dimanche 11 mai 2025
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31 décembre – Tournée de nuit avec le Secours catholique

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Le Secours catholique propose aux jeunes marseillais entre 18 et 30 ans, durant la nuit du 31 décembre, de vivre le passage au nouvel an différemment : une tournée de nuit est proposée pour être aux côtés des sans-abris, et partager un repas, mais surtout un moment d’échange avec les plus démunis.

Contact et inscriptions : sr Lara Bergamin, 06 38 78 32 94.

OM/Reims : Le Live OM du Méridional

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  • Suivez le live commenté du match OM/Reims sur Le Méridional
  • Avant-Match à partir de 20h45
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Calendriers : une application pour simplifier la vie des pompiers

Les deux fondateurs de l'application © Le Méridional

A chaque centre de secours des pompiers, une amicale. Le rôle des amicales est avant tout social ; une amicale veut tisser des liens de communauté et soutenir financièrement les sapeurs-pompiers qui en ont besoin. Elles organisent des événements en lien avec la vie des sapeurs-pompiers : Sainte-Barbe, Téléthon, compétitions sportives… et la vente des calendriers. Cela demande une organisation de taille, pas toujours évidente. Deux pompiers, forts de ce constat, ont créé une application destinée à simplifier les collectes.

« Si les amicales organisent un certain nombre d’événements durant l’année, les calendriers représentent le nerf de la guerre pour les casernes. » Cette idée d’une application pour les collectes est partie d’un constat des deux amis : pompiers à Saint-Rémy-de-Provence (13210), ils observaient chaque année combien il était chronophage d’organiser les collectes autour des calendriers. Celles-ci commencent dès l’automne et se poursuivent plusieurs semaines après le début d’année.

Si, il y a quelques années encore, on donnait un petit billet lors du porte-à-porte des pompiers, les mœurs ont évidemment évolué vers une dématérialisation ; renforcée d’ailleurs par le covid. Il était plus que temps de s’adapter.

Un système lourd à gérer

Une caserne moyenne représente environ 35 effectifs (pour rappel, il y a 238 000 pompiers professionnels et volontaires en France pour 7 000 casernes). Chaque année, l’amicale doit gérer non seulement la distribution des calendriers, mais la restitution des dons : il faut recompter les souches-papiers éditées, rassembler l’argent, puis le gérer en banque pour ensuite s’en servir dans le cadre des actions sociales.

« Pour nous, pompiers présidents et responsables de la trésorerie, cette époque était un véritable casse-tête : à partir du moment où on donnait les calendriers aux collègues, on n’avait plus aucune visibilité, jusqu’à ce qu’ils reviennent avec leur enveloppe et leur paquet de souches. Certains nous disaient : « J’ai fini », ou « Je n’ai pas fait ce quartier », mais c’était à qui voudrait bien se débrouiller. On devait se mettre autour de la table et tenter d’y voir clair sur les passages, les chèques, les souches… »

De l’idée à l’application

En 2017, l’idée est donc déposée par les deux collègues, afin de protéger l’initiative. L’objectif est de la mettre au service de toutes les amicales, et de faciliter la vie de tous les pompiers de France. Les amicales qui choisissent le système gèrent ensuite leurs événements de façon totalement autonome.

L’application, nommée DMASP (pour Donation, Management, Application Sapeurs-Pompiers) permet un suivi méthodique de l’avancée de la collecte : où en est chaque collecteur, où il doit repasser (et éviter les endroits où les gens ont refusé les calendriers), quel quartier a été couvert, quel autre non. « A Saint-Rémy-de-Provence par exemple, nous explique l’un des fondateurs, on a un quartier de résidences secondaires, où il faut passer plusieurs fois à des époques différentes. On ne va pas perdre de temps à repasser aux mêmes endroits : sur l’application, on sait précisément à quelle adresse le collecteur doit retourner. »

Une simplification de la collecte

« Les collecteurs se sentent efficaces, et gagnent un temps précieux, surtout que la plupart font le porte-à-porte après leur service. Détail tout bête : s’embêter à noter au stylo sur des souches-papier alors qu’il fait nuit… cela n’arrive plus avec l’application ! » Pour les donateurs, les paiements peuvent aussi se faire plus rapidement grâce à un QR code. D’une année sur l’autre, l’amicale progresse dans sa visibilité des collectes. Et si l’application DMASP est surtout destinée pour l’instant aux calendriers, elle servira aussi à l’organisation de tous les autres événements des amicales. Une belle progression pour le monde des sapeurs-pompiers.

Jeanne RIVIERE

Patrimoine : en Région Sud, six sites soutenus par le Loto de Stéphane Bern

La forteresse troglodyte d'Aiglun © WKMC

100 sites ont été sélectionnés par la Fondation du Patrimoine de Stéphane Bern pour une restauration en 2022. En Région Sud, six ont été élus : 45 000 euros pour l’ancienne usine Badin de Gap (Hautes-Alpes), 50 000 euros pour le vieux village médiéval de Montlaux (Alpes de Haute-Provence), 56 000 euros pour le pont aqueduc de la Canaou à Cavaillon (Vaucluse), 179 000 euros pour le pigeonnier de Brue-Auriac (Var), 261 000 euros pour la forteresse troglodyte d’Aiglun (Alpes-Maritimes) et 300 000 euros pour la Bastide Marin à La Ciotat (Bouches-du-Rhône).

Reconquête, le parti d’Éric Zemmour, présente ses cadres dans les Bouches-du-Rhône

De gauche à droite sur la photo : David Quintela, Patrick Isnard, Jeanne Marti, Pascal Munier et Jean-Philippe Courtaro © DR

Le mardi 21 décembre à Aix-en-Provence, Reconquête, le nouveau parti d’Éric Zemmour, a dévoilé à la presse ses responsables pour le département des Bouches-du-Rhône. Une présentation publique qui a laissé entrevoir une dynamique locale pour ce tout jeune parti, mais qui reste suspendue à la question lancinante des 500 parrainages d’élus.

Équilibre politique et cuisine provençale

« Un bon aïoli, avec de bons ingrédients », c’est ainsi que Patrick Isnard, en charge de la région PACA pour Reconquête, décrit le savant assaisonnement politique au sein de ce parti juvénile. C’est un fin connaisseur qui parle : élu d’opposition (ancien RN) à Grasse, président d’une parfumerie, il est surtout un identitaire provençal depuis sa prime jeunesse. Parmi les cadres du parti, pas de baron local rallié, mais des personnalités soigneusement choisies pour maintenir l’équilibre suivant : 1/3 issu de la droite classique, 1/3 de la droite « dure », et 1/3 de la société civile. Un agencement qui veut incarner l’union des droites tant espérée.

Pascal Munier, référent départemental des Bouches-du-Rhône, se charge ensuite de présenter la liste des élus désignés responsables des 16 circonscriptions. On y trouve des vieux loups de mer du Rassemblement national, des Républicains, de Debout la France, des personnalités du monde universitaire, du secteur pénitentiaire, de l’armée, du secteur privé. Mais plusieurs jeunes, parfois encore étudiants, figurent dans le lot, repérés grâce à leur intense activité militante au sein du mouvement de jeunesse Génération Zemmour.

Une dynamique encourageante 

« Nous allons gagner la présidentielle », affirme avec certitude Patrick Isnard, résolument optimiste. Pour atteindre cet objectif pour le moins ambitieux, il peut compter sur les 30 000 militants revendiqués par Génération Zemmour, dont la section départementale est dirigée par Jean-Philippe Courtaro, professeur de droit. D’après ce dernier, il s’agirait du « mouvement politique de jeunes le plus important aujourd’hui », qui multiplie les collages et les tractages sur les marchés de la région.

Pascal Munier n’est pas peu fier du maillage territorial serré qu’il est parvenu à organiser : « Nous n’avons pas un responsable pour chaque petite commune, mais pas loin ! » Un département déjà garni de 3 000 adhérents, pour 1 500 à 2 000 qui proposeraient leurs services en tant que bénévoles. « J’ai 25 ans d’activité politique, et ce à quoi nous assistons aujourd’hui, je ne l’ai jamais vu », affirme cet ancien cadre du FN puis du MNR [Mouvement national républicain ndlr]. Enthousiaste, il rappelle que le parti fondé il y a moins d’un mois possède déjà 70 000 adhérents à jour de cotisation, soit trois fois plus que le RN et le Parti socialiste.

Cette dynamique attirerait-elle au-delà de la droite ? L’édile de Grasse affirme que des responsables de LREM auraient pris contact avec ses équipes en vue d’un changement d’allégeance. Si ces ralliements se font encore attendre, il promet de « très grosses prises » en janvier au niveau national.

Les 500 signatures, ombre au tableau 

Les responsables ne s’en cachent pas, le spectre de l’absence des 500 signatures d’élus indispensables pour se présenter à l’élection présidentielle plane sur la campagne. Comme bien d’autres candidats avant lui, Éric Zemmour peine à les obtenir. Il aurait obtenu environ 300 promesses de parrainages. « Aidez-moi », a-t-il demandé aux maires de France dans une vidéo récemment publiée sur ses réseaux sociaux. Cette grande question ne semble pas doucher l’enthousiasme de la base militante, qui prévoit au contraire de redoubler d’activité dans les prochains mois.

Antoine LIVIA

Autour de Noël, le cadeau nécessaire des dons de sang

© EFS

« Pour les fêtes de fin d’année, offrez un cadeau rare et précieux aux malades en donnant votre sang ! » La campagne de l’Établissement Français du Sang rappelle que les réserves de sang sont faibles, cette année particulièrement encore en raison du contexte sanitaire dégradé. On compte moins de 85 000 poches de sang alors qu’il en faudrait 115 000 pour couvrir les besoins des malades pendant la période des fêtes de fin d’année.

En offrant une heure de leur temps, dont seulement une dizaine de minutes pour l’étape du prélèvement, les donneurs de sang font un geste essentiel et généreux.

Les candidats à la présidentielle française jouent leur carte en Arménie

Cathédrale Saint-Grégoire d'Erevan © WKMC

A en croire la radio RTL, « une partie de la présidentielle française se joue en Arménie » ; même si la formule elle-même paraît exagérée, la visite ces derniers jours d’Eric Zemmour et Philippe de Villiers, puis de Valérie Pécresse, ne passe pas inaperçue. A Marseille et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, où la communauté franco-arménienne est particulièrement nombreuse, on ne manque pas de s’interroger.

> A voir aussi : Michel Onfray au Méridional : le second génocide des Arméniens

Tourisme de votes ou réel engagement ? L’Arménie peine aujourd’hui à panser ses plaies de la guerre de 2020 contre l’Azerbaïdjan. Là-bas, rien n’est encore stabilisé. Après avoir fait les gros titres pendant quelques semaines, le sujet est rapidement tombé dans l’oubli. Pourquoi les pays de l’ouest regarderaient-ils vers ce « berceau de la civilisation chrétienne » ? Ils ont d’autres chats à fouetter.

Un « passe » de civilisation

Rien n’empêche donc de penser que les visites des politiques sur cette terre des chrétiens d’Orient sont stratégiques. Une candidate comme Valérie Pécresse veut se gagner les voix de la communauté franco-arménienne (au moins 300 000 électeurs en France) et du même coup, des « cathos » (comprendre, les personnes de tradition chrétienne au sens large) ; notamment ceux qui se sont laissé tenter par le camp d’Emmanuel Macron lors des dernières élections, ou ceux qui penchent pour Eric Zemmour. On se souvient d’ailleurs que François Fillon avait orienté une partie de sa campagne vers le dossier arménien. L’objectif, pour Valérie Pécresse, est aussi de gagner la confiance de la part des Français conservateurs, qui boudent ses positions éthiques libérales.

La guerre des civilisations, thème cher à Eric Zemmour

Pour l’électorat acquis à Eric Zemmour ou tenté par cette voie, une telle visite illustre parfaitement la théorie chère au polémiste-candidat de la « guerre des civilisations ». Plus globalement, les candidats de la droite française ne manqueront pas le détour par l’Arménie, traditionnellement liée à notre histoire nationale depuis des millénaires. Loin des flashs des journalistes, certaines associations comme SOS Chrétiens d’Orient œuvrent au quotidien pour aider un pays meurtri à se reconstruire, et à regarder vers l’avenir.

Raphaëlle PAOLI

Pêche : retour en grâce du quai des Belges

© WKMC

On l’a successivement nommé quai des Augustins, quai Rousseau, quai Impérial, quai Monsieur, quai d’Orléans, quai Napoléon, quai de la Fraternité et quai des Belges. Depuis 2013, on devrait à nouveau l’appeler officiellement « quai de la Fraternité », mais l’usage persiste.

> A voir aussi : Mourad Kahoul, le paysan de la mer qui a Marseille dans le sang

Si ces dernières décennies, les pêcheurs traditionnellement présents sur ce bout de port ont souvent été critiqués pour leur marchandise, cela n’est plus au goût du jour. Mourad Kahoul, président du syndicat des marins-pêcheurs de Marseille et secrétaire général de la prudhommie, ne mâche pas ses mots : « Oui, il y a plusieurs années, on vivait sur nos acquis, et certains pêcheurs ont fait du mal à la réputation du quai des Belges. Je peux le dire, les véreux ont été éliminés ; ceux qui ne respectent pas la charte de la prudhommie n’ont pas leur place ici. » Pour lui, un maître-mot : « Moins de six heures après sa pêche, le poisson doit être dans l’assiette du consommateur. » Celui qui a lui-même la mer dans le sang travaille à encourager les jeunes dans le métier de la pêche.

Avant-match – OM/Reims : Bien finir l’année

© OM / Twitter

L’OM reçoit ce mercredi 22 décembre à l’Orange Vélodrome le Stade de Reims pour la dernière journée de championnat de l’année. Cette rencontre vient clôturer également la phase aller. Suivez les commentaires sur les pages FacebookYoutube et Twitch du Méridional.

> A voir aussi : OM/Reims : sur quelle chaîne et à quelle heure voir le match ?

Les Olympiens se sont qualifiés pour les 16èmes de finale de la Coupe de France aux dépens du Cannet-Rocheville, équipe de National 3, sur le score de 4 buts à 1. Comme bien souvent, les joueurs ont fait le travail, même si l’enthousiasme et la motivation étaient restés au vestiaire. En effet, rapidement mené au score, il a fallu une expulsion et un penalty pour voir l’OM revenir dans la partie et l’emporter dans le dernier quart d’heure, contre des joueurs amateurs usés physiquement.

> A voir aussi : OM/Cannet-Rocheville : interview de Cédric Campello, entraîneur adjoint de l’ESCR

Le onze de départ proposé par le coach Sampaoli apparaissait des plus cohérents, avec certains joueurs alignés dès le coup d’envoi tels que Harit ou Amavi, malgré tout, les changements sont apparus une nouvelle fois incompréhensibles. En manque de temps de jeu, les joueurs cités précédemment n’ont même pas joué 90 minutes, Gerson a quant à lui fini le dernier quart d’heure latéral gauche.

Que faut-il retenir de la phase aller ?

L’équipe est bien calée dans le haut de tableau. Avec 9 victoires, 5 nuls et 3 défaites seulement, les Olympiens sont en accord avec leurs objectifs. Ils sont actuellement deuxièmes du championnat avec un match à rejouer contre l’Olympique Lyonnais. Le début de championnat laissait présager une saison où nous allions prendre beaucoup de plaisir à voir jouer l’Olympique de Marseille; cette équipe débridée propose une animation de jeu déroutante et innovante mais manque d’équilibre défensif. L’allant offensif et la prise de risque a laissé place à la rigueur défensive. L’OM à la meilleure défense du championnat, c’est pour cela que nous sommes en haut de tableau, c’est bien connu : les attaquants gagnent des matchs, les défenseurs gagnent des titres.

Lors de cette première partie, l’OM a souvent été dépendant de Dimitri Payet, omniprésent cette saison; nous espérons tous qu’il tienne la cadence. D’autres joueurs se sont également illustrés en devenant indispensables comme Guendouzi qui s’est intégré très rapidement à son nouveau club, ou encore Valentin Rongier, auteur d’un bon début de saison. Ce dernier fait preuve d’adaptation et d’intelligence de jeu en occupant le poste de latéral droit sur l’animation défensive. Dieng quant à lui mériterait un autre sort, il a démontré qu’il pouvait être décisif; même si parfois il fait preuve de maladresse, il reste un attaquant de grande qualité.

Trouver le second souffle !

La réception du stade de Reims est l’occasion de donner du spectacle aux supporters avant la trêve. Pour cela, il faudra allier la rigueur défensive habituelle avec plus de prise de risque. A domicile, les phases de transition offensive/défensive sont des plus importantes. Il est toujours compliqué de dégager un onze de départ en se mettant dans la peau du coach, mais nous devrions tout de même retrouver certains joueurs prépondérants de ce début de saison.

L’équipe de Fabrice Huart :

Compo de Fabrice Huart

Nos futurs adversaires alternent le bon et le moins bon. Bien positionnés au milieu de tableau, ils auront comme les Olympiens à cœur de bien finir l’année. La motivation ne sera pas difficile à aller chercher car après ce match, c’est les vacances. Donc messieurs, allez-y à fond, sinon à quoi bon y aller !

Le prono de Fabrice : OM 2-1 Reims


Fabrice HUART

Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.

Marseille – L’association des Commerçants de l’Escale Borély accueille des bénéficiaires des Restos du Cœur

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Le 23 décembre, l’association des Commerçants de l’Escale Borély accueille 120 bénéficiaires des Restos du Cœur pour un déjeuner de Noël. Les invités se rendront aux Mouettes, à Pizza del Arte, au Greenwich et à l’Equinoxe. L’initiative permettra à des personnes démunies de participer à un bon repas de Noël.