L’analyse – OM-Monaco

Une victoire des Marseillais qui donne envie de rêver du titre. Avec cette nouvelle réussite, les Marseillais reviennent à un point de Paris avec un match de retard, de quoi mettre la pression sur leurs concurrents.

Le 4-4-2 losange : système gagnant

Dans ce système, l’OM n’a pas perdu une seule fois, mieux, ils ont toujours su produire un jeu offensif et plaisant à regarder. L’association Thauvin-Benedetto marche à merveille, ajouter à ça le fait que Germain est plus à l’aise dans une attaque à deux et Henrique dans un rôle de joker, ce système offre la meilleure solution en attendant un numéro 9. De plus, il est idéal pour mettre en valeur Cuisance ou Payet dans un rôle de numéro 10.

Réalisme et contrôle

Durant les 20 premières minutes, les Marseillais ont su maîtriser le match et dicter leur jeu pour marquer deux buts. Par la suite, ils ont contrôlé sans se dévoiler. Au fur et à mesure, ils ont commencé à baisser physiquement et n’étaient plus capables d’opérer un pressing haut. Malgré un pénalty à la 79ème minute qui a relancé Monaco, les Marseillais ont été solidaires en défense pour tenir le score et s’offrir une 6ème victoire de rang en Ligue 1.

Mandanda impérial

Mandanda, comme depuis le début de saison, se montre impérial. Il a encore réalisé des arrêts de grande classe. Aussi serein dans ses sorties que sur sa ligne, il est passé tout près d’arrêter le pénalty de Ben Yedder. Il aurait mérité de faire un clean sheet. Nul doute qu’avec un Mandanda à ce niveau, l’OM réalisera une grande saison.

Le point noir : Sakai a du mal

Sakai est en difficulté depuis le début de la saison. Notre Samouraï n’a jamais triché et continue de tout donner, mais force est de constater qu’il n’est pas au niveau qu’il a pu avoir. L’absence de vrai doublure à son poste l’empêche de souffler. Il est le joueur le plus utilisé cette saison, ce qui ne l’aide pas. Il est impératif de recruter un défenseur droit cet hiver pour lui permettre de souffler et retrouver le niveau qu’on lui connaît.

Mayeul LABORDE