dimanche 20 avril 2025
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Présidentielles 2022 – Les résultats du second tour dans la Région Sud

© WMC

Le second tour de l’élection présidentielle se déroulait ce dimanche 24 avril.

En région PACA, c’est Marine Le Pen qui l’emporte devant Emmanuel Macron avec 50,48% des suffrages, mais ce dernier a tout de même remporté sa deuxième élection présidentielle.

Découvrez la carte de la répartition des votes dans la Région Sud :

© LM

Les résultats détaillés par département :

Alpes-de-Haute-Provence : Emmanuel Macron 48,55% / Marine Le Pen 51,45%

Alpes-Maritime : Emmanuel Macron 50,13% / Marine Le Pen 49,87%

Bouches-du-Rhône : Emmanuel Macron 52,08% / Marine Le Pen 47,92%

Hautes-Alpes : Emmanuel Macron 55,06% / Marine Le Pen 44,94%

Var : Emmanuel Macron 44,90% / Marine Le Pen 52,00%

Vaucluse : Emmanuel Macron 48,00% / Marine Le Pen 52,00%

Présidentielles 2022 – Les résultats du second tour dans les Bouches-du-Rhône

© WMC

Le second tour de l’élection présidentielle se déroulait ce dimanche 24 avril.

Le taux de participation dans le département des Bouches-du-Rhône a été de 70%. Emmanuel Macron cumule 52,08% dans le 13 contre 47,93% pour Marine Le Pen. Découvrez la carte de la répartition des votes dans les Bouches-du-Rhône :

© LM

Les résultats détaillés par commune :

Aix-en-Provence : E.Macron 50,34% / M.Le Pen 49,66%

Allauch : E.Macron 43,13% / M.Le Pen 56,87%

Arles : E.Macron 50,34% / M.Le Pen 49,66%

Aubagne : E.Macron 47,49% / M.Le Pen 52,51%

Berre l’étang : E.Macron 41,66% / M.Le Pen 58,34%

Châteaurenard : E.Macron 42,89% / M.Le Pen 52,11%

Gardanne : E.Macron 45,48% / M.Le Pen 54,52%

Istres : E.Macron 41,43 % / M.Le Pen 59,57%

La Ciotat : E.Macron 48,21 % / M.Le Pen 51,79%

Marignane : E.Macron 35,66% / M.Le Pen 64,44%

Marseille : E.Macron 59,84% / M.Le Pen 40,16%

Martigues : E.Macron 45,07% / M.Le Pen 54,93%

Pélissane : E.Macron 51,79% / M.Le Pen 48,21%

Salon-de-Provence : E.Macron 50,48% / M.Le Pen 49,52%

Trets : E.Macron 46,58% / M.Le Pen 53,42%

Vitrolles : E.Macron 46,96% / M.Le Pen 53,04%

Présidentielle 2022 – Macron/Le Pen : la fracture du vote grandes villes/communes rurales

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Contrairement à 2017, c’est moins une fracture géographique (l’ouest avec la ligne Le Havre-Montpellier pour Emmanuel Macron, et l’est pour Marine Le Pen) qu’une fracture de nature qu’on observe en 2022, entre grandes villes et communes rurales.

Alors qu’Emmanuel Macron domine de très loin dans les grandes villes de France, Marine Le Pen s’impose de son côté dans bien des communes des territoires ruraux (elle apparaît majoritaire dans 26 départements). Elle remporte davantage de communes que le président réélu, avec 18 154 communes, contre 16 498 pour Emmanuel Macron.

Marine Le Pen est arrivée en tête dans plusieurs communes de la Région Sud, comme Aubagne, La Ciotat, Istres, Fréjus, et dans les 10ème et 11ème arrondissements de Marseille. Elle talonne Emmanuel Macron à Toulon, Grasse, Salon-de-Provence. En s’impose aussi en Corse du Sud (58%) et en Haute-Corse (57%).

L’interview de la semaine – Romaric Cinotti (Météo France PACA) : « La sécheresse précoce peut favoriser des départs de feux »

Les terres du Luberon © WKMC

Cette année particulièrement, la question de la « sécheresse précoce » inquiète les agriculteurs et amène certaines communes à prendre des arrêtés sur la consommation de l’eau. La Région Sud n’est pas épargnée par le phénomène, qui pourrait bien favoriser la reprise des feux de forêts estivaux qui avaient fait des ravages l’année dernière. Pour Romaric Cinotti, de Météo France (PACA) et responsable de l’assistance feux de forêt pour la Zone de défense Sud, la vigilance reste de mise en ces mois de printemps.

Le Méridional : Romaric Cinotti, de quoi parle-t-on quand on emploie l’expression « sécheresse précoce » ?

Romaric Cinotti : La sécheresse au sens météorologique s’installe classiquement en été au moment où les précipitations sont les plus rares et les températures les plus chaudes. L’aspect précoce de la sécheresse cette année s’explique par un hiver où les précipitations ont été peu nombreuses, notamment sur certains secteurs du sud-est de la France.

En hydrologie, cette période de septembre à mars est appelée « saison de recharge », car les précipitations sont alors plus à même de rejoindre les nappes phréatiques.

L.M : Quels sont les départements de la Région Sud les plus touchés ?

R.C : Le département des Alpes-Maritimes a été particulièrement touché par cette saison de « recharge » déficitaire. A l’échelle du département, ce sont à peine 53% des 675 millimètres de précipitations normales qui sont tombés. La recharge en eau est donc assez limitée.

dans les alpes-maritimes, 53% des 675 millimètres de précipitations normales seulement sont tombés

L.M : Quelles sont les conséquences d’une telle sécheresse sur le court terme ? Et pour la prochaine période estivale ?

R.C : A court terme, ce manque de précipitations s’observe bien sur les cours d’eau, dont le débit et la hauteur sont déjà réduits. Cela a d’ailleurs poussé la préfecture des Alpes-Maritimes à prendre un arrêté pour restreindre l’usage de l’eau au minimum.

Les végétaux vont quant à eux puiser dans les réserves en eau pour leur phase de pousse printanière. Du point de vue des incendies, cela peut favoriser des départs de feux estivaux plus précoces. Toutefois, un apport de pluies régulières, même faible, tout au long de l’été, peut limiter le danger des feux de forêts dus à la météo.

L.M : On parle d’un épisode inédit depuis 30 ans. Ce genre de cas est-il voué à se banaliser dans les prochaines décennies ?

R.C : Dans le cadre du changement climatique, les précipitations prévues pour le sud-est sont quantitativement similaires à la situation actuelle. Elles se concentreront sur des périodes plus brèves, favorisant donc de plus longues périodes de sécheresse.

Propos recueillis par Jeanne RIVIERE

Arménie – Rapprochement avec la Turquie : entre dirigeants et peuple arméniens, deux visions opposées

Le Premier ministre de l'Arménie Nikol Pashinyan © WKMC

Comme chaque année aux alentours du 24 avril ont lieu, en Arménie et dans les régions où les communautés arméniennes sont présentes, les cérémonies de commémoration du génocide des Arméniens perpétré par les Turcs ottomans en 1915. Alors que les pourparlers de paix ont été engagés entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, le climat en Arménie reste extrêmement réticent face à un rapprochement hâtif, aux conditions dictées par la Turquie.

> A voir aussi : Génocide des Arméniens : la mémoire ne doit pas être mise aux services des enjeux politiques

Comme chaque année depuis des dizaines d’années en Arménie et en diaspora, les Arméniens se mobilisent particulièrement au mois d’avril pour commémorer le génocide. Des centaines de milliers de personnes se réunissent, à Erevan (vers le monument appelé Tsitsernakaberd) et dans toutes les régions d’Arménie.

Avec la Turquie, des relations diplomatiques toujours compliquées

Nombreux sont les pays à avoir reconnu le génocide arménien. De son côté, la Turquie nie toujours l’existence de cet événement tragique. En 2009, les deux pays avaient tenté un rapprochement et des pourparlers avaient été engagés à l’occasion d’un match aller-retour (la fameuse « diplomatie du football »).

la turquie réclame toujours plus

Hratchya Aslanyan, chef du département des communautés arméniennes d’Europe au ministère de la Diaspora de 2009 à 2015, analyse la situation d’alors : « Il était question, à l’époque, d’entamer des relations « normales » sans conditions préalables, au niveau économique notamment. Et de régler les différends sur le génocide lors de séquences diplomatiques dédiées à ce sujet. La Turquie signe, puis sort ensuite des conditions ; l’une d’entre elles était la restitution du territoire de la République du Haut-Karabagh à son allié l’Azerbaïdjan. Elle conditionnait la reprise des relations à cela. »

> A voir aussi : Dossier Arménie – « L’Azerbaïdjan profite du conflit en Ukraine pour préparer la prochaine offensive »

La Turquie réclame toujours plus. « Aujourd’hui, après la guerre de 2020, une partie des territoires du Haut-Karabagh ont été envahis, poursuit Hratchya Aslanyan. Ce qu’exigeait la Turquie s’est réalisé par les armes. Mais cela ne lui suffit pas. La Turquie voudrait que l’Arménie cesse les démarches pour la reconnaissance du génocide. Qu’elle oublie ce mot. Qu’elle oublie ces commémorations. »

La question du gouvernement arménien actuel

En Arménie, il y a clairement une division entre les dirigeants et le peuple sur cette question du rapprochement avec la Turquie et avec l’Azerbaïdjan. « Le gouvernement fait tout pour créer des liens avec la Turquie, alors que le peuple n’est pas prêt à ces conditions-là, explique notre interlocuteur. Une grande partie de la population considère même que nos dirigeants vont contre les intérêts de l’Arménie… Nous voulons bien entamer des relations, mais pas à l’aveugle et aux conditions de la Turquie. » Les visions s’opposent.

« une grande partie de la population considère que nos dirigeants vont contre les intérêts de l’arménie… »

Discussions en cours avec l’Azerbaïdjan : là aussi, la méfiance règne

Pour Hratchya Aslanyan, l’Azerbaïdjan n’est pas prêt à aller vers la paix, au contraire. « Il n’y a qu’à regarder les discours du président azéri : même les plus naïfs comprendront que l’objectif assumé de l’Azerbaïdjan est d’en finir avec le Haut-Karabagh, puis avec l’Arménie. » Il y a quelques mois encore, l’Azerbaïdjan est entré sur le territoire arménien, sur plusieurs kilomètres. « Les ministres, les professeurs, les intellectuels azéris… ne cachent même pas qu’ils faut tuer même les nouveau-nés arméniens ! , s’exclame notre interlocuteur. Nous pensons donc qu’à l’heure actuelle, ces discussions mènent à une impasse. »

Jeanne RIVIERE

OM – Gros coup dur pour Feyenoord avant la réception de l’OM

© Twitter Feyenoord Rotterdam

Feyenoord, actuel 3ème du championnat des Pays-Bas, a joué un match en demi-teinte ce week-end face au club de l’Utrecht. Le futur adversaire de l’OM a obtenu une victoire dans les dernières secondes (2-1) grâce à son attaquant star : le Colombien Sinisterra.

Une victoire toutefois contrastée avec la perte sur blessure de leur défenseur et capitaine Senesi à la 66ème minute. Touché aux adducteurs, le joueur argentin sera probablement absent jeudi prochain pour la réception de l’OM en demi-finale de Conference League.

Présidentielle 2022, l’édito de José D’Arrigo – 24 avril, une soirée très « chichi-pompon »

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Ils avaient tous à cœur de masquer leur déception. Ce fut une soirée très « chichi-pompon ». Allez, un petit effort sémantique, on va tous « ripoliner » la façade de cette pauvre France.

Non, Macron n’a pas gagné puisque nous n’avons pas vraiment perdu. Après tout, c’est le « moins pire » des deux qui a été élu selon les islamo-gauchistes… Pendant que résonnaient les notes de l’ « Hymne à la joie » au pied de la tour Eiffel, les opposants au président (mais pas trop opposés tout de même) déclamaient poliment leurs minauderies pour chasser une naturelle frustration. Surtout ne pas montrer sa désillusion, son désappointement, son dépit, son désenchantement, sa mine désastreuse ou désabusée. La joie d’abord. Pour enfumer l’enfumeur.

> A voir aussi : Présidentielle 2022 – Renaud Muselier : « Le parti des Républicains est victime d’une mort programmée et d’un suicide collectif »

Mais ceux qui auraient dû exulter, les partisans d’Emmanuel Macron, semblaient eux aussi faire des manières. Les ministres, même les plus vulgaires en temps ordinaire, dégoulinaient d’une affèterie de circonstance, une sorte d’affectation surjouée de l’humilité souriante et du triomphe modeste. Les opposants au président, largement majoritaires, étaient pour leur part dans un autre type de théâtralité, une sorte de discours snob et bling-bling pour dissimuler leur énorme ressentiment.

ceux qui auraient dû exulter semblaient eux aussi faire des manières

En réalité, les Marcheurs et leurs opposants de droite et de gauche ont affiché un sublime baratin de circonstance qui ne trompe plus personne. Ce fut donc une non-soirée électorale peuplée d’acteurs fatigués de jouer leur propre rôle et de journalistes lassés de tendre leur micro comme une sébile destinée à mendier au prince leur ralliement spectaculaire. D’où la propension de ces valets de plumes à présenter la réélection de M. Macron comme un exploit sensationnel. Un exploit ? Vraiment ? Le seul exploit, de taille celui-là, c’est la défaite absolue de la pluralité de la presse. Le prince charmant a réussi, grâce à vous, journalistes de cour et de basse-cour, à chasser l’horrible nazillonne. La femme à chat adorable du premier tour est redevenue d’un seul coup dans vos commentaires endiablés un abominable croquemitaine…

Les bénéficiaires de la manne présidentielle, les « journalistes boursiers », désormais majoritaires eux aussi, devraient pourtant se souvenir du seul chiffre qui compte dans cette élection présidentielle : celui du score du président sortant au premier tour car c’est bel et bien un vote d’adhésion à sa personne ou à sa politique, ou bien aux deux. Bref, Emmanuel Macron a obtenu 9 785 578 voix au premier tour sur 47 311 876 électeurs inscrits, soit 20 pour cent des suffrages. Sa principale concurrente n’a pas fait mieux et a réuni sur son nom 16 % des électeurs inscrits et Mélenchon 15 % des inscrits.

> A voir aussi : Présidentielle 2022 – Guy Teissier (LR) : « Le naufrage des Républicains est injuste »

Les scores du second tour sont des chiffres peu significatifs car le président sortant a largement bénéficié de l’appui des « barragistes » dont la plupart viennent des Républicains, des socialistes, des Verts et des islamo-gauchistes à la solde de Mélenchon qui ne se sont pas abstenus. Marine Le Pen, elle, a bénéficié d’une large majorité des voix zemmouristes (7% au premier tour), des voix de Nicolas Dupont-Aignan (2 %) et de quelques anti-macronistes primaires.

le président sortant a largement bénéficié de l’appui des « barragistes »

Le nombre de suffrages raflés par M. Macron au second tour (18,6 millions de voix) est sensiblement équivalent à celui des 17 millions d’abstentions, et de votes blancs et nuls. Cette dualité de chiffres signifie très simplement que près de trente millions d’électeurs n’ont pas voté pour le président sortant. Et la presse macroniste ose appeler ça un triomphe ?

Vous comprenez sans doute mieux pourquoi la « fiesta » organisée au Champ de Mars a été un bide. Une ode à la joie sans joie. Même la chanteuse d’opéra a fait un flop retentissant en entonnant « la Marseillaise » après le public… Cette impression de fête gâchée est liée à la prise de conscience soudaine des partisans du chef de l’Etat. Ils ont  compris l’essentiel sans oser vraiment se l’avouer : la victoire de leur champion était une victoire en trompe-l’œil. Des applaudissements polis. Un discours ébouriffant de banalités d’un Manu presque étonné de l’aisance de sa réélection. Une sorte d’ode à la noix. Une fausse bonhomie des édiles en exercice. Et puis ce passage en forme de scoop : un journaliste de télévision se pavane en annonçant une nouvelle fracassante. « Le président et Mme Le Pen se sont entretenus au téléphone à vingt heures ! » Ouais… Super ! Que se sont-ils dit ? Il n’en sait rien le hâbleur. Nous non plus. Mais ce devait être un dialogue « républicain » dans ce style :

« Allo, Emmanuel ? C’est Marine. Je t’appelle pour te féliciter de ta réélection. Je ne m’y attendais pas du tout. Tu fais un joli score…

– Merci Marine, toi aussi tu t’en sors pas mal avec tes 41 pour cent de voix. J’espère maintenant que tu ne vas pas m’emmerder en concluant une alliance électorale avec Zemmour et Dupont-Aignan… »

– Pas de souci Emmanuel. Mais tu sais, ça peut dépendre aussi de ta bonne volonté dans certaines circonscriptions… Tu voix ce que je veux dire Manu ?

– Oui, Marine, je vois très bien ce que tu veux dire et je saurai me montrer magnanime avec toi. D’autant plus que je vais mettre le feu dans le camp des Républicains. Je n’oublierai pas que tu m’as totalement épargné durant le débat en évitant de m’accabler sur Mac Kinsey, Alsthom, l’immigration, l’insécurité, les Gilets Jaunes et tout le toutim… »

– Bon, je te laisse, il faut que j’aille raconter quelques boniments aux militants qui m’attendent. A bientôt j’espère… »

Toute ressemblance avec un dialogue qui aurait pu avoir lieu serait évidemment purement fortuite.

> A voir aussi : Présidentielle 2022, l’édito de José D’Arrigo – Macron/Le Pen : match nul, bal au centre

En vérité, la fonction de président a été totalement désacralisée. Le prestige, l’autorité, le patriotisme, y font désormais figure de vieilleries surannées. Ne sifflez pas. Place au grand bal des faux-culs. « C’est en frappant au cœur que vient la vérité », a déliré un Macron un peu halluciné. A la télé, les figurants rament à contresens. Il est trop tard. La démocratie du « tous contre tous » a gagné la partie. « Nous avons évité le pire du pire, il nous reste le pire », déchantait une insoumise à la télé. Certes. Mais les conséquences risquent d’être sanglantes dans la rue…

José D’ARRIGO, rédacteur en chef du Méridional

Que voir cette semaine ? Le calendrier ciné / plateformes

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Que voir cette semaine ? Le Méridional vous présente une sélection des films à l’affiche à partir du mercredi 27 avril, et des sorties du moment sur les plateformes.

Retrouvez ce jeudi sur Le Méridional la chronique Ciné/TV/plateformes.

CÔTÉ CINÉMA

• « La Ruse » (John Madden – Guerre, Drame, Historique) 

En 1943, en pleine Deuxième Guerre mondiale, deux agents du service de renseignements britannique Ml5, Ewen Montagu et Charles Cholmondeley, lancent l’opération Mincemeat, visant à détourner le regard des Allemands de la Sicile pour que les Alliés puissent l’envahir. L’opération, inspirée d’un roman policier, est surprenante : il s’agit de lâcher un cadavre portant des informations confidentielles, qui sont en fait de la désinformation, près des côtes ennemies. Les deux agents vont donc « fabriquer une vie » de toutes pièces à ce cadavre, dans l’espoir fou qu’il puisse convaincre les nazis que les Alliés vont s’attaquer aux Balkans et à la Sardaigne plutôt qu’à la Sicile, leur véritable objectif. 

• « Le médecin imaginaire » (Ahmed Hamidi – Comédie) 

Cette comédie française met en scène DJ Wethu, de son vrai nom Alex. DJ renommé, il enchaîne les concerts jusqu’au soir où il se blesse sur scène, alors qu’il est en plein festival. Il se retrouve alors coincé au Maroc, ne pouvant plus bouger, et fait la rencontre inattendue d’Abdel, qui tente l’examen d’aide-soignant pour la 13e fois. Une relation surprenante d’amitié et d’entraide va alors se développer entre les deux hommes.

• « Hit the road » (Panah Panahi – Tragi-comédie)

Sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes en 2021, « Hit the Road » est une réalisation iranienne qui raconte le voyage d’une famille. A travers des rencontres et les difficultés de la route, le film offre des paysages éblouissants et traite subtilement le sujet de l’exil.

• « Downton Abbey II » : Une nouvelle ère (Simon Curtis – Drame, Historique) 

En 1928, en Angleterre, tandis que la famille d’aristocrates Crawley se prépare à fêter le mariage de Tom Branson et de Lucy Smith, le comte de Grantham reçoit l’appel d’un réalisateur de cinéma qui souhaite tourner un film dans leur demeure. Parallèlement, Lady Violet, la comtesse douairière, vient d’hériter d’une villa dans le sud de la France. Ce drame historique se présente comme la suite de la série télévisée et du film Downton Abbey.

• « Sentinelle Sud » (Mathieu Gerault – Drame, Thriller) 

Après une embuscade en Afghanistan durant la guerre, le soldat Christian Lafayette retourne dans son pays natal, en France. Mais il est rapidement mêlé à un trafic d’opium dans lequel il s’aventure pour sauver ses frères d’armes survivants.

CÔTÉ PLATEFORMES

Netflix

• « Le mystère Marilyn Monroe : Conversations inédites » (Film documentaire ; 27 avril)

A travers des témoignages inédits, ce documentaire s’articule autour de la mort mystérieuse de Marilyn Monroe, icône hollywoodienne. Suicide, assassinat ou mort accidentelle ? Il explore les raisons de son décès, méconnues jusqu’à ce jour. 

MyCanal

• « Cruella » (Craig Gillespie, Comédie, Drame, Famille ; 29 avril) 

Le film se passe à Londres, dans les années 1970, alors que le mouvement punk rock connaît son essor. Estella Miller, orpheline et escroc, est passionnée de mode. Un jour, elle se fait remarquer par une grande figure de la mode, la baronne Von Hellman : leur relation va alors révéler la part d’ombre d’Estella, qui va ensuite devenir Cruella. Le film se présente comme une préquelle des « 101 Dalmatiens » de Disney, en relatant la jeunesse de Cruella.

Arte

• « Les chanteuses de Soul de l’Afrique à l’Europe » (Documentaire ; 30 avril) 

Ce documentaire suit le parcours de trois femmes originaires du Nigeria, du Bénin et du Ghana, qui émigrent en Europe et font de la musique Soul leur passion.

Présidentielle 2022 – A Marseille, les résultats détaillés par arrondissement

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Plus de 330 000 Marseillais sont allés voter dimanche 24 avril pour l’élection présidentielle. L’abstention à Marseille a été de 35,35%. Dans 14 des 16 arrondissements marseillais, Emmanuel Macron s’est trouvé en tête. Marine Le Pen a obtenu une majorité des suffrages dans les 10ème et 11ème arrondissements avec respectivement 50,12% et 52,60% des voix.

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Découvrez le résultat détaillé par arrondissement à Marseille :

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Calendrier – A La Valette-du-Var, une pièce au profit des chrétiens d’Orient

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Du 28 au 30 avril prochain, à La Valette-du-Var (83160), la Compagnie des Œufs au Plat monte sur les planches pour jouer une comédie de Niel Simon : « Rumeurs », en faveur des chrétiens d’Orient. L’intégralité du montant des billets sera reversée à SOS Chrétiens d’Orient. 

La pièce de théâtre aura lieu les 28, 29 et 30 avril 2022, de 20h30 à 23h30, à l’espace Pierre Bel – 77 Avenue Grenadier d’Empire C Chabaud – 83 160 La Valette-du-Var. Une petite collation est prévue avant la pièce et pendant l’entracte. L’intégralité du montant des billets sera reversée à SOS Chrétiens d’Orient, en faveur des chrétiens d’Orient

Synopsis : les cadres d’un parti politique en pleine décomposition se retrouvent pour fêter le 10e anniversaire de mariage de leur chef… qui baigne dans son sang et dont la femme a disparu. Pour faire taire les rumeurs que la presse ne manquera pas de colporter, les invités s’enferment peu à peu dans des mensonges toujours plus invraisemblables… sans renoncer à leurs petites magouilles politiciennes !

Mise en scène de Yannick Leroux avec, par ordre d’apparition, Ide Savy, Yannick Leroux, Catherine Bertrand, Jean Larroumets, Cécile Herr, Benoît Ollivier, Camille Herr, Nicolas Pehoou-Mays, Marie-Christine Herr et la participation de Guillaume Rémusat. Réservation en ligne.