samedi 19 avril 2025
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Data Act : l’Europe veut clarifier le marché des données

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Les prochaines années verront le volume de données exploser. Parallèlement à ce phénomène, des questions juridiques se posent. C’est ce à quoi a réfléchi la Commission de l’Union européenne à travers le texte (« Data act »), qui veut renforcer le RGPD et le Governance Data Act. Les fabricants de machines et objets connectés devront notamment permettre un accès gratuit des utilisateurs aux données générées.

Ce Data Act précise aussi dans quel contexte les données possédées par des entreprises privées devront être communiquées (« au nom du bien public »). Du côté des fournisseurs de cloud : ces derniers se devront de protéger les données produites en Europe.

Le projet de loi a été adopté le 23 février par le collège de la Commission européenne. Il doit ensuite être négocié avec les 27 Etats membres et passer par le Parlement européen. Le texte fait partie d’une stratégie européenne d’ensemble, qui veut clarifier le marché des données à ses propres conditions.

Medinsoft dévoile la liste des membres de son bureau 2022

Stéphanie Ragu et Kevin Polizzi lors du Grand Opening de septembre 2021 © Le Méridional

2021 a été bien chargé pour Medinsoft, le cluster régional dédié au développement de l’innovation. L’année a vu une focalisation sur la transformation numérique accessible à tous, et verra un programme 2022 tout aussi ambitieux.

> A voir aussi : Economie du territoire : préoccupations des entreprises et manque de visibilité pour 2022

L’assemblée générale qui s’est tenue en cette fin du mois de février, a permis un bilan de l’année passée (Le Méridional avait eu le plaisir d’interviewer la présidente de Medinsoft Stéphanie Ragu avant le Grand Opening, et de rencontrer à plusieurs reprises Kevin Polizzi). La liste des membres du bureau 2022 a également été dévoilée.

« Accélérer les entrepreneurs, accompagner les collectivités ». La « devise » de Medinsoft reste aujourd’hui plus que jamais d’actualité, à une époque où les projets du territoire ont besoin d’un soutien efficace et réactif.

Focus sur… – Kaliningrad, exclave en Europe et pivot stratégique pour la Russie

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Alain Bogé est spécialisé en Géopolitique, Relations Internationales et Commerce International. Il a notamment donné des cours à l’université de Lyon 3, à Lille et en Inde. Il enseigne actuellement à l’université de Prague et à l’European Business School de Paris.

La zone de la mer Baltique, sans être une zone-tampon (buffer zone), fait partie de l’ »étranger proche » de la Russie, a fortiori avec l’existence de l’exclave russe de Kaliningrad et la « menace » de pays membres de l’OTAN (pays baltes, Pologne, Allemagne, Danemark) et de pays « neutres » (Suède, Finlande), mais ayant des velléités de rejoindre l’alliance atlantique. La Norvège (membre de l’OTAN) est plus axée sur l’Arctique (autre zone stratégique importante). Par ailleurs, la mer Baltique a un intérêt économique non négligeable pour la Russie (gazoduc Nord Stream 1 et 2).

Alors que la guerre a commencé en Ukraine, ce focus sur l’exclave russe éclaire sur la présence et l’influence du géant dans la région.

Entre la Pologne et la Lituanie, l’exclave et district (« oblast » en russe) de Kaliningrad s’étend sur 15 100 km2 avec une population d’environ 500 000 habitants. Kaliningrad représente la deuxième « fenêtre russe » sur l’Europe après Saint-Pétersbourg et Kronstadt, mais surtout, se trouve au cœur du nord de l’Union européenne et du dispositif nord de l’OTAN. L’ »oblast » fait l’objet d’une remilitarisation croissante qui alimente les pressions sur les pays baltes et l’alliance atlantique. Kaliningrad revêt une importance stratégique car il permet un accès de la flotte russe à l’océan Atlantique, via les détroits danois du Skagerrak et du Karregat.                                                               

L’histoire de cette présence russe en Europe

Kaliningrad se trouve sur le site de l’ancienne Königsberg, fondée en 1255 par les Chevaliers teutoniques autour d’un château devant les protéger contre les Prussiens qui entouraient le site. Ce sera le point de départ du « Drang nach Osten », le mouvement de colonisation-christianisation mené par les Allemands en Europe centrale et orientale. Königsberg deviendra ensuite la capitale du duché de Prusse.

Kaliningrad représente une fenêtre russe sur l’Europe

La ville deviendra vice-capitale du royaume de Prusse avec Berlin. Et fera partie de l’Empire allemand en 1871. Les accords de Yalta (février 1945) et de Potsdam (juillet-août 1945) attribuent le nord de la Prusse orientale allemande, avec Königsberg, aux Russes, le sud revenant à la Pologne. Staline avait demandé (exigé ?) ce territoire en contrepartie des destructions et des pertes humaines subies par les Soviétiques pendant la guerre. Il comprend bien l’intérêt stratégique considérable du territoire. L’URSS accède aux ports de Pillau (rebaptisé « Baltiisk ») et Königsberg qui devient « Kaliningrad » en l’honneur du président du Præsidium du Soviet suprême et membre du Comité central du Parti de l’époque, Mikhaïl Kalinine. Intérêt supplémentaire : ces deux ports sont libres de glace toute l’année.

GMM © DR

Les intérêts stratégiques de cette exclave

La situation géographique de Kaliningrad est exceptionnelle pour les Russes et peut représenter l’ambivalence constante de la Russie, tournée à la fois vers l’ouest et vers l’est, à l’image de l’aigle bicéphale que l’on retrouve de plus en plus aujourd’hui sur le drapeau russe à trois bandes horizontales, blanc, bleu, rouge (V. Poutine l’avait derrière lui lors de son discours solennel du 21 février).

Comme au temps de la guerre froide…

L’oblast devient le lieu où Russes et Occidentaux sont face à face, comme au temps de la guerre froide. Kaliningrad se trouve à 350 km de Vilnius (Lituanie), 390 km de Riga (Lettonie), 400 km de Varsovie, 600 km de Berlin et 700 km de Tallinn (Estonie).

le lieu où russes et occidentaux sont face à face

Tous ces pays sont membres de l’Union européenne et de l’OTAN et sont à portée de missiles, en particulier Iskander M (SS 26) à capacité nucléaire. Car Kaliningrad est surtout une base militaire russe avec troupes au sol, aviation et marine, constituée, selon les statistiques, de 15 000 à 25 000 soldats, marins et aviateurs. La base navale de Baltiisk abrite le quartier général de la flotte de la Baltique, une des cinq flottes de la marine russe.

> A voir aussi : Ukraine : Vladimir Poutine mène-t-il la danse ?

Kaliningrad constitue donc un pivot stratégique permettant à Moscou de peser sur l’évolution stratégique dans la région. Reste aussi une sorte de paranoïa russe concernant l’ « avancée rampante » d’un Occident visant à marginaliser la Russie.

Qarabag 0 – 3 OM : Un match sans bavure

© Guendouzi / Twitter

L’OM a disputé hier soir 24 février le match retour contre Qarabag, comptant pour la qualification en huitième de finale de la Ligue Europa Conférence.

Les Olympiens avaient fait une partie du travail lors du match aller, une semaine auparavant, en s’imposant 3 à 1 au stade Vélodrome. Fort de deux buts d’avance, l’OM s’est donc déplacé en terre d’Azerbaïdjan.

Le turn-over se poursuit ; pas moins de 6 joueurs – n’ayant pas participé à la débâcle face à Clermont, sont alignés au coup d’envoi. Doit-on y voir une simple gestion d’effectif ou une réelle mise en concurrence ? Réponse dimanche contre Clermont, où nous serons d’autant plus attentifs aux choix du coach.

> A voir aussi : OM 3 – 1 Qarabag : L’OM assure l’essentiel

En attendant, le plan de jeu proposé par Jorge Sampaoli a fonctionné. La stratégie était de défendre l’avance acquise au Vélodrome pour mieux contrer cette équipe qui a joué le coup à fond. Ce choix a souvent été utilisé cette saison, avec la réussite que l’on connaît : à l’extérieur, l’OM a obtenu de nombreux résultats positifs. Le retour de Kamara a permis de retrouver un équilibre et a libéré les deux relayeurs, Gueye et Guendouzi. Ces derniers se sont illustrés en inscrivant les deux premiers buts. Le résultat acquis, le coach fait souffler ses troupes en procédant à un triple changement. La partie se clôture avec un but inscrit par l’intermédiaire de De La Fuente.

> A voir aussi : OM 0 – 2 Clermont : l’OM a failli

Un match maîtrisé tactiquement donc, face à une équipe entreprenante, qui a proposé un jeu intéressant. Elle aura marqué les esprits après un but de la main de Wadji, accepté par l’arbitre dans un premier temps ; après quelques minutes de pagaille et l’insistance des joueurs marseillais, Wadji avoue son geste, en consultation avec son coach.

Souhaitons que cette qualification puisse remettre les Olympiens dans le droit chemin, et qu’ils gagnent avec régularité. Pour le savoir, rendez-vous dimanche face à Troyes !

Cannes optimise la collecte des déchets grâce à un nouvel outil

© Ville de Cannes

L’agglomération de Cannes-Lérins a présenté il y a peu le nouveau Centre Opérationnel de Pilotage (COP) de la collecte de ses déchets. Grâce à un système d’aide à l’exploitation, celle-ci pourra être suivie en temps réel à distance. 88 000 tonnes de déchets sont traitées chaque année sur le territoire de l’agglomération. L’objectif de ce nouvel outil est de permettre une meilleure gestion économique et écologique, et d’améliorer les conditions de travail des équipes.

Qarabag/OM : le live OM du Méridional

© DR
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  • Avant-Match à partir de 18h35
  • A suivre sur les chaînes YouTubeTwitch et Facebook du Méridional

« Selon la police », témoignage de la perte de sens d’un métier

« Appuyer sur le couvercle de la cocotte et éviter que la merde ne déborde » : et voilà résumé le métier de policier… « Selon la police », le film de Frédéric Videau sorti en salle le 23 février, s’attache à retracer une journée entière des « flics de quartiers » d’un commissariat toulousain.

> A voir aussi : « BAC Nord » : l’intolérable censure

Pas de climat à la « BAC Nord » ici. « Les flics du film ont tous un point commun : ce sont des flics de rue, pas des flics de brigades spécialisées, précise le réalisateur. Ce sont ces flics-là qui m’intéressaient, celles et ceux qui battent le pavé, qui sont là pour patrouiller, pour venir en aide aux gens ; celles et ceux qui forment la police de voie publique, la VP, comme ils disent, qu’on désignait autrefois par cette expression : Police Secours, ou 17. »

la perte de sens du métier de flic

Autour d’un fantôme

L’ouverture est en elle-même parlante : un flic aux nombreuses années de service derrière lui, brûle sa carte de fonction. Celui qu’on surnomme « Ping-Pong » disparaît ensuite sans plus de commentaires. Le film est construit autour de ce fantôme, que ses collègues cherchent à travers la ville, quand d’autres assurent la permanence au « bureau des pleurs ». Six personnages, de personnalité, d’âge et de rang hiérarchique différents.

Cocotte-minute

Si le film n’est pas un chef d’œuvre de réalisation (certaines exagérations ou fils un peu grossiers ne sont pas évités), il a le mérite de pointer la question brûlante de la perte de sens du métier. Qui peut se traduire par une violence en retour de la violence, par une peur au ventre, un cynisme exagéré, une dépression… Quel flic est-on quand il n’y a plus de contact établi avec la population ? « Selon la police » dresse un tableau noir du métier de policier – réalité hélas certaine dans certains commissariats.

La note du Méridional : 2,5 / 5

Jeanne RIVIERE

« Selon la police », de Frédéric Videau, avec Patrick d’Assumçao, Sonia Lesaffre, Simon Abkarian, Alban Lenoir, Laetitia Casta, Emile Berling. 1h50. En salle à partir du 23 février 2022.

« A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol (17): Social

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Pierre Dussol est professeur d’économie honoraire à Aix-Marseille-Université. Il a compris depuis belle lurette les méfaits de la torsion des mots sur la désorientation et le vide des esprits. En véritable « redresseur de tors », il a décidé de reprendre les définitions de base qui permettent de mieux décrypter les habillages et autres artifices du politiquement correct. Il livre son point de vue savoureux dans les colonnes du Méridional.

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« Social » : les deux-tiers du mot « socialisme ».

Derrière « social », il faut entendre « redistribution », autrement dit le fait de donner des ressources à ceux qui ne les ont pas gagnées et d’utiliser pour cela la violence politique. C’est de l’exécrable social. La redistribution est concevable seulement dans le cadre privé et responsable, des parents en faveur des enfants par exemple, ou encore par un mécanisme d’assurance volontaire.

> A voir aussi : « A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol (16) : Résurrection

Le seul vrai « social » est la prospérité dont chacun peut profiter en raison de ses « vertus et talents » (expression employée dans la Déclaration des Droits de l’Homme au début de la Révolution française), ce que permet plus que toute autre l’économie de marché. Voyez la Chine, le Vietnam, le Cambodge, et maintenant Cuba. Quand la France ? Après la Corée du Nord peut-être.

Il faudra démonter la blague du « social », ce « mot fouine » dont parle Von Hayek dans « The fatal conceit » : un mot fourre-tout qui absorbe le sens des mots qui ont vraiment un sens. 

derrière social, il faut entendre redistribution

Il faut appeler le social par son nom : une redistribution par la violence politique au bénéfice des paresseux, des débrouillards, des incapables et au détriment des productifs, des compétents, des responsables. Le « social » devrait réserver la solidarité au bénéfice des vrais malchanceux.

Les personnes frappées par un accident de la vie doivent être aidées à se relever, mais pas obligatoirement par un système étatique. Comme disait Clinton que nous avons déjà cité, (au cours de sa seconde campagne, il est vrai) : « L’Etat providence doit être une seconde chance, pas un mode de vie ».

> A voir aussi : « A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol (15) : Homme économique (homme tout court)

William Beveridge, à qui l’on attribue la création du « welfare state » (Etat providence) disait clairement que l’aide sociale était une dette et non une créance : « Les assurés ne doivent pas avoir l’impression qu’une rétribution de l’oisiveté, quelle qu’en soit la cause, peut jaillir d’une bourse inépuisable. »  Qui le cite ? « L’Etat providence, a écrit Keynes, a été la providence des hommes d’Etat ».

Les abus du « social » et même les fraudes qui s’y rattachent rempliraient des livres (voir Charles Prats : « Cartel des fraudes ». Ed Ring 2020.) L’auteur est le magistrat chargé par l’Etat d’enquêter sur le sujet.

Economie du territoire : préoccupations des entreprises et manque de visibilité pour 2022

De gauche à droite sur la photo : Eric Sella, Jean-Christophe Ehrhardt et Maurice Wolff © Le Méridional

« On ne parle pas assez ni d’économie, ni d’industrie dans les échanges avant les présidentielles », constate et répète Maurice Wolff, membre élu de la Chambre de Commerce et d’Industrie Aix-Marseille-Provence, ce jeudi 24 février. Les acteurs réunis dans les locaux de la Banque de France de Marseille (parmi lesquels se comptent notamment Jean-Christophe Ehrhardt, Directeur régional Provence-Alpes-Côte d’Azur de la Banque de France, et Eric Sella, Adjoint au responsable des Affaires régionales Provence-Alpes-Côte d’Azur de la Banque de France) sont là pour évoquer le bilan de l’année 2021 et les perspectives de l’année 2022, tant à l’échelle internationale et nationale que régionale et métropolitaine.

> A voir aussi : La France au bord de la pénurie d’électricité

La CCI métropolitaine Aix-Marseille-Provence réalise tous les trimestres une étude de conjoncture auprès d’un panel de chefs d’entreprise du territoire. 543 chefs d’entreprise ont ainsi répondu à l’enquête (du 20 décembre 2021 au 2 février 2022) portant sur le bilan 2021 et les perspectives 2022. Les préoccupations du pays et du territoire local se recoupent et se rejoignent.

En 2021, un rebond logique par rapport à 2020

De façon logique, l’année 2021 a vu des hausses dans la plupart des secteurs, étant donné la chute d’activité historique de 2020. A noter en particulier que l’industrie, la construction et le commerce de gros ont, en moyenne, retrouvé leur niveau d’avant-crise (voire progressé).

Un investissement globalement en retrait et une prudence des chefs d’entreprise

Il est certain que les chefs d’entreprise – notamment ceux du territoire – demeurent préoccupés par les difficultés d’approvisionnement, les prix des matières premières et de l’énergie ; sans compter les problématiques d’absentéisme, synonyme pour beaucoup d’établissements de désorganisation de l’activité. Un climat de « tension sociale » est également signalé par certains chefs d’entreprise.

De façon générale, l’investissement apparaît en retrait au 4ème trimestre de l’année 2021. Les services et le commerce de détail sont à l’équilibre. Seule l’industrie présente un solde positif.

Il faut bien le dire : les perspectives pour les prochains mois ne sont pas au beau fixe. Dans un contexte de manque de visibilité important, les chefs d’entreprise se montrent extrêmement prudents. 1/4 d’entre eux estiment que leur chiffre d’affaires va diminuer. Le baromètre métropolitain de confiance révèle ainsi une baisse de 9% entre le troisième et le quatrième trimestre 2021.

Hôtellerie Café Restauration : un secteur toujours en berne

Le secteur de l’hôtellerie est l’un de ceux qui peinent le plus à retrouver des couleurs. Il représente (avec l’industrie) un secteur très exposé aux difficultés, et les chefs d’entreprise se montrent pessimistes. Maurice Wolff le souligne : au niveau du territoire métropolitain, beaucoup de patrons comprennent que pour eux, l’économie ne redémarrera pas de la même façon (ce qui implique aussi un changement de modèle économique).

l’inflation et les tensions géopolitiques viennent obscurcir l’horizon

L’inflation et les tensions géopolitiques (à ne pas négliger) viennent obscurcir l’horizon de ces premiers mois 2022. Les Français sont inquiets par rapport à la marge de leur pouvoir d’achat (préoccupation n°1), et la campagne présidentielle complique les perspectives économiques. « Le choc pétrolier qui s’annonce va forcément venir percuter nos économies », souligne Jean-Christophe Ehrhardt. De mauvaises conjonctures donc, qui demanderont un soutien aux chefs d’entreprise et une écoute particulière sur le réseau du territoire.

> A voir aussi : Recrutement du personnel : la sonnette d’alarme des restaurateurs

Pour plus de 40% des chefs d’entreprise interrogés sur le territoire métropolitain, les thèmes prioritaires qui doivent être abordés dans le volet économique de la campagne présidentielle restent la baisse des charges sociales et des impôts de production (bien plus élevés en France qu’en Allemagne, par exemple), puis les conditions permettant d’augmenter les salaires dans un contexte d’inflation, et le soutien à l’embauche.

Raphaëlle PAOLI

NFT : un terrain pour les escroqueries

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Un véritable casse-tête que la régulation de ce marché des NFT (« Non Fongible Token »), certificats numériques de propriété inclus dans le système blockchain. En effet, nombreux sont les artistes à voir leurs œuvres transformées en contrefaçons par des faussaires qui les monétisent.

Un milieu gangrené

Si les œuvres en question ne génèrent heureusement pas un taux élevé de ventes, les droits d’auteur en pâtissent. Et les créateurs se tiennent au plus loin de ce milieu gangrené. Beaucoup de plateformes NFT en effet ne demandent aucun justificatif d’identité – il faut dire que les plateformes en question ont leur part de commission sur les transactions passées.

Des recours judiciaires compliqués

Les NFT étant rattachés à la blockchain et donc à l’anonymat, les procédures judiciaires à l’encontre des faussaires restent la plupart du temps compliquées – moins si les auteurs sont identifiables.

> A voir aussi : Les NFT, une révolution dans l’art

A ce jour, il est certain que l’écosystème des NFT est le terrain d’un très grand nombre d’arnaques, surtout auprès des acheteurs novices. C’est aux places de marché de NFT de mettre en place une forme de contrôle qui puisse éviter notamment le vol de la propriété intellectuelle.

Raphaëlle PAOLI