mercredi 9 juillet 2025
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OM – Gerson : « l’OM » à tout faire

© Twitter Olympique de Marseille

Deuxième du championnat de Ligue 1, qualifié pour les demi-finales de Conference League… La saison de l’OM commence à se dessiner comme une saison réussie. Et si l’équipe de Sampaoli en est là, elle le doit en grande partie à sa recrue phare du mercato estival dernier : Gerson. Pourtant, tout n’a pas toujours été rose pour le Brésilien à Marseille.

Recruté pour 25 millions d’euros l’été dernier, les attentes ont toujours été très élevées pour Gerson depuis le début de saison. Il a eu du mal à s’acclimater à la vie olympienne, et les critiques n’ont pas tardé à arriver pour un joueur qui avait du mal à justifier le prix de son transfert jusqu’à présent. Si bien que ses minutes sur le terrain commencent à diminuer, Sampaoli préférant Pape Gueye. Celui que l’on surnomme le « Pogba brésilien » joue par intermittence, et ses performances peinent à convaincre.

Mais depuis quelques semaines, la montée en puissance du Brésilien coïncide parfaitement avec les bons résultats de l’OM. Infatigable, habile techniquement, bon finisseur, et véritable couteau-suisse – qualité chère à Sampaoli – Gerson devient petit à petit un titulaire indiscutable dans le 11 marseillais. Auteur de 5 buts et de 4 passes décisives cette saison, le joueur marseillais est désormais régulièrement appelé en sélection du Brésil et commence à prendre une nouvelle dimension.

Un joueur qui semble parfaitement s’imbriquer au projet de Sampaoli, et qui s’ajoute logiquement à la grande liste de satisfaction de la saison olympienne.

> A voir aussi : Retour de match – OM/Nantes (3-2) : tout est bien qui finit bien

Présidentielle 2022 – Renaud Muselier : « Le parti des Républicains est victime d’une mort programmée et d’un suicide collectif »

© Le Méridional

Renaud Muselier, président du Conseil régional du sud, ancien ministre de Jacques Chirac, ancien député à maintes reprises des Bouches-du-Rhône, ex-député européen, ancien président des régions de France, ex-Premier adjoint de Jean-Claude Gaudin à la municipalité de Marseille et initiateur de l’Union pour un Mouvement Populaire dans laquelle se sont fondus l’UDF et le RPR, est sans conteste l’un des hommes politiques les plus huppés de notre région. L’interview de Guy Teissier pour Le Méridional dans laquelle le député LR estimait que le naufrage de son parti était « injuste » a fait bondir Renaud Muselier qui n’est pas tendre avec ses anciens amis.

> A voir aussi : Présidentielle 2022 – Guy Teissier (LR) : « Le naufrage des Républicains est injuste »

Titulaire de tous les mandats de la République, M. Muselier a reçu Le Méridional dans son fief de l’Hôtel de la Région Sud à Marseille pour une interview-choc. Il nous confie que, selon lui, la défaite cinglante des Républicains était « prévisible » : « Il s’agit, dit-il, d’une mort programmée : c’est le suicide collectif d’une secte désemparée et sans tête. Les dirigeants des Républicains se sont aveuglés sur leur prétendue puissance, ils ont été incapables de s’additionner et de s’ouvrir comme je l’ai fait moi-même avec succès à la tête de la Région Sud, ils ont été inaptes à se remettre en question et la seule solution qu’ils ont trouvée pour masquer leurs insuffisances, c’est de traiter leurs anciens compagnons de route de « traîtres » ou d’autres noms d’oiseaux et de passer leur temps à éreinter Emmanuel Macron ! »

Le Méridional : M. Muselier, avez-vous conscience de l’immense déception qu’a pu susciter dans les rangs de votre ancien parti votre départ des LR ?

Renaud Muselier : Bien sûr que oui. Les militants et amis du parti ne s’imaginent pas à quel point mon départ a été dur et difficile après plus de quarante ans de fidélité à nos couleurs. Je suis un Chiraquien historique, un membre fondateur de l’UMP et des LR, j’ai été à la tête d’une des plus importantes fédérations de France et lorsque j’en suis parti nous comptions plus de 7 000 adhérents. J’ai longtemps réfléchi mais j’étais obligé de partir. Pour une raison simple : les dirigeants actuels m’ont écarté, ils m’ont marginalisé et mis dehors. J’étais membre du bureau national et je participais à la commission nationale d’investiture. Les LR, c’était ma famille. Je n’ai jamais renoncé à ma liberté d’expression et je n’ai jamais accepté la moindre porosité avec le Front national puis avec le RN car c’est pour moi une faute morale et politique. Ceux qui ont fait le choix inverse ont toujours perdu dans les urnes.

L.M : Est-ce votre stratégie de rassemblement tous azimuts qui n’a pas été acceptée par Christian Jacob lors des dernières régionales ?

R.M : Exactement. Je me suis rendu compte que si je ne me mariais pas avec d’autres mouvements, ma base électorale était insuffisante. Et il n’était pas question que je laisse le champ libre au Rassemblement national. Je me suis dit : si tu n’additionnes pas les forces en présence et les huit tendances différentes qui participent à la gouvernance de cette région, tu es foutu. C’est ce que j’ai fait et les dirigeants des LR ont multiplié les obstacles à mon encontre avec Teissier, Ciotti, Aubert et d’autres qui ont carrément fait campagne contre moi !

« je suis un chiraquien historique, un membre fondateur de l’ump et des lr »

L.M : Donc vous avez fait une large place aux Marcheurs de Macron ?

R.M : Pas du tout, c’est faux. J’ai gagné l’élection avec 57 % des suffrages et je suis le président de Conseil régional le mieux élu de France. Et savez-vous combien je compte de marcheurs parmi les 84 conseillers régionaux de ma majorité ? J’en ai cinq ! Dont trois sont d’anciens LR !

L.M : Pourquoi avez-vous soutenu Xavier Bertrand lors de la primaire des Républicains ?

R.M : Parce qu’il a toujours été clairement opposé au Front national. Lui, il a toujours gagné contre le Front. L’ennui, c’est que Bertrand a refusé mon soutien et j’ai essuyé le rejet de tous les candidats. J’ai tiré la leçon de cet ostracisme, comme MM. Estrosi et Falco, et j’ai démissionné.

> A voir aussi : Présidentielle 2022, l’édito de José D’Arrigo – Macron/Le Pen : match nul, bal au centre

L.M : Vous avez déjà annoncé que vous refuseriez un poste de ministre lors de la composition du nouveau gouvernement en juin. Pourquoi ?

R.M : Parce ce que c’est ma région d’abord. Je ne vais pas m’éparpiller. Je suis le garant de l’unité de cette région et je vais m’y consacrer totalement. J’ai pour la région sud une ambition puissante. Je veux qu’elle devienne la plus belle région d’Europe en œuvrant pour son développement économique, environnemental, sanitaire et sportif. Je vais tout faire aussi pour que les Provençaux bénéficient de la meilleure qualité de vie possible dans une région bénie des dieux.

L.M : Que pensez-vous de la position officielle de M. Jacob qui a déclaré : « Les Républicains ne sont fongibles ni dans le macronisme ni dans le lepénisme » ?

R.M : Je ne suis pas sûr de comprendre ce qu’il veut dire. Christian Jacob est un ami et il le restera mais il devient un adepte du grand écart. Moi je suis d’accord avec Pécresse et Larcher qui ont clairement appelé à voter Macron contre le Rassemblement national. Je vois bien qu’il essaie de tenir debout une famille très divisée. Lorsque vous avez des Républicains qui sont sur la même ligne que Zemmour ou Le Pen et que d’autres appellent à titre individuel à voter Macron et que le mouvement en arrive à résoudre ce grand écart en prônant le « nini », vous êtes amenés à penser que vous n’êtes plus rien du tout et vous ne pouvez plus gagner la moindre élection.

L.M : Pourtant, à vos débuts au RPR, vous aviez des convictions très ancrées en matière de lutte contre l’insécurité ou l’immigration de masse. N’avez-vous pas l’impression de vous déjuger en donnant l’impression d’épouser l’idéologie socialiste de M. Macron ?

R.M : Je n’ai rien changé de mes convictions initiales au RPR. J’estime que c’est au gouvernement de faire prévaloir le régalien, la Défense, les Affaires étrangères, l’International, la sécurité intérieure et extérieure. Là-dessus, mes idées sont les mêmes. Simplement, la vie politique est un chemin au long cours où vous devez faire preuve de pragmatisme et d’ouverture pour surmonter les crises. MM. Darmanin et Lemaire ont été en première ligne durant des mois et ce sont d’anciens LR. S’ils agissent pour l’intérêt général pourquoi irais-je m’opposer à eux ? Aujourd’hui nous avons l’économie française qui connaît la plus forte croissance en Europe, ce n’est pas un hasard. Et notre taux de chômage n’a jamais été aussi bas depuis Pompidou en 1973. En mûrissant, j’ai appris à faire la part des choses. Si vous vous enkystez dans l’idéologie, vous n’avancez pas. Je ne suis pas un opposant systématique, au contraire des LR qui se sont recroquevillés et se sont asséchés jusqu’à la déroute, la banqueroute et le déshonneur.

« je n’ai rien changé de mes convictions initiales au rpr »

L.M : Pensez-vous que les Républicains se sont auto-sabordés pour laisser le champ libre à Macron en échange d’un certain nombre de circonscriptions ?

R.M : Non, je pense que M. Macron nous a habilement coupé les pattes en nommant Edouard Philippe Premier ministre. Dès lors, nous étions coincés. La dégringolade a commencé avec l’échec de François Fillon et la descente aux enfers n’a pas cessé depuis. C’est le réveil des LR avec le succès des élections locales qui a trompé nos dirigeants dans leur analyse. Les européennes avec Bellamy ont été un échec. Depuis cinq ans, ils se cantonnent dans une critique systématique, improductive, au lieu d’additionner les forces en présence. Ils ont masqué leur néant programmatique derrière l’unité de façade du parti. Et ce fragile édifice a éclaté au premier tour de la présidentielle : comment peut-on clamer urbi et orbi que M. Macron est nul et, en même temps, présenter le programme économique de Mme Pécresse qui est un copié-collé de celui du président ? Faut-il préférer l’original ou voter pour la copie ?

L.M : Pourquoi n’avez-vous pas cherché à réformer votre parti de l’intérieur plutôt que de renverser la table ?

R.M : J’ai essayé maintes fois d’inverser leur stratégie suicidaire et je n’y suis pas parvenu. Lorsque j’ai pris en mains la fédération des LR dans les Bouches-du-Rhône, elle est passée en deux ans de 2 000 à 7 000 adhérents, lorsque nous étions aux manettes avec Jean-Claude Gaudin nous avions 14 députés sur 16 dans les Bouches-du-Rhône. En l’espace de deux mandats, les Républicains, par leur entêtement idéologique, ont tout perdu dans notre région…

L.M : Avez-vous personnellement été traité de « traître » par vos anciens amis ?

R.M : Oui. Ces insultes sont injustes et excessives. Elles m’ont fait très mal. Surtout venant de la part de personnalités que j’ai contribué à faire élire et qui me doivent à peu près tout.

L.M : Est-il exact, à ce propos, que vos relations avec le patron actuel des LR M. Stéphane Le Rudulier sont plutôt mitigées ?

R.M : Joker…

L.M : Comment le peuple français, très attaché à la démocratie, peut-il supporter que le président de la République soit réélu dans un fauteuil alors que trois quarts des votants du premier tour l’ont clairement rejeté ?

R.M : Vous avez à présent en France trois grands courants de pensée de force identique : l’extrême-droite avec Zemmour et Le Pen, la Gauche traditionnelle et les Verts, et enfin la Macronie qui regroupe le centre droit et le centre gauche. Moi, je souhaite que M. Macron soit réélu parce qu’il est le seul à évoquer la place de la France dans le monde et l’Europe comme notre berceau naturel de Défense et de paix. Les autres candidats, eux, en ont très peu parlé.

> A voir aussi : L’édito de Jean-Baptiste Jaussaud – Présidentielle 2022 : pris au piège !

Il faut aussi en France un respect de l’autorité : respect de la police, de la justice, des profs, des médecins. Nous sommes plongés dans une société qui zappe en permanence et où tout le monde sait tout sur tout et méprise tout le monde. Cela ne peut pas durer. Il s’agit de réconcilier les Français avec eux-mêmes et avec leurs institutions. C’est un sacré chantier.

« M. Mélenchon dispose d’un trou de souris pour passer »

La saison 2 de Macron ne sera pas la même car il a évolué et beaucoup progressé. Moi, je regarde l’intérêt de la Région Sud. Lorsque Mme Borne débloque le dossier de la ligne nouvelle vers Nice, je dis merci, lorsque M. Castex m’alloue cinq milliards d’euros pour le contrat de Plan Etat-Région, je dis merci, lorsque le Premier ministre me permet de sauver les stations de ski des Hautes-Alpes et des Alpes-Maritimes avec une subvention de 700 millions, je dis merci. En travaillant mes dossiers, je restructure la Région et j’améliore la vie de mes concitoyens.

L.M : Dans ces conditions, pourquoi n’avez-vous pas adhéré à « Horizons » le nouveau parti fondé par Edouard Philippe ?

R.M : Parce que je ne veux plus me retrouver dans une écurie présidentielle. J’ai déjà donné. Je veux conserver mon entière liberté.

L.M : Croyez-vous que les législatives à venir débouchent sur une cohabitation ?

R.M : Tout dépendra de l’union des partis à l’intérieur des deux blocs d’opposition. Si vous tablez sur une participation de 70 pour cent des électeurs, une surprise est possible en cas d’union, sinon c’est la dispersion des voix assurée. En outre, la barre des 12,5 pour cent des inscrits pour figurer au second tour risque d’être rédhibitoire. Et je vous fais observer que M. Macron, aimé ou pas, est un des présidents les mieux placés au premier tour de la Cinquième République…

> A voir aussi : Présidentielle 2022 – Lionel Royer-Perreaut : « La structuration droite-gauche a vécu »

L.M : Le risque Mélenchon est-il écarté, à votre avis ?

R.M : Pas du tout. M. Mélenchon a fait une belle campagne et il dispose d’un trou de souris pour passer. C’est un homme intelligent, cultivé et j’ai toujours plaisir à échanger avec lui. Il m’a beaucoup appris sur la gauche zadiste et je respecte l’homme même si je ne suis d’accord sur rien avec lui. Dans la mesure où l’on peut parler et surtout s’écouter et dialoguer, on apprend et on grandit ensemble. C’est le petit message que je voudrais faire passer à mes anciens amis Républicains…

Propos recueillis par José D’ARRIGO, rédacteur en chef du Méridional

Face aux plateformes de streaming, le cinéma contraint de se réinventer

© WKMC

Alors que les plateformes streaming telles que Netflix, Amazon Prime ou Disney + montent en puissance, le cinéma français est contraint de les considérer pour se maintenir. Dans une interview accordée au Figaro, Jérôme Seydoux, réalisateur et président de la société cinématographique Pathé, explique qu’il faut « désormais compter avec elles ». Face à cet essor des plateformes – permis notamment par le confinement -, le cinéma français doit se réinventer pour attirer le public : en 2020, seulement trois films dépassent les deux millions d’entrées et ce sont exclusivement des productions américaines, selon un rapport du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).

Pour regagner son public, Jérôme Seydoux suggère de « produire moins de films mais de meilleure qualité » et d’investir dans la rénovation des salles de cinéma. A Marseille, c’est déjà le cas avec la nouvelle salle premium de 321 places au cinéma du Prado, aux fauteuils larges en cuir, banquettes « duo » et au son amélioré, mais aussi du cinéma Pathé-Gaumont de la Joliette aux salles à thèmes, futuristes et haut de gamme.

Cependant, pour Jérôme Seydoux, ces investissements devraient s’accompagner d’une montée des prix des tickets. Ces propos ont valu au réalisateur quelques critiques soutenant que les prix sont déjà assez hauts et qu’une montée ferait fuir le public. 

La parole aux producteurs – Comment se porte le marché de l’huile d’olive ?

© Pxb

On l’a vu en bonne place la semaine dernière à l’Hôtel de la Région Sud à l’occasion de la 26ème édition du concours d’huile d’olive : Olivier Nasles, président du syndicat de l’AOP Huile d’Olive de Provence, est oléiculteur de 10 hectares d’oliviers traditionnels en Bouches-du-Rhône. Expert du marché d’huile, il observe son évolution et ses facteurs de développement. Le Méridional l’a interrogé sur ce sujet, essentiel en Provence.

Guerre en Ukraine et pénurie d’huile de tournesol

Si le marché d’huile de tournesol s’écroule peu à peu avec une hausse des prix en raison de l’arrêt des importations ukrainiennes et russes en France, le marché d’huile d’olive, lui, tient le coup. Il n’a pas été impacté par la guerre en Ukraine et se porte même plutôt bien, notamment en Provence, région aux 3 200 000 oliviers, soit 66% de la production nationale tout de même.

le marché de l’huile d’olive tient le coup

Bien que la pénurie de tournesol inquiète les professionnels, qui cherchent des alternatives à ce produit, l’olive ne pourra pas le remplacer pour deux principales raisons : le goût et le prix. D’une part, l’huile d’olive, extraite par des procédés mécaniques, a un goût beaucoup plus marqué, dont les nuances peuvent varier. Fruités verts, mûrs ou noirs, les goûts sont riches. Or, l’huile de tournesol a un goût beaucoup plus neutre, raffiné, doux et sucré. En cuisine, elle s’associe facilement avec tout et ne donne pas de goût particulier aux plats avec lesquels elle est assaisonnée, contrairement à l’huile d’olive, qui donne une saveur méditerranéenne.

D’autre part, les prix sont considérablement différents : l’huile d’olive tourne autour de 5 à 75€ le litre en raison de ses coûts de production élevés ou des conditions climatiques, tandis que celle de la fleur du Soleil coûte facilement moins de 5€ pour un litre. « On ne joue pas dans la même cour. Les principes, les objectifs et les prix ne sont pas du tout les mêmes », explique Olivier Nasles.

l’agriculture biologique est dépendante d’autres marchés 

Le bio est en plein essor, mais reste un marché de niche

Un autre aspect du marché d’huile d’olive est, pour Olivier Nasles, l’essor du bio. A un moment où la demande est croissante, l’agriculture bio remplit, petit à petit, nos supermarchés. Mais pour lui, elle ne pourra tout de même pas remplacer complètement les huiles issues de l’agriculture non bio; « du moins pas d’ici les 10 ou 15 prochaines années », ajoute l’expert. Même s’il va continuer à se développer, le bio ne va pas tout substituer : que l’on pense aux impasses techniques et à la complexité des marchés notamment. Ainsi, il est difficile de produire du bio sans la Chine, qui détient des percées majeures dans la recherche de la biotechnologie.

> A voir aussi : La parole aux producteurs – Olivier Nasles : « Cela fait des années que les gens demandent du bio »

L’agriculture biologique est dépendante d’autres marchés et d’autres éléments qui lui permettent de se réaliser, tels que l’engrais d’origine organique, qui vient d’animaux. Si l’élevage s’effondre, il serait alors difficile pour le bio de subsister. « Le bio est plus qu’un frein culturel : cette interconnexion des marchés et cette dépendance à la Chine posent aussi un frein technique », résume Olivier Nasles.

I.S

L’OM et le RC Toulon s’associent pour la protection de l’environnement

© Pxb

Avec l’organisation de la Coupe du Monde au Qatar en 2022, l’impact du sport sur l’environnement est plus que jamais critiqué. Mais ce samedi 23 avril, l’OM et le Racing Club de Toulon décident de montrer l’exemple.

À l’occasion de la rencontre entre le Racing Club de Toulon et le Stade toulousain au Stade Vélodrome – l’antre des Phocéens – l’OM et le RC Toulon mèneront une action commune visant à sensibiliser les jeunes à la protection de l’environnement, plus particulièrement de la mer Méditerranée.

Plus de 150 enfants issus de quartiers prioritaires de Toulon participant au programme « RCT Au Cœur des Quartiers », du quartier de la Castellane à Marseille, et également du centre de formation de l’Olympique de Marseille, se donneront rendez-vous pour dépolluer les Calanques marseillaises.

Une action organisée par l’association Clean My Calanques et qui se déroulera la matinée précédant le match, de 11h à 13h30. Des actions de ramassage de déchets ainsi qu’une sensibilisation au tri seront donc organisées. Les participants seront ensuite véhiculés jusqu’au Stade Vélodrome où ils pourront profiter d’activités liées au rugby.

Pour parachever cette journée axée sur l’environnement et la protection de la Méditerranée, les jeunes Toulonnais et Marseillais assisteront au match de Top 14 entre le RC Toulon et le Stade toulousain, respectivement 9ème et 5ème du championnat.

« A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol – Pouvoir d’achat : produisons !

© Pxb

Rien d’étonnant à ce que l’on parle périodiquement du « pouvoir d’achat ». Le but de l’activité économique étant bien que les besoins de la population puissent être satisfaits grâce à l’activité productive de la partie active de cette même population. Simple arithmétique : si les prix augmentent davantage que les revenus, disons +5% face à +3%, le pouvoir d’achat d’un même revenu diminue de 2% et ainsi de suite.

Petite nuance : tous les prix ne varient pas au même taux. Certains prix baissent : biens industriels ménagers, matériels informatiques, téléphones portables etc. Les acheteurs bénéficient d’une hausse relative de leur pouvoir d’achat et ne viennent pas dire merci. D’autres prix montent, comme ceux des carburants, ou des produits alimentaires en ce moment. Tout le monde n’est donc pas « exposé » de la même façon.

> A voir aussi : « A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol – Inversions

A la fin, il est question « d’inflation » quand la moyenne des prix à la consommation augmente et l’atteinte au pouvoir d’achat a lieu quand les prix augmentent davantage que les revenus.

Les revenus non plus n’évoluent pas de la même façon : certains actifs, salariés ou non, se protègent mieux, par leur talent individuel ou leur capacité revendicative par exemple. Les titulaires de pensions de retraite, ou les bénéficiaires d’aides sociales ont peut-être moins de capacités de résistance. Que dire des épargnants si les taux d’intérêt sont fixes ? De plus, la monnaie dans laquelle ils sont remboursés se sera dépréciée sauf indexation.

tous les prix ne varient pas au même taux

Remarquons d‘ailleurs que les endettés y gagnent de ce fait. Qui sont les agents les plus endettés ? Les collectivités publiques. On n’ose imaginer que l’Etat en France, endetté au-delà des limites admissibles, voie d’un bon œil la montée de l’inflation.

Et pourtant…

Le rapport « avantage-inconvénient » de l’inflation est finalement négatif, mais il serait faux de ne pas dire qu’il existe certains avantages : l’allègement des dettes en est un pour les endettés, mais on le paye du découragement des épargnants-investisseurs, ce qui à long terme nuit à la croissance et à l’emploi. Ce prix à payer est extrêmement lourd bien que souvent mal perçu.

La comparaison entre l’évolution de l’économie en France et en Allemagne depuis la Seconde Guerre mondiale est très éclairante. L’Allemagne a eu une croissance quasi sans inflation et la France, au contraire, s’est « dopée » à l’inflation, sans pour autant progresser davantage. En revanche les dommages ont été ceux que l’on pouvait attendre… Dans un tel contexte, le climat se tend à propos de la « répartition des revenus », et cela ajoute le conflit « social » au malaise économique.

> A voir aussi : « A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol – « Défavorisés »

Un chiffre : en 1960 est institué le « Nouveau franc ». Le Deutsche mark valait un franc. A la création de l’euro en 1999, le DM valait 3,29FF. Cela reflète l’écart d’inflation et la perte de notre compétitivité. Au passage, pour un Allemand qui investit en France, le pouvoir d’achat de sa monnaie exprimé en franc a triplé ! Qu’en est-il du pouvoir d’achat des Allemands aujourd’hui ? Comparez ! Le PIB par tête en Allemagne est de 15% supérieur au nôtre.

Comme pour beaucoup de sujets économiques, les mauvaises réponses abondent… La pire est de continuer les inondations monétaires. L’inflation, c’est « trop de monnaie chassant après trop peu de biens ». Or la monnaie, à tort ou à raison, est produite par un monopole de plusieurs Etats, la Banque centrale européenne. Pour certains farceurs, ce serait une politique « ultra libérale ». Elle est surtout source d’inflation.

Il existe ensuite des « primes », des baisses temporaires de taxes sur les carburants, le temps des élections, des allègements divers de cotisations, des revenus exceptionnels accordés par les pouvoirs publics… Rions un peu – jaune – les propositions des candidats aux élections présidentielles 2022 se limitaient à ce type de mesurettes démagogiques et de très court terme.

Ces dispositifs ont en commun de ne pas toucher à l’essentiel : les empêchements à produire qui accablent l’économie française. Il est souvent prétendu que les gouvernements depuis 2013 auraient allégé la fiscalité et aidé davantage les entreprises.

D’abord, le point de départ est une fiscalité exceptionnellement lourde. Il est donc facile de l’alléger un tant soit peu et d’afficher les allègements comme des aides significatives.

Ensuite, c’est surtout de la communication : les impôts dits « de production », frappant les entreprises avant qu’elles aient produit, sont les plus lourds d’Europe. Il s’agit des taxes sur les salaires, du versement transport, du forfait social, des taxes sur le foncier bâti de la « Contribution foncière des entreprises »… Ces prélèvements, avant tout bénéfice, dépassaient en France 100 milliards d’euros en 2018, et représentaient autant que dans les 23 principales économies européennes réunies. De petits allègements ne suffisent pas !

si l’impôt sur les fortunes est mauvais, il faut en supprimer jusqu’à l’idée même

Les récents gouvernements se sont glorifiés d’avoir réduit aussi l’impôt sur les bénéfices des sociétés et d’avoir enlevé de l’assiette de l’impôt sur la fortune, les biens professionnels. Certes, tout allègement est bon à prendre et on peut ainsi acheter temporairement des électeurs. Cependant, finalement, on ne touche pas à l’esprit des prélèvements et cela se voit.

Si l’impôt sur les « fortunes » est mauvais, il faut en supprimer jusqu’à l’idée même. C’est la même chose pour l’impôt sur les bénéfices. Il est payé finalement par les acheteurs qui évidemment ne sont pas tous experts comptables et ne s’en rendent pas compte.

> A voir aussi : « A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol – Réforme des retraites : on verra ça demain…

Passons aux coûts d’embauche comparés au rapport de l’emploi de salariés : il est notablement plus faible en France qu’ailleurs sur le simple plan comptable et ne parlons pas de l’esprit « anti-patrons » qui anime toute la législation. Les salariés ne sont même pas gagnants en plus. Est-ce dû au « social » ? Les dépenses dites sociales par habitant sont du même ordre en France et en Allemagne, et moindres qu’aux Pays-Bas. Pourtant, la satisfaction et surtout le coût ne sont pas les mêmes.

Il faut donc revenir avec détermination sur tous ces mécanismes « fiscaux et sociaux » qui tuent littéralement la compétitivité des producteurs français. A terme, c’est l’intérêt de tous, sauf des parasites qui en vivent, naturellement.

La France est un pays potentiellement très riche de ses ingénieurs, entrepreneurs, techniciens ; – liste non exhaustive – quel gâchis que de pas les laisser épanouir leurs talents ! La bataille du pouvoir d’achat se gagnera en produisant. Fallait-il tant d’écrits économiques et de colloques savants pour découvrir cette évidence ?

Pierre DUSSOL

© DR

Pierre Dussol est professeur d’économie honoraire à Aix-Marseille-Université. Il a compris depuis belle lurette les méfaits de la torsion des mots sur la désorientation et le vide des esprits. En véritable « redresseur de tors », il a décidé de reprendre les définitions de base qui permettent de mieux décrypter les habillages et autres artifices du politiquement correct. Il livre son point de vue savoureux dans les colonnes du Méridional.

TV – Arte se met à l’heure du Festival de Cannes

© Allocine / "Douleur et gloire"

La plateforme Arte se met à l’heure du 75ème Festival de Cannes, qui se tiendra cette année entre le 17 et le 28 mai. A partir du 8 et jusqu’au 25 mai (sur Arte et arte.tv), la chaîne propose une sélection de films distingués sur la Croisette, de tous les genres et tous les styles.

La programmation spéciale inclut notamment une soirée consacrée à Antonio Banderas et Pedro Almodóvar et une soirée Isabelle Huppert. L’occasion de retrouver des œuvres et des acteurs qui ont marqué les spectateurs.

L’édito de José D’Arrigo – Macron/Le Pen : match nul, bal au centre

Capture d'écran BFM TV / 20 avril 2022

Oui, le bal est ouvert au centre. Centre gauche, centre droit, centre mou, extrême centre. M. Macron n’a pas le triomphe modeste. C’est plus fort que lui. Il a torpillé la droite et une bonne partie de la gauche et devient l’artisan d’une nouvelle fabrique trans partisane où les anciens socialistes fraternisent avec les anciens sarkozystes pendant que les centristes font la danse du ventre avec les écologistes pour esbaudir le parc à sable du grand président. Dramatique. Parce que tout est faux. Tout sonne faux. Le bal des hypocrisies et des impostures est ouvert. Réjouissez-vous braves gens : il durera cinq ans.

Le fameux débat a donné lieu à un affrontement sans grand relief. Match nul, bal au centre. Il est vrai qu’on avait soigneusement remisé à vingt-trois heures quinze les sujets polémiques qui intéressent une grande partie des Français : l’immigration, l’insécurité, l’identité, l’instruction publique, le terrorisme, l’islamisme. Ces thèmes qui, franchement, n’intéressent pas M. Macron, ont été abordés de façon lapidaire. Elliptique. Oui, bon d’accord, ça suffit taisez-vous. Surtout pas d’amalgame. Surtout pas de vagues. Surtout, n’allez pas susciter une guerre civile Madame…

un affrontement

sans grand relief

C’est l’enseignement essentiel de ce débat de près de trois heures qui n’aura, sachez-le, qu’une influence résiduelle sur le vote des Français dimanche. Lui était avachi sur son fauteuil, les bras croisés, le ton méprisant du professeur face à l’élève Le Pen. Elle était disciplinée, sage, tout en contrôle, sans agressivité, sans doute tétanisée par la peur de sortir une énormité qu’on lui resservirait sans relâche dans les médias pendant des années. Injustice majeure si l’on veut bien admettre que seule la première partie du débat de 2017 avait été catastrophique, la suite et la fin vers minuit, avaient été de bien meilleure facture. Mais qui a suivi ce débat dit et ressassé comme « raté » jusqu’au bout du bout ?

Des médias partisans, partiaux, malhonnêtes : il suffisait de voir comment Léa Salamé jetait sur son favori des œillades énamourées et comment Gilles Boulot opinait du chef pour approuver de loin les arguments déployés par le chef de l’Etat. Et puis leur choix du pouvoir d’achat pour commencer l’émission était évidemment destiné à faire briller le meilleur économiste sur le plateau, c’est à dire M. Macron.

D’où l’impression d’un scénario convenu. D’une pièce en deux actes dont on connaît déjà la fin. On dramatise en sonnant du cor sur « le grand débat de l’entre-deux tours », sur le « moment le plus attendu de la vie démocratique du pays ». On palabre de longues minutes sur « Google » alors que la plupart des Français s’en moquent. On se gargarise d’une fausse déontologie : « Nous sommes là pour faire respecter l’impartialité des échanges », plastronnent le duo d’arbitres du duel. Tu parles Charles. Amusant. Les socialistes adorent cette théâtralisation des marionnettes de la politique pour mieux masquer leurs magouilles en coulisses. Et leur parti pris sous-jacent.

l’impression d’un scénario convenu

Oui, match nul, bal au centre. Les danseurs vont probablement se mouvoir dans une partition inédite. Cette élection marquera à mon avis la fin de l’ère Le Pen : nouvel échec à la présidentielle, échec probable aux législatives. On risque d’assister à un putsch du jeune RN Jordan Bardella, poussé à la roue par Eric Zemmour et Marion Maréchal. Une nouvelle ère s’ouvrira pour le camp national sans la moindre garantie de succès car Edouard Philippe sera le candidat du système, le sosie de Macron, en moins méprisant et plus rassembleur. En 2027.

D’ici là, on n’a pas fini d’épiloguer sur l’arrogance de M. Macron, ses interminables logorrhées, ses regards pleins de condescendance amusée, son insolence bavarde, bref son dédain altier et professoral. Il regarde celle qui lui fait face, croise les bras et semble penser in petto : « Arrête ton char la blonde, tu me fatigues… » Les sarcasmes de M. Macron, affalé sur ses certitudes et ses airs de matamore, n’ont pas altéré d’un iota la stratégie préméditée de Mme Le Pen : self-control, calme, pondération. Pas la moindre flamme, pas le moindre enthousiasme, le calme plat. L’ennui, l’uniformité.

Bon, le seul chiffre sur lequel les deux candidats se sont mis d’accord, c’est celui de six cents milliards d’euros, montant de la dette vertigineuse accumulée en cinq ans par M. Macron. Lui l’assume, en raison du coût de la pandémie, des aides aux particuliers et aux entreprises, des dépenses concernant la sécurité sociale et les collectivités locales.

Marine Le Pen, elle, parle de gaspillage insensé des deniers publics. Chacun se fera sa religion. Mais l’un et l’autre n’auront finalement prêché que des convertis. Entre le cynisme jubilatoire de l’un et la récitation platonique de l’autre, les Français savent que le sort en est jeté et ils se demandent si le dindon de la farce ne sera pas finalement notre pauvre France aux mains de si piètres acteurs.

José D’ARRIGO, rédacteur en chef du Méridional

Législatives 2022 – Jean-Luc Mélenchon se voit Premier ministre

© WKMC

« Evidemment, on peut penser que la marche est très haute, mais les circonstances inouïes de ce pays peuvent le permettre », expliquait Jean-Luc Mélenchon sur BFM TV mardi soir. Pour celui qui a confirmé que 2022 voyait se jouer sa dernière bataille présidentielle, tout ne s’arrête pourtant pas là. L’ex-candidat a demandé aux Français, pour l’élire Premier ministre, « d’élire une majorité de députés Insoumis et de l’Union populaire. » Cela ne l’a pas empêché de qualifier une potentielle cohabitation avec Emmanuel Macron d’ « enfer »…

Si, en vue des élections législatives de juin, les discussions de La France Insoumise avec le Parti socialiste ne sont pas à l’ordre du jour, les accords avec les écologistes et les communistes sont évoqués. Celui qui avoue tout de même préférer « être président que Premier ministre » se déplacera à nouveau à Marseille ce week-end, après sa visite de mars dernier.

Retour de match – OM/Nantes (3-2) : tout est bien qui finit bien

© Twitter Olympique de Marseille

La 33ème journée de Ligue 1 a rendu son verdict hier soir, les Olympiens sortent grands vainqueurs de celle-ci. Ils ont réussi à s’imposer 3-2 contre un Nantes pugnace, dans un match qu’ils ne devaient pas perdre.

Les Nantais ont inquiété

En effet, les poursuivants des Marseillais enchainent les contres performances à l’image des Rennais défaits à deux reprises; une première fois à domicile 2-3 contre Monaco le 15 avril dernier et une nouvelle fois à l’extérieur 2-1 face à Strasbourg hier soir. Les Bretons marquent le pas, ils se retrouvent désormais à 6 unités de l’OM avec 56 points. L’OGC Nice, à bout de souffle, glisse à une peu reluisante 6ème place. A l’inverse, les Monégasques terminent la saison en boulet de canon et se hissent ainsi à la 3ème place partagée avec de surprenants Strasbourgeois qui ne lâchent rien.

L’OM a glané des points précieux au Vélodrome pour la course à la qualification directe pour la Ligue des Champions, avec un calendrier bien chargé à venir : ils s’offrent ainsi un matelas de points confortable à cinq journées de la fin.

Les Nantais auraient pu nous jouer un sale tour hier soir, ils ont mené au score à deux reprises dans la rencontre. Les buts sont intervenus sur deux corners mais les Marseillais affichaient une telle domination – plus de 80% de possession du ballon – que le manque de concentration sur les phases arrêtées leur a certainement joué des tours.

Mais pas de panique 

Forts de leur expérience, les Olympiens n’ont pas paniqué, ni même abdiqué, ils ont su revenir au score patiemment en apportant du danger devant le but à travers des centres ou encore des passes subtiles dans les intervalles. Ils sont très logiquement récompensés sur 2 penaltys – cette fois-ci indiscutables – bien transformés par Dimitri Payet. La victoire sera acquise dans le dernier quart d’heure avec un but de Harit qui l’a libéré pour le reste de la rencontre.

Cette victoire précieuse permet à l’OM d’asseoir sa position au classement et de tenir à bonne distance les concurrents directs. Cerise sur le gâteau, nos joueurs ont retardé l’échéance d’un sacre des Parisiens, fêté comme ils se doit par les supporters Marseillais qui ne s’étaient pas trompés de match hier soir en privilégiant OM/Nantes plutôt que Macron/Le Pen.

Fabrice HUART

Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.