Lundi 6 juin à 10h30, le public est convié au spectacle « Souvenirs des collines », réalisé par la troupe théâtrale Dans la cour desgrands – compagnie reconnue pour la qualité artistique de ses pièces autour de Marcel Pagnol. Une performance qui se veut originale, puisque c’est sous forme de « randonnée théâtrale » que les comédiens interpréteront des extraits de « La gloire de mon père », « Marius », « La Fille du puisatier » et « Manon des sources ».
La troupe donne rendez-vous aux visiteurs devant l’Office de Tourisme des Baux-de-Provence à 10h15, pour commencer la déambulation à 10h30, et ce jusqu’à 12h30. Le public se promènera dans le château des Baux-de-Provence – et y croisera de nombreuses animations, avant de repartir sur les traces de l’auteur. Avec une touche d’humour et d’émotion, les souvenirs d’enfance de Pagnol seront joués en plein air, dans le village ou dans la verdure, témoignant ainsi de l’amour de l’écrivain pour les collines et les paysages provençaux.
Après une saison en dents de scie l’année dernière – arrêt du championnat de D2 Arkema dû à la crise sanitaire et à peine 5 matchs joués – les Olympiennes ont repris du service en septembre dernier avec pour objectif la montée en D1. Une saison qui laisse un goût amer tant le potentiel de cette équipe est élevé.
L’exercice 2020-2021 – qui s’était arrêté brutalement après une victoire écrasante (5-1) face à Nimes – avait laissé un goût d’inachevé aux Marseillaises. Cette nouvelle saison était donc l’occasion pour les filles de Christophe Parra de se remettre le pied à l’étrier et de jouer enfin une année complète.
Mercato
Début juillet 2021, l’Olympique de Marseille avait annoncé la prolongation du coach Christophe Parra, en poste depuis 2011. Une petite surprise tant l’équipe stagnait depuis quelques saisons. Côté joueuses, comme chaque période estivale, plusieurs départs ont été officialisés : Thelma Fiordaliso (gardienne), Yrma Mze Issa (attaquante), Maud Antoine (défenseur) et Sarah Zahot (milieu de terrain) – de jeunes joueuses en devenir et très prometteuses pour certaines.
Dans le sens des arrivées, l’Américaine Ashley Clark est venue renforcer l’attaque après 4 ans au Havre et Anaïs M’Bassidjé a effectué son retour au club, 3 ans après l’avoir quitté pour Soyaux. Autre recrue importante : Marina Makanza : la milieu de terrain possède une solide expérience du haut niveau après ses passages à Saint-Etienne, Montpellier ou encore Juvisy.
Malgré quelques belles prestations face à Albi et Le Puy Foot, les Marseillaises ont globalement été bien trop irrégulières cette saison pour espérer une montée en D1. Pire encore, les Phocéennes ont lutté pour le maintien pendant une grande partie de la saison.
Mises en difficulté dès le début de la saison, les Olympiennes obtiennent leur première victoire de l’année lors de la 3ème journée face à Grenoble (1-0). Un succès qui restera sans lendemain puisque la rencontre suivante, elles perdront face à Rodez (2-1).
Après 2 victoires contre Le Puy Foot et Albi Marssac, les Méditerranéennes ont enchaîné 5 matchs sans victoire et ont sombré dans la zone de relégation. Des résultats alarmants qui ont poussé la direction du club à licencier Christophe Parra, en place depuis 2011. Pour le remplacer, l’OM a misé sur Franck Borrelli. Un choix qui s’est avéré payant puisqu’il permettra aux Marseillaises de mettre directement fin à leur série de 8 matchs sans succès en s’imposant face à Albi (3-0) lors de la 16ème journée.
Une dynamique s’installe alors et après une courte défaite contre Yseur (1-0), les Marseillaises terminent leur saison sur 4 victoires consécutives. Pour leur dernière journée, elles s’imposent même 7-0 face à Mérignac Arlac.
Elles se classent 7ème de D2 avec 27 points : un résultat bien loin des attentes du club qui vise la remontée en D1.
Du côté de la Coupe de France, le bilan n’est guère meilleur. Leur parcours s’arrête dès le 1er tour fédéral face au Puy Foot. Alors qu’elles menaient 3-1 à 10 minutes de la fin, les Olympiennes se font rejoindre sur le fil 3-3, avant de s’incliner aux tirs au but (1 tab 4).
Une saison mitigée pour les Olympiennes, qui ont été bien trop irrégulières pour espérer jouer le haut du classement. Si l’Olympique de Marseille souhaite mener à fond son projet avec les féminines, il faudra réussir à conserver les joueuses les plus prometteuses et recruter des joueuses d’expérience à l’image d’Ashley Clark. L’Américaine a fait un bien fou à l’équipe cette saison en terminant 2ème meilleure buteuse du championnat – avec 17 buts en 20 matchs. L’OM devra aussi d’ores et déjà trouver une remplaçante à sa latérale droite, Sarah Boudaoud, qui a décidé de prendre une pause afin de se consacrer à sa carrière professionnelle.
Alors que Bordeaux est relégué en Ligue 2, le club va certainement perdre bon nombre de ses joueurs cet été. Parmi eux, le jeune Sékou Mara, qui serait dans les petits papiers de Pablo Longoria.
Auteur d’une fin de saison remarquable avec 5 buts lors des 7 derniers matchs des Girondins, Sékou Mara a tapé dans l’œil de plusieurs clubs français mais aussi européens.
L’attaquant qui est actuellement avec l’Équipe de France U20 serait, selon Foot Mercato, courtisé par l’AS Monaco, le Werder Brême ou encore Montpellier.
Son sens du but et son très bon jeu de tête auraient également attisé la curiosité de Pablo Longoria, qui se serait penché sur son cas et envoyé des scouts pour superviser le joueur lors du tournoi Maurice Revello.
L’économiste hésite à commenter un programme dit économique qui n’est en fait qu’un attrape-tout à vocation électorale et à usage unique…
Pourtant, le risque existe de voir certaines mesures appliquées en cas de domination électorale de la clique « NUPES » dirigée par M. Mélenchon – soit par lui-même, soit par un triste imitateur. Voyons la Corée du Nord ou le Venezuela et pensons-y. Que croire d’autre d’ailleurs en lisant la définition du programme du NUPES donnée par Philippe Aghion dans « Les Echos » : « Un « penser-faux » menant au désastre… ».
Un autre commentateur, Guillaume Hannezo, de l’officine Terra Nova, que l’on aurait pu penser plus indulgent, parle d’une « réputation d’affections bolivariennes assez exotiques…» et continue dans le même registre. Cela n’est pas rassurant quant à la rigueur intellectuelle des rédacteurs du programme « mélenchonien ». A l’approche des élections législatives (12 et 19 juin), décortiquons un peu ce programme.
Episode 1/3 : la mécanique du programme économique, redite ou récidive de 1981 ?
Beaucoup ont fait le rapprochement avec le programme socialo-communiste de 1981 pour le déplorer le plus souvent, mais pour des raisons variées. Il s’agit en effet principalement de distribuer des revenus supplémentaires et de prendre des mesures législatives permettant de produire moins en travaillant moins.
• Augmentation du SMIC (une icône !) à 1400€ par mois. Il est déjà à 1303€ en mai 2022.
Est-ce pour cela que M. Martinez, CGT, veut un SMIC à 2000€ par mois ? Il serait, lui, un vrai révolutionnaire ! Et généreux en plus, car pour parvenir à verser 2000€ net au salarié, ne faut-il pas pour l’employeur en dépenser près de 4 000 ? Oui, mais généreux avec l’argent des autres. Qui paie le SMIC ? Qui se demande si celui-ci n’est pas une cause du chômage des non qualifiés ? A ce prix-là, les employeurs – dont ceux du secteur social ou d’Etat – embaucheront les plus qualifiés, laissant de côté les moins qualifiés. Faudra-t-il alors leur financer des formations gratuites avec de l’argent public ?
• Application stricte des 35 heures, voire 32 pour les métiers pénibles.
Les ravages dus aux 35 heures sont pourtant connus mais la « flexibilité » – lois El Khomri – qui a pu les diminuer un peu est considérée comme « antisociale ». Pourtant la loi n’en autorise pas beaucoup.
• Nous allions oublier la sixième semaine de congés payés.
Une autre mesure démagogique allant dans le même sens que les autres.
• Restauration de la retraite à 60 ans pour une carrière complète.
« Carrière complète » cela veut dire que beaucoup de personnes dépasseront cet âge faute justement de « carrière complète ». Qu’importe, le slogan va plaire à tous ceux qui croient aux miracles. La démographie est telle que cette disposition prise en 1981 par les socialo-communistes était déjà un crime économique.
Une réserve de travail existerait parce que beaucoup de personnes entre 55 et 60 ans ne travaillent pas une durée complète. Alors relisons Marx (« Manifeste communiste de 1848 », proposition n°8) : « Obligation de travail égale pour tous, constitution d’armées industrielles, en particulier pour l’agriculture ». Tiens, bonne idée, l’armée, si c’est Marx qui l’a dit.
• Blocages de certains prix, dont les loyers, le gaz, le carburant et l’alimentation.
Là aussi, il est connu que cela ne fera que différer la résolution des problèmes. La solution ne peut venir que de la production puisque la hausse des prix vient aujourd’hui de diverses insuffisances de l’offre dans une atmosphère de « facilité monétaire ».
Le blocage des prix fera-t-il que le blé repousse plus vite en Ukraine, et celui des loyers que la construction de logements augmentera ? (Diagnostic partagé par Terra Nova dont la note contient d’excellents éléments, soyons justes.)
• Pour mieux décourager les personnes les plus actives sans doute, « rendre l’impôt plus juste et progressif… ».
La définition de la justice n’est peut-être pas évidente, mais la progressivité est à coup sûr particulièrement injuste, à moins que le but véritable soit de saboter le redressement économique. On n’ose le croire.
• Un oubli sans doute : il n’est pas prévu de contrôle des changes.
Merci l’euro ! En revanche les vieilles nationalisations de 1982 reparaissent sous la rubrique 23, « Collectiviser les biens communs fondamentaux ».
• L’endettement est au cœur du dispositif, si l’on peut écrire qu’il y a un dispositif…
Comment en effet financer de la distribution sans production sinon par l’augmentation de l’endettement ? Une réponse radicale est proposée : « Annuler la dette publique » (n°50). Après cela, les épargnants français et étrangers seront certainement enchantés de nous prêter à nouveau. Ce n’est pas tellement révolutionnaire : on retrouve les idées qui inspirent les mesures qui n’ont pas marché ailleurs et auparavant !
Ce n’est d’ailleurs pas que ces idées soient anciennes qui les condamne, mais les résultats qu’elles ont eus et auront toujours. Elles sont fondées sur le refus d’admettre les lois économiques qui sont neutres comme la loi de la pesanteur.
Comment en effet promettre que le pouvoir d’achat est une priorité tout en préconisant des mesures qui vont affaiblir la compétitivité économique, voire nuire à la simple production ? Cela ne peut provenir que d’une « pensée fausse », en effet.
C’est une question « d’esprit ». A suivre dans notre prochain épisode.
Pierre Dussol est professeur d’économie honoraire à Aix-Marseille-Université. Il a compris depuis belle lurette les méfaits de la torsion des mots sur la désorientation et le vide des esprits. En véritable « redresseur de tors », il a décidé de reprendre les définitions de base qui permettent de mieux décrypter les habillages et autres artifices du politiquement correct. Il livre son point de vue savoureux dans les colonnes du Méridional.
Depuis juillet 2021, la compagnie aérienne Revolution’Air propose des « avions-taxi » : à bord du Diamond Aircraft 62, un bimoteur de 5 places, les clients peuvent effectuer des trajets à travers toute l’Europe et le pourtour méditerranéen en des temps très courts.
L’idée est de récupérer les passagers au plus près de leur point de départ et de les conduire au plus près de leur point d’arriver sans passer par les grands hubs. Les clients arrivent au pied de l’avion et peuvent décoller en 1/4 d’heure, un gain de temps considérable pour l’aviation d’affaire et de loisir.
Grâce à une équipe réactive et flexible, il est désormais possible de réserver un avion privé quelques heures avant l’heure de départ et de personnaliser son trajet selon ses besoins.
Un avion privatif flexible à prix réduits
Voyage d’affaires, voyage en famille ou évènement sportif : originaire de l’aéroport international de Castellet, Revolution’Air a pour but de proposer des avions privatifs qui peuvent se poser n’importe où dans la mesure du possible, en respectant les conditions de sécurité et en proposant aux passagers un maximum de confort. Les passagers pourront également emmener à bord tous leurs bagages, puisque les DA62 ont une capacité de transport de 470 kilos.
Un avion qui se veut moins cher qu’un jet privé et qui atteint les 330 km/h, soit l’idéal pour atteindre des destinations méditerranéennes et autres villes françaises en un minimum de temps.
La compagnie a obtenu son CTA (Certificat de Transport Aérien ) le 20 avril 2022. Cela lui confère le droit de transporter des passagers avec les mêmes règles de sécurité que les grandes compagnies aériennes.
L’Olympique de Marseille serait sur la piste d’un espoir uruguayen de l’Inter Milan.
En quête de recrues offensives pour la saison prochaine, Pablo Longoria s’intéresserait à Martin Satriano selon la Gazzetta dello Sport.
A l’Inter Milan depuis 2020, le joueur de 21 ans a été prêté pendant 6 mois, cette saison, au Stade Brestois. En Bretagne, il s’est distingué par son aisance balle au pied et son esprit combatif et a disputé 16 matchs pour 4 buts.
Il y a 230 ans, dans la nuit du 25 au 26 avril 1792, Rouget de Lisle composait les paroles de la Marseillaise, chant qui devient ensuite l’hymne de la Révolution française puis hymne national.
A l’occasion de son 230ème anniversaire, ce mardi 31 mai à 18 heures, le musée d’Histoire de Marseille accueillera une conférence dirigée par l’historien et chercheur Patrice Gueniffey et l’Association des amis du mémorial de la Marseillaise, pour raconter et analyser la place qu’a occupé ce chant révolutionnaire à l’époque – il défendait les principes de la République – liberté, égalité, fraternité.
Cette conférence a lieu dans le cadre de l’exposition temporaire « La Marseillaise », qui a lieu au Musée d’Histoire de Marseille jusqu’au 3 juillet prochain.
« Une année, un auteur » : chaque année, la Région Sud met à l’honneur un auteur ayant marqué la littérature et notre territoire. Cette année, c’est l’écrivain militant Albert Camus qui est mis en lumière jusqu’au 31 décembre. Résistant français, il est l’un des auteurs français les plus connus du XXème siècle, notamment par ses ouvrages « L’Etranger », « le Mythe de Sisyphe » ou « La peste ». C’est à Lourmarin, dans le département de Vaucluse en Provence, qu’il séjourne avant de mourir dans un accident de voiture, lors de son retour à la capitale.
A l’occasion de cette mise à l’honneur, la Médiathèque Chalucet de Toulon accueillera du 4 juin au 8 août, l’exposition « Camus et la pensée du midi », aussi organisée par la bibliothèque de l’Alcazar de Marseille, les musées de Nice, les territoires d’Outre-Mer, Paris Match et l’INA, qui ont apporté leurs archives (documents, photographies, lettres…), témoignant de la vie et du travail d’Albert Camus. Cette exposition sera étayée par plusieurs évènements, dont des visites commentées le 11 juin et le 19 juillet à 11h, la conférence « Camus et la méditerranée », des journées entrée libre le 11 juin et le 2 juillet, et enfin des rencontres avec Jacques Ferrandez, auteur algérien des bandes dessinées de romans d’Albert Camus, comme « Le Premier Homme » ou « L’Etranger ».
32 jours d’expédition France-Népal au total, 5 jours de terrain aller-retour pour l’ascension et la descente du mont Everest. Dans la nuit du 11 au 12 mai, Emma Clair-Dumont devient la 13ème femme française à atteindre le « toit du monde ». La sportive de la Région Sud évoque son extraordinaire expédition.
Le Méridional :Emma Clair-Dumont, depuis combien de temps projetez-vous de gravir « le toit du monde » ?
Emma Clair-Dumont : Ce sommet, j’y pense depuis maintenant une dizaine d’années, comme une sorte de rêve – il est rare qu’on puisse concrétiser ses rêves. Comme vous le savez, j’avais déjà réalisé différents défis sportifs, qui m’ont aguerrie et m’ont rapprochée de ce rêve. Il y a trois ans, je suis partie pour le Népal pour prendre la mesure de ces « monstres » de 8 000 mètres. A partir de ce moment-là, j’ai commencé à me préparer et à préparer mes proches.
prendre la mesure de ces « monstres » de 8 000 mètres
Depuis septembre de l’année dernière, mon entraînement physique s’est intensifié. Je me suis préparée à la Clinique du sport de Marseille en hypoxie et en cryothérapie, pour créer des souvenirs à mon corps sur le froid, la fatigue, le manque d’oxygène.
L.M :Avez-vous connu des moments de grande souffrance, un peu à la façon de l’aviateur Guillaumet perdu dans les montagnes (« Ce que j’ai fait, aucune bête ne l’aurait fait ») ?
E. C-D : Sur la toute dernière partie, quand vous êtes au camp 4, qu’il est 21 heures et que vous savez que vous avez 12, 13, 14 heures de montée… Vous avez ensuite cette sensation de geler… Pour vous donner une idée, j’avançais de seulement 100 mètres par heure. On est dans un autre monde, un monde de survie. On écoute une seule chose : sa respiration. Tout le reste du corps se met en veille.
Tout cela est évidemment doublé de difficultés techniques : des murs de glace, des paliers à passer, de l’escalade… au-delà de 8 000 mètres : on est au cœur de cette « zone de la mort ».
L.M : Comment se sont passées votre approche du sommet et votre arrivée ?
E. C-D : Tout le monde sait qu’il faut rester très prudent au sommet – ne pas enlever son masque, ses lunettes… – pour éviter « l’euphorie des cimes » et ne plus avoir la force (ou l’envie…) de redescendre. J’ai dû rester une quinzaine de minutes tout là-haut, même si je n’avais pas du tout de notion temporelle ! On a un panorama incroyable, et surtout, on pense : « Je suis au plus haut de la planète ». Une sensation extraordinaire.
Eviter « l’euphorie des cimes »
L.M :A quel moment avez-vous eu peur ?
E. C-D : Au sommet, après avoir goûté à cette sensation dont je vous parlais. J’ai connu non pas l’angoisse, mais la peur. Car on sait que la descente est le moment où il y a le plus d’accidents et de morts. Aussi parce qu’en montant, j’avais vu des morts et des gens mourir. Il faut du courage pour redescendre. Je sais que je suis montée pour moi, mais que je suis redescendue pour mes proches. Il faut avoir quelque chose « sur terre » qui nous rappelle… autrement, on peut comprendre les personnes qui sont tentées de rester là-haut.
L.M :Qu’est-ce que vous retenez de plus fort de votre expérience, en quelques mots ?
E. C-D : L’isolement. Je n’avais jamais eu une telle proximité avec la mort dans mes précédents défis. L’importance de la volonté sans faille. Et l’importance de la sérénité.
E. C-D :Cette année, 300 permis ont été délivrés (en comptant ceux des guides). Sur 150 « clients », j’étais très heureuse de voir qu’il y avait beaucoup de femmes ! Et ce sont souvent les plus déterminées. Pour vous dire que ce genre d’aventure n’est pas seulement une question de physique, mais de détermination.
L’importance de la volonté sans faille
L.M : En quoi est-il important pour vous de témoigner de votre expérience, notamment dans les écoles, auprès des jeunes ?
E. C-D : Ce que je veux partager, c’est le fait d’avoir un rêve, et de le concrétiser même s’il paraît inatteignable. Moi-même, je ne suis pas alpiniste professionnelle. Tout le monde peut accomplir son rêve, s’il est encouragé.