Engagés depuis désormais un an dans la campagne de vaccination contre le Covid, les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône, en collaboration avec les autorités préfectorales, le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône et l’Agence régionale de santé (ARS), et en partenariat avec l’Union Pompiers13, poursuivent leur mobilisation et vont proposer, au centre de vaccination de Coudoux, le vaccin Novavax.
Dès le 5 mars 2022, ce nouveau vaccin, qui repose sur la technologie classique équivalente à celle utilisée pour la vaccination Hépatite B, viendra compléter l’offre vaccinale à destination du public mais également des personnels sapeurs-pompiers. À ce jour, les pompiers des Bouches-du-Rhône ont déjà réalisé plus de 310 000 injections au total.
Centre de vaccination de Basse-Vallée de l’Arc à Coudoux ; tous les samedis, de 9h à 17h ; avec ou sans rendez-vous.
Dans le cadre de la journée internationale des droits de la femme, la mairie des 9ème et 10ème arrondissements accueillera et mettra en lumière « l’extraordinaire au féminin ». Trois thématiques autour d’une soirée d’échanges que partageront une centaine d’invités dans les salons de Maison Blanche. L’occasion de mettre à l’honneur la Femme à travers les femmes. Fortes de leurs expériences et de leurs histoires singulières, les invitées, de différents horizons, transmettront le meilleur d’elles-mêmes.
L’extraordinaire au Féminin (Sonia Sahnoun, Annie Carrai, Emmanuelle Charafe-Jauffret, Emma Aubert, Emma Gongora) : conférence/débat animé par ces cinq femmes extraordinaires aux parcours atypiques.
Vins au Féminin (Aziza Chesnau, Coro Wine) : dégustations et rencontre œnologique.
Murmures de la pianiste Perrine Mansuy : concert/rencontre entre improvisations et compositions.
Mardi 8 mars 2022 / Salons de la Mairie de Maison Blanche / Entrée sur réservation uniquement (dans la limite des places disponibles) / 04 91 26 09 06 / placetheatre@marseille.fr.
Les sanctions européennes à l’encontre de la Russie se poursuivent. A partir de ce mercredi 2 mars, en vertu d’un texte des Vingt-Sept, les médias russes Russian Today et Sputnik sont interdites de diffusion.« Il n’y a pas de place pour la propagande de guerre russe dans notre espace informationnel européen », a justifié Thierry Breton, commissaire européen. Ces chaînes financées en majeure partie par le Kremlin, sont présentes dans une centaine de pays.
L’Union européenne justifie cette mesure en la désignant comme « régime des sanctions », qui évite les obstacles juridiques. De son côté, Russian Today France s’est indigné contre « un acte de censure pur et simple sans fondement légal ». Les chaînes d’informations françaises présentes en Russie (Euronews, France 24…) s’apprêtent à être fermées en retour.
« Il n’y aura pas de justice sociale sans justice climatique » ; « Yannick Jadot est le candidat de toutes ces justices, climatiques et sociales », entend-on en introduction. Devant quelques centaines de personnes réunies cet après-midi du 2 mars sur le Vieux-Port de Marseille, le candidat écologiste a tenu à présenter les lignes directrices de sa campagne. Un lieu symbolique pour celui qui s’affiche comme le candidat défenseur du climat.
Yannick Jadot – col roulé noir et veste – parle avec fougue du sujet qui est le sien : l’écologie. Mais fait aussi sa manne des événements en associant environnement et morale, désignant le nucléaire comme un « choix moral », et fustigeant la dépendance à l’égard des énergies russes – un bon point.
Des énergies fossiles qui « [tuent] la démocratie en plus de tuer le climat »
Le candidat écologiste pointe du doigt ce qui selon lui « a construit toutes les complaisances vis-à-vis de Poutine » : « Il y a quelques semaines, il y a quelques mois, le grand débat européen, peut-être que vous vous en souvenez, c’était ce qu’on appelle « la taxonomie » : comment des investissements sont à des conditions beaucoup plus favorables pour engager la transition écologique et protéger le climat.
A ce moment-là, le débat européen, c’était : est-ce que le gaz et le nucléaire sont des énergies vertes ? Et c’était un drôle de moment hier [au Parlement européen ndlr] de voir la présidente de la Commission européenne, de voir tous les groupes politiques, qui, il y a quelques semaines, nous expliquaient à quel point on avait besoin et qu’il fallait favoriser le gaz russe, nous expliquer aujourd’hui combien ces dépendances énergétiques aux énergies fossiles construisaient des complaisances politiques, et que cela tuait la démocratie en plus de tuer le climat. »
Le nucléaire comme « choix moral »
L’armée russe occupant la tristement célèbre centrale de Tchernobyl : le candidat n’a pas manqué d’aborder le nucléaire sous cet angle. « Le nucléaire, ce n’est pas simplement une énergie aujourd’hui très chère, ce n’est pas seulement un fiasco industriel et financier (…) C’est un choix politique, c’est un choix moral. »
Le raccourci des « énergies de paix et de liberté »
« Ce que nous portons dans cette campagne présidentielle, vous le voyez bien : c’est un vrai projet de civilisation. » Certes, mais le projet de civilisation ne se résume pas en France à l’écologie… On apprécie davantage l’emploi d’un mot comme « souveraineté » que le raccourci de l’expression « énergies de paix et de liberté ». Le concept des « énergies renouvelables » est hélas bien différent de l’ « efficacité énergétique » !
181 sur 500 : Christiane Taubira a dû rendre sa copie sans avoir terminé son devoir, faute de parrainages suffisantspour se présenter à l’élection présidentielle.
« Je m’adresse à vous pour mettre fin à un inutile suspense. Malgré la mobilisation des bénévoles, de mon équipe de campagne, de quelques personnes de la Primaire populaire, malgré les promesses de nombreux élus qui ne se sont pas concrétisées, il est évident que nous n’aurons pas les 500 signatures nécessaires pour concourir à l’élection présidentielle. »
La candidate déclarée il y a deux mois estime que « cette candidature se trouve empêchée par un système administratif qui ne survivra pas à cette campagne, il vit ses dernières heures ».
Le plus rageant pour elle ? Elle avait « tendu la main » à d’autres candidats de gauche. Peine perdue. Alors Christiane Taubira se contente de prophétiser : la gauche est « embourbée dans une impasse ». Le sort est jeté…
90% de la population des Bouches-du-Rhône, du Var et Alpes-Maritimes se rassemble autour des aires urbaines d’Aix-Marseille, de Toulon, de Nice et de la Côte d’Azur. Dans toutes ces zones, l’usage de la voiture engorge quotidiennement les réseaux routiers. Un projet de nouvelle ligne était présenté il y a quelques jours, le 28 février, par le président de la Région Sud, Renaud Muselier, notamment devant le ministre délégué auprès de la Ministre de la Transition écologique chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari. Le dossier est porté par des partenaires institutionnels, les collectivités du territoire et la SNCF.
Relier trois des dix plus grandes agglomérations urbaines françaises revêt un sens évident. La nouvelle ligne veut attirer davantage de voyageurs ; ce qui signifie mettre en circulation plus de trains, pour un rapport déplacement-temps intéressant.
Pourquoi ce projet ?
Il est prévu :
23 TER par heure et par sens en heure de pointe à Marseille
Un gain de 15 minutes sur les traversées de Marseille en direction ou depuis Toulon et Nice
La suppression des engorgements en gare de Marseille Saint-Charles
De nouvelles circulations entre Miramas-Vitrolles aéroport- Aubagne-Toulon
4 TER par heure et par sens en heure de pointe desservant la métropole toulonnaise
L’augmentation prévue des services TGV entre Marseille et Nice
6 TER par heure et par sens en heure de pointe entre Cannes et Menton
L’arrêt des TGV en gare de Nice Aéroport.
Le calendrier et les étapes d’aménagement.
La Région Sud signale que la phase 1 débutera en 2023 pour une mise en service prévue en 2030. Plusieurs améliorations sont à prévoir :
Le réaménagement d’une partie des voies en surface de la gare Saint-Charles à Marseille
Des aménagements dans le Var pour renforcer les liaisons TER dans la métropole de Toulon
La création d’une gare TER-TGV à Nice-Aéroport.
La phase 2, elle, débutera en 2027 et s’achèvera en 2035. Elle prévoit notamment :
Des aménagements sur la Côte d’Azur pour augmenter la fréquence des TER entre Cannes et Menton
La création d’une gare souterraine à Marseille Saint-Charles et la poursuite du réaménagement en surface.
Un investissement de plus de 24 millions d’euros acté par l’Assemblée nationale permettra notamment, à échelle locale, la rénovation énergétique et la modernisation des bâtiments de la gendarmerie nationale à Salon-de-Provence. Grâce au plan France Relance, celle-ci bénéficiera d’un traitement de ses façades ; d’une rénovation de ses chaudières et chaufferies ; d’une installation de bornes de recharge pour ses véhicules électriques.
Après « L’œuvre de l’année », découvrez le trophée « La sportive de l’année », décerné pour 2021 par Le Méridional à Emma Clair-Dumont, une athlète multisports exceptionnelle. Femme de défis, elle se prépare depuis des mois maintenant à l’ascension du « Toit du monde », le Mont Everest qui culmine à 8.848 mètres, pour devenir la 13ème femme française à accéder au sommet. L’aventurière, – nous avions eu le grand plaisir d’évoquer ensemble ses aventures passées (franchement incroyables) -, nous parle, à l’occasion de cette remise, de sa prochaine expédition. Qui arrive à très grands pas !
« Le projet d’une vie ». C’est ainsi qu’Emma Clair-Dumont évoque sa prochaine expédition, qui fait partie du défi « Five Summits Challenges » qu’elle s’était fixé : gravir les cinq plus hauts sommets mondiaux sur chacun des continents. Après le Kilimandjaro en 2009, le Mont Blanc en 2010 et le Mont Aconcagua en 2016, elle s’attaque donc au Toit du monde, le sommet népalais, pour une cinquantaine de jours d’expédition. Départ le 10 avril 2022 !
L’athlète a alterné entre le soleil du Sud (elle habite près de Marseille) et le grand froid de la neige, pour un entraînement de tous les jours. Rien d’évident ! Les expéditions préparatoires se multiplient pour celle qui s’était déjà rendue en novembre 2019 au camp de base de l’Everest. Parallèlement, elle est suivie dans une clinique du sport. Un mois avant le départ, elle se mettra en conditions réelles, c’est-à-dire en hypoxie : elle dormira dans une tente où l’oxygène se fait plus rare – comme en altitude – pour stimuler cardio et globules rouges.
Une expédition qui porte du sens
Emma Clair-Dumont emportera avec elle un projet qui lui tient à cœur, puisqu’elle est partenaire de l’association T’Cap 21. Cet aspect solidaire représente énormément pour elle. Il s’agit bien de « donner un fond à cette histoire », comme elle le rapporte !
Le côté environnemental, tellement important aujourd’hui, n’est pas non plus absent. Emma Clair-Dumont s’associe à Marion Chaygneaud-Dupuy, une alpiniste française bien connue, partie vivre dans la région tibétaine. Elle a mis en place une charte intitulée « Clean Everest », pour redescendre les tonnes de déchets abandonnés sur l’Everest (surtout dans les zones les plus élevées).
La vie comme défi
Le sourire d’Emma Clair-Dumont est si encourageant ! Homme ou femme, elle pousse à ce que « chacune des personnes qui a envie de faire quelque chose s’en donne les moyens ». Le sens de l’effort vaut bien la récompense… On souhaite bonne chance à la sportive, qui deviendrait donc la 13ème femme française à accéder au sommet de l’imposant Toit du monde ! Et de notre côté, on retient qu’on « a chacun son Everest à gravir »…
L’OM termine le mois de février en étant 2ème du classement et qualifié pour les 8èmes de finale de la Conference League. D’un autre côté, on commence à sentir un vent de lassitude dans cet OM version Sampaoli. Des défaites surprises, des désillusions, Sampaoli pointé du doigt… Retour sur le mois de février olympien.
On sentait le mois compliqué lors du premier match de février : une défaite face à Lyon (1-2) dans le fameux match reporté de la 14ème journée de Ligue 1. 1er février, les Lyonnais entament le match avec une équipe totalement remaniée, Paqueta et Guimaraes absents; ça semblait être le moment parfait pour battre le rival. Marseille commence le deuxième mois de l’année 3ème, pendant que l’équipe de Peter Bosz pointe à la 7ème place. Après avoir ouvert le score, l’OM concède finalement une défaite plus que frustrante tant il semblait disposé à empocher les 3 points. Et puis ce sont les montagnes russes; on passe d’une victoire renversante contre Angers (5-2) à une défaite 4-1 face à Nice en Coupe de France 3 jours plus tard. Et puis quand l’OM s’impose à Metz et contre Qarabag en 4 jours – avec un Milik en feu – on se dit que c’est reparti et que la machine refonctionne enfin. Mais s’ensuivent la défaite face à Clermont à domicile (0-2) et le match nul contre Troyes au stade de l’Aube. Tout le paradoxe, c’est que l’OM termine février 2ème, alors qu’il l’avait démarré 3ème.
La cote quele coach argentin semblait avoir chez les supporters semble commencer à baisser doucement. « Longoria n’a pas fait venir Sampaoli à Marseille pour qu’il fasse du Baup ou du AVB (André Villas-Boas) », « Il faut vite virer Sampaoli », « C’est honteux, Sampaoli démission »… Voilà ce que l’on pouvait lire sur Twitter après le match nul face à Metz dimanche dernier. Le dogmatisme de l’entraîneur marseillais frustre.
Et si l’on regarde seulement le classement, on pourrait se demander pourquoi. Mais si l’OM est deuxième, c’est aussi parce que Nice n’a pris que 4/12 points en février. Et si les supporters se plaignent, c’est parce qu’avec un effectif de qualité, ils s’ennuient. Et contrairement à ce que dit Sampaoli dans une conférence de presse, il n’y a pas « que le résultat qui compte à Marseille ». Malheureusement pour lui d’ailleurs, sinon les critiques seraient bien moins véhémentes vu le classement. Le mauvais mois de février ne doit cependant pas complètement masquer le bon début d’année 2022 qu’ont produit les joueurs marseillais. Les victoires face à Lens, Bordeaux, semblent être un motif d’espoir à une bonne fin de saison olympienne.
Les Tops et les Flopsdu mois de février
Comme top du mois qui vient de s’écouler, la déclaration de Payet après le match contre Clermont, qui résume assez bien la situation :« Il nous a manqué de l’humilité. On n’a pas montré un visage cohérent, on n’a pas montré de valeurs, on n’a rien montré. On a reçu une leçon par une équipe qui a joué ensemble, un belle équipe de Clermont qui mérite la victoire. Il va falloir dégonfler les têtes, se remettre à bosser et montrer notre vrai visage. » Une sortie pleine de lucidité, de courage mais aussi d’espoir. Les joueurs savent que les défaites ne sont pas des fatalités, et qu’il y a des choses à corriger. Il faut avoir l’humilité de l’admettre. Il faut maintenant que ça se ressente dans les résultats.
Pour les flops, inévitablement, Sampaoli arrive en tête de gondole. Il ne semble toujours pas avoir trouvé sa composition, et certains de ses choix déboussolent. Les joueurs ne l’ont cependant pas lâché, et un bon mois de février saurait faire fuir les critiques aussi vite qu’elles ne sont arrivées.
L’OM est 2ème du championnat, mais les performances sur le terrain soulèvent des critiques et des questions. Une preuve de plus – s’il en fallait – que l’important, c’est pas les 3 points.
Dans le cadre du conflit russo-ukrainien, la mairie des 9/10 a mis en place un lieu de collecte de produits d’hygiène, de torches, de piles, de bougies, de denrées alimentaires sèches (conserves, pâtes, riz…) pour une transmission aux Ukrainiens qui en ont besoin.
Maison de quartier de Saint-Tronc. Du lundi au vendredi : 9h-12h et 13h30-17h ; 134 rue François Mauriac. Plus d’informations au 04 91 74 18 14.