lundi 21 avril 2025
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Brocante et antiquités à Marseille – 19 septembre

© LM

Le dimanche 19 septembre est organisée une journée brocante et antiquités rue Edmond Rostand (quartier des Antiquaires – Marseille 6ème – Préfecture), entre l’avenue Paul Peytral et le square Rostand. Une centaine d’exposants sera présente en extérieur, de 7h à 18h30.

Les Vendanges Etoilées de Cassis : découverte, partage, dégustation

© Les Vendanges Etoilées

Du 17 au 19 septembre se déroulent, à Cassis, les « Vendanges Etoilées », un moment d’échange privilégié entre le monde de la gastronomie et des savoir-faire. La 11ème édition, malgré un développement moins important que les années pré-Covid, ne veut pas faire défaut à sa réputation. Guillaume Macheras de Montillet, adjoint au tourisme de Cassis et vice-président de l’association Les Vendanges Etoilées, nous en parle.

« Il y a 12 ans, cette aventure s’est lancée à la suite d’une discussion avec un ami autour d’un vin blanc de Cassis », explique le vice-président. Il nous précise : le vin de Cassis a été, en 1936, le premier vin à bénéficier de l’AOP (Appellation d’Origine Protégée). Aujourd’hui, l’association est toujours gérée par les deux amis ; mais elle a pris une ampleur bien méritée.

Les Vendanges Etoilées entendent être un événement de « découverte, partage, dégustation ». Derrière ce nom un brin poétique, un rassemblement annuel donc, qui se tient traditionnellement dans le courant du mois de septembre, celui des premières vendanges. Habituellement, ce sont plus de 1 300 m2 de tentes nomades, 600 cours de cuisine (60 cours x 10 personnes), et surtout, une cinquantaine de chefs cuisiniers étoilés qui sont présents.

Un public fidèle et demandeur, venant de la région et au-delà, peut profiter des cours de cuisine (payants) et des démonstrations culinaires (libres), mais aussi du grand marché des exposants. Cette année, les organisateurs ont préféré réduire l’événement plutôt que de l’annuler : il y aura un lieu de tenue des stands au lieu de trois, 200 cours de cuisine, une trentaine de démonstrations et une cinquantaine de chefs étoilés. Mais, Guillaume Macheras l’assure, l’ambiance restera la même, simple et conviviale : « les chefs sont là pour partager leur savoir-faire et veulent que les gens repartent contents. »

Et on envie les enfants de l’école de Cassis, qui voient, vendredi midi, leur cantine transformée en « cantine chic », service compris ! Une belle occasion pour les 300 minots d’éveiller leur goût, avec des produits parfois très raffinés. Le chef Bérard cuisinera pour eux cette année. L’après-midi, les enfants découvrent les stands sur le marché des producteurs.

Que les adultes ne les jalousent pas trop  : le week-end, les bars à vins et autres dégustations ravissent les papilles de tous. La ville de Cassis est heureuse, cette année encore, de recevoir l’événement des Vendanges Etoilées, une rencontre entre visiteurs, chefs étoilés et Meilleurs Ouvriers de France.

Jeanne RIVIERE

Le programme et toutes les autres informations sont à retrouver sur le site de l’événement.

Lokomotiv Moscou/OM : suivez en direct les commentaires du match

© OM / Twitter

L’OM affronte le Lokomotiv Moscou ce soir à partir de 18h45.

Suivez le match commenté en direct sur la chaîne Twitch et la chaîne Youtube du Méridional.

> A lire aussi : Lokomotiv Moscou/OM : objectif, séduire l’Europe

Marseille inaugure avec fierté son premier terrain de beach soccer

Gérald Guidarini (à droite) et le Marseille Beach Team © Le Méridional

Mercredi 15 septembre avait lieu l’inauguration, à côté du gymnase Desautel (9ème arrondissement) du premier terrain de beach soccer de Marseille. Pour célébrer cet événement d’importance, un certain nombre d’acteurs étaient rassemblés, parmi lesquels Lionel Royer-Perreaut, maire du 9/10, Sébastien Jibrayel, adjoint au maire de Marseille en charge du sport, Sylvain Di Giovanni, adjoint aux sports du secteur, Gérald Guidarini, entraîneur de Marseille Beach Team, le sélectionneur de l’équipe de France, le sélectionneur représentant la Fédération française de beach soccer, les partenaires… Cet après-midi-là, un mot d’ordre : la mise à l’honneur des sports de sable et la convivialité.

« Pourquoi inaugurer ce terrain de beach soccer aujourd’hui ? C’est très simple : Marseille est tout de même la deuxième ville de France, une ville de mer. Il y avait très clairement un manque à combler », explique Sylvain Di Giovanni au Méridional. Auparavant, les pratiquants de beach soccer s’entraînaient la plupart du temps sur les plages du Prado : un environnement peu sécurisé pour les joueurs – surtout les enfants – comme pour les personnes présentes sur la plage. Et parce que Marseille est bien « une ville de sable » et pas seulement « une ville de plage », un terrain de beach soccer prend aujourd’hui tout son sens.

Un projet mûri de longue date

Si le projet a été préparé de longue date et beaucoup discuté, la réalisation concrète, elle, a été rapide : un début des travaux avant l’été, une inauguration en septembre. Cette vélocité reflète la cohésion et le travail des acteurs à l’origine du projet. « Les équipes du maire, mes équipes, Gérald Guidarini et son club, nous avions la même vision. C’est donc naturellement que les étapes ont été franchies », souligne l’adjoint aux sports du secteur.

Le maire, Lionel Royer-Perreaut, pendant son discours d’inauguration © LM

Gérald Guidarini quant à lui n’a pas honte d’avouer : « J’en ai rêvé de ce terrain ! » Pour lui, il représente « un outil exceptionnel : une vraie concrétisation, un vrai aboutissement, pour lequel je suis très reconnaissant ; mes filles et mes garçons vont le montrer ! » Le terrain lui-même est aux normes Fifa (37 mètres de long, 28 mètres de large).

Cet endroit, qui jouxte le gymnase Desautel, a été élu parmi un lot de trois lieux pré-sélectionnés pour le projet. Le site est déjà clos, il y a un parking, des sanitaires accessibles… tout ce qui permet une bonne organisation de la pratique sportive. De fait, le terrain se trouve à proximité d’un établissement scolaire, et est un lieu très fréquenté par les jeunes. Cela encourage et favorise la cohabitation et les rencontres entre les sports.

Les objectifs 

Ce terrain veut avant tout mettre en lumière le beach soccer, un sport que la religion du foot à Marseille aurait tendance à faire oublier. L’ouverture du terrain aux scolaires présente l’intérêt incontestable de faire découvrir aux jeunes des variantes des sports « classiques ».

Le maire, Lionel Royer-Perreaut, le déclare au Méridional : « Ce terrain de beach soccer est une forme de symbole. On peut y voir une façon d’encourager les jeunes à la curiosité : c’est une opportunité incontestable. » Donner de la voix à des activités moins connues revêt un vrai sens : dans le 9/10, on trouve ainsi un terrain de pelote basque et des cours d’arts martiaux médiévaux.

Eric Dykstein (à gauche) et Benoît Jouhanneau © LM

Mais le rayonnement se fait au-delà, puisque le terrain ne profite pas uniquement aux pratiquants de beach soccer. Le beach rugby et le beach ultimate sont aussi dans la boucle. Autant dire que leurs présidents sont ravis. Eric Dykstein, président du beach ultimate Marseille et Benoît Jouhanneau, joueur de l’équipe, se renvoient la balle : « Pour nous, avoir enfin un lieu où les joueurs puissent pratiquer sereinement et dans un environnement bienveillant, c’est exceptionnel. Le lieu est d’ailleurs assez proche des plages du Prado, où nos joueurs s’entraînaient. Marseille a cette tradition ancrée dans le sable. Pour notre club, qui va bientôt fêter ses 10 ans, c’est un bel accomplissement. »

Une convention et des créneaux permettront aux pratiquants de ces différents sports de partager ce bijou qui a coûté 100 000 euros au contribuable du secteur, et dont l’entretien sera partagé. « De la passion, de la précision, de la technicité, l’écoute et la capacité d’un maire de secteur à imaginer le projet et à le faire aboutir », résume Gérald Guidarini. Mais… pour l’entraîneur du Marseille Beach Team, ce terrain n’est que le début d’autres aventures à mener au niveau départemental, régional, national, international. Un formidable élan, dont ce terrain est le symbole.

Jeanne RIVIERE

Sanctions pour les Niçois, sanctions pour les Marseillais : où est le curseur ?

© WKMC

On ne reprendra pas tout le déroulé des incidents survenus au cours du match Nice/OM du 22 août dernier. Mais il n’empêche : aujourd’hui, alors que la Ligue de Football Professionnel vient de sanctionner certains supporters marseillais (2 matches de suspension), difficile de ne pas comparer entre elles des situations qui n’ont rien à voir… et leurs conséquences : avec un peu d’amertume ?

> A voir aussi : Nice/OM : l’oeil du coach

La LFP avait statué sur les sanctions appliquées aux Niçois, supporters et responsables. Sur 35 000 personnes présentes, 98% étaient des supporters « normaux » ; mais il suffit de quelques centaines d’excités pour descendre sur le terrain, agresser des joueurs et faire interrompre le match. Gâcher la soirée. Une partie des stadiers, il faut le dire, a tout de même réagi comme ces supporters, au lieu de jouer son rôle de médiateurs. L’entraîneur niçois met un coup de poing au directeur technique de l’OM. Galtier n’est pas vraiment sanctionné.

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A côté de ça, un match OM-Saint-Etienne (28 août) où une poignée de supporters marseillais allume des fumigènes. Sanction : 2 matches de suspension. Où est le curseur ? La sanction de la LFP n’est-elle pas un peu grossière ? Mais peut-être Vincent Labrune, maintenant patron de la LFP, a-t-il quelques comptes à régler avec l’OM. Un même type de sanction appliqué à un type de supporters complètement différents : comparez un élève qui mâche un chewing-gum en classe à celui qui frappe son professeur.

Journées du patrimoine à Marseille : des étudiants donnent du temps pour transmettre leurs connaissances aux visiteurs

La terrasse de la Cité radieuse à Marseille © Le Méridional

Tous les ans, il arrive qu’on leur glisse avec un air admiratif : « Vous travaillez même le week-end ? » Pour cet événement magistral que sont les Journées Européennes du Patrimoine, un certain nombre d’acteurs se mobilisent, dans le cadre d’une organisation peaufinée par l’Office de Tourisme et des Congrès de Marseille. Parmi eux, des étudiants (la plupart en BTS Tourisme). Les 18 et 19 septembre, ils seront au rendez-vous.

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Cela fait maintenant une dizaine d’années que se perpétue la tradition des échanges entre l’OTCM et certains lycées (lycée Charles Péguy, lycée La Cadenelle, lycée hôtelier de Marseille…) Isabelle Durand-Meyer, de l’Office, et l’une des organisatrices des JEP, revient sur les débuts de cette aventure : « Cette sorte de tradition est née de relations amicales avec les enseignants de ces lycées. Elle a continué avec succès d’année en année. »

Un pari gagnant

Ce pari a fait ses preuves depuis longtemps, et contente tous les acteurs. Bien sûr, côté lycée, les enseignants comme les élèves doivent faire preuve de flexibilité, d’autant plus que les JEP se tiennent toujours en période de rentrée.

Les élèves bénéficient d’une formation préalable (savoir prendre la parole, sélectionner des informations, s’adapter au public…) ; un vrai plus pour les étudiants, parmi lesquels beaucoup sont intéressés par l’événementiel : « C’est certainement un capital pour leurs années futures. Les premières visites sont vécues comme un saut en terrain inconnu, mais très vite les étudiants se trouvent à l’aise. Le week-end des JEP est très formateur. »

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L’objectif de ces visites (Hôtel de Ville, Cité radieuse, Tribunal de Commerce, Caserne Audeoud), comme le rappelle Isabelle Durand-Meyer, est que « chacun y trouve son compte, la personne qui présente et celle qui écoute ». Les explications sont conçues de façon très visuelle, pour que les visites soient accessibles à tous. L’engagement de ces jeunes permet aux visiteurs de découvrir des lieux marseillais, connus ou moins connus, avec un angle particulier.

J.R

La plupart des visites des JEP nécessitent une inscription préalable. Ce n’est pas le cas de l’Hôtel de Ville et de la Cité radieuse. Toutes les informations sont à retrouver sur le site de l’Office de Tourisme et des Congrès de Marseille.

Avant-match – Lokomotiv Moscou/OM : objectif, séduire l’Europe

© OM / Twitter

Changement d’air et de compétition pour un OM séduisant : les Olympiens joueront à Moscou ce jeudi 16 septembre en Ligue Europa. Pour débuter la compétition, ils affronteront le Lokomotiv de Moscou.

> A lire aussi : Lokomotiv Moscou/OM : sur quelle chaîne et à quelle heure voir le match ?

La restructuration du Lokomotiv est en cours, avec l’arrivée du nouveau directeur sportif Ralf Rangnick. Celui-ci a un projet sur trois ans. Il axe son recrutement sur de nombreux jeunes avec notamment l’arrivée d’Alexis Beka Beka en provenance de Caen. Le futur adversaire de l’OM est en grande forme : les joueurs restent sur quatre victoires et trois nuls en championnat, dont un nul face au Zenith : c’est dire si la tâche s’annonce compliquée !

© LM

Les Moscovites peuvent compter sur leur attaquant star Fyodor Smolov, auteur de six buts en sept rencontres. Ils évoluent dans un système en 4/4/2 et procèdent le plus souvent en attaque rapide. Le projet de jeu restera vraisemblablement le même face aux Marseillais.

Les Olympiens ont conquis les aficionados de football par leur jeu débridé et porté vers l’avant. Ils sont tout aussi bien capables de procéder en attaque rapide comme de pouvoir avoir une possession de balle intéressante. De plus, ils ont rectifié les carences défensives en n’encaissant pas de but lors de la dernière rencontre à Monaco. Ils ont ainsi démontré qu’ils pouvaient voyager en PATRON. Le coach Sampaoli fait progresser son équipe au fil des matchs, l’intégration de deux jeunes issus de la formation tels que Sciortino et Bertelli démontre qu’il est attentif à tout son effectif.

© LM

L’atmosphère du match ne devrait pas être étouffante. En effet, selon nos sources et en raison des restrictions sanitaires en Russie, la jauge des spectateurs ne devrait pas dépasser les trente pour cent soit environ 8 000 spectateurs (sauf mesures exceptionnelles).

Suivez le match commenté en direct sur la chaîne Twitch et la chaîne Youtube du Méridional

Pronostic : 2-2

Fabrice HUART

Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.

La course Marseille-Cassis met en vente 5 000 dossards de plus

© Laurent Gayte / Marseille-Cassis

La mythique course Marseille-Cassis (parcours de 20 km, dont 12 km au cœur du Parc national des Calanques) avait fait savoir au printemps dernier que les jauges imposeraient une vente limitée à 15 000 dossards. Mais il y a quelques jours, elle a annoncé que la jauge était revue à 20 000 dossards, grâce à un dispositif sanitaire jugé très bien assuré : 5 000 dossards de plus sont donc proposés à la vente. La 42ème édition se déroulera le dimanche 31 octobre prochain.

Démission des soignants : dans certains établissements, la catastrophe

© WKMC

L’obligation vaccinale pour les soignants (et un certain nombre d’autres professions) entrait en vigueur ce mercredi 15 septembre. Certes, dans son point épidémiologique du 9 septembre, Santé Publique France pointait une augmentation constante de la vaccination chez les soignants : plus de 80% d’entre eux (pour les différents secteurs) sont vaccinés.

Il n’empêche : quand un établissement fonctionne sur une petite équipe, dans laquelle déjà en temps normal les membres sont difficilement remplaçables, le départ de soignants signe une catastrophe. Une psychomotricienne aixoise qui travaille dans une structure accueillant des adolescents d’Etablissements sédico-sociaux (EMS) témoigne : « Certains collègues nous avaient prévenus qu’ils ne seraient plus là le 15 septembre. Mais on ne va pas dire aux jeunes de ne plus venir. Le travail doit continuer avec moitié moins de collègues, dans plusieurs domaines. Je ne sais pas si on va pouvoir tenir. »

Alors que de nombreuses manifestations de soignants ont eu lieu mardi 14 septembre, on ne sait pas encore très clairement comment seront traitées les démissions. Il est certain que de très nombreuses petites structures seront touchées.

R.P

Un succès pour l’été marseillais, et une rentrée de bonne augure

Marc Thépot (à gauche sur la photo) et Maxime Tissot (à droite sur la photo), respectivement président et directeur de l'OTCM © Le Méridional

Une fois encore, les représentants des différents acteurs du tourisme étaient rassemblés autour de l’Office de Tourisme et des Congrès de Marseille, pour tirer un bilan global de la saison touristique à Marseille, ce 15 septembre : le président de l’OTCM, Marc Thépot, et le directeur, Maxime Tissot ; Bernard Marty, président de l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie), Philippe Bernand, président de l’aéroport, Guillaume Sicard, président de la fédération Marseille centre, pour parler des commerces, Hélène Lebas, déléguée générale du Club de la croisière, et enfin, du côté des prestataires, la société Eco-Calanques. Et tous l’ont dit : malgré le contexte particulier, le bilan de la saison est positif. En d’autres mots, Marseille tire son épingle du jeu.

Le début de cette saison estivale ne laissait rien présager… puisque l’on était suspendu aux annonces gouvernementales. Mais un regard rétrospectif permet d’affirmer sans mentir que « les professionnels du tourisme ont le sourire ». D’autant que la saison ne s’arrête pas à la fin août : septembre a démarré sur les chapeaux de roues, avec la visite présidentielle, l’IUCN (un projet ancien dont Marseille avait gagné la candidature), certains touristes qui se refusent encore à rentrer dans le nord, et la saison du « tourisme d’affaires » qui s’étale de septembre à novembre. Sans compter les belles perspectives de la saison automnale, amorcées notamment par les Journées Européennes du Patrimoine (18-19 septembre).

Le soleil a brillé sur Marseille… plus qu’en France

« Le soleil a brillé sur Marseille », résume le président de l’Office de Tourisme. A cela, plusieurs raisons, étudiées par le biais de deux observatoires précis, rassemblant des données sur les remontées d’informations des partenaires d’une part, sur le taux d’occupation prévisionnel (plusieurs semaines en avance) d’autre part. « Cette belle saison, tout le monde nous l’envie », ajoute Maxime Tissot.

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Marseille confirme son attractivité (contrairement à Paris cet été), mais a pu accueillir les touristes français et étrangers dans de biens meilleures conditions que l’année dernière.

L’OTCM avait déployé des agents (58 saisonniers répartis sur 7 zones) et mis en place un dispositif « hors-les-murs » pour aiguiller les touristes « hors des sentiers battus » et éviter ainsi la surfréquentation de certains sites. Dans un souci également de prendre en compte des sujets bien d’actualité à Marseille, comme la préservation des sites naturels. Parmi les 60 000 personnes accueillies, 25 000 ont été renseignées et guidées.

Quelques chiffres et des bonnes surprises en cascade

Les Français représentent 80% de la population touristique. Les Allemands, les Belges, les Espagnols, les Suisses surtout, n’ont pas boudé la ville, en particulier entre le 15 juillet et le 15 août. Les réservations « last minute » (possibilité d’annuler) ont permis une flexibilité très appréciée.

Pour l’hôtellerie

Le mois de juin a été lent, mais les mois de juillet et d’août ont vu des taux records, dépassant le plus souvent 90% de taux d’occupation. Marseille affiche, de toutes les grandes villes françaises, le meilleur taux d’occupation hôtelière de l’été. Marseille et Aix se démarquent, avec des progressions d’activités majeures sur l’été : +24% de chiffre d’affaire pour un taux d’occupation total de 82,6%.

De gauche à droite : Bernard Marty, Guillaume Sicard, Philippe Bernand, Marc Thépot, Maxime Tissot et Hélène Lebas © LM

Pour la restauration

Là aussi, Marseille affiche les meilleures performances de France sur l’été avec des taux de croissance des réservations de 81% en juillet et 54% en août, si l’on compare avec 2019. En revanche, sans surprise, les établissements du littoral sont privilégiés par rapport à ceux de la « deuxième ligne ». Le pass sanitaire n’a finalement pas été un caillou dans la chaussure.

Pour l’aéroport

Philippe Bernand souligne « un des meilleurs scores de fréquentation, si ce n’est le meilleur score français » pour l’aéroport. Une chance pour cette porte d’entrée du territoire. A cela, pas de secret : « Quand l’offre est en place, la demande est présente. » Il se dit optimiste pour retrouver, dans les prochaines années, des chiffres identiques à ceux de 2019.

Pour les commerces

Les commerces du centre-ville de Marseille ont vu monter leur baromètre au beau fixe. Un effort a été mené pour rendre le centre plus accueillant et plus praticable, même s’il reste à faire un gros travail sur la propreté. « Il est important aussi pour les commerçants de vivre une belle arrière-saison », ajoute Guillaume Sicard.

Pour les croisières

Après 17 mois de suspension d’activité, les croisières ont pu reprendre, secteur d’importance pour Marseille, et qui cherche à s’adapter aux pratiques vertueuses (les acteurs des croisières ont pu signer la Charte bleue en 2019, qui vise à réduire l’empreinte environnementale de la croisière à Marseille.) On observe une forte demande. Un protocole sanitaire vérifié et précis a permis de sauvegarder la reprise des croisières. Les passagers étaient essentiellement européens. Le port de Marseille a vu 32 escales pour 6 compagnies de croisières. Comme le note Hélène Lebas, le pic annuel des croisières ne se situe pas forcément en été : les perspectives pour l’automne sont donc également prometteuses.

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Pour les prestataires

La plateforme Marseille expérience (mise en place à l’été 2020) a porté ses fruits, en apportant notamment une visibilité d’ensemble pour les clients. L’activité en août a été bien meilleure que l’année dernière.

On ne peut que constater que la préparation de l’Office de Tourisme de Marseille, en lien avec les différents acteurs, a été profitable à la ville : l’accueil des touristes (y compris des touristes marseillais !) s’est effectué de façon sereine, et sans dénaturer l’ambiance de Marseille. Marc Thépot tient à le rappeller encore et encore : « jouer collectif », c’est la clé de la réussite touristique marseillaise. « Le rôle du tourisme est d’accueillir, de promouvoir, d’éclairer bien sûr, mais aussi de fédérer les acteurs. » Un sujet qu’il considère indépendamment de toute question politique.

Les objectifs pour la saison d’automne-hiver et au-delà : peaufiner toujours plus la « pépite marseillaise », et surtout, garder un coup d’avance ! Le prochain rendez-vous à ne pas manquer : les Journées Européennes du Patrimoine, ce week-end.

Jeanne RIVIERE