mardi 5 novembre 2024
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26 septembre – Des Italiens en concert au Roudelet Felibren

© Diesis / Le Roudelet Felibren

Le concert « DIESIS », c’est Cristian et Ivan Verba, qui ont respectivement 22 et 27 ans, et vivent au pied du majestueux et mythique volcan Etna, dans une Sicile baignée de soleil, aimée de Virgile. Chanteurs et compositeurs, leurs textes, leurs musiques reflètent l’Italie que nous aimons, de Lucio Dalla à Paolo Conte, en passant par la Pausini, Ramazzotti et Bella Ciao. Ils ont participé aux sélections du fameux festival de la chanson de San Remo, ont foulé un tapis rouge virtuel à Hollywood, sont invités à la Rai internazionale, passent à la radio et signent pour plusieurs concerts.

Le 26 septembre, ils seront accompagnés par un groupe de musiciens à la réputation internationale, »FRAME ».

  • Francesco Pisana, Basse, Piano et Flûte traversière. Il a collaboré avec les grands de la musique italienne comme Lucio Dalla, Fiorella Mannoia, Dolcenera, Elio e le Storie Tese.
  • Maurizio Vercon, guitariste. Il a collaboré avec de nombreux artistes comme Frank Gambale (C.Corea), Luca Colombo (E.Ramazzotti, Nek, Sanremo etc.)Maurizio Solieri et Andrea Innesto (Vasco Rossi),Max Gelsi e A.Fontana (Elisa, Tiziano Ferro)Ricky Portera (L.Dalla, Stadio, Bertè)
  • Cristiano Turato, chanteur et guitariste, ex chanteur du groupe « I Nomadi » au succès phénoménal dans les années 60.

Avec DIESIS et FRAME, on est entre musique traditionnelle, Pop, Reggae et disco, entre mélanges de sonorités modernes et classiques, et aussi les oublier les tubes de toujours.

Dimanche 26 septembre 2021, Centre de culture provençale, 45 boulevard Bara, 13013 Marseille. Entrée 15€. Entrée possible à partir de 18h, concert à 18h30. Restauration possible (réservations conseillées). Réservations du concert à l’entrée ou au 04 91 686 695. Les autres informations sont à retrouver sur le site de l’événement.

Les commentaires OM – Rennes sur Le Méridional

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« Marseille a une capacité à ne pas se laisser accabler par le malheur » – Entretien avec Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille

© Diocèse de Marseille

Quels sont donc les ingrédients de cette âme marseillaise si chère à ses habitants ? Il serait sans doute illusoire de vouloir tous les énumérer. Et pourtant, certains transparaissent tant dans la ville que dans la vie de ses habitants. Cette joie de vivre, notamment, n’exclut pas les difficultés et les malheurs. Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, revient dans un entretien à bâtons rompus sur sa perception d’une ville aux multiples facettes, qu’il connaît bien.

Marseille, ville de nouveaux départs

Né en 1958 à Sidi Bel Abbès, Jean-Marc Aveline arrive en 1966 à Marseille, tout enfant. Il est l’aîné de la quatrième génération présente en Algérie : une famille très simple d’ouvriers originaires d’Andalousie. Après être rentrés en France et passés par Paris, ses parents atterrissent à Marseille. Ils n’ont alors aucune attache là-bas, aucune famille. « Avec le regard rétrospectif d’aujourd’hui, je me rends compte que Marseille a constitué pour ma famille la chance d’un nouveau commencement dans la vie. Et c’est sans doute l’un de ses atouts : elle est capable d’offrir de nouveaux départs à des gens qui ont connu des choses difficiles. Si on aime cette ville, on en est adopté. »

« Marseille est une certaine façon d’être »

« J’ai découvert que j’étais Marseillais quand, séminariste, je suis allé faire mes études à Paris. Même si j’avais habité Paris auparavant, les gens me considéraient comme Marseillais à part entière. Je ne m’en étais pas aperçu, mais j’en ai pris conscience à cette occasion. J’ai mieux compris les ingrédients de cette âme marseillaise. Le fait que la ville est entourée par les collines, tournée vers la mer, et héritière de l’âme provençale de l’intérieur des terres, n’est pas anodin. Je dirais que cette âme a l’habitude de savoir trouver la bonne façon de vivre les choses : une capacité à ne pas se laisser accabler par le malheur. A trouver de quoi sourire, finalement. Se mettre en scène en est une facette. Une théâtralisation sage, peut-être. »

« C’est une façon de vivre la vie sans prendre au sérieux le personnage qu’on joue. Une sorte de détachement intérieur qui donne, à mon avis, une profondeur à Marseille. Ce qui ne signifie pas que la vie y est facile. Les gens se trompent quand ils pensent que la ville est seulement rieuse. Il y a de l’aridité ici. Mais la vie trouve son chemin, avec une jovialité qui n’est pas simple. Décrire la vie à Marseille, c’est un peu comme décrire le théâtre : on décrit la vie avec un petit décalage, qui permet aussi d’en sourire… »

L’appel du large et des missions

« Marseille a été, au XIXème et au XXème surtout, un champ missionnaire extraordinaire. La ville reste marquée par l’appel du large et des terres éloignées. Dans cette ville très cosmopolite, la multiplicité des convictions religieuses crée une forme de « micro-climat » par rapport à la laïcité : ici, la conscience du religieux me semble plus palpable. D’ailleurs, on y trouve une dimension de verticalité, l’appréhension d’une certaine transcendance, dont la Bonne Mère est le reflet, pas seulement pour les croyants. Beaucoup de monde est bien là-haut ! »

L’héritage des saints de Provence

« On sent à Marseille le sens de la tradition du passage des « saints de Béthanie », Lazare, Marie Madeleine et leurs amis. Ce qui me touche particulièrement, c’est l’importance de l’amitié : le Christ a eu des amis. S’ils avaient vécu ici aujourd’hui, ils seraient allés boire un petit pastis ensemble. Le Christ a vécu cette dimension profondément humaine qu’est l’amitié. D’ailleurs, on retrouve dans l’évangile cette parole de Jésus : « Je ne vous appelle pas des serviteurs, mais des amis. » Dans mon ministère épiscopal, cela me guide beaucoup : favoriser l’amitié entre les personnes. »

« Et puis, plus profondément, Lazare et Marie Madeleine ont un lien avec le mystère pascal, avec la mort et l’annonce de la Résurrection du Christ. Que Marseille puisse s’honorer de les avoir pour premiers saints signifie que l’annonce de l’Évangile est dans ses gènes. Pour moi, comme évêque, cela signifie être serviteur de la façon dont les gens ici peuvent comprendre la force du mystère pascal. »

Mgr de Belsunce pendant la peste de Marseille. François Gérard, 1834 © WKMC

En 2020, 300 ans après celle de 1720, le renouvellement de la consécration du diocèse de Marseille

« On avait prévu que le jour de la fête liturgique du Sacré-Cœur, en juin, on renouvelle la consécration de la ville et du diocèse de Marseille au Sacré-Cœur, comme Mgr de Belsunce l’avait fait en 1720. A cause de la pandémie, nous avons choisi de placer la célébration le 5 avril 2020, le dimanche des Rameaux. La situation présentait des analogies. Beaucoup de gens ont suivi la cérémonie retransmise, et certains m’ont rapporté qu’ils s’étaient tournés symboliquement dans la direction de la basilique : cela m’a beaucoup touché. Et beaucoup de Marseillais qui ne sont pas chrétiens étaient contents qu’on l’ait fait. »

« Nous avons aussi créé, avec le concours d’un certain nombre de gens, un service de solidarité pour apporter une aide concrète à ceux qui en avaient besoin. Le confinement révélait d’autant plus la fragilité et la pauvreté. Quand il n’y a plus personne dans les rues, on ne voit que ceux qui n’ont nulle part ailleurs où aller. Et les besoins en nourriture concernaient aussi les gens qui avaient un toit, mais qui n’avaient plus de moyens. »

L’importance du dialogue entre les religions

« Le dialogue entre les religions revêt une importance particulière dans une ville comme Marseille. De mon côté, je suis membre du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux (et consulteur de 2008 à 2013) et président du conseil pour les relations interreligieuses au sein de la Conférence des évêques de France. »

« La question est réelle, pas seulement à Marseille. Ce sont des questions que j’ai été amené à creuser. On m’avait demandé de mettre en place un centre de formation théologique à Marseille ; et pour cela, j’avais travaillé (en 1992) sur un sujet en particulier : les enjeux, pour la foi chrétienne, de la pluralité des religions. Dans ces années-là (aujourd’hui encore), la question du religieux concernait aussi d’autres domaines, des catégories socio-professionnelles par exemple : soignants, élus, enseignants… J’ai donc ensuite été sollicité par rapport à la formation des prêtres au Maroc, en Algérie… »

« Cela reste une question très compliquée, qui ne s’est pas arrangée par rapport aux dernières décennies. Dans les pays méditerranéens particulièrement. L’époque veut aussi que l’on soit vulnérables aux tensions internationales. »

Marseille, recueil d’une sorte de mémoire d’amitié internationale

« Là où Marseille a une situation différente, c’est qu’à travers les différentes communautés présentes, on peut se faire une idée plus précise des situations actuelles dans le monde et surtout en Orient. Et les personnes qui arrivent de ces territoires sont à la fois en détresse à cause des facteurs religieux tournés en facteurs politiques, et ont l’expérience et la mémoire de facteurs religieux tournés en facteurs de prospérité et d’amitié partagée. Il ne faut pas que cette sorte de mémoire d’amitié internationale se perde. »

Le sens d’un synode futur sur la Méditerranée

« J’en ai fait l’hypothèse avec le pape François quand je l’ai rencontré en avril dernier. Ce qui est clair, c’est que la Méditerranée concentre un certain nombre de questions ; ce qui pourrait donner à un synode qui lui serait consacré, à la fois une portée locale et une portée universelle : la question migratoire, écologique, les disparités économiques, les tensions politiques, militaires… ce serait donc en effet judicieux. Mais la difficulté reste justement la très grande pluralité de situations autour de cette mer : il faut arriver à faire travailler ensemble tous les acteurs. Nous œuvrons, avec un groupe d’évêques internationaux et méditerranéens à faire prendre forme à un tel projet. Mais il faudra du temps. C’est dans ce cadre qu’une visite du pape François à Marseille aurait du sens. »

Propos recueillis par Jeanne RIVIERE

Avant-match – OM/Rennes : et les Bretons

© OM / Twitter

L’OM reçoit Rennes pour le compte de la 6ème journée de championnat. La rencontre se disputera à partir de 17h à l’Orange Vélodrome.

Ce nouveau match intervient seulement trois jours après la Ligue Europa où Rennes a obtenu un bon match nul face à Tottenham. Les Olympiens ont quant à eux quitté sur le score de 1-1 en fin de partie, en supériorité numérique contre le Lokomotiv.

Le groupe a dominé son adversaire en affichant une possession de balle importante, mais à 11 contre 10, ils n’ont pas su s’adapter au système en 4/4/1 des Moscovites. Les Olympiens ont insisté en utilisant les couloirs, là où le passage au cœur du jeu semblait évident.

Dans quel état de forme allons-nous retrouver les deux équipes ? Bien souvent, après une journée européenne, les équipes sont moins en jambes. Les Marseillais, eux, peuvent compter sur un effectif plus étoffé. Cela leur permet de garder le groupe sous pression en instaurant une concurrence saine ; de plus, la rotation de joueurs et quelques ajustements permettent de garder un état de fraîcheur.

Espérons que le voyage à Moscou n’a pas laissé de traces aussi bien dans l’énergie que dans le mental, de manière à venir à bout des Rennais bien en place.

Pronostic : victoire de l’OM 2 à 1

Suivez le match commenté en direct sur la chaîne Twitch et la chaîne Youtube du Méridional.

Fabrice HUART

Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.

« Dernière crise avant l’Apocalypse » : l’urgence de sauver un système économique à l’agonie

Le Covid-19, sans être intégralement responsable de la catastrophe économique actuelle, a révélé les fragilités d’un système monétaire à l’agonie. Les dirigeants du monde doivent rapidement prendre la pleine mesure de ce qui est en train de se passer, sous peine de voir les crises sociales et politiques mener à une véritable apocalypse. Dans « Dernière crise avant l’Apocalypse », Jean-Baptiste Giraud et Jacques Bichot ne se contentent pas de lister les problèmes : leur analyse va jusqu’à proposer des solutions d’urgence destinées à rétablir le « bon sens ».

Le Méridional : Jacques Bichot, vous parlez « d’apocalypse » à venir. Pourquoi un terme aussi fort ? La situation de la France et du monde est-elle si catastrophique ? Comment en êtes-vous venu à cette conclusion ?

Jacques Bichot : Le terme « Apocalypse » peut désigner la fin du monde, ou la fin d’un monde. C’est dans ce dernier sens que nous l’employons pour désigner une évolution très importante : un ensemble de changements qui vont nous faire passer non pas dans « L’autre monde », le ciel, l’enfer ou le néant, mais dans « un autre monde », toujours sur notre bonne vieille terre, mais très différent du monde actuel.

En effet, celui-ci devient de moins en moins vivable. Certes, ce n’est pas l’arrivée du Covid qui, à elle seule, provoque des changements majeurs, même si l’impact de la pandémie est important, obligeant à bien des changements dans les manières d’être et de faire. C’est surtout l’inadéquation entre la croissance de la population et de l’exploitation des ressources naturelles, et notre organisation.

Par exemple, nous expliquons l’archaïsme de nos systèmes monétaires, multiples et mal synchronisés, alors que la monnaie est l’un des facteurs-clés d’organisation de la vie en société. De même, nous constatons le hiatus qui existe entre les « ressources naturelles », limitées, et les besoins fortement croissants. Par exemple, quand nous aurons quasiment exterminé les poissons, comme nos pères ont exterminé les baleines, il y aura un sérieux problème alimentaire. Il faut éviter cette extermination, développer la pisciculture comme nos ancêtres ont développé l’élevage.

Autrement dit, l’apocalypse menace, il faut en avoir conscience pour agir intelligemment, laisser tomber toutes sortes de querelles mortifères et construire une civilisation compatible avec dix milliards d’êtres humains sur notre bonne vieille Terre.

L.M : Vous présentez des solutions pour éviter cette crise : pouvez-vous nous en dire plus ?

J. B : Nous ne prétendons pas avoir la clé de tous les problèmes ! Nous avons signalé quelques pistes, qui sont loin de suffire, mais qui montrent que tout n’est pas perdu si nous œuvrons intelligemment. Prenons par exemple l’organisation monétaire, essentielle pour construire une économie capable de faire vivre des milliards de terriens. Actuellement, elle est déplorable : l’économie de trop nombreux pays est minée par l’inflation ou par l’absence de formes de crédit adaptées aux populations pauvres – dans des pays que l’on dit souvent « en développement », alors qu’en fait la misère n’y recule pas. Aujourd’hui, ce n’est pas le bitcoin qui va sortir de la misère des paysans africains, indiens ou sud-américains ! Nous lançons un appel au réalisme, à la compétence.

Dans le domaine agricole, névralgique, il y a également des possibilités. Nous avons eu la chance d’être éclairés dans ce domaine par un agronome très compétent et conscient des enjeux. Nous lançons un appel pour que nos dirigeants écoutent des hommes comme lui, qui s’y connaissent. Pour échapper à l’apocalypse, il faudrait que les énarques et les anciens élèves de Princeton se mettent un peu à l’école de ces véritables « sachants ».

L.M : Vous dites qu’il faut faire des choix et ne pas aborder tous les sujets en même temps. Quelle est selon vous la solution d’urgence à mettre en place ?

J. B : Le plus urgent est d’améliorer notre organisation, notre gouvernance et la formation que nous donnons à nos enfants. Le proverbe relatif au poisson qui pourrit par la tête est très important : les élites de notre planète ne sont pas à la hauteur des défis que nous avons à relever. Visiblement, le système de sélection et de formation des dirigeants requiert, sur toute la planète, des améliorations très conséquentes.

Prenons le problème des retraites : sur la terre entière nous avons des responsables qui se satisfont d’un système absurde attribuant des pensions non parce que vous avez contribué à former des enfants et des jeunes, qui devenus actifs payeront les pensions, mais parce que vous avez versé des cotisations au profit de vos aînés. Or ces cotisations ne servent en rien à préparer les retraites de ceux qui les versent. Le droit positif est totalement déconnecté de la réalité, la législation des retraites de quasiment tous les pays est absurde.

Ce qu’il faut, dans ce domaine et dans d’autres, c’est une croissance rapide du bon sens. Si un homme politique soutient une législation des retraites qui en fait un système de Ponzi – l’escroc qui eut Madoff pour successeur – il est un danger public. Il faut lui apprendre le B. A -BA de l’économie ou le faire changer de métier. Le poisson pourrit par la tête, et le plus grand danger qui nous menace provient du déficit d’intelligence et de bon sens de trop de nos dirigeants. Ce sont ces hommes et ces femmes parvenus au pouvoir sans posséder les qualités requises pour diriger qui nous font courir le risque d’une apocalypse.

Propos recueillis par Raphaëlle PAOLI

« Dernière crise avant l’Apocalypse », Jean-Baptiste Giraud et Jacques Bichot, Ring, 16 septembre 2021, 18€.

Jean-Baptiste Giraud est journaliste économique depuis 25 ans, directeur de la rédaction d’Economie Matin qu’il a fondée en 2004. Passé par Radio France, BFM, TF1, Atlantico, Sud Radio et RTL, il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages de vulgarisation scientifique et économique dont Combien ça coûte, combien ça rapporte (Eyrolles) ou encore Les Grands esprits ont toujours tort (Editions du moment).

Jacques Bichot, professeur émérite à l’université Jean-Moulin-Lyon III, docteur en mathématiques et en économie, est reconnu comme spécialiste des retraites, de la sécurité sociale et de la monnaie. Il a publié une vingtaine d’ouvrages, dont Huit siècles de monétarisation (Economica) et Cure de jouvence pour la Sécu (L’Harmattan). Il est chevalier de la Légion d’honneur.

OM/Rennes : sur quelle chaîne et à quelle heure voir le match ?

Marseille recevra Rennes ce dimanche 19 septembre : le coup d’envoi sera donné à 17h. Ce match de Ligue 1 sera retransmis en direct sur Canal + Sport.

Suivez le match commenté en direct sur la chaîne Twitch et la chaîne Youtube du Méridional.

Juris’cup : des professionnels du droit à la barre

© Juris'cup

Quel rapport entre le droit et le monde de la mer ? A première vue, aucun. Mais… le droit se faufile bien dans tous les domaines, n’est-ce pas ? Il y a 30 ans, un groupe d’avocats marseillais passionnés de mer se demandaient : « le Droit de la Plaisance existe-t-il ? Droit spécifique ? Droit Terrestre, Droit Maritime ? » Et de ces questions naissait l’idée d’un rassemblement annuel, destiné aussi à resserrer les liens entre juristes. Cette année, la Juris’cup a commencé le 16 septembre et se terminera le 19 septembre. En 2021, la régate elle-même réunit 2 200 participants.

Chaque année, un ensemble de plus en plus nombreux de professionnels du droit, venus de la région et de toute la France, se rassemblent sur les pannes du club marseillais CNTL. Pour ouvrir les jours de régate, une journée est consacrée aux échanges : « les professionnels du droit et de la plaisance se réunissent autour d’orateurs de grande qualité, spécialistes français ou étrangers les plus compétents dans leurs domaines pour répondre aux questions d’actualité, faire le point sur l’état de la jurisprudence, les réglementations et législations en vigueur, et réfléchir sur ses évolutions. »

L’événement est organisé avec le Barreau : « C’est important, même si comme avocats on est une profession indépendante, de se rappeler qu’on appartient à une corporation », souligne Me Marguerite Oudin, avocate au barreau de Marseille. C’est la deuxième fois qu’elle participe à la Juris’cup. Une façon pour elle de « s’ancrer dans la culture de l’avocature et celle de la mer ».

Un tel événement permet d’approfondir les relations avec les autres membres du cabinet (surtout quand il s’agit d’une grande structure) ou tout simplement de retrouver ou rencontrer des professionnels croisés les années précédentes. C’est aussi l’occasion de mieux connaître les clients présents, dans une ambiance à la fois professionnelle et détendue, dans un cadre complètement dépaysant. « On va parfois discuter de problématiques d’entreprises entre deux manœuvres », sourit Me Oudin. Des manœuvres sur lesquelles il faut tout de même rester concentré, puisque les bateaux sont souvent de ligne très sportive. Un moment de compétition convivial et original, qui montre la diversité et la complémentarité des métiers du droit.

Apprendre à travailler en équipe se fait au jour le jour. « Au cabinet, on a tendance à dire qu’on est « dans le même bateau » : la Juris’cup en est une illustration concrète !« 

Jeanne RIVIERE

Lokomotiv Moscou 1 – 1 OM : le debrief du match

Retrouvez la rediffusion du debrief d’après-match, avec Byllel Ben Khelifa et le coach Fabrice Huart : sur la chaîne Youtube et sur la chaîne Twitch du Méridional.

Brocante et antiquités à Marseille – 19 septembre

© LM

Le dimanche 19 septembre est organisée une journée brocante et antiquités rue Edmond Rostand (quartier des Antiquaires – Marseille 6ème – Préfecture), entre l’avenue Paul Peytral et le square Rostand. Une centaine d’exposants sera présente en extérieur, de 7h à 18h30.

Les Vendanges Etoilées de Cassis : découverte, partage, dégustation

© Les Vendanges Etoilées

Du 17 au 19 septembre se déroulent, à Cassis, les « Vendanges Etoilées », un moment d’échange privilégié entre le monde de la gastronomie et des savoir-faire. La 11ème édition, malgré un développement moins important que les années pré-Covid, ne veut pas faire défaut à sa réputation. Guillaume Macheras de Montillet, adjoint au tourisme de Cassis et vice-président de l’association Les Vendanges Etoilées, nous en parle.

« Il y a 12 ans, cette aventure s’est lancée à la suite d’une discussion avec un ami autour d’un vin blanc de Cassis », explique le vice-président. Il nous précise : le vin de Cassis a été, en 1936, le premier vin à bénéficier de l’AOP (Appellation d’Origine Protégée). Aujourd’hui, l’association est toujours gérée par les deux amis ; mais elle a pris une ampleur bien méritée.

Les Vendanges Etoilées entendent être un événement de « découverte, partage, dégustation ». Derrière ce nom un brin poétique, un rassemblement annuel donc, qui se tient traditionnellement dans le courant du mois de septembre, celui des premières vendanges. Habituellement, ce sont plus de 1 300 m2 de tentes nomades, 600 cours de cuisine (60 cours x 10 personnes), et surtout, une cinquantaine de chefs cuisiniers étoilés qui sont présents.

Un public fidèle et demandeur, venant de la région et au-delà, peut profiter des cours de cuisine (payants) et des démonstrations culinaires (libres), mais aussi du grand marché des exposants. Cette année, les organisateurs ont préféré réduire l’événement plutôt que de l’annuler : il y aura un lieu de tenue des stands au lieu de trois, 200 cours de cuisine, une trentaine de démonstrations et une cinquantaine de chefs étoilés. Mais, Guillaume Macheras l’assure, l’ambiance restera la même, simple et conviviale : « les chefs sont là pour partager leur savoir-faire et veulent que les gens repartent contents. »

Et on envie les enfants de l’école de Cassis, qui voient, vendredi midi, leur cantine transformée en « cantine chic », service compris ! Une belle occasion pour les 300 minots d’éveiller leur goût, avec des produits parfois très raffinés. Le chef Bérard cuisinera pour eux cette année. L’après-midi, les enfants découvrent les stands sur le marché des producteurs.

Que les adultes ne les jalousent pas trop  : le week-end, les bars à vins et autres dégustations ravissent les papilles de tous. La ville de Cassis est heureuse, cette année encore, de recevoir l’événement des Vendanges Etoilées, une rencontre entre visiteurs, chefs étoilés et Meilleurs Ouvriers de France.

Jeanne RIVIERE

Le programme et toutes les autres informations sont à retrouver sur le site de l’événement.