puis le 27 juin). Leurs modes de scrutin sont cependant très différents.

Les régionales

Les listes pour lesquelles votent les électeurs sont composées à moitié d’hommes et à moitié de femmes. Le nombre des personnes qui se présentent se fait en fonction du nombre de sièges à pourvoir au sein de l’assemblée régionale, soit 123 en Région sud. Pour une répartition géographique efficace des futurs élus, les listes possèdent des sections départementales.

Si une liste recueille plus de 50% des suffrages exprimés lors du premier tour, elle gagne une prime qui correspond à 1/4 des sièges à pourvoir. Le restant des sièges est réparti à la proportionnelle entre le reste des listes qui ont obtenu 5% ou plus des suffrages (dont la liste qui bénéficie déjà de la prime).

Un second tour est organisé s’il n’y a pas de liste majoritaire à 50%. Peuvent y participer uniquement les listes qui ont obtenu au moins 10% des suffrages au premier tour. Les fusions entre listes ayant atteint au moins 5% sont autorisées.

La répartition des sièges à l’issue du second tour se fait de la même façon que lorsqu’il n’y à qu’un seul tour : la liste arrivant en tête obtient 1/4 des sièges, et le reste des sièges est réparti entre les listes qui ont obtenu 5% ou plus des suffrages.

> A voir aussi : Départementales – Les départements, un héritage de la Révolution française

Les départementales

Les élections départementales se font au scrutin binominal majoritaire à deux tours. Dans chaque canton, un binôme (un homme et une femme) se présente. S’il obtient au premier tour plus de 50% des suffrages exprimés et au moins un quart des inscrits, le binôme est élu.

Autrement, un second tour a lieu. Les binômes qui peuvent y participer doivent avoir obtenu au premier tour au moins 12,5% des électeurs inscrits. Et c’est alors le binôme qui arrive en tête qui est élu (majorité relative) à l’issue du second tour.

> A voir aussi : Régionales et départementales, le déroulement du double scrutin