L’OM affronte le Lokomotiv Moscou ce soir à partir de 18h45.
Suivez le match commenté en direct sur la chaîne Twitch et la chaîne Youtube du Méridional.
> A lire aussi : Lokomotiv Moscou/OM : objectif, séduire l’Europe
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Mercredi 15 septembre avait lieu l’inauguration, à côté du gymnase Desautel (9ème arrondissement) du premier terrain de beach soccer de Marseille. Pour célébrer cet événement d’importance, un certain nombre d’acteurs étaient rassemblés, parmi lesquels Lionel Royer-Perreaut, maire du 9/10, Sébastien Jibrayel, adjoint au maire de Marseille en charge du sport, Sylvain Di Giovanni, adjoint aux sports du secteur, Gérald Guidarini, entraîneur de Marseille Beach Team, le sélectionneur de l’équipe de France, le sélectionneur représentant la Fédération française de beach soccer, les partenaires… Cet après-midi-là, un mot d’ordre : la mise à l’honneur des sports de sable et la convivialité.
« Pourquoi inaugurer ce terrain de beach soccer aujourd’hui ? C’est très simple : Marseille est tout de même la deuxième ville de France, une ville de mer. Il y avait très clairement un manque à combler », explique Sylvain Di Giovanni au Méridional. Auparavant, les pratiquants de beach soccer s’entraînaient la plupart du temps sur les plages du Prado : un environnement peu sécurisé pour les joueurs – surtout les enfants – comme pour les personnes présentes sur la plage. Et parce que Marseille est bien « une ville de sable » et pas seulement « une ville de plage », un terrain de beach soccer prend aujourd’hui tout son sens.
Un projet mûri de longue date
Si le projet a été préparé de longue date et beaucoup discuté, la réalisation concrète, elle, a été rapide : un début des travaux avant l’été, une inauguration en septembre. Cette vélocité reflète la cohésion et le travail des acteurs à l’origine du projet. « Les équipes du maire, mes équipes, Gérald Guidarini et son club, nous avions la même vision. C’est donc naturellement que les étapes ont été franchies », souligne l’adjoint aux sports du secteur.
Gérald Guidarini quant à lui n’a pas honte d’avouer : « J’en ai rêvé de ce terrain ! » Pour lui, il représente « un outil exceptionnel : une vraie concrétisation, un vrai aboutissement, pour lequel je suis très reconnaissant ; mes filles et mes garçons vont le montrer ! » Le terrain lui-même est aux normes Fifa (37 mètres de long, 28 mètres de large).
Cet endroit, qui jouxte le gymnase Desautel, a été élu parmi un lot de trois lieux pré-sélectionnés pour le projet. Le site est déjà clos, il y a un parking, des sanitaires accessibles… tout ce qui permet une bonne organisation de la pratique sportive. De fait, le terrain se trouve à proximité d’un établissement scolaire, et est un lieu très fréquenté par les jeunes. Cela encourage et favorise la cohabitation et les rencontres entre les sports.
Les objectifs
Ce terrain veut avant tout mettre en lumière le beach soccer, un sport que la religion du foot à Marseille aurait tendance à faire oublier. L’ouverture du terrain aux scolaires présente l’intérêt incontestable de faire découvrir aux jeunes des variantes des sports « classiques ».
Le maire, Lionel Royer-Perreaut, le déclare au Méridional : « Ce terrain de beach soccer est une forme de symbole. On peut y voir une façon d’encourager les jeunes à la curiosité : c’est une opportunité incontestable. » Donner de la voix à des activités moins connues revêt un vrai sens : dans le 9/10, on trouve ainsi un terrain de pelote basque et des cours d’arts martiaux médiévaux.
Mais le rayonnement se fait au-delà, puisque le terrain ne profite pas uniquement aux pratiquants de beach soccer. Le beach rugby et le beach ultimate sont aussi dans la boucle. Autant dire que leurs présidents sont ravis. Eric Dykstein, président du beach ultimate Marseille et Benoît Jouhanneau, joueur de l’équipe, se renvoient la balle : « Pour nous, avoir enfin un lieu où les joueurs puissent pratiquer sereinement et dans un environnement bienveillant, c’est exceptionnel. Le lieu est d’ailleurs assez proche des plages du Prado, où nos joueurs s’entraînaient. Marseille a cette tradition ancrée dans le sable. Pour notre club, qui va bientôt fêter ses 10 ans, c’est un bel accomplissement. »
Une convention et des créneaux permettront aux pratiquants de ces différents sports de partager ce bijou qui a coûté 100 000 euros au contribuable du secteur, et dont l’entretien sera partagé. « De la passion, de la précision, de la technicité, l’écoute et la capacité d’un maire de secteur à imaginer le projet et à le faire aboutir », résume Gérald Guidarini. Mais… pour l’entraîneur du Marseille Beach Team, ce terrain n’est que le début d’autres aventures à mener au niveau départemental, régional, national, international. Un formidable élan, dont ce terrain est le symbole.
Jeanne RIVIERE
On ne reprendra pas tout le déroulé des incidents survenus au cours du match Nice/OM du 22 août dernier. Mais il n’empêche : aujourd’hui, alors que la Ligue de Football Professionnel vient de sanctionner certains supporters marseillais (2 matches de suspension), difficile de ne pas comparer entre elles des situations qui n’ont rien à voir… et leurs conséquences : avec un peu d’amertume ?
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La LFP avait statué sur les sanctions appliquées aux Niçois, supporters et responsables. Sur 35 000 personnes présentes, 98% étaient des supporters « normaux » ; mais il suffit de quelques centaines d’excités pour descendre sur le terrain, agresser des joueurs et faire interrompre le match. Gâcher la soirée. Une partie des stadiers, il faut le dire, a tout de même réagi comme ces supporters, au lieu de jouer son rôle de médiateurs. L’entraîneur niçois met un coup de poing au directeur technique de l’OM. Galtier n’est pas vraiment sanctionné.
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A côté de ça, un match OM-Saint-Etienne (28 août) où une poignée de supporters marseillais allume des fumigènes. Sanction : 2 matches de suspension. Où est le curseur ? La sanction de la LFP n’est-elle pas un peu grossière ? Mais peut-être Vincent Labrune, maintenant patron de la LFP, a-t-il quelques comptes à régler avec l’OM. Un même type de sanction appliqué à un type de supporters complètement différents : comparez un élève qui mâche un chewing-gum en classe à celui qui frappe son professeur.
Tous les ans, il arrive qu’on leur glisse avec un air admiratif : « Vous travaillez même le week-end ? » Pour cet événement magistral que sont les Journées Européennes du Patrimoine, un certain nombre d’acteurs se mobilisent, dans le cadre d’une organisation peaufinée par l’Office de Tourisme et des Congrès de Marseille. Parmi eux, des étudiants (la plupart en BTS Tourisme). Les 18 et 19 septembre, ils seront au rendez-vous.
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Cela fait maintenant une dizaine d’années que se perpétue la tradition des échanges entre l’OTCM et certains lycées (lycée Charles Péguy, lycée La Cadenelle, lycée hôtelier de Marseille…) Isabelle Durand-Meyer, de l’Office, et l’une des organisatrices des JEP, revient sur les débuts de cette aventure : « Cette sorte de tradition est née de relations amicales avec les enseignants de ces lycées. Elle a continué avec succès d’année en année. »
Un pari gagnant
Ce pari a fait ses preuves depuis longtemps, et contente tous les acteurs. Bien sûr, côté lycée, les enseignants comme les élèves doivent faire preuve de flexibilité, d’autant plus que les JEP se tiennent toujours en période de rentrée.
Les élèves bénéficient d’une formation préalable (savoir prendre la parole, sélectionner des informations, s’adapter au public…) ; un vrai plus pour les étudiants, parmi lesquels beaucoup sont intéressés par l’événementiel : « C’est certainement un capital pour leurs années futures. Les premières visites sont vécues comme un saut en terrain inconnu, mais très vite les étudiants se trouvent à l’aise. Le week-end des JEP est très formateur. »
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L’objectif de ces visites (Hôtel de Ville, Cité radieuse, Tribunal de Commerce, Caserne Audeoud), comme le rappelle Isabelle Durand-Meyer, est que « chacun y trouve son compte, la personne qui présente et celle qui écoute ». Les explications sont conçues de façon très visuelle, pour que les visites soient accessibles à tous. L’engagement de ces jeunes permet aux visiteurs de découvrir des lieux marseillais, connus ou moins connus, avec un angle particulier.
J.R
La plupart des visites des JEP nécessitent une inscription préalable. Ce n’est pas le cas de l’Hôtel de Ville et de la Cité radieuse. Toutes les informations sont à retrouver sur le site de l’Office de Tourisme et des Congrès de Marseille.
Changement d’air et de compétition pour un OM séduisant : les Olympiens joueront à Moscou ce jeudi 16 septembre en Ligue Europa. Pour débuter la compétition, ils affronteront le Lokomotiv de Moscou.
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La restructuration du Lokomotiv est en cours, avec l’arrivée du nouveau directeur sportif Ralf Rangnick. Celui-ci a un projet sur trois ans. Il axe son recrutement sur de nombreux jeunes avec notamment l’arrivée d’Alexis Beka Beka en provenance de Caen. Le futur adversaire de l’OM est en grande forme : les joueurs restent sur quatre victoires et trois nuls en championnat, dont un nul face au Zenith : c’est dire si la tâche s’annonce compliquée !
Les Moscovites peuvent compter sur leur attaquant star Fyodor Smolov, auteur de six buts en sept rencontres. Ils évoluent dans un système en 4/4/2 et procèdent le plus souvent en attaque rapide. Le projet de jeu restera vraisemblablement le même face aux Marseillais.
Les Olympiens ont conquis les aficionados de football par leur jeu débridé et porté vers l’avant. Ils sont tout aussi bien capables de procéder en attaque rapide comme de pouvoir avoir une possession de balle intéressante. De plus, ils ont rectifié les carences défensives en n’encaissant pas de but lors de la dernière rencontre à Monaco. Ils ont ainsi démontré qu’ils pouvaient voyager en PATRON. Le coach Sampaoli fait progresser son équipe au fil des matchs, l’intégration de deux jeunes issus de la formation tels que Sciortino et Bertelli démontre qu’il est attentif à tout son effectif.
L’atmosphère du match ne devrait pas être étouffante. En effet, selon nos sources et en raison des restrictions sanitaires en Russie, la jauge des spectateurs ne devrait pas dépasser les trente pour cent soit environ 8 000 spectateurs (sauf mesures exceptionnelles).
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Pronostic : 2-2
Fabrice HUART
Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.
La mythique course Marseille-Cassis (parcours de 20 km, dont 12 km au cœur du Parc national des Calanques) avait fait savoir au printemps dernier que les jauges imposeraient une vente limitée à 15 000 dossards. Mais il y a quelques jours, elle a annoncé que la jauge était revue à 20 000 dossards, grâce à un dispositif sanitaire jugé très bien assuré : 5 000 dossards de plus sont donc proposés à la vente. La 42ème édition se déroulera le dimanche 31 octobre prochain.
L’obligation vaccinale pour les soignants (et un certain nombre d’autres professions) entrait en vigueur ce mercredi 15 septembre. Certes, dans son point épidémiologique du 9 septembre, Santé Publique France pointait une augmentation constante de la vaccination chez les soignants : plus de 80% d’entre eux (pour les différents secteurs) sont vaccinés.
Il n’empêche : quand un établissement fonctionne sur une petite équipe, dans laquelle déjà en temps normal les membres sont difficilement remplaçables, le départ de soignants signe une catastrophe. Une psychomotricienne aixoise qui travaille dans une structure accueillant des adolescents d’Etablissements sédico-sociaux (EMS) témoigne : « Certains collègues nous avaient prévenus qu’ils ne seraient plus là le 15 septembre. Mais on ne va pas dire aux jeunes de ne plus venir. Le travail doit continuer avec moitié moins de collègues, dans plusieurs domaines. Je ne sais pas si on va pouvoir tenir. »
Alors que de nombreuses manifestations de soignants ont eu lieu mardi 14 septembre, on ne sait pas encore très clairement comment seront traitées les démissions. Il est certain que de très nombreuses petites structures seront touchées.
R.P
Une fois encore, les représentants des différents acteurs du tourisme étaient rassemblés autour de l’Office de Tourisme et des Congrès de Marseille, pour tirer un bilan global de la saison touristique à Marseille, ce 15 septembre : le président de l’OTCM, Marc Thépot, et le directeur, Maxime Tissot ; Bernard Marty, président de l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie), Philippe Bernand, président de l’aéroport, Guillaume Sicard, président de la fédération Marseille centre, pour parler des commerces, Hélène Lebas, déléguée générale du Club de la croisière, et enfin, du côté des prestataires, la société Eco-Calanques. Et tous l’ont dit : malgré le contexte particulier, le bilan de la saison est positif. En d’autres mots, Marseille tire son épingle du jeu.
Le début de cette saison estivale ne laissait rien présager… puisque l’on était suspendu aux annonces gouvernementales. Mais un regard rétrospectif permet d’affirmer sans mentir que « les professionnels du tourisme ont le sourire ». D’autant que la saison ne s’arrête pas à la fin août : septembre a démarré sur les chapeaux de roues, avec la visite présidentielle, l’IUCN (un projet ancien dont Marseille avait gagné la candidature), certains touristes qui se refusent encore à rentrer dans le nord, et la saison du « tourisme d’affaires » qui s’étale de septembre à novembre. Sans compter les belles perspectives de la saison automnale, amorcées notamment par les Journées Européennes du Patrimoine (18-19 septembre).
Le soleil a brillé sur Marseille… plus qu’en France
« Le soleil a brillé sur Marseille », résume le président de l’Office de Tourisme. A cela, plusieurs raisons, étudiées par le biais de deux observatoires précis, rassemblant des données sur les remontées d’informations des partenaires d’une part, sur le taux d’occupation prévisionnel (plusieurs semaines en avance) d’autre part. « Cette belle saison, tout le monde nous l’envie », ajoute Maxime Tissot.
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Marseille confirme son attractivité (contrairement à Paris cet été), mais a pu accueillir les touristes français et étrangers dans de biens meilleures conditions que l’année dernière.
L’OTCM avait déployé des agents (58 saisonniers répartis sur 7 zones) et mis en place un dispositif « hors-les-murs » pour aiguiller les touristes « hors des sentiers battus » et éviter ainsi la surfréquentation de certains sites. Dans un souci également de prendre en compte des sujets bien d’actualité à Marseille, comme la préservation des sites naturels. Parmi les 60 000 personnes accueillies, 25 000 ont été renseignées et guidées.
Quelques chiffres et des bonnes surprises en cascade
Les Français représentent 80% de la population touristique. Les Allemands, les Belges, les Espagnols, les Suisses surtout, n’ont pas boudé la ville, en particulier entre le 15 juillet et le 15 août. Les réservations « last minute » (possibilité d’annuler) ont permis une flexibilité très appréciée.
Pour l’hôtellerie
Le mois de juin a été lent, mais les mois de juillet et d’août ont vu des taux records, dépassant le plus souvent 90% de taux d’occupation. Marseille affiche, de toutes les grandes villes françaises, le meilleur taux d’occupation hôtelière de l’été. Marseille et Aix se démarquent, avec des progressions d’activités majeures sur l’été : +24% de chiffre d’affaire pour un taux d’occupation total de 82,6%.
Pour la restauration
Là aussi, Marseille affiche les meilleures performances de France sur l’été avec des taux de croissance des réservations de 81% en juillet et 54% en août, si l’on compare avec 2019. En revanche, sans surprise, les établissements du littoral sont privilégiés par rapport à ceux de la « deuxième ligne ». Le pass sanitaire n’a finalement pas été un caillou dans la chaussure.
Pour l’aéroport
Philippe Bernand souligne « un des meilleurs scores de fréquentation, si ce n’est le meilleur score français » pour l’aéroport. Une chance pour cette porte d’entrée du territoire. A cela, pas de secret : « Quand l’offre est en place, la demande est présente. » Il se dit optimiste pour retrouver, dans les prochaines années, des chiffres identiques à ceux de 2019.
Pour les commerces
Les commerces du centre-ville de Marseille ont vu monter leur baromètre au beau fixe. Un effort a été mené pour rendre le centre plus accueillant et plus praticable, même s’il reste à faire un gros travail sur la propreté. « Il est important aussi pour les commerçants de vivre une belle arrière-saison », ajoute Guillaume Sicard.
Pour les croisières
Après 17 mois de suspension d’activité, les croisières ont pu reprendre, secteur d’importance pour Marseille, et qui cherche à s’adapter aux pratiques vertueuses (les acteurs des croisières ont pu signer la Charte bleue en 2019, qui vise à réduire l’empreinte environnementale de la croisière à Marseille.) On observe une forte demande. Un protocole sanitaire vérifié et précis a permis de sauvegarder la reprise des croisières. Les passagers étaient essentiellement européens. Le port de Marseille a vu 32 escales pour 6 compagnies de croisières. Comme le note Hélène Lebas, le pic annuel des croisières ne se situe pas forcément en été : les perspectives pour l’automne sont donc également prometteuses.
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Pour les prestataires
La plateforme Marseille expérience (mise en place à l’été 2020) a porté ses fruits, en apportant notamment une visibilité d’ensemble pour les clients. L’activité en août a été bien meilleure que l’année dernière.
On ne peut que constater que la préparation de l’Office de Tourisme de Marseille, en lien avec les différents acteurs, a été profitable à la ville : l’accueil des touristes (y compris des touristes marseillais !) s’est effectué de façon sereine, et sans dénaturer l’ambiance de Marseille. Marc Thépot tient à le rappeller encore et encore : « jouer collectif », c’est la clé de la réussite touristique marseillaise. « Le rôle du tourisme est d’accueillir, de promouvoir, d’éclairer bien sûr, mais aussi de fédérer les acteurs. » Un sujet qu’il considère indépendamment de toute question politique.
Les objectifs pour la saison d’automne-hiver et au-delà : peaufiner toujours plus la « pépite marseillaise », et surtout, garder un coup d’avance ! Le prochain rendez-vous à ne pas manquer : les Journées Européennes du Patrimoine, ce week-end.
Jeanne RIVIERE
La 6ème édition du Grand Opening aura lieu le 23 septembre 2021. L’événement est organisé par Medinsoft, le plus important réseau de promotion de l’industrie numérique en Région Sud Provence-Alpes Côte d’Azur, et plus particulièrement sur le territoire de la métropole Aix-Marseille. Medinsoft s’adresse à l’ensemble des composantes de l’économie numérique. Le Grand Opening veut rassembler, le temps d’une soirée, les acteurs économiques du territoire pour présenter un « concentré régional de la digitalisation et de l’innovation ». Stéphanie Ragu, présidente de Medinsoft, PDG de Lauralba Conseil (ESN – Entreprise de Service du Numérique) depuis 12 ans, mais aussi Femme de la Tech avec un mandat de représentante du programme des Femmes du numérique @Numeum ex SYNTEC, répond aux questions du Méridional, à l’occasion de la tenue du Grand Opening 21.
Le Méridional : Stéphanie Ragu, où en est l’économie régionale et l’écosystème innovant sur le territoire après ces mois de crise sanitaire ?
Stéphanie Ragu : Paradoxalement, l’économie régionale est en croissance. La crise du Covid-19 nous a fait prendre conscience de nos axes d’amélioration autour de l’écologie, du management, de l’inclusion des populations défavorisées, de la e-santé, de l’importance des télécoms, du e-sport pour attirer nos futurs collaborateurs, de l’utilisation de l’IA, et surtout de l’aide à la transformation numérique des secteurs comme le bâtiment, le commerce, le tourisme, la restauration…
Medinsoft se doit d’être à l’écoute de tous ces sujets et force de proposition, notamment autour du développement durable et de la technologie : ainsi, nos 2 livres blancs proposent des bonnes pratiques de la gestion de l’eau mais aussi des solutions innovantes et durables pour les acteurs du tourisme. Nos actions concrètes concernent également :
L.M : De quoi le GO se veut-il être le symbole, avec ce retour en 2021 ?
S.R : Le Grand Opening 2021 est, depuis plusieurs années, LA soirée incontournable pour tous les acteurs du « numérique » de notre territoire.
Signe que le numérique dépasse la sphère des ESN ou entreprises dites geek-informatique, nos partenaires principaux viendront d’horizons divers et d’autres entreprises nous rejoignent également : le CIC, Pernod-Ricard, Fast Truck my Car, Kedge, le groupe Jaguar Network, Free box Pro, sponsor majeur de l’événement. Le digital est présent partout.
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Absent l’année dernière pour cause de crise sanitaire, le GO 2021, sera, nous l’espérons tous, le symbole du renouveau et du redémarrage… GO vers 2022 !
L.M : C’est votre premier GO en tant que présidente : avez-vous un agenda particulier à tenir ?
S.R : C’est un véritable job à temps plein en plus de mon activité principale. J’ai une pensée particulière pour mes prédécesseurs Stéphane et André qui ont effectué un travail extraordinaire depuis le lancement du GO, la 6ème édition déjà !
Cette année sera une édition particulière car nous aimerions aussi dédier cette soirée à notre ami, journaliste et membre de l’association Dominique Gonod, parti trop tôt rejoindre les étoiles.
Femme de terrain, je souhaite féliciter Alexandre Barthelemy (coordinateur, véritable chef d’orchestre MEDINSOFT de cet évènement), son équipe et tous nos prestataires et partenaires en amont, pendant et après cet évènement : ils font un travail formidable et sont attentifs à son succès, j’ai beaucoup de chance. Medinsoft c’est aussi cela, une équipe soudée et engagée, tous les présidents et présidentes des commissions sont là avec moi; c’est important et je les remercie quotidiennement du travail de bénévoles qu’ils font pour cette association.
C’est un bel exercice que de participer aux préparatifs, tel un sportif nous avons une préparation psychologique et physique : notre marathon !
L.M : Quel message pouvez-vous adresser aux femmes qui seraient tentées par le monde de la tech ?
S.R : Les chiffres sont alarmants et la parité est loin d’être atteinte. J’ai la chance d’être la représentante du programme des femmes du numérique et de promouvoir cette filière auprès d’un public de jeunes femmes souhaitant aller vers nos métiers mais aussi pour toutes celles qui souhaitent se reconvertir vers un métier d’avenir.
A travers l’histoire du numérique, de nombreuses femmes ont inventé, créé et innové. Pourtant, aujourd’hui, elles ne représentent plus que 27,9% des actifs dans le numérique en France. C’est pourquoi chaque jour, nous souhaitons donner un nouveau visage à nos métiers. Les femmes représentent un fort potentiel dans de nombreux métiers parfois méconnus. Nous souhaitons offrir aux femmes un épanouissement professionnel digne de leurs talents. Le numérique doit s’inspirer de la diversité, pour mieux représenter la réalité.
L. M : Comment voyez-vous, économiquement, le monde de l’ « après Covid », pour les prochains mois et les prochaines années ?
Que j’aimerais pouvoir répondre à cette question… Cette crise sanitaire a accentué nos sentiments d’incertitude et nous pousse, dans beaucoup de secteurs d’activité, à piloter nos entreprises de manière tactique plus que stratégique, nous nous devons de prendre nos décisions rapidement.
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Plusieurs certitudes néanmoins : d’abord, l’économie sera de plus en plus numérique et écologique. Elle devrait être aussi « chaotique » encore pendant plusieurs mois (pénurie de main d’oeuvre, rupture de matière premières ou produits transformés…)
Le monde est en train de vivre une reconfiguration globale, à tous les niveaux et pour toutes les parties prenantes. Il est important de se mobiliser pour prendre de l’avance sur les autres territoires et se mobiliser pour attirer les nouvelles compétences qui manquent cruellement. Je pense aussi aux forces vives du territoire qu’il nous faut rassembler sous un même pavillon Medinsoft et mettre à disposition de l’économie traditionnelle.
La compétition est plus que jamais une réalité, nous disposons d’entrepreneurs et de projets structurants et innovants sur ce territoire, à nous de savoir nous en saisir collectivement.
Propos recueillis par Raphaëlle PAOLI
Quand elle a été créée en 1924, on l’appelait la « semaine industrielle et commerciale »… et les industriels y présentaient leurs échantillons. L’édition 2021 de la Foire internationale de Marseille se tiendra du 24 septembre au 4 octobre au parc Chanot. Cette deuxième plus grande foire française accueillera comme d’habitude de nombreux exposants, rassemblés autour des thématiques du loisir, du bien-être, de la gastronomie, et de la maison au sens large. Les institutions de la ville et de la région seront également présentes.
Des animations seront aussi proposées autour du thème « la Foire est rock ! ». Christophe Maé sera le parrain de l’édition.
Cette année exceptionnellement, l’entrée à la Foire de Marseille est gratuite. L’inscription est en revanche nécessaire pour pouvoir télécharger et présenter son invitation.
Le programme détaillé et les autres informations sont à retrouver sur le site de l’événement.