vendredi 8 novembre 2024
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Des seniors redécouvrent le cœur de ville marseillais

© OTCM

Etre installé dans une ville, que l’on a parfois habitée sa vie durant, et ne plus côtoyer son âme : c’est une réalité pour bien des seniors qui ne peuvent plus se déplacer seuls. A Marseille, était testé il y a quelques jours un format d’  « excursion » auprès des principaux monuments du centre-ville pour les seniors de résidences du quartier Saint-Barnabé. A la clé, un partenariat notamment entre ces dernières, Uni Santé (agence de conseil spécialisée pour les seniors) et l’Office de Tourisme de Marseille ; et bien sûr, un certain nombre de bonnes volontés, décidées à faire de cette première journée une réussite.

Pour Paul Delanglade, directeur-général d’Uni Santé, le constat est évident : « Permettre aux gens âgés en résidence de pouvoir sortir, se déplacer dans une ville, est essentiel. Cela fait dix ans qu’Uni Santé connaît le monde des seniors, et cette initiative ne sort pas de nulle part. » Pour le directeur-général, la première sortie a été l’occasion de valider avec les résidents de l’EHPAD l’intérêt pour ce type de sortie, et de leur montrer qu’il est possible de leur faire retrouver, assez facilement, leur mobilité. Grâce aux différents partenariats (Transdev a mis gracieusement à disposition trois minibus adaptés à l’accueil des personnes à mobilité réduite), l’organisation était rodée. Pour cette première journée, un peu plus d’une quinzaine de résidents de plus de 85 ans de Saint-Barnabé et du Belvédère ont tenté l’aventure. Avec succès.

Se réapproprier la ville

« Le but de la journée est que les seniors se réapproprient la ville et ses grands classiques, mais c’est également l’occasion de créer ou renouer des liens : entre le personnel et les résidents, entre les seniors surtout », poursuit Paul Delanglade. En effet, le changement d’environnement est favorable aux échanges entre des seniors qui ont parfois pris l’habitude de vivre dans la routine de la résidence ; ou même, avec la crise du Covid, dans une forme d’isolement. Les familles sont invitées à participer à la journée pour accompagner leur proche et vivre avec lui un moment différent. La visite privée à Notre-Dame de la Garde, malgré les températures fraîches, a été particulièrement appréciée des résidents. Témoin, l’exclamation d’une dame âgée : « Je n’étais pas allée à la Bonne Mère depuis quinze ans ! »

A Notre-Dame-de-la-Garde © OTCM

Privilégier les résidents qui ne sortent plus

« Une grande partie de nos résidents sort toutes les semaines avec l’animatrice. L’idée était justement de donner la priorité aux résidents qui ne sortent pratiquement plus », nous explique Laura Zavani, directrice de la résidence Saint-Barnabé et de la résidence autonomie Le Belvédère. « Certains résidents ont raconté leur excursion avec beaucoup d’émotion : cela a ravivé des souvenirs… d’autres ont trouvé que la ville avait changé ! »

Des salariés volontaires

Pour cette journée particulière, de nombreux salariés des résidences se sont portés volontaires pour être accompagnants, ainsi que des stagiaires infirmiers et des aides-soignants. « Cela a permis de mélanger les générations tout en sécurisant cette excursion avec du personnel médical », résume la directrice. Le mélange des générations a aussi permis de beaux moments de partage.

Maxime Tissot, directeur de l’OTCM et Paul Delanglade, directeur général d’Uni Santé © OTCM

Le début de l’aventure

Fort de ce succès, Uni Santé et les partenaires sollicités ne vont pas s’arrêter en chemin. Les projets pourraient d’ailleurs, avec l’appui des services publics, connaître une plus grande envergure. Les idées de sorties de seniors ne manquent pas : après les grands classiques de Marseille, d’autres visites pourront être organisées à Aix, à Arles par exemple, mais aussi dans les musées ; ou encore, dans des restaurants gastronomiques… Et pourquoi pas même, des séjours d’une semaine dans une autre ville ? Prouver aux résidents eux-mêmes qu’il n’y a pas d’âge pour voyager : une belle initiative.

Jeanne RIVIERE

Retour de match – FC Nantes/OM (0-1) : une belle journée

© Coll. Amine Harit / Twitter

Hier soir, les Olympiens ont réalisé la belle opération de la journée en allant s’imposer sur la pelouse du FC Nantes 1 but à 0. En effet, les principaux concurrents actuels de l’OM ont soit fait un match nul à l’image des Niçois ou des Lensois qui piétinent, soit, pire encore, ont été défait sur leur terrain comme les Lyonnais et les Rennais qui ont perdu tout deux 1 à 2. Du coup, les Marseillais, avec cette courte mais non moins importante victoire se hissent à la 2ème place du classement et comptent un match de retard.

En manque d’efficacité, l’OM peut s’appuyer sur une animation défensive des plus cohérentes. Celle-ci évolue en fonction de la hauteur du bloc en passant de la défense à 4 à une défense à 5. Le retour de Kamara dans l’entre-jeu permet de réaliser cela avec maîtrise. Il semblerait que le prolongement de contrat de celui-ci soit en bonne voie ; le fait qu’il soit aligné ainsi que ses déclarations portent à croire que les deux parties pourraient trouver un terrain d’entente. Ce serait évidemment la meilleure recrue du mercato hivernal. Très attendu depuis le début de la saison, le Brésilien Gerson a trouvé le chemin du but et a réalisé un match des plus corrects. Espérons que ce soit le déclic pour ce joueur dont les qualités sont bien présentes, mais qui peine encore à les démontrer en championnat.

Le prochain rendez-vous des Olympiens arrive à grands pas, avec la réception du stade brestois le samedi 4 décembre à 17 h. Une nouvelle victoire permettra à tout un groupe d’emmagasiner toujours plus de confiance et, pourquoi pas, de distancer un peu plus les concurrents directs au podium.

Fabrice HUART

Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.

L’automne en photos – Verquières

© Pxb

Avant que l’hiver ne s’installe définitivement en Région Sud, l’automne expose encore ses couleurs ; et ses photos ! Jusqu’au 31 décembre 2021, une sélection issue d’un concours de photographies (organisé il y a un an pendant le confinement) illustre la médiathèque de Verquières (13670).

Médiathèque du Clocher, 3 place de l’Ecole, 13670 Verquières. Mardi (15h30-18h), mercredi (15h30-19h), vendredi (15h30-18h), samedi (9h-12h). Entrée libre.

Nantes/OM : Le Live OM du Méridional

© DR
  • Suivez le live commenté du match Nantes-OM sur Le Méridional :
  • Avant-Match à partir de 20h45
  • A suivre sur les chaînes YouTubeTwitch et Facebook du Méridional

L’Office de Tourisme de Marseille obtient la même certification que Paris et Bordeaux

© OTCM

L’Office de Tourisme et des Congrès de Marseille vient d’annoncer officiellement qu’il a reçu la certification « ISO 20121 », que ne possédaient jusque là en France que Paris et Bordeaux.

Promouvoir le développement durable

Qu’est-ce que cette fameuse norme internationale ? Parue en juin 2012 juste avant les Jeux olympiques de Londres, elle est dédiée aux « systèmes de management responsable appliqués à l’activité événementielle » et vise à promouvoir le développement durable intégré à l’activité événementielle vers une logique d’amélioration.

Pour l’OTCM, la démarche a démarré en début d’année 2021 : elle a été menée à travers les services événementiels (communication, promotion des loisirs…) mais concerne également tous les collaborateurs.

Entre le 20 et le 28 septembre, Bureau Veritas a réalisé l’audit de certification pour l’obtention de la norme ISO 20121. Durant plusieurs jours, les services événementiels ont été interrogés sur leurs différentes procédures, afin de déterminer si elles étaient en adéquation avec les principes de la norme.

Le 16 novembre, l’Office de Tourisme a reçu la certification pour le domaine d’activité de « L’organisation d’opérations BtoB dans les secteurs du tourisme de loisirs et d’affaires ».

Les principes de la norme

Cette norme intègre les principes du développement durable dans son ensemble (environnemental, social et économique). Elle veut identifier les enjeux clés du développement durable et les appliquer aux activités de l’entreprise.

Pour quatre ans

La certification pour notre Office de tourisme marseillais a été obtenue en sept mois : un temps record, puisqu’elle est habituellement délivrée en plus d’un an. Elle est octroyée pour une durée de quatre ans.

Sport adapté : performance et compétition pour le championnat départemental de para natation des Alpes-Maritimes

© Pxb

Le samedi 11 décembre 2021, le Comité Départemental Sport Adapté des Alpes-Maritimes (CDSA 06) organise le Championnat départemental de para natation adaptée au stade nautique d’Antibes.

> A voir aussi : Sport adapté : entre solidarité et singularité

Le CDSA 06 se donne pour mission de développer et de promouvoir l’accès aux activités physiques et sportives pour les personnes déficientes intellectuelles et/ou atteintes de troubles psychiques. Le sport est un outil formidable pour améliorer le bien-être psychologique, physique et social de ces participants. C’est également une excellente passerelle pour le monde du handicap, bien souvent trop éloigné de notre société.

Le sport adapté est également synonyme de performance et de compétition. Dans cette logique, le CDSA 06 organise chaque année des championnats départementaux dans différentes disciplines. Le samedi 11 décembre prochain, différentes catégories s’affronteront, en fonction des âges et des classifications, en individuel et en relais, sur quatre nages : libre, dos, papillon et brasse. Les vainqueurs se qualifieront pour le championnat régional qui aura lieu en 2022.

Programme : 13h15 : ouverture des portes aux compétiteurs et au public ; 14h : début des épreuves ; 17h15 : podiums et remise des prix.

Stade nautique d’Antibes, 210 avenue Jules Grec, 06800 Antibes.

Le débat de la rédaction – Eric Zemmour à Marseille : une visite pointée du doigt

© DR

Que penser d’Eric Zemmour, désormais officiellement candidat aux présidentielles, et de sa récente visite à Marseille ? Le débat est bien tranché ! Le Méridional a choisi de faire entendre deux voix, justement, pour un « débat de la rédaction ».

Eric Zemmour s’est rendu à Marseille fin novembre avant l’annonce de sa candidature. Se croyant en territoire conquis par ses « idées », il semble avoir été déçu du voyage.

Des clichés sur fond de clichés

Vous attendiez des idées ? Des propositions ? Non ! Eric Zemmour n’est pas venu à Marseille avec un projet politique mais bien pour profiter des clichés créés et entretenus par les médias parisiens pour lesquels il travaille en tant que journaliste.

Il n’y a eu que des photos, un livre à vendre, et beaucoup de critiques et des reproches à distribuer.  Voilà le bilan du court passage d’Éric Zemmour à Marseille ! Ce plan de visite ne pouvait pas marcher. Il fallait prévenir Eric Zemmour qu’il ne débarquait pas dans la série Netflix du même nom mais dans une ville qui a bien d’autres choses à montrer et à offrir.

Marseille, cette ville complexe, passionnante, bouillante même, qui a la particularité d’être aimée ou détestée, parfois les deux dans la même journée. Marseille qui fait vibrer, qui fait réagir ! Qui ne laisse pas indifférent et donne envie d’en devenir acteur et supporter. Marseille, ce carrefour méditerranéen entre l’Orient, l’Afrique et l’Europe. Ce territoire de libre-échange, si stratégique, si porteur, si prometteur pour le monde qui vient.

Une identité incomprise par les Jacobins qui ne veulent toujours « ni laisser faire », ni « laisser passer ». Ce laboratoire de la France qui attend d’être enfin compris par un président… ou même un présidentiable, ou déjà, un candidat.

Cette tribune qu’offre la Cité phocéenne, Eric Zemmour n’a pas souhaité l’utiliser et la valoriser car il n’était pas là pour ça. Il est loin de proposer des solutions concrètes et pragmatiques pour endiguer les problèmes de Marseille et ceux de la France : parmi celles-ci, il faudrait libérer l’économie et donc libérer les individus qui font la France, le faire avec ceux qui font Marseille et avec ceux qui sont la France. Non ! Il était là pour agiter des épouvantails. Et s’il y a bien une chose à ne pas faire ici, c’est bien de prendre les gens pour des simples d’esprit.

Alors, pourquoi avoir choisi Marseille ?

Sans nul doute pour s’inscrire dans la tradition des artistes des années 1900 qui, avant de se lancer dans une carrière nationale voire internationale, venaient se tester à Marseille tant le public était difficile.

Résultat du test : huées pour Eric Zemmour ! Pas vraiment encourageant à l’heure de se lancer dans une carrière nationale ou internationale donc… Il vient en annonçant qu’il veut changer la France à commencer par Marseille, et finit sa première courte journée de visite en automobiliste énervé par une queue de poisson sur le Prado, qui ne trouve rien de mieux que de lever son majeur.

Il y a aussi le retour du mépris affiché à certains de ses soutiens locaux comme Valérie Laupies, cheffe de file de la liste Zou, qui revendiquait pendant les régionales et dans les colonnes du Méridional « son total soutien à Eric Zemmour » dans le cas où il serait candidat aux présidentielles. Ce soutien, qu’en a-t-il fait, Eric Zemmour ? Rien : il a préféré suivre le plan de visite dessiné depuis Paris dans le petit bureau de ses conseillers loin du terrain. Durant les campagnes, les visites permettent généralement de gagner des soutiens, non d’en perdre…

Bref, à la fin de la journée, le public marseillais n’ayant pas demandé de bis, Eric Zemmour s’en est retourné à Paris, montrant que son jacobinisme n’avait peut-être rien à envier à celui de Macron.

Après cette visite la question se pose : cet homme peut-il être un chef d’Etat ?

Le procédé de révélation d’un président suit généralement trois phases : l’adhésion à un constat, la présentation d’une vision et enfin la capacité à porter un projet.

Eric Zemmour, plume acérée, brillant journaliste, polémiste-star, s’est fait un maître du constat. Il y met tout le vocabulaire, les punch lines, les commentaires personnels… il en est devenu le champion de France ! Son statut de journaliste allait de pair avec le besoin d’appartenir à la société civile de celui qui dresse des constats réputés honnêtes qui est capable de se faire porte-parole des autres.

Ensuite vient le moment de devenir un homme politique ; par là, va se faire la transformation en candidat, présentant une vision qui saura être déclinée en programme, que chacun pourra s’approprier. Marseille semblait une belle tribune mais peut être aussi une marche un peu haute pour celui qui n’aura finalement pas présenté grand-chose et qui n’aura donc pas validé cette étape.

L’annonce de candidature est encore fraîche, l’étape des 500 signatures est éludée, et il faudrait déjà voir en lui un homme d’Etat, celui capable de porter un projet, de montrer la direction à un pays et surtout de donner la confiance suffisante aux autres pour mettre en œuvre son plan ?

Il semblerait que le grand éditorialiste, le César de la polémique, prenne le risque d’être un Néron de la politique : celui qui, n’écoutant que trop son goût du feu, brûle les étapes.

Faire campagne et gouverner sont deux exercices très différents. Souffler sur des braises ne permet pas toujours d’entretenir de belles flammes et Monsieur Zemmour semble davantage fasciné par les feux qu’il allume que par l’avenir de la France dans le monde.

Emmanuel Macron a bien montré que gagner est une chose et que gouverner en est une autre. Les prochains mois nous diront si le candidat Zemmour possède le feu sacré qui lui permettra de gouverner tous les Français ou s’il a simplement l’envie de mettre le feu, le temps d’une campagne…

Une chose est sûre, je regrette qu’Éric Zemmour ne vive pas cette campagne en polémiste, il y a là moins de risques à jouer avec le feu !

Coralie JAUSSAUD, secrétaire générale du Méridional

Le débat de la rédaction – Le Marseille d’Eric Zemmour, « un laboratoire de la désintégration »

© DR

Que penser d’Eric Zemmour, désormais officiellement candidat aux présidentielles, et de sa récente visite à Marseille ? Le débat est bien tranché ! Le Méridional a choisi de faire entendre deux voix, justement, pour un « débat de la rédaction ».

La visite d’Eric Zemmour à Marseille a prouvé une nouvelle fois que les Français ne sont plus chez eux en France et que Marseille est une enclave de Méditerranée hasardeusement rattachée à la France.

L’idée qui me vient en premier lieu se résume en deux slogans :

ZEMMOUR : FAIM DE FRANCE

MACRON : FIN DE FRANCE

Les multiples tribulations auxquelles ont été soumises les équipes parisiennes et locales d’Eric Zemmour illustrent la fin de la démocratie et les traquenards délibérés d’une dictature sournoise à la solde du président de la République.

La plupart des journalistes, eux aussi, incarnent ce refus manifeste de l’idée de nation et ils ne se gênent pas pour admirer (et épauler, c’est plus grave) l’association subversive des « antifa » qui devrait être dissoute pour troubles à l’ordre public, à moins qu’elle ne serve les desseins secrets du pouvoir en place. La horde de journalistes qui entouraient Eric Zemmour à Marseille traquait le moindre dérapage et la plupart des reportages ont été constitués d’un chapelet de calomnies. Celui de « La Provence » est un exemple du genre.

Il est vrai que la visite du quartier du Panier à marche forcée a donné le sentiment fâcheux d’une fuite en avant en forme d’évacuation. Les « moulons » de journalistes qui se formaient à chaque halte ne permettaient pas des échanges sereins.

Eric Zemmour ferait mieux, à mon avis, d’organiser des conférences de presse dans une salle protégée où tous les membres de la presse pourraient tranquillement poser leurs questions sans être serrés comme des anchois en baril.

Ce qui m’a le plus choqué durant les deux jours de sa visite, c’est l’impression d’une conspiration générale anti-Zemmour, comme si le préfet et les journalistes s’étaient mis d’accord pour organiser, ou à tout le moins laisser prospérer, des manifestations hostiles laissant supposer qu’Eric est un dangereux extrémiste et offusquer ainsi l’opinion.

Ce qui m’a scandalisé aussi, c’est la fuite de certaines informations confidentielles en direction des gauchistes via les journalistes accrédités. Si « La Provence » avait respecté l’embargo sur le planning de Zemmour au lieu de le diffuser le matin même de son arrivée, peut-être cette précaution aurait-elle permis d’éviter l’agression dirigée contre le restaurant de la rue Breteuil qui accueillait les soutiens de Zemmour, la séquestration dans un bar de la place Sadi Carnot de Jean-Marie et Eloi, deux chauffeurs du candidat potentiel, la pose d’une affiche insolente au sommet de l’échafaudage ornant la Cathédrale, ainsi que les menées virulentes des zadistes marseillais prévenus en temps utile pour déployer leurs traquenards et semer la panique.

Curieusement, le quotidien « La Provence » n’a relaté aucun de ces incidents, comme s’il fallait à tout prix protéger les fauteurs de troubles. Peut-être la prochaine reprise de ce quotidien permettra-t-elle de modérer ce militantisme socialo-écologiste qui confine à l’aveuglement ? La baisse cruelle de son audience depuis dix ans devrait faire réfléchir ses actionnaires sur l’utilité du pluralisme et du respect des candidats, quels qu’ils soient.

Chacun a le droit de faire campagne et d’exposer ses idées. C’est le lot de toute démocratie. Chacun a le droit de combattre les idées qui ne correspondent pas aux siennes. Mais a-t-on le droit d’agresser une jeune journaliste qui essaie de faire son métier au pied de l’hôtel intercontinental sous prétexte qu’elle travaille pour « Livre Noir » ? A-t-on le droit d’asséner un violent coup de casque sur son appareil de photos ? A-t-on le droit de briser la vitrine d’un restaurant pour s’en prendre à des consommateurs qui soutiennent Eric Zemmour ? A-t-on le droit de faire de la violence une arme politique à coups de mortiers d’artifice ? A-t-on le droit d’insulter tous les passants qui appartiennent au camp national et défendent l’avenir de la France ?

Un hôtel de la rue Montgrand a-t-il le droit de refuser la venue de Zemmour au dernier moment sous le prétexte fallacieux que ses employés vont se mettre en grève ? Un grand hôtel du Vieux Port doit-il forcément céder aux pressions de son groupe qui lui ordonnent de ne pas recevoir Zemmour et son staff alors qu’un devis avait été signé la veille ? Pourquoi toutes ces soudaines annulations de salles de réception et de réservations dans les restaurants ?

Les autorités religieuses catholiques de la ville qui se réjouissaient dans un premier temps d’accueillir Zemmour à Notre Dame de la Garde puis à la Cathédrale ont, elles aussi, brutalement changé d’avis, expliquant que les idées de Zemmour étaient « aux antipodes » de celles préconisées par l’archevêché. Pourquoi cette volte-face ? Pourquoi laisse-t-on « l’Eglise Verte » favorable à l’écologie diffuser ses slogans dans les églises marseillaises à longueur de week-ends ? Pourquoi ce favoritisme scandaleux ? Pourquoi ce mépris de la France, fille aînée de l’Eglise ?

Nonobstant ces palinodies, le point culminant de la visite d’Eric Zemmour a été sa rencontre amicale avec le sénateur RN Stéphane Ravier dans la Cathédrale de la Major samedi matin parce qu’elle préfigure un accord de second tour aux présidentielles entre Marine Le Pen et Eric Zemmour. Evidemment, les trois quarts des journalistes présents en ont fait des gorges chaudes et se sont empressés de dénoncer cette « mésalliance ».

La connivence évidente d’Eric Zemmour et du sénateur RN Stéphane Ravier cheminant dans la nef et leur apparition commune face aux journalistes symbolise en effet l’espérance d’une union d’entre-deux-tours  et d’une symbiose des amoureux de la France. De quoi faire trembler d’effroi toute la planète médiatique.

Quant au fameux doigt d’honneur qui a fait l’objet d’une indignation moralisante dans les médias, il a fait « pchitt » à Marseille. Chacun sait que dans les embouteillages chaque jour des centaines d’automobilistes marseillais échangent des bras ou des doigts d’honneur à tous les carrefours.

Eric Zemmour s’est donc simplement conformé à une coutume locale.

La rencontre avec les policiers et les syndicalistes a été très positive et je n’ai eu que des échos favorables sur les engagements de fermeté de Zemmour. La rencontre avec les militants et les jeunes de GZ au Mercure a été également un grand succès en dépit de la pression extérieure et des tirs de mortiers d’artifice déclenchés par les zadistes marseillais. 

A mon avis, l’expérience marseillaise est riche d’enseignements : Zemmour dérange fortement le système qui fait corps contre lui. Peut-être faudrait-il qu’il songe, avec Eric Ciotti, à organiser une résistance commune pour faire face à cette ligue sans scrupules et sans aveu obnubilée par l’idéologie diversitaire.

José D’ARRIGO, rédacteur en chef du Méridional

Crèche animée à Allauch : une des plus belles de France

© Pxb

Depuis sa création en 1978, la crèche provençale animée de Gilbert Orsini a reçu plus d’un million de visiteurs. Elle s’étend sur 100m2 de décors en lumière noire et est composée de 650 santons, dont 50 animés. Les personnages sont moulés dans l’argile et habillés avec les costumes traditionnels provençaux. Chaque année, la crèche accueille de nouveaux santons.

Jusqu’au 30 janvier 2022, ouvert tous les jours (10h-12h et 14h-18h), galerie du « Vieux Bassin », montée Marius Barret, Allauch. Entrée : 3€, gratuit pour les enfants de moins de 10 ans accompagnés.

Avant-match – FC Nantes/OM : Garder le cap

© Twitter Olympique de Marseille

L’OM se déplace ce mercredi 1er décembre (21h) au stade de la Beaujoire à Nantes pour la 16ème journée de Ligue 1.

Quelques jours après la victoire poussive contre Troyes, les Olympiens remettent ça. En perte de vitesse sur le plan du jeu, nous avons senti des joueurs usés physiquement et mentalement. Pour autant, les Marseillais sont bel et bien présents en championnat en pointant à la 4ème place, à seulement 2 points de la 2ème place, qualificative pour la C1.

Le probable retour d’Ünder pourrait nous être utile, en privilégiant sur cette rencontre des attaques rapides, parfois il faut savoir bien défendre pour mieux attaquer même lorsque l’on s’appelle l’OM. Nous serons une nouvelle fois attendus, les équipes sont doublement motivées lorsqu’ils nous rencontrent, donc il va falloir faire preuve de vigilance et d’efficacité offensive.

L’identité de jeu des Canaries a du plomb dans l’aile : le jeu à la nantaise apparu dans les années 60 et repris dans les années 90 sous la houlette de Claude Suaudeau. Ce jeu fait de mouvements, de réflexion, de spontanéité n’est plus d’actualité à Nantes, la durée de vie d’un entraîneur dans un club étant limitée, il est difficile pour Antoine Kombouaré de coller à l’identité du club car les résultats ont pris le pas sur le jeu. En difficulté l’année passée, les Nantais occupent la onzième place du classement avec 19 points, ils auront à cœur de performer face à l’OM.

La compo probable de Sampaoli :

Mon équipe :

© DR

Ce n’est pas le moment de flancher, il reste quatre journées avant la trêve hivernale, le moment sera alors venu d’étoffer notre effectif pour remplir les objectifs. En effet, l’équilibre entre départ et arrivée devra être bien négocié afin de garder le cap.

Fabrice HUART

Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.