lundi 7 avril 2025
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Yannick Jadot s’offre un meeting « plein air » au Vieux-Port de Marseille

© DR

« Il n’y aura pas de justice sociale sans justice climatique » ; « Yannick Jadot est le candidat de toutes ces justices, climatiques et sociales », entend-on en introduction. Devant quelques centaines de personnes réunies cet après-midi du 2 mars sur le Vieux-Port de Marseille, le candidat écologiste a tenu à présenter les lignes directrices de sa campagne. Un lieu symbolique pour celui qui s’affiche comme le candidat défenseur du climat.

Yannick Jadot – col roulé noir et veste – parle avec fougue du sujet qui est le sien : l’écologie. Mais fait aussi sa manne des événements en associant environnement et morale, désignant le nucléaire comme un « choix moral », et fustigeant la dépendance à l’égard des énergies russes – un bon point.

Des énergies fossiles qui « [tuent] la démocratie en plus de tuer le climat »

Le candidat écologiste pointe du doigt ce qui selon lui « a construit toutes les complaisances vis-à-vis de Poutine » : « Il y a quelques semaines, il y a quelques mois, le grand débat européen, peut-être que vous vous en souvenez, c’était ce qu’on appelle « la taxonomie » : comment des investissements sont à des conditions beaucoup plus favorables pour engager la transition écologique et protéger le climat.

A ce moment-là, le débat européen, c’était : est-ce que le gaz et le nucléaire sont des énergies vertes ? Et c’était un drôle de moment hier [au Parlement européen ndlr] de voir la présidente de la Commission européenne, de voir tous les groupes politiques, qui, il y a quelques semaines, nous expliquaient à quel point on avait besoin et qu’il fallait favoriser le gaz russe, nous expliquer aujourd’hui combien ces dépendances énergétiques aux énergies fossiles construisaient des complaisances politiques, et que cela tuait la démocratie en plus de tuer le climat. »

Le nucléaire comme « choix moral »

L’armée russe occupant la tristement célèbre centrale de Tchernobyl : le candidat n’a pas manqué d’aborder le nucléaire sous cet angle. « Le nucléaire, ce n’est pas simplement une énergie aujourd’hui très chère, ce n’est pas seulement un fiasco industriel et financier (…) C’est un choix politique, c’est un choix moral. »

Le raccourci des « énergies de paix et de liberté »

« Ce que nous portons dans cette campagne présidentielle, vous le voyez bien : c’est un vrai projet de civilisation. » Certes, mais le projet de civilisation ne se résume pas en France à l’écologie… On apprécie davantage l’emploi d’un mot comme « souveraineté » que le raccourci de l’expression « énergies de paix et de liberté ». Le concept des « énergies renouvelables » est hélas bien différent de l’ « efficacité énergétique » !

Raphaëlle PAOLI

Christiane Taubira : la fin d’un « suspens inutile »

© WKMC

181 sur 500 : Christiane Taubira a dû rendre sa copie sans avoir terminé son devoir, faute de parrainages suffisants pour se présenter à l’élection présidentielle.

« Je m’adresse à vous pour mettre fin à un inutile suspense. Malgré la mobilisation des bénévoles, de mon équipe de campagne, de quelques personnes de la Primaire populaire, malgré les promesses de nombreux élus qui ne se sont pas concrétisées, il est évident que nous n’aurons pas les 500 signatures nécessaires pour concourir à l’élection présidentielle. »

La candidate déclarée il y a deux mois estime que « cette candidature se trouve empêchée par un système administratif qui ne survivra pas à cette campagne, il vit ses dernières heures ».

> A voir aussi : Victorieuse à la Primaire populaire, Christiane Taubira réalise l’exploit d’accentuer la division de la gauche

Le plus rageant pour elle ? Elle avait « tendu la main » à d’autres candidats de gauche. Peine perdue. Alors Christiane Taubira se contente de prophétiser : la gauche est « embourbée dans une impasse ». Le sort est jeté…

Région Sud : la nouvelle ligne de train pour désengorger les réseaux routiers

© Le Méridional

90% de la population des Bouches-du-Rhône, du Var et Alpes-Maritimes se rassemble autour des aires urbaines d’Aix-Marseille, de Toulon, de Nice et de la Côte d’Azur. Dans toutes ces zones, l’usage de la voiture engorge quotidiennement les réseaux routiers. Un projet de nouvelle ligne était présenté il y a quelques jours, le 28 février, par le président de la Région Sud, Renaud Muselier, notamment devant le ministre délégué auprès de la Ministre de la Transition écologique chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari. Le dossier est porté par des partenaires institutionnels, les collectivités du territoire et la SNCF.

Relier trois des dix plus grandes agglomérations urbaines françaises revêt un sens évident. La nouvelle ligne veut attirer davantage de voyageurs ; ce qui signifie mettre en circulation plus de trains, pour un rapport déplacement-temps intéressant.

Pourquoi ce projet ?

Il est prévu :

  • 23 TER par heure et par sens en heure de pointe à Marseille
  • Un gain de 15 minutes sur les traversées de Marseille en direction ou depuis Toulon et Nice
  • La suppression des engorgements en gare de Marseille Saint-Charles
  • De nouvelles circulations entre Miramas-Vitrolles aéroport- Aubagne-Toulon
  • 4 TER par heure et par sens en heure de pointe desservant la métropole toulonnaise
  • L’augmentation prévue des services TGV entre Marseille et Nice
  • 6 TER par heure et par sens en heure de pointe entre Cannes et Menton
  • L’arrêt des TGV en gare de Nice Aéroport.

Le calendrier et les étapes d’aménagement.

La Région Sud signale que la phase 1 débutera en 2023 pour une mise en service prévue en 2030. Plusieurs améliorations sont à prévoir :

  • Le réaménagement d’une partie des voies en surface de la gare Saint-Charles à Marseille 
  • Des aménagements dans le Var pour renforcer les liaisons TER dans la métropole de Toulon
  • La création d’une gare TER-TGV à Nice-Aéroport.
  • La phase 2, elle, débutera en 2027 et s’achèvera en 2035. Elle prévoit notamment :
  • Des aménagements sur la Côte d’Azur pour augmenter la fréquence des TER entre Cannes et Menton
  • La création d’une gare souterraine à Marseille Saint-Charles et la poursuite du réaménagement en surface.

Salon-de-Provence – Un investissement pour rénover la gendarmerie nationale

© Coll. JM Zulesi

Un investissement de plus de 24 millions d’euros acté par l’Assemblée nationale permettra notamment, à échelle locale, la rénovation énergétique et la modernisation des bâtiments de la gendarmerie nationale à Salon-de-Provence. Grâce au plan France Relance, celle-ci bénéficiera d’un traitement de ses façades ; d’une rénovation de ses chaudières et chaufferies ; d’une installation de bornes de recharge pour ses véhicules électriques.

Trophée du Méridional – Emma Clair-Dumont, le Sud à l’assaut de l’Everest

Après « L’œuvre de l’année », découvrez le trophée « La sportive de l’année », décerné pour 2021 par Le Méridional à Emma Clair-Dumont, une athlète multisports exceptionnelle. Femme de défis, elle se prépare depuis des mois maintenant à l’ascension du « Toit du monde », le Mont Everest qui culmine à 8.848 mètres, pour devenir la 13ème femme française à accéder au sommet. L’aventurière, – nous avions eu le grand plaisir d’évoquer ensemble ses aventures passées (franchement incroyables) -, nous parle, à l’occasion de cette remise, de sa prochaine expédition. Qui arrive à très grands pas !

> A voir aussi : Trophées 2021 : découvrez les personnalités primées par Le Méridional

« Le projet d’une vie ». C’est ainsi qu’Emma Clair-Dumont évoque sa prochaine expédition, qui fait partie du défi « Five Summits Challenges » qu’elle s’était fixé : gravir les cinq plus hauts sommets mondiaux sur chacun des continents. Après le Kilimandjaro en 2009, le Mont Blanc en 2010 et le Mont Aconcagua en 2016, elle s’attaque donc au Toit du monde, le sommet népalais, pour une cinquantaine de jours d’expédition. Départ le 10 avril 2022 !

> A voir aussi : Portrait de championne – Emma Clair-Dumont, une vie de défi et d’aventure

La préparation

L’athlète a alterné entre le soleil du Sud (elle habite près de Marseille) et le grand froid de la neige, pour un entraînement de tous les jours. Rien d’évident ! Les expéditions préparatoires se multiplient pour celle qui s’était déjà rendue en novembre 2019 au camp de base de l’Everest. Parallèlement, elle est suivie dans une clinique du sport. Un mois avant le départ, elle se mettra en conditions réelles, c’est-à-dire en hypoxie : elle dormira dans une tente où l’oxygène se fait plus rare – comme en altitude – pour stimuler cardio et globules rouges.

Une expédition qui porte du sens

Emma Clair-Dumont emportera avec elle un projet qui lui tient à cœur, puisqu’elle est partenaire de l’association T’Cap 21. Cet aspect solidaire représente énormément pour elle. Il s’agit bien de « donner un fond à cette histoire », comme elle le rapporte !

> A voir aussi : La vie en commun – T’ Cap 21 peaufine son projet de café à Niolon

Le côté environnemental, tellement important aujourd’hui, n’est pas non plus absent. Emma Clair-Dumont s’associe à Marion Chaygneaud-Dupuy, une alpiniste française bien connue, partie vivre dans la région tibétaine. Elle a mis en place une charte intitulée « Clean Everest », pour redescendre les tonnes de déchets abandonnés sur l’Everest (surtout dans les zones les plus élevées).

La vie comme défi

Le sourire d’Emma Clair-Dumont est si encourageant ! Homme ou femme, elle pousse à ce que « chacune des personnes qui a envie de faire quelque chose s’en donne les moyens ». Le sens de l’effort vaut bien la récompense… On souhaite bonne chance à la sportive, qui deviendrait donc la 13ème femme française à accéder au sommet de l’imposant Toit du monde ! Et de notre côté, on retient qu’on « a chacun son Everest à gravir »…

Jeanne RIVIERE

Le BarOMètre – Un mois de février en montagnes russes

© Twitter Ligue 1 Español

L’OM termine le mois de février en étant 2ème du classement et qualifié pour les 8èmes de finale de la Conference League. D’un autre côté, on commence à sentir un vent de lassitude dans cet OM version Sampaoli. Des défaites surprises, des désillusions, Sampaoli pointé du doigt… Retour sur le mois de février olympien.

> A voir aussi : Autour de l’OM – Que deviennent Thauvin et Gignac ?

On commence par Lyon, on finit par Troyes

On sentait le mois compliqué lors du premier match de février : une défaite face à Lyon (1-2) dans le fameux match reporté de la 14ème journée de Ligue 1. 1er février, les Lyonnais entament le match avec une équipe totalement remaniée, Paqueta et Guimaraes absents; ça semblait être le moment parfait pour battre le rival. Marseille commence le deuxième mois de l’année 3ème, pendant que l’équipe de Peter Bosz pointe à la 7ème place. Après avoir ouvert le score, l’OM concède finalement une défaite plus que frustrante tant il semblait disposé à empocher les 3 points. Et puis ce sont les montagnes russes; on passe d’une victoire renversante contre Angers (5-2) à une défaite 4-1 face à Nice en Coupe de France 3 jours plus tard. Et puis quand l’OM s’impose à Metz et contre Qarabag en 4 jours – avec un Milik en feu – on se dit que c’est reparti et que la machine refonctionne enfin. Mais s’ensuivent la défaite face à Clermont à domicile (0-2) et le match nul contre Troyes au stade de l’Aube. Tout le paradoxe, c’est que l’OM termine février 2ème, alors qu’il l’avait démarré 3ème.

Les choix de Sampaoli commencent à agacer

© WKMC

La cote que le coach argentin semblait avoir chez les supporters semble commencer à baisser doucement. « Longoria n’a pas fait venir Sampaoli à Marseille pour qu’il fasse du Baup ou du AVB (André Villas-Boas) », « Il faut vite virer Sampaoli », « C’est honteux, Sampaoli démission »… Voilà ce que l’on pouvait lire sur Twitter après le match nul face à Metz dimanche dernier. Le dogmatisme de l’entraîneur marseillais frustre.

Et si l’on regarde seulement le classement, on pourrait se demander pourquoi. Mais si l’OM est deuxième, c’est aussi parce que Nice n’a pris que 4/12 points en février. Et si les supporters se plaignent, c’est parce qu’avec un effectif de qualité, ils s’ennuient. Et contrairement à ce que dit Sampaoli dans une conférence de presse, il n’y a pas « que le résultat qui compte à Marseille ». Malheureusement pour lui d’ailleurs, sinon les critiques seraient bien moins véhémentes vu le classement. Le mauvais mois de février ne doit cependant pas complètement masquer le bon début d’année 2022 qu’ont produit les joueurs marseillais. Les victoires face à Lens, Bordeaux, semblent être un motif d’espoir à une bonne fin de saison olympienne.

Les Tops et les Flops du mois de février

Comme top du mois qui vient de s’écouler, la déclaration de Payet après le match contre Clermont, qui résume assez bien la situation : « Il nous a manqué de l’humilité. On n’a pas montré un visage cohérent, on n’a pas montré de valeurs, on n’a rien montré. On a reçu une leçon par une équipe qui a joué ensemble, un belle équipe de Clermont qui mérite la victoire. Il va falloir dégonfler les têtes, se remettre à bosser et montrer notre vrai visage. » Une sortie pleine de lucidité, de courage mais aussi d’espoir. Les joueurs savent que les défaites ne sont pas des fatalités, et qu’il y a des choses à corriger. Il faut avoir l’humilité de l’admettre. Il faut maintenant que ça se ressente dans les résultats.

Pour les flops, inévitablement, Sampaoli arrive en tête de gondole. Il ne semble toujours pas avoir trouvé sa composition, et certains de ses choix déboussolent. Les joueurs ne l’ont cependant pas lâché, et un bon mois de février saurait faire fuir les critiques aussi vite qu’elles ne sont arrivées.

L’OM est 2ème du championnat, mais les performances sur le terrain soulèvent des critiques et des questions. Une preuve de plus – s’il en fallait – que l’important, c’est pas les 3 points.

J.M

Un point de collecte pour l’aide aux Ukrainiens dans le 9/10

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Dans le cadre du conflit russo-ukrainien, la mairie des 9/10 a mis en place un lieu de collecte de produits d’hygiène, de torches, de piles, de bougies, de denrées alimentaires sèches (conserves, pâtes, riz…) pour une transmission aux Ukrainiens qui en ont besoin.

Maison de quartier de Saint-Tronc. Du lundi au vendredi : 9h-12h et 13h30-17h ; 134 rue François Mauriac. Plus d’informations au 04 91 74 18 14.

Ukraine – L’esprit de revanche de Vladimir Poutine

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Alain Bogé est spécialisé en Géopolitique, Relations Internationales et Commerce International. Il a notamment donné des cours à l’université de Lyon 3, à Lille et en Inde. Il enseigne actuellement à l’université de Prague et à l’European Business School de Paris.

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La stratégie russe actuelle résulte bien entendu des épisodes des décennies précédentes. Mais il faut aussi prendre en compte la personnalité du président russe Vladimir Poutine. Ce dernier entend incarner celui qui restaurera l’image de la Grande Russie.

Dans la nuit du 9 novembre 1989, le mur de Berlin, symbole de la guerre froide, est abattu. Vladimir Poutine, colonel du KGB est alors en poste à Dresde, en République Démocratique Allemande. Il assiste à la « plus grande catastrophe du XXème siècle », comme il le dira par la suite. Il considère que la destruction du mur et de l’URSS comme une humiliation, un affront à effacer par tous les moyens. Depuis cette date, il semble qu’il ait un esprit de revanche très prononcé. Il le laisse entendre dans ses récents discours, celui du 21 février notamment, fondamental si on veut tenter de comprendre la pensée poutinienne. Il ne s’agir pas, à proprement parler, de la reconstitution de l’Empire impérial russe (quoique l’aigle bicéphale des Romanov apparaisse sur le drapeau russe lors du discours en question). C’est plutôt à une tentative de restauration de la grandeur russe, historique et « civilisationnelle ».

Créer un monde post-occidental

Le président russe considère que l’Occident est en décadence, en déclin et faible. Il s’est fait l’apôtre de la force. Il considère que le Droit est l’arme des faibles. Il ne comprend que le rapport de force et il méprise la civilisation occidentale et son « laisser-faire ». Selon Poutine, les Etats-Unis sont faibles et l’assaut contre le Capitole et le désastre afghan en sont les preuves. Au contraire, la Russie doit montrer une image de force, donc un culte du chef, l’apanage des régimes autoritaires.

> A voir aussi : Guerre en Ukraine – Comme un air de déjà vu

Historiquement, la Russie a toujours été dirigée par un régime autoritaire : sous les tsars et pendant la période de l’URSS. Poutine ne supporte pas qu’il y ait des velléités de démocratie dans son « étranger proche ». C’est l’une des raisons de son intervention en Ukraine.

Restaurer l’image de la Grande Russie

Incontestablement, la Russie est revenue dans le concert des nations. Vladimir Poutine traite d’égal à égal avec le président des Etats-Unis et le président actuel de l’Union européenne. Il dicte son agenda et le rapport de force est en sa faveur.

Par ailleurs, la présence de la Russie en Méditerranée, en Afrique (via l’armée privée Wagner) et l’alliance de circonstances avec la Chine confortent que la Russie est « de retour ».

> A voir aussi : Focus sur… – Kaliningrad, exclave en Europe et pivot stratégique pour la Russie

La volonté d’affirmer les zones-tampons (« buffer zones ») pour des pseudo-risques d’attaque de l’OTAN participe également de cet expansionnisme déguisé. Le besoin de sécurité est un alibi pour annexer des pays limitrophes et ex-membres de l’URSS. La Biélorussie et l’Ukraine doivent « rentrer à la maison ». Ce n’est pas une coïncidence : tout est lié.

Reprendre l’histoire de la Russie éternelle

La « Rus’de Kiev » (1015-1113) est un Etat qui a existé sur le territoire de l’actuelle Ukraine et est considéré comme le foyer originel de ce qui deviendra le grand-duché de Moscovie et ensuite la Russie (« Rossïïa »), reprenant le mot grec de Rus’.

la russie considère que l’ukraine doit « rentrer à la maison »

Le 1er décembre 1991, l’Ukraine organise un référendum sur son indépendance. Le « oui » l’emporte à 80 %. Pour la Russie de l’époque, c’est une perte d’un symbole politique et mémoriel. L’Ukraine devient un pays indépendant, avec des frontières, des institutions, un siège à l’ONU, une culture et une langue propres (que le pays a d’ailleurs toujours eues). C’est donc un pays souverain, pour lequel les lois internationales s’appliquent et où il ne peut y avoir d’ingérence. Ce principe a été bafoué par Vladimir Poutine au nom de la « realpolitik » et du droit du plus fort.

Inventer un nouvel ordre mondial ?

C’est une supposition. Fort de son autorité et de son audience nouvelle, Vladimir Poutine peut se considérer comme un acteur mondial majeur (ce qu’il est ponctuellement). De ce fait, et en raison des sanctions financières, il tente un rapprochement avec la Chine qui peut s’avérer périlleux.

> A voir aussi : Une stratégie chinoise en Méditerranée : les investissements portuaires. 1/2 : en Europe

Nous sommes certes en présence de deux dirigeants pragmatiques, mais de culture différente. De plus, lors du vote de la résolution de l’ONU contre la Russie la semaine dernière, la Chine s’est abstenue. Il ne faut pas oublier que l’Union européenne représente le premier client de la Chine (devant les Etats-Unis) et que tout désordre en Europe pourrait nuire à l’économie chinoise. Un nouvel ordre mondial sur un axe Russie-Chine peut donc paraître prématuré pour le moment. Pour le moment.

Entreprises françaises en Russie : sur la ligne de crête

Un supermarché "Auchan" en Russie © WKMC

Les sanctions économiques prises à l’encontre de la Russie par l’Union européenne et les Etats-Unis depuis le conflit avec l’Ukraine sont d’ores et déjà actées. Les entreprises françaises, notamment des grands groupes comme Auchan (très présent à l’Est), le fabriquant Renault etc. mais surtout les groupes du secteur de l’énergie (TotalEnergies, Engie) s’interrogent sur leur avenir en Russie. Ces entreprises risquent de connaître des difficultés d’approvisionnement si les sanctions se font plus précises.

L’usine Renault de Moscou a elle fermé ses portes en raison de l’impossibilité d’acheminer le matériel. Si un groupe comme Airbus a essayé de diversifier ses sources d’approvisionnement, il est encore en nette dépendance vis-à-vis de la Russie, qui lui livre 50% de son titane. Pour le moment, il n’est pas question de faire cesser les contrats avec le géant russe. Mais les entreprises françaises doivent de toute urgence réfléchir à s’approvisionner et à exporter sur d’autres marchés.

Calendrier – La saison des oursinades à Sausset-les-Pins

Port de Sausset-les-Pins © WKMC

Le port de Sausset-les-Pins verra le retour des Fêtes de la mer les dimanches 6, 13 et 20 mars prochains (de 10h à 18h). La mairie, les pêcheurs et les commerçants organisent ces journées pour l’accueil des nombreux visiteurs de la région. Un marché artisanal présentera également différents stands.