mercredi 6 novembre 2024
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Bientôt La Grande Caserne à Marseille, pour découvrir l’univers des pompiers de France

© Pxb

Du 13 au 16 octobre se tiendra « La Grande Caserne » au Parc Chanot de Marseille, à l’occasion du 127ème Congrès des Pompiers de France. Un immense espace à l’entrée gratuite, où les visiteurs pourront découvrir les missions des pompiers, leur matériel, et poser toutes leurs questions à ces derniers. C’est une belle occasion pour le public de plonger dans l’univers des pompiers de France et des acteurs qui les accompagnent au quotidien. Les pompiers des Bouches-du-Rhône piloteront ces journées.

Au programme : démonstrations, animations thématiques, parcours initiatiques et ludiques, formations aux « gestes qui sauvent » et sensibilisation à la prévention des risques de toutes natures…

Nursea : à Marseille, des micro-crèches éthiques et équilibrées

Une des nouvelles crèches Nursea © Le Méridional

Nursea a été créé en 2015. Ce concept de « micro-crèches durables » fait la part belle au développement du petit enfant dans un environnement éthique et équilibré. Qu’est-ce à dire ? Nous en avons appris plus sur le concept lors de l’inauguration, il y a quelques jours, de deux nouvelles structures, Nursea Gaanay et Nursea Michelet, dans le 9ème arrondissement. La présence du maire de secteur, Lionel Royer-Perreaut, démontrait l’actualité et la pertinence d’une nouveauté comme celle-ci.

Les 9ème et 10ème arrondissement représentent 135 000 habitants (soit la moitié de Paris) et 18 noyaux villageois : « Alors, oui, nous avons besoin de crèches par ici », résume le maire de secteur devant les parents et le public assemblé. La mairie prétend bien « accompagner cette dynamique », notamment à travers des structures particulièrement cohérentes comme les crèches d’entreprises Nursea.

Fanny Schosseler, la fondatrice, présente avec fierté les valeurs de Nursea, crèches du territoire marseillais  : d’abord, grâce à la petitesse de la structure, un environnement bienveillant et une attention pour chaque enfant. Chaque crèche accueille 12 enfants maximum, qui ont entre deux mois et demi et trois ans et demi. « Je suis arrivée récemment à Marseille et j’ai pu mettre mon dernier enfant dans une crèche Nursea, témoigne une mère. L’ambiance est très détendue. Grâce aux petits effectifs, le personnel aussi n’est pas sur les dents, ce qui peut être le cas ailleurs ! » Trois personnes s’occupent à temps plein des petits dans chaque crèche. Parallèlement, les équipes sont composées de professionnels de la petite enfance qui sont présents pour conseiller et donner leurs idées au quotidien.

Fanny Schosseler aux côtés du maire de secteur, Lionel Royer-Perreaut © LM

Une petite structure, c’est ce qui est primordial pour le développement de l’enfant et son autonomie. Charline Gautheret, infirmière puéricultrice de formation et directrice des deux nouvelles crèches nous glisse : « Nous valorisons au maximum cette autonomie du tout petit, tout en l’ayant en permanence à l’œil. Il est très libre de ses mouvements : coucher, sortie dans le petit espace naturel, jouets… » S’adapter aux capacités de chaque enfant permet d’individualiser l’éducation, et de « marcher avec les parents ».

Les pédagogies d’éveil rassemblent les tendances, justement, des pédagogies dites « alternatives » (Montessori, Loczy etc.) mais sans être uniformes. « Beaucoup de parents viennent ici sans connaître ces pédagogies, mais avec un désir de nouveauté. La plupart accrochent immédiatement. Ils posent souvent énormément de questions ! », s’amuse la fondatrice.

L’éthique se joue aussi à un deuxième niveau, que Fanny Schosseler détaille : celui de l’environnement… et de la nutrition : les matériaux (y compris ceux des bâtiments) sont choisis avec soin (plafonds en fibres naturelles par exemple), et le bio occupe une place centrale dans l’alimentation. Marie Fauchery, diététicienne qui conseille Nursea, le souligne : « La question de la nutrition est un sujet sensible, mais on en entend parfois moins parler pour les tout-petits, alors même que c’est un point clé pour leur développement. » Dans les crèches Nursea, rien n’est industriel et 100% des repas sont bio. Par l’entremise de plateformes soigneusement choisies, les produits viennent directement de la région marseillaise. Fanny Schosseler a d’ailleurs créé Nurs’eat, traiteur spécialisé dans la petite enfance, qui livre aussi d’autres structures pour enfants. Autrement, l’odeur du pain qui cuit à la crèche est selon nous la grande réussite gastronomique de Nursea !

L’éveil des sens, si important dans les premières années de la vie humaine, trouve sa cohérence dans l’ensemble de la vie collective Nursea. « Nos crèches sont sans doute un maillon du service public que nous nous devons d’offrir aux habitants du quartier », conclut Fanny Schosseler. En tout cas, ce concept a l’air d’avoir fait ses preuves… au point d’essaimer bientôt dans de nouvelles crèches, notamment à Allauch en 2022. Clin d’œil pour les amoureux des forêts : un arbre planté en France pour chaque enfant accueilli ; ce qui fait, voyons… 400 déjà, depuis 2015.

Raphaëlle PAOLI

Synergie Family et la Fédération camerounaise de basket : un partenariat riche de promesses

Lors du championnat d'Afrique féminin de basketball © Synergie Family

Synergie Family, la start-up d’éducation située à l’Epopée (village éducatif) et bien connue des Marseillais, a noué il y a peu un partenariat avec la Fédération camerounaise de basket (Fecabasket), pour trois ans : une façon d’exporter ses savoir-faire et de travailler ses modèles avec de nouveaux acteurs. Nous avons rencontré Naïm Zriouel, directeur adjoint de Synergie Family, à son retour d’Afrique. Pour lui, ce projet est le début d’une aventure fructueuse.

« Nous avons l’habitude de dire que Synergie Family travaille sur les talents des individus en créant des expériences éducatives : ce partenariat en est tout à fait l’image ! » sourit Naïm Zriouel. Rentré du Cameroun il y a quelques jours seulement, on le sent encore fasciné par tout ce qu’il a vu là-bas, à l’occasion du championnat d’Afrique féminin de basketball.

L’origine du projet

Tout a commencé grâce au regard d’une personne de la diaspora camerounaise, impressionnée par le travail mené à Marseille par Synergie Family : une forte présence pédagogique, une bienveillance et une adaptation qui font leurs preuves au quotidien. Parallèlement à cela, la start-up marseillaise n’était pas fermée à un développement extérieur.

Au Cameroun, la Fédération de basket (entre autres) montre un dynamisme particulièrement florissant. « Le sport est notre ADN d’origine, rappelle Naïm Zriouel. Un tel partenariat permettait de travailler sur le sport comme levier pour un impact éducatif et social : il avait donc tout son sens. »

Un mot qui claque : l’impact

C’est un « partenariat impact » qui a été mis en place par les acteurs. Le directeur adjoint de Synergie Family veut bien nous rappeler tout ce que connote l’expression (pour lui, « impact » est un mot du quotidien) : dans la société actuelle, les agents sociétaux – notamment les agents économiques – doivent, d’une certaine façon, remplir leur « part » du pacte social, pour le bien commun ; et pour l’avenir de la jeunesse en particulier. En un sens, le sport est un des moyens utilisés pour l’amélioration des conditions de vie des populations. Un enjeu particulièrement important dans certains pays d’Afrique. D’un côté comme de l’autre, les acteurs s’engagent à s’associer concrètement à cette mission d’impact. La start-up Synergie a justement été sollicitée en tant que spécialiste de l’impact dans le monde de la jeunesse.

Les entreprises, les médias, les institutions, les associations etc. échangent leurs visées et leurs idées. L’objectif est également d’organiser régulièrement des événements pour rassembler les acteurs et les jeunes.

Des jeunes qui ont soif d’engagement

Du 18 au 26 septembre 2021 avait lieu le Fiba women’s afrobasket cameroun, championnat d’Afrique féminin de basketball. C’est à cette occasion, au palais des Sports de Yaoundé, que Synergie Family et Fecabasket ont annoncé officiellement leur partenariat.

Naïm Zriouel nous peint un rapide tableau de l’événement : en plus d’assister aux matchs, des jeunes âgés de 14 à 18 ans pouvaient participer à des exercices de basket, mais aussi à des ateliers de développement personnel et des discussions, autour de plusieurs thèmes : comment puis-je changer mon avenir et celui de la société dans laquelle je vis, comme sportif ou comme citoyen ?

L’organisation d’événements comme celui-ci permet donc d’aller bien au-delà de la seule vision sportive. « Nous avons rencontré beaucoup de jeunes qui ont soif de faire quelque chose pour leur pays : pour ne citer qu’un exemple : Angela, âgée de 16 ans, dont le rêve est de devenir ingénieure pour installer l’électricité dans son village et ceux des environs. Elle est prête à travailler dur pour cela », appuie notre interlocuteur.

Le début d’une aventure vertigineuse

Synergie Family et la Fédération camerounaise de basket doivent aussi trouver d’autres financements pour développer leurs projets des trois prochaines années. « Nous sommes très excités, nous avions l’intuition qu’il fallait mener ce projet », résume Naïm Zriouel. « C’est sans doute le début d’une aventure particulièrement vertigineuse, humaine et collective. » Et dans un coin de la tête… le rêve d’ouvrir une « Epopée » au Cameroun !

Raphaëlle PAOLI

Nettoyage des plages ce matin avec Clean My Calanques

© Clean My Calanques

Après les fortes intempéries qui ont déversé les déchets dans la mer et sur les plages de Marseille, les ramassages ont commencé : un certain nombre de bénévoles se sont joints aux services publics hier, mardi 5 octobre.

Le collectif Clean My Calanques poursuit le travail ce mercredi matin : il organise un nettoyage des plages. Départ fixé ce mercredi 6 octobre à 9h45 à la grande roue de l’Escale Borély.

Aujourd’hui, 20 000 places de cinéma offertes par le département 13

© Pxb

Pour soutenir la filière du 7e art, le Département des Bouches-du-Rhône lance l’opération « Tous au cinéma » ce mercredi 6 octobre en offrant 20 000 places de cinéma gratuites à tous les spectateurs (dans la limite des places disponibles), en partenariat avec les réseaux « Cinémas du Sud et Tilt » et « UCF ».

Pour profiter de cette offre :les spectateurs ont rendez-vous le mercredi 6 octobre, toute la journée, dans l’un des 39 cinémas partenaires de l’opération pour récupérer une contremarque personnalisée auprès des agents du Département des Bouches-du-Rhône. Ils pourront ainsi, munis de cette contremarque, se présenter à la billetterie de leur salle de cinéma pour obtenir une place gratuite, valable pour une séance du 6 octobre.
 
A noter : une place sera distribuée par personne présente physiquement et par séance. Les conditions d’accès sont soumises à la présentation d’un passe sanitaire valide.

Les cinémas partenaires

La salle  Armand-Lunel, le Mazarin, le Renoir et le Cézanne à Aix-en-Provence, le Mejan et le Fémina à Arles, le Palace à Aubagne, le Ciné 89 à Berre l’Etang, le Rex à Châteaurenard, l’Eden à Fontvieille, l’Odyssée à Fos-sur-Mer, les 3 Casinos à Gardanne, l’Espace Robert-Hossein à Grans, le Coluche à Istres, le Lumière et l’Eden à La Ciotat, Le Pathé à Plan-de-Campagne, le Saint-Exupéry à Marignane, le Majectic Palace et le Jean-Renoir à Martigues, l’Alhambra, les Variétés, le César, la Buzine, la Baleine, le Pathé Madeleine, L’EuropaCorp La Joliette, Le Prado, le Pathé Bonneveine et les Trois Palmes à Marseille, le Comedia à Miramas, le Méliès à Port-de-Bouc, le Gérard-Philipe à Port-Saint-Louis-du-Rhône, les Arcades et le Club à Salon-de-Provence, le Galet à Saint-Martin-de-Crau, le Ciné Palace à Saint-Rémy-de-Provence, le Rex à Tarascon, le Cinéma Casino à Trets et CGR Vitrolles.

Main Forte s’installe à Marseille : l’entreprise solidaire qui vaut le coup

© Main Forte

« Prêter main forte, c’est rendre service ; la volonté de Main Forte, c’est de se mettre au service des personnes en difficulté d’emploi » disait Michel Derville, Fondateur et premier directeur. Main Forte est une entreprise d’insertion à but social, par le biais d’un secteur d’activité particulier : le transport régional de marchandises. La structure, qui rassemble aujourd’hui plus d’une centaine de personnes, a lancé depuis septembre un nouveau site à Vitrolles. Camille Jaeckel, directrice du développement, nous détaille le projet et les valeurs de l’entreprise.

Main Forte est née en 1995 dans le Pas-de-Calais, ce que les Marseillais appelleraient « le grand nord »: à cette époque, la fermeture des bassins miniers a bouleversé la donne économique de la région. Un certain nombre d’habitants se retrouvent sans travail, souvent sans autre qualification. Dans ce contexte, il faut un sacré courage pour se prendre en main et lancer de nouveaux projets. Deux ouvriers jurent de s’en sortir. Avec une vieille camionnette, ils commencent une petite activité de collecte (métaux, papiers, cartons, bouteilles…) Leur volonté et leur dynamisme impressionnent des cadres dirigeants de la région, qui décident de les aider à pérenniser leur structure. C’est ainsi qu’une entreprise de transport régional est progressivement devenue la SA Main Forte, qui a fêté ses 25 ans en 2020.

Aujourd’hui, Main Forte compte trois sites (deux dans les Hauts-de-France et un en Essonne), et est sur le point d’en ouvrir un quatrième, donc, à Vitrolles. Au total, l’entreprise rassemble environ 110 personnes : à peu près 90 personnes en insertion et 20 encadrants. La mission de Main Forte est de remettre les gens dans la boucle de l’emploi, pour une réinsertion professionnelle de personnes en difficulté. Généralement, les nouveaux arrivants possèdent au moins le permis B, souvent une petite expérience de conduite, et ont un projet dans le transport. Pendant une durée de un à deux ans, Main Forte leur permet de se former avec des professionnels, de passer les permis nécessaires et de monter ainsi en qualification. A l’issue, ils peuvent partir travailler chez d’autres transporteurs.

Frédéric Rajustel (à droite sur la photo), chargé de projet chez Main Forte, et Daniel, formateur, dans les nouveaux entrepôts © Main Forte

Les projets de Main Forte ont fait leurs preuves tout au long de ces années. Cela dans une ambiance propice à l’épanouissement de ses membres. Camille Jaeckel rappelle les « valeurs-boussole » de l’entreprise : « Bienveillance, Responsabilité, Exigence, Enthousiasme ». Un tableau de bord pas toujours facile à suivre, mais que tous mettent un point d’honneur à respecter. « Trouver un équilibre entre ces mots d’ordre est un challenge et a un vrai sens pour toutes les personnes qui passent par Main Forte, encadrants comme encadrés », souligne la directrice du développement. « Il faut bien comprendre que nous ne sommes pas un transporteur de plus ; notre statut est un peu particulier, puisqu’on est bien une entreprise, mais que notre priorité reste l’insertion professionnelle et sociale. »

L’inauguration d’un nouveau site à Vitrolles, qui desservira toute la région marseillaise, représente un vrai changement d’échelle pour Main Forte. « L’emplacement n’a pas été un hasard : il y a une forte demande sur ce territoire, et les acteurs régionaux ont aidé à notre installation ; nous avons été très bien accueillis par plusieurs partenaires, notamment la DIRECCTE 13, la Fédération des entreprises d’insertion, et La Varappe, premier groupe d’insertion en PACA. » La Région Sud concentre un taux important de chômage ; parallèlement, les besoins en transport sont très nombreux et la pénurie de conducteurs routiers continue. Les six mois d’étude de faisabilité ont démontré que l’implantation de Main Forte dans la région était plus que cohérente. Heureusement, c’est aussi l’un des territoires qui se montre le plus entreprenant dans le grand champ de l’économie sociale et solidaire.

Le nouvel entrepôt de Vitrolles © Main Forte

Par ailleurs, Main Forte ne laisse pas de côté des préoccupations comme les normes environnementales, évidemment d’actualité. Le secteur du transport est en train de se transformer; l’entreprise prend sa part dans ces exigences croissantes, en déployant par exemple une flotte propre, dont quelques véhicules au gaz.

« La région de Marseille est un territoire dynamique, et dans l’économie sociale et solidaire, Main Forte y aura vraiment sa place », conclut Camille Jaeckel. L’idée, pour le site de Vitrolles, est de compter d’ici à trois ans, une dizaine de personnes en insertion en même temps, et six camions. Pour l’heure, le premier salarié en insertion a été accueilli la semaine dernière, en tutorat avec le formateur. Et si les premiers transports ont pu démarrer pour La Poste et des flux d’affrètements, la prospection reste active pour pérenniser le carnet de commandes…

Jeanne RIVIERE

Chrétiens du Caire : l’espoir chez les chiffonniers

Le Dr Adel avec les chiffonniers du Caire © SOS Chrétiens d'Orient

Le docteur Adel Ghali est un médecin égyptien copte. Depuis quarante ans, il se dévoue auprès des chiffonniers du Caire, ces jeunes enfants qui vivent dans les bidonvilles de la mégalopole, sans ressources. Sa rencontre avec sœur Emmanuelle a changé sa vie, et avec elle, puis après elle, il a décidé de continuer son combat pour les plus pauvres. Des associations comme SOS Chrétiens d’Orient travaillent au quotidien avec lui dans les bidonvilles du Caire. Il est de passage en France début octobre : le 8 octobre à 19h, il présentera son témoignage à La Valette-du-Var avec l’appui de son livre de souvenirs « L’appel du royaume ».

> A lire aussi : Dr Ghali, un médecin égyptien chez les chiffonniers du Caire

Le Méridional : Docteur Ghali, quelles sont les relations en Egypte entre les chrétiens et les musulmans ?

Adel Ghali : Quand on est chrétien, on doit aimer tout le monde ; même ceux qui nous persécutent. On y est obligé par l’amour du Christ, qui est venu pour nous sauver et qui s’est fait crucifier pour nous racheter. Nous devons pardonner, à l’image du Christ sur la croix, qui a dit : « Mon Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » Le Seigneur seul peut nous donner la force du pardon.

Nous, nous vivons au quotidien avec les musulmans en Egypte. La grande majorité des Egyptiens sont musulmans. Chrétiens, nous sommes considérés comme une minorité : sur 100 millions d’habitants, nous sommes entre 15 et 20 millions. Les relations sont normales entre nous, nous sommes voisins, amis. On espère vivre ensemble en paix et faire notre devoir, comme Egyptiens.

La foi des chrétiens là-bas est admirable. Par exemple, il y a quelques années, une dame avait perdu sa fille lors d’une attaque devant une église, lors d’un mariage. Interviewée à la télévision, elle a dit qu’elle était en paix, certaine que sa fille était dans les mains du Seigneur. Le journaliste n’en croyait pas ses oreilles.

Les chrétiens n’ont pas peur. Même après les attentats des fanatiques, ainsi à Noël 2011 (qui est le 7 janvier chez les coptes), les églises étaient remplies. De la même façon, nous rendons grâce au Seigneur pour le témoignage des martyrs coptes de Libye [21 coptes orthodoxes égorgés le 15 février 2015 par Daech] : ils n’ont pas renié leur foi, même menacés par le couteau. Des martyrs dans notre siècle. Ils sont pour nous un exemple extraordinaire.

L.M : Qu’est-ce qui a changé pour les chiffonniers du Caire entre les années 1970 et aujourd’hui ?

A.G : Le Seigneur a envoyé un merveilleux cadeau aux chiffonniers du Caire : sœur Emmanuelle. Elle a vécu plus de vingt ans chez eux. Quand elle a commencé le travail, ils étaient 14 000 dans son quartier ; maintenant, ils sont 70 000. Elle a travaillé dans trois quartiers. Elle a sauvé plus de 100 000 personnes de la misère. Des gens qui vivaient dans des cabanes en tôle ; parfois dix personnes dans 4 m2. Ils vivent parmi les poubelles, celles des autres qu’ils doivent trier. Aujourd’hui, des améliorations incroyables ont eu lieu : l’eau, l’électricité, les égouts… même des portables. Et des écoles : l’éducation a changé la vie de beaucoup, dans la jeune génération. Dans une école qui a commencé avec 200 élèves, il y en a maintenant 3 000. Certains sont devenus ingénieurs, médecins. Beaucoup de professeurs sont aujourd’hui d’anciens chiffonniers. Pour moi c’était impensable. Grâce à sœur Emmanuelle et à la générosité, et aux prières aussi, c’est devenu réalité.

L.M : Pouvez-vous nous parler de l’amour de sœur Emmanuelle pour les pauvres ?

A.G : Si elle n’avait pas aimé les pauvres, elle n’aurait pas pu faire tout ça. Elle était ferme, aussi. Sœur Emmanuelle était pleine d’amour. Je le sais et je l’ai vu et ressenti. Je ne peux pas l’exprimer autrement.

L.M : Qu’attendez-vous de l’Occident ?

A.G : Malgré l’amélioration de la vie des chiffonniers, il reste de nombreuses choses à faire. Depuis des années, nous rêvons d’ouvrir une nouvelle école. Il y a au moins 2 000 enfants à Ezbet-el-Nakhl [l’un des quartiers des chiffonniers], qui ne trouvent pas d’école. Nous attendons un permis de construire. J’ai l’habitude de dire qu’il faut s’armer de patience et qu’il faut prier. Ce que la prière et la générosité peuvent faire est incroyable. Les chrétiens d’Occident peuvent nous aider en cela.

Propos recueillis par SOS Chrétiens d’Orient pour Jeanne RIVIERE

Entretien mené en français

Le Dr Ghali sera en France début octobre. Le vendredi 8 octobre à La Valette-du-Var à 19 heures (83160 – Eglise Saint-Jean, 32 avenue du char Verdun), il donnera son témoignage. Les fonds récoltés serviront au financement de 11 couveuses pour le centre Salam. Une dédicace de son livre aura lieu à l’issue de la conférence.

Dr Adel Ghali, L’Appel du royaume, éditions Artège, septembre 2021, 19,90€.

Dimanche 17 octobre : fête du vélo à Aix

© Pxb

Le 17 octobre prochain (date du 3 octobre repoussée en raison des intempéries), la Ville d’Aix et l’ADAVA (Association Droit Au Vélo à Aix), association Aixoise qui œuvre pour le développement du vélo, de la marche et des transports en commun, co-organisent la Fête du vélo.

Sur le cours Mirabeau, des stands accueilleront les visiteurs.

Ils pourront faire réparer leur vélo, le faire graver, trouver des informations sur la sécurité routière et pratique du vélo, se renseigner sur son stationnement en ville, mais également profiter des nombreuses animations qui ponctueront la journée.

Plusieurs balades seront proposées avec des guides conférenciers. Les volontaires pourront par exemple partir à la découverte du Parc Naturel Urbain aménagé par la Ville entre le parc Jourdan et Roc Fleury sur 4,7 kilomètres. Un pique-nique sera organisé au parc Jourdan au déjeuner.

L’ADAVA, qui fête ses 30 ans cette année, a signé une convention avec la Ville il y a plus de deux ans pour l’accompagner sur sa politique de développement du vélo à Aix.

Au programme

  • 10 h ouverture de la manifestation sur le Cours Mirabeau jusqu’à 18h
    Atelier de réparation mobile et de gravage (ADAVA)
    Initiation au savoir rouler à vélo dès 4 ans avec encadrement (CPIE)
    Parcours de kart à pédales dès 4 ans et pour adultes (ADAVA)
    Atelier monocycle par la Roue Libre
    Démonstrations de saut à BMX et initiation au BMX flat
  • 11h00 Arrivée de la convergence cycliste depuis les 10 antennes de l’ADAVA
  • 11h30 Inauguration des stationnements vélos dans les parkings et discours du maire d’Aix et du président de l’ADAVA
  • 12h Apéritif offert par la Ville d’Aix
  • 12h30 – 13h00 : Balade en direction du parc Jourdan
  • 13h- 14h30 Pique-nique tiré du sac au Parc Jourdan
  • Balades à bicyclette (départ Rotonde) :
    10h-17h Parcours découverte des équipements cyclables de la ville
    10h-11h Traversée du Parc naturel urbain (PNU)
    15h-16h Aix et ses petites rues insolites
  • Musique
    Batucada Pulsa Batuk à la Rotonde et en déambulation de 11h à 18h00
    14h30 à 16h :Guinguette swing avec Aixtraswing en haut du Cours Mirabeau
  • Projection film / débat / dédicaces
    14h / 15h30 / 17h : 3 séances de projection du film hollandais sous-titré « Why we cycle ? » – sous tente. Attention : Pass sanitaire obligatoire pour voir le film dans la tente sur le Cours Mirabeau. Possibilité de regarder de l’extérieur.
  • 16h30 : Débat animé par des auteurs

Programme complet et autres informations à retrouver sur la page dédiée à l’événement.

Facebook, Messenger, Instagram, Whatsapp en panne

© Pxb

Les trois réseaux sociaux semblent en panne ce lundi soir depuis 17h45 environ. Les sites ne répondent plus.

La panne, d’ampleur mondiale, reste pour l’instant inexpliquée. Facebook a annoncé sur Twitter travailler à la résoudre.