lundi 6 mai 2024
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OM – Lorient : Sur quelle chaîne et à quelle heure ?

Ce samedi 14 janvier, 2023, l’Olympique de Marseille reçoit le FC Lorient pour le compte de la 19ème journée de Ligue 1 Uber Eat 2022/2023. 

Infos pratiques :

Coup d’envoi du match à 19 heures

A voir sur Amazon Prime

Basket – Betclic Elite : les BYers dans l’urgence à Bourg-en-Bresse

« Après Monaco, deuxième de l’Euroleague, Paris au top en Eurocup, on passe maintenant à Bourg-en-Bresse, premier de sa poule en Eurocup ». Le décor est planté, et l’entraîneur fosséen Rémy Valin sait qu’il ne fait pas la part belle à son équipe, dernière de la classe en Betclic Elite et diminuée par le départ encore non remplacé de Gabe DeVoe.

Face à Paris vendredi dernier à domicile, les Provençaux ont encore loupé le coche de peu, s’écroulant dans le « money-time » après avoir fait jeu égal avec un concurrent dans la course au maintien pendant 35 minutes (65-72).

Ce samedi soir à Bourg-en-Bresse (8e, 9v-7d), la tâche s’annonce difficile, même si le groupe fosséen a enregistré l’arrivée du meneur Rudy Demahis-Ballou en tant que joker médical pour compenser la blessure de Milan Barbitch à la main.

« Sortir un match de guerrier »

Autre note d’espoir, les Bressans restent sur trois défaites de suite en championnat et vont eux aussi évoluer dans l’urgence. Ce sera aux « Black&Yellow » de ne pas laisser la JLB s’enflammer à la maison et maintenir le doute dans la tête de l’adversaire.

« Il faudra faire preuve de résilience en ce moment compliqué et s’inspirer de notre prestation à Cholet où on avait su sortir un gros match alors que nous étions diminués », a poursuivi Rémy Valin. «  Il faudra sortir un match de guerrier, et être plus discipliné que contre Paris sur les systèmes de jeu »

Les Fosséens ont effectivement montré depuis le début de saison qu’ils avaient le niveau pour rivaliser avec les meilleures écuries du championnat. Reste désormais à concrétiser ces bonnes séquences par une première victoire à l’extérieur.

Romain DAVESNE

Bourg-en-Bresse – Fos-sur-Mer

17e journée de Betclic Elite

Ce samedi soir à 20h à Ekinox

Echos

Aux bons souvenirs de Pierre Pelos

L’intérieur français a connu deux belles saisons sous le maillot fosséen, de 2017 à 2019. Sa première saison s’était notamment terminée en apothéose avec la première montée du club en première division et un titre de MVP de la finale d’accession des playoffs de Pro B face à Roanne. Il a ensuite retrouvé Bourg-en-Bresse où il évolue depuis quatre ans.

https://fb.watch/i259A2oyBn/

Rudy Demahis-Ballou, première

Le joker médical fosséen va faire sa première apparition sous ses nouvelles couleurs. Meneur de 20 ans passé par le pôle France et Monaco, il aura à cœur de saisir cettre belle opportunité pour montrer de quoi il est capable dans l’élite avec un rôle plus important. « Il nous a fait une très bonne première impression et il va bien nous aider », a déclaré Rémy Valin.

Après-Match : Troyes – OM (0-2): Les Tops et Flops de la rencontre

© OM officiel

L’Olympique de Marseille a parfaitement géré son déplacement à Troyes, ce mercredi, en s’imposant 2 à 0 pour la 18ème journée de Ligue 1. Les Marseillais ont rapidement ouvert le score grâce à une tête de Mbemba (10e) puis, quelques secondes après le début de la seconde mi-temps, Jordan Veretout a doublé la mise en reprenant un superbe centre de Under. L’OM enchaine une sixième victoires consécutives et n’est plus qu’à deux points de Lens, deuxième, qui a été tenu en échec à Strasbourg. Retour sur les tops et les flops de la rencontre.

Tops :

Une prestation collective remarquable :

L’Olympique de Marseille a parfaitement maitrisé son match. Les joueurs d’Igor Tudor ont été très solide collectivement et défensivement et ont mit, de part leur justesse technique, en grande difficulté les Troyens à l’image de Rongier et Veretout.

Jordan Veretout en patron :

L’ancien Nantais a été monstrueux, il était tout simplement partout, à la récupération comme à la construction. Le joueur s’est illustré par son intelligence de jeu et sa qualité de passe, en étant impliqué sur les deux buts du match. Sur le premier, il adresse le très bon qui amène l’ouverture du score de Mbemba (10e) et il est parfaitement placé pour reprendre à bout portant l’offrande de Under, au second poteau (46e).


La première de Ruslan Malinovskiy :

En rentrant en jeu à la 67ème minute à la place de Kaboré, Malinovskiy est devenu le tout premier joueur ukrainien à disputer un match de Ligue 1 avec Marseille et le 8e au total dans l’histoire du championnat. Côté terrain, l’ancien de l’Atalanta a fait plutôt bonne impression malgré son carton jaune obtenu dès sa première intervention du match. Le joueur a été intéressant dans son pressing, sa récupération de balle ainsi que dans ses sorties de balles.

La statistique qui fait plaisir :

Flop :

Le réalisme :

Certes ce flop est minime, contenu de la très belle victoire, ce soir, mais encore une fois les Olympiens ont manqué de réalisme. Ultra dominateur, ils n’ont pas su enfoncer le clou en ratant de nombreuses occasions à l’image d’un Under trop imprécis et maladroit devant le but.

Trafic de drogue : pilonnage et bidonnage

La fabuleuse résistance d’une poignée de citoyens responsables ayant décidé d’assurer eux-mêmes l’ordre public au sein de leur cité des Campanules à la Pomme à Marseille (11eme) force aujourd’hui l’admiration de tous ceux qui ont baissé les bras face à la prolifération des dealers. Ces anonymes courageux montrent non seulement l’exemple mais la voie à suivre pour mater les trafiquants : ils tiennent les murs à leur place !

Incroyable mais vrai : une centaine d’habitants demeurant à la cité des Campanules ont décidé de monter la garde tous les jours et toutes les nuits depuis le début du mois de janvier pour empêcher l’installation d’un point de deal au pied du bâtiment « H ». Ces sentinelles de la santé publique et ces veilleurs de paix se relaient sans relâche, mettant en péril leur propre bien-être, leur boulot et leur vie de famille. Ils se dressent contre les trafiquants qui vendent l’abrutissement en barrettes et la mort en sachets. 

« On a vu début janvier des jeunes encapuchés investir le hall d’entrée du bâtiment, raconte une locataire. Une quinzaine d’entre eux ont pris possession de la cage d’escalier avec arrogance, ils ont brûlé les caméras de surveillance, fracturé les portes des gaines électriques et déposé un canapé à l’entrée de la cité pour le repos de leur chouf âgé de…huit ans. Pour nous, il était hors de question de laisser le champ libre à ces empoisonneurs… » Avec un aplomb extraordinaire, cette femme s’est installée avec une chaise devant l’entrée de son bloc, munie d’une provision de café suffisante pour tenir le coup toute la nuit.

« Quand on l’a vue se tanquer en bas, seule, et subir une pluie d’insultes et d’invectives des jeunes trafiquants, on s’est agrégé à elle, poursuit un de ses voisins. Il n’était pas question pour nous de rosser ces dealers pour les dissuader de revenir, car on sait trop hélas que la justice nous déclarerait coupables à leur place. Alors on a fait de la résistance passive. Nous avons échangé nos bribes d’informations sur l’embryon de réseau mis en place. Et à notre grande stupéfaction, nous avons compris que le gérant était un Comorien demeurant dans notre immeuble ! Ils ont essayé de faire pression sur nous, de nous intimider en passant en voiture devant nous et en mimant un tir de kalach, mais nous avons tenu bon. Les policiers de la brigade anticriminalité nous ont apporté leur aide en harcelant tous les jours les jeunes dont les services ont été loués pour nous terroriser. Si vous voulez, il s’agissait d’une simple section d’assaut avant la prise du bâtiment par les trafiquants eux-mêmes… »

Ce jeune homme a recueilli toutes les informations utiles auprès du voisinage pour les rapporter à la police : « avec moi, ils ne craignaient rien, ils savaient que je respecterai leur anonymat et qu’ils ne risquaient donc pas de représailles, explique-t-il, la plupart d’entre eux sont venus ici parce qu’ils ont vécu un cauchemar identique dans des cités sinistrées comme Air-Bel ou les Rosiers. L’ennui, c’est que les policiers ne peuvent agir que sur dénonciation de témoins directs placés sous « x », c’est-à-dire en principe protégés, mais ils savent que leur nom fuitera un jour ou l’autre et ils ne veulent pas mettre en danger leur famille. C’est extravagant : la police sait tout mais elle est dans l’impossibilité d’agir parce qu’elle n’a pas les coudées franches ! »

Cette collaboration inédite entre policiers et locataires va très loin puisque certains habitants ont proposé de leur prêter les appartements les mieux placés pour qu’ils puissent à loisir  observer le déroulement du trafic et donc agir pour y mettre un terme, au moins temporaire. Car le trafic de drogue à Marseille, c’est comme le chiendent : à peine décapité, il repousse. Le plus souvent au même endroit. Les efforts de « pilonnage » de la préfète de police sont louables, mais le trafic s’intensifie et s’étend désormais à de nombreuses cités jusque là épargnées. 

En fait, les trafiquants se moquent éperdument de ce « bombardement intensif » et du harcèlement des policiers. Le « pilonnage » c’est du « bidonnage » pour masquer l’ampleur de la débandade. Les amendes infligées aux consommateurs ? Elles devaient être dissuasives. Il est vrai que les Bouches du Rhône sont le département le plus pénalisé en la matière mais seule une petite minorité des milliers de contrevenants acquittent le montant de la contravention forfaitaire (150 euros). Donc, cette procédure se perd dans les méandres administratifs et c’est un nouveau coup d’épée dans l’eau.

La résistance farouche des locataires des Campanules a incité les pouvoirs publics à une réaction immédiate : l’arrivée de huit vigiles de sécurité assermentés a été annoncée par le bailleur Erilia. Ils sont engagés « pour le temps qu’il faudra ». Les barrières cassées qui permettaient au tout venant d’entrer et de sortir de la cité vont être réparées et remises en service. Dimanche au mégaphone les habitants ont hurlé leur colère au cours d’une marche de protestation : « non aux dealers, non aux nourrices, non aux mineurs » !

Ce sont les citoyens sentinelles qui tiennent les murs aux Campanules, comme d’autres surveillent des citadelles. Ce qui est hallucinant, c’est que les deux seuls élus qui se soient déplacés pour prêter main forte aux habitants sont le maire LR du 11/12 Sylvain Souvestre et son adjoint à la sécurité René Coulet. Tous les habitants ont amèrement regretté l’absence du maire socialo-écolo-démago-opportuniste de Marseille qui semble indifférent aux misères du petit peuple et celle de son adjoint à la sécurité de la ville, d’ordinaire mieux inspiré.

Cette résistance inédite des citoyens marseillais contre les nourrices, les choufs, les charbonneurs et autres dealers aurait dû interpeller Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur. Pas un mot. Il s’est contenté de se glorifier des « bons chiffres » de ses services lors de sa récente visite à l’école de police de Nîmes. Pour lui, la lutte contre la drogue reste « la mère de toutes les batailles », prétend-il. Il sait pourtant fort bien que ce trafic tentaculaire alimente toutes les autres formes de criminalité, y compris le terrorisme.

 Y mettre un terme définitif équivaudrait à retrouver la paix publique, mais la volonté politique réelle est absente. « Même si les dealers reviennent après avoir été chassés de leur point de deal, ces quelques heures sans réseaux de stupéfiants sont des moments où la loi est rétablie », a osé affirmer le ministre devant les futurs policiers, en sachant pertinemment que ce trafic rapporte trop d’argent à trop de monde, en France et à l’étranger pour qu’on espère le faire cesser un jour. M. Darmanin se satisfait de ces « quelques heures » où les Marseillais peuvent, dit-il, « se balader dans une partie des quartiers nord en étant contrôlés par des policiers et plus par des dealers ». Merveilleux.

Le ministre a compris que le secret du bonheur, c’est de se contenter de peu. Et même de très peu. Pour ne pas dire de rien du tout !

José D’Arrigo

Rédacteur en Chef du « Méridional »

OM féminin : Guingamp pour l’OM en 8ème de finale de coupe de France

© OM.fr

L’Olympique de Marseille connaît son adversaire pour les 8èmes de coupe de France, elles défieront Guingamp, dixième de D1 Arkema. Ce match sera une belle occasion pour les Olympiennes de se mesurer à une équipe moyenne de première division.

Pas de choc au sommet pour les Olympiennes mais un gros adversaire tout de même. Les Phocéennes, qui sont toujours invaincues en D2, affronteront une équipe de première division, en 8ème de finale de la coupe de France.

Elles recevront les Bretonnes, actuellement 10ème de D1 Arkema, dimanche 29 janvier. En 16ème de finale, les Guingampaises se sont facilement défaites de Tours, équipe de R1 (0-6) tandis ce que les Marseillaises se sont imposées tranquillement face à Toulouse (4-0).

Avant-Match : CNM – VK Novi Beograd : Un gros morceau pour le Cercle

© CNM

Pour leur premier match de l’année, les Marseillais reçoivent Belgrade pour la 5ème journée de Ligue des Champions. Un match important pour la qualification pour le Final8 puisque seules les 4 premières équipes sont qualifiées pour le tour suivant et le Cercle est classé 5ème à seulement un point du premier qualifié, OSC Budapest.

Après une victoire convaincante face à Berlin (14-7), lors de la précédente journée, les Marseillais reçoivent le VK Novi Beograd pour la 5ème journée de Ligue des Champions. Une rencontre qui devrait être serrée, comme à son habitude, dans ce groupe B puisque généralement les matchs se terminent avec un écart d’un à deux buts, si les équipes ne font pas match nul à la fin (ce qui est déjà arrivé quatre fois)

Cette opposition est également très importante pour les Marseillais, 5ème à égalité de points (4 pts) avec Dubrovnik au classement ; il serait judicieux pour eux de s’imposer face à Belgrade pour passer devant les Croates et peut-être même devant OSC Budapest (4ème avec 5 pts).

La tâche sera cependant compliquée face aux perdants de la dernière finale de Ligue des Champions, qui sont leadeurs et toujours invaincus dans le groupe B. Les Serbes en quatre matchs ont inscrit 56 buts ; seuls Barcelone et l’Olympiacos ont fait mieux avec respectivement 63 et 59 réalisations dans le groupe A.

Les Marseillais savent donc à qui ils ont affaire et devront être héroïques face aux Serbes pour arracher la victoire.

Cyriane Viala

Troyes – OM : les 5 infos à savoir sur Troyes

© OM officiel

L’Olympique de Marseille se déplace à Troyes pour la 18ème journée de Ligue 1, ce mercredi 11 janvier. Un match important pour les Marseillais qui doivent gagner pour rester dans la course au podium. Une rencontre qu’Igor Tudor devra gérer avec une défense chamboulée par les suspensions d’Éric Bally et Nuno Tavares. Voici les 5 infos à savoir sur les confrontations en Ligue 1 entre Troyes et l’OM.

1 – La dernière fois que l’ESTAC Troyes s’est imposé face à Marseille en Ligue 1 : c’était il y a un peu plus de 10 ans. Une victoire 1-0 grâce à un but de Benjamin Nivet, lors de la saison 2012-2013, pour le compte de la 9ème journée. Un succès qui n’a pas empêché les hommes de Jean-Marc Furlan de descendre en Ligue 2 l’année suivante.

2 – La plus large victoire de l’Olympique de Marseille face à Troyes était de 6 à 0, pendant la 3ème journée de Ligue 1 lors de la saison 2015-2016. C’était le premier match de Michel sur le banc olympien après la démission surprise de Bielsa lors de la 1ère journée. Un succès écrasant qui a permit à l’OM de remporter son premier match de la saison après deux défaites.

3 – Baldé Mama l’homme fort de l’Estac. Il est le meilleur buteurs de Troyes en championnat avec 7 buts, ce qui le positionne à la 10ème place du classement des meilleurs buteurs de Ligue 1. Même s’il n’a plus marqué de but depuis son doublé lors de la défaite des siens face à Paris (3-4), le 29 octobre dernier. Il reste un élément offensif majeur sur qui il faudra faire attention.

4 – Troyes n’y arrive pas à la maison. Le club n’est que la 14ème équipe à domicile avec seulement 9 points glanés sur 24 possible. La dernière victoire des Troyens à domicile remontant au 28 août dernier, un succès 3-1 face à un Angers.

5 – L’arbitre de la rencontre sera Ben El Hadj. Cette saison, l’arbitre n’a jamais arbitré les hommes d’Igor Tudor, alors qu’il a dirigé une seule fois les Troyens à Lens (0-1). Pour voir, l’homme de 44 ans arbitrer une rencontre de l’OM, il faut remonter à la saison 2020-2021 et un nul rocambolesque (1-1) face à Metz lors de la 38ème journée. Ce match-là, il avait sifflé un pénalty pour les Olympiens à la 103e minute (transformé par Milik), alors qu’il avait déjà sifflé la fin du match (rappelé par la VAR). Lorsqu’il est au sifflet, les Phocéens obtiennent 40% de victoires.

Cyriane Viala

Le Graët doit prendre la clef des champs

« Zidane ? S’il m’avait appelé, je ne l’aurais même pas pris au téléphone. Qu’il signe avec le Brésil ou n’importe quelle sélection, je n’en ai rien à secouer ». Noël Le Graët, 81 ans, président de la fédération française de football a-t-il trop tutoyé son vieil ami Jack Daniel’s au cours du week-end ?

C’est bien possible. Car l’octogénaire indéboulonnable a tenu des propos irrespectueux et diffamatoires à l’égard de Yazid – c’est son vrai prénom, le seul admis par son père – Zidane, le champion du monde qui a montré tout l’étalage de son talent comme joueur à Bordeaux, à la Juventus, au Real Madrid et en équipe de France, puis comme entraîneur au Real Madrid. Kylian M’Bappé, sur Twitter, et la ministre des Sports ont fustigé ces propos indignes sans toutefois exiger l’éviction de Le Graët.

Je les trouve bien indulgents. Car si Noël Le Graët a été une personnalité respectable et respectée comme président de club (Guingamp) puis comme dirigeant du football français, il semble que ses sorties de route se multiplient et qu’une enquête pour divers harcèlements sexuels au sein de la fédération soit en cours devant la justice.

Certes, Le Graët connait parfaitement tous les rouages du foot français et de la fédération française, il maîtrise le clientélisme électoral, familier à tous les socialistes, qui lui permet d’être élu et réélu par les instances du football et les présidents de districts régionaux. Il envisage même, à son âge, de rempiler pour quatre ans à la fédération internationale de football, la FIFA, où il n’a quasiment jamais assisté à la moindre réunion.

Sa connaissance intime du « système-football » l’autorise-t-elle à une telle arrogance ? Certainement pas. La Ministre ne lui demande des « excuses » que du bout des lèvres car elle se méfie des éclaboussures et éclats de voix que susciterait son licenciement pur et simple.

A l’heure où les syndicats et les partis se disputent sur l’âge légal de départ à la retraite (63 ans ? 64 ans ? 65 ans ?), il est hallucinant de constater que l’octogénaire Le Graët s’accroche aux vitres. Il parle de son ami « Didier », le coach Deschamps lui donne affectueusement du « mon président » et l’on devine à demi-mot l’étendue de la collusion d’intérêts entre « Didier » et « Noël ». Une belle reprise de volée de Zizou dans ces arrangements entre amis serait probablement salutaire mais Deschamps, en atteignant la finale de la coupe du monde au Qatar, n’a certainement pas démérité…

Si la ministre était libre de ses mouvements, elle aurait déjà démissionné Le Graët et l’aurait remplacé par un homme moins intégré au sérail, moins louvoyant, moins politique et plus tempérant. Dans ce registre de la vulgarité dominante, une autre socialiste, Edith Cresson, ancienne première ministre de François Mitterrand, avait déclaré en mai 1991 : « La Bourse, je n’en ai rien à cirer ! »

Son observation avait fait scandale mais elle pourrait être utilement reprise aujourd’hui à propos de Noël Le Graët. Il est temps que ce président fulminant aille cultiver ses artichauts en Bretagne. Comme me le confiait souvent l’ancien ministre Joseph Comiti, éminent médecin :

« Vous savez, quand on est gâteux, parce qu’on est gâteux, on ne sait pas qu’on est gâteux ! »

José D’Arrigo

Rédacteur en Chef du « Méridional »

MercatOM : Qui est Ruslan Malinovskyi, la nouvelle recrue du club ?

© OM officiel

C’est officiel ! Après plusieurs jours de rumeurs, l’Ukrainien s’est engagé avec l’Olympique de Marseille en prêt avec option d’achat obligatoire de 10 millions d’euros (plus 3 de bonus et un contrat allant jusqu’à 2026).

Le mercato de l’Olympique de Marseille s’active maintenant dans le sens des arrivées après les départs successifs de Gerson, Suarez et Touré entre autres. Le club tient sa première recrue hivernale en la personne de Ruslan Malinovskyi. L’Ukrainien arrive en prévenance de l’Atalanta Bergame sous la forme d’un prêt avec option d’achat obligatoire de 10 millions d’euros plus 3 de bonus.

Dans ce dossier, Pablo Longoria a devancé plusieurs clubs européens, dont un certain Tottenham. Le club anglais était intéressé depuis plusieurs mois par le joueur, sous contrat avec Atlanta jusqu’en juin 2023. Les Spurs espéraient peut-être attirer le joueur Ukrainien l’été prochain, à la fin de son bail, alors que l’OM a poussé pour le recruter dès cet hiver. Joueurs phare lors de ses précédentes saisons dans son ancien club, le milieu de terrain est une véritable plus-value pour la formation olympienne. Qui est-il ?

Ruslan Malinovskyi est né le 4 mai 1993 à Jytomyr, en Ukraine. Il fait ses débuts dans le football dans un club local Polissya Zhytomyr à l’âge de 7 ans avant d’intégrer le centre de formation du Shakhtar Donetsk, en 2006. Il parcourt toutes les catégories jusqu’à signer son premier contrat professionnel en 2011. Cependant il n’a jamais joué une seule minute sous les couleurs du club ukrainien puisqu’il a été balloté de prêts en prêts. En janvier 2016, il est prêté pour 6 mois à Genk puis est transféré définitivement en 2017 après une grave blessure au ligament croisée du genou. C’est en Belgique que le milieu offensif s’est révélé pendant 3 saisons en remportant le championnat belge mais surtout en inscrivant 23 buts et distribuant 24 passes décisives en 107 matchs de championnat. Grâce à ses prestations, Malinovskyi est transféré à l’Atalanta Bergame qui débourse 14 millions d’euros pour le recruter. En Italie, le joueur découvre la Ligue des Champions et monte en puissance, devenant même le meilleur passeur de Serie A en 2021 avec 11 passes décisives. Côté international, Ruslan Malinovskyi compte 51 sélections pour 7 buts avec l’Ukraine.

Le joueur de 29 ans est une recrue majeure, même s’il a peu joué depuis le début de la saison avec l’Atalanta (5 titularisations, 10 entrées en jeu, 1 but et 2 passes décisives). C’est un joueur polyvalent, il peut jouer milieu offensif, central et même un cran plus haut derrière l’attaquant. C’est un créateur qui possède une vision du jeu exceptionnel et qui a une patte gauche incroyable n’hésitant jamais à tenter sa chance de loin. Bon dribbleur, à l’aise sur le côté gauche, il aime revenir dans l’axe pour être à la dernière passe.  Sa capacité à casser les lignes, sa volonté de se projeter en avant rapidement ainsi que son volume de pressing semblent parfaitement coller au plan de jeu d’Igor Tudor.

Ruslan Malinovskyi est définitivement un gros coup de Longoria. Il possède des qualités exceptionnelles qui laissent entrevoir de très belles promesses pour la deuxième partie de saison. Son recrutement permet de renforcer et redistribuer les cartes dans un secteur offensif qui en avait bien besoin.

Cyriane Viala

ESTAC Troyes – OM  : Sur quelle chaîne et à quelle heure?

Ce Mercredi 11 janvier, l’Olympique de Marseille se déplace à Troyes pour le compte de la 18ème journée de Ligue 1 Uber Eat 2022/2023.  

Infos pratiques :

Coup d’envoi du match à 21 heures

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