lundi 12 mai 2025
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La start-up qui promet – Plateo : garantir des travaux de qualité pour les personnes vulnérables

© Pxb

Romain Cordier a 29 ans. Ingénieur de formation, il a décidé de transformer son métier en s’orientant vers un marché pour le moins peu connu : le suivi des travaux chez les personnes qu’on dit sous mesure de protection en France, soit les personnes sous tutelle et curatelle. Particulièrement vulnérables, elles bénéficient de l’aide d’un tuteur, mais ce dernier n’a pas toujours le temps de s’occuper des travaux et problèmes à régler dans leur logement. Une mission à laquelle Romain Cordier s’est attelé.

De par sa formation, Romain Cordier connaît bien le monde du BTP. Diplôme en poche, le Marseillais travaille en tant que maître d’œuvre dans un bureau d’étude pendant 3 ans. C’est là qu’il apprend à connaître ce domaine, qu’il monte en compétence et qu’il tisse un réseau de partenaires sérieux.

Un réseau de confiance

A la suite de ce premier poste, il désire se lancer dans l’entrepreneuriat. Avec un angle bien précis. Il a en effet constaté que nombreux étaient les gens qui avaient besoin d’effectuer des travaux chez eux, mais se trouvaient complètement démunis : comment trouver un artisan de confiance, être capable de vérifier un devis ? « Sachant que je travaillais dans le domaine du BTP, ma famille et de mes proches me sollicitaient pour des conseils, explique notre interlocuteur. La plupart avaient eu de mauvaises expériences ou avaient déjà été la cible d’arnaques. »

de mauvaises expériences auprès des artisans

La création de Plateo, début 2020, veut répondre à cette attente : Romain Cordier constitue un réseau de confiance d’électriciens, de maçons, de plombiers etc. et les met ensuite en relation avec des clients. Le projet fait mouche dès ses débuts ; Romain Cordier travaille alors aussi pour des agences immobilières et des syndics.

Romain Cordier, le fondateur de Plateo © Coll. RC DR

Un peu par hasard plusieurs mois plus tard, en 2021, le jeune entrepreneur est sollicité par un tuteur. Il découvre un environnement où les clients sont encore plus en difficulté… Son projet entrepreneurial s’oriente donc vers un volet davantage social.

Le monde des tutelles

On compte 800 000 personnes sous tutelle et curatelle en France (un chiffre qui devrait doubler d’ici à 2040) et environ 12 000 à 14 000 dans le département des Bouches-du-Rhône. 30% sont des personnes handicapées physiques, 44% des personnes handicapées psychiques, le reste est composé par des personnes âgées. Elles ont besoin d’une assistance pour gérer leur vie quotidienne, y compris dans leur logement.

Concrètement, que se passe-t-il lorsqu’elles constatent une fuite de robinet ou un défaut de chauffage ? Que leur cuisine ou leur salle de bain doivent être remises à neuf ? Elles contactent leur tuteur (mandataire judiciaire à la protection des majeurs -MJPM – est le terme exact), chargé de régler le problème dans les plus brefs délais.

800 000 personnes sous tutelle ou curatelle en france

Le fait est que les tuteurs sont souvent très occupés : ils peuvent difficilement prendre le temps de chercher des artisans de qualité, de coordonner les travaux etc. Mais surtout, ils n’ont pas les compétences techniques nécessaires pour vérifier un devis, et sont souvent une cible de choix pour des artisans sans scrupules.

L’objectif de Plateo est de décharger le tuteur en réglant le problème de A à Z : estimation directement chez la personne, demande de devis, suivi des travaux, rapports… Un soulagement pour des personnes qui ont évidemment à cœur de prendre soin au maximum de leur protégé.

Un lien privilégié avec les artisans

« Nous sommes très attachés au lien que nous entretenons avec nos artisans, souligne Romain Cordier. On les rencontre, on passe les voir sur les chantiers, on échange régulièrement avec eux. » Le petite équipe (3 personnes pour le moment) a choisi de conserver une zone limitée aux Bouches-du-Rhône pour garantir une vraie connaissance des artisans – environ 70. Mais le modèle est en passe d’être reproduit pour le Vaucluse – l’idée étant de fonctionner par département.

une vraie connaissance des artisans

« Notre système d’interlocuteur efficace, de prise en charge technique complète, rassure les tuteurs », conclut le jeune entrepreneur. Plateo, qui a à son actif des centaines d’interventions depuis sa création (pour 500 000 euros de chiffre d’affaires), a trouvé un marché porteur de sens.

Raphaëlle PAOLI

Football – Platini et Blatter acquittés : l’épilogue d’une vieille histoire ?

Sepp Blatter en 2010 © WKMC

Poursuivis pour « escroquerie, gestion déloyale, abus de confiance, et faux dans les titres », les deux hommes ont été acquittés ce 8 juillet par le tribunal de Bellinzone en Suisse. 

C’est une vieille histoire, qui a connu son épilogue aujourd’hui, entre deux anciens amis devenus ennemis : Michel Platini et Sepp Blatter ont été acquittés par le tribunal de Bellinzone en Suisse. 

Les deux anciens patrons du football international devaient répondre de « gestion déloyale, abus de confiance et faux dans les titres » pour un paiement, présumé déloyal, de 2 millions de francs suisse en 2011 au bénéfice du Français…

Avec l’arrivée à ses côtés de Michel Platini, Sepp Blatter pensait avoir son ticket gagnant pour de longues années à la tête de la FIFA. Mais lorsque l’ancien triple ballon d’or se présente à la succession du Suisse en 2015, surgit opportunément cette affaire de paiement illicite, en faveur de Platini. 

Une créance sur un salaire de conseiller ; problème : cette rémunération n’a jamais fait l’objet d’un contrat signé. Les deux hommes, désormais écartés des instances dirigeantes de la FIFA, risquaient une peine d’un an et huit mois de prison avec sursis, des réquisitions qui n’ont donc pas été suivies par le tribunal pénal fédéral de Bellinzone.

JO 2024 – Les politiques affichent une trêve sportive à la Marina olympique

© Sébastien Nogier

Jeudi 7 juillet avait lieu la symbolique pose de la première pierre de la Marina olympique du Roucas-Blanc. Il était temps que les travaux débutent. Ce projet, pensé pour les JO 2024 – Marseille accueillera les épreuves de voiles sur sa rade – n’est pas une mince affaire. Pour l’occasion, le stade nautique du Roucas-Blanc sera rénové. On verra 7 000 m2 de bâti, la réorganisation de 17 000 m2 d’espaces extérieurs et un réaménagement du bassin. 

© Ville de Marseille

Pour l’occasion, les politiques se sont prêtés au jeu de la belle photo de famille : Renaud Muselier, Président de la Région Sud, Martine Vassal, Président du Département des Bouches-du-Rhône et de la Métropole Aix-Marseille Provence, Benoît Payan, Maire de Marseille – aux côtés de Christophe Mirmand, préfet de la Région Sud, et de Tony Estanguet, Président du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques.

MercatOM – Un joueur de Vérone sur les tablettes du club

© WKMC

L’arrivée d’Igor Tudor a complètement relancé le mercato olympien et selon les dernières informations, le nouvel entraîneur voudrait accueillir un de ses anciens protégés. 

Une nouvelle piste pour l’Olympique de Marseille ? Selon Orazio Accomando, journaliste italien, le club serait intéressé par Antonin Barak, milieu offensif de l’Hellas Vérone, que connaît bien Tudor pour l’avoir eu sous ses ordres. 

Arrivé l’été dernier à Vérone pour 6 millions d’euros en provenance de l’Udinese, il a, cette saison, marqué 11 buts et distillé 4 passes décisives en 29 matchs de Serie A. Il a été l’un des hommes forts du 3-4-2-1 du nouveau coach olympien cette année.

L’international tchèque est un joueur moderne et mobile, qui aime porter le ballon vers des positions intérieures et qui est très propre dans ses interventions défensives. 

Le joueur de 27 ans est estimé à 20 millions d’euros sur TransferMarkt avec encore 2 ans de contrat, et son club italien devrait être très exigeant – la vente du joueur leur rapporterait une somme d’argent assez conséquente. 

Pour le faire venir, l’OM devra donc faire un gros investissement mais sa venue serait une grande plus-value pour le club. 

Le dessin du jour par Miège

David Miège croque l’actualité avec un regard moqueur et savoureux. Retrouvez chaque jour ses dessins dans les colonnes du Méridional.

Thecamp « next generation », nouveaux visages, nouveau virage

De gauche à droite sur la photo : Francis Papazian, Stéphane Soto et Kevin Polizzi © Le Méridional

Repris en 2022 par l’entrepreneur Kevin Polizzi, thecamp veut tourner la page des années d’incertitude. Pensé à l’origine comme un campus d’innovation de rang mondial, le site, fragilisé dès sa naissance, amorce une nouvelle phase, entre repositionnement stratégique, ambitions régionales et relance économique.

Ils ont le visage sérieux des grandes occasions, les trois interlocuteurs qui accueillent la presse ce jeudi 7 juillet au sein d’un site dont on a beaucoup entendu parler – en bien comme en mal – ces dernières années, au-delà d’ailleurs des frontières régionales. Inauguré en 2017, le campus d’innovation « thecamp » a été pensé comme un joyau de l’innovation au sein de la métropole Aix-Marseille.

Largement incarné par son fondateur, Frédéric Chevalier, le site comme le projet périclitent pourtant dès leurs débuts – l’entrepreneur décédant dans un accident, quelques semaines avant l’inauguration. En mal de futur, thecamp pourrait bien aujourd’hui être à l’aube d’une renaissance. Ardemment pensée par Kevin Polizzi, président d’Unitel Group et nouveau propriétaire des lieux, Stéphane Soto, président de thecamp, et Francis Papazian, directeur général de thecamp.

La « légende noire » de thecamp est en passe de se dissiper, par une reprise en main réaliste, pensée, étayée. Il faut dire que ce n’est pas dans une petite aventure que se lancent Kevin Polizzi, Stéphane Soto et Francis Papazian. Les trois hommes ont en commun une solide connaissance du monde de l’innovation et de l’entrepreneuriat.

Kevin Polizzi, 40 ans, est une figure bien connue du secteur de l’innovation. Le président d’Unitel Group est officiellement devenu, ce 1er juillet 2022, actionnaire à 100% de thecamp. Avant de donner la parole à son président et à son directeur général, il tient à rappeler combien ce monde du digital, qu’il a suivi depuis ses débuts, s’est transformé – à une vitesse vertigineuse – et a acquis ses propres codes.

© Le Méridional

« on a compris que le monde était en train de basculer »

De la question des hébergements au début des années 2000, aux opérateurs puis aux clouds, jusqu’à la transformation « Big Data » des dernières années, et à l’utilisation massive du digital, d’autant plus accrue par la crise sanitaire. « On a compris assez tôt que le monde était en train de basculer, souligne Kevin Polizzi. On en a suivi le développement, et on a appris le métier avec nos clients. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle nous permet de gagner en performance, en compétitivité. »

Quel est le projet ?

L’ambition actuelle du projet ne dévie pas en soi de celle de son fondateur Frédéric Chevalier : affirmer thecamp comme un lieu représentatif du dynamisme de l’innovation régionale, au cœur de la Provence ; et au-delà, puisqu’il s’agit évidemment d’attirer l’attention à l’échelle nationale et internationale.

> A voir aussi : L’interview de la semaine – Francis Papazian évoque l’importance du « trait d’union entre les start-ups et les financeurs »

Organisation d’événements, de formations et d’activités digitales… thecamp entend « incuber les solutions de demain, expérimenter à grande échelle en zone urbaine réelle, former les bâtisseurs de la ville du XXIème siècle ».

Il s’agit aussi d’attirer les talents avec l’art et la manière, puisque le lieu est idyllique (bien qu’un peu froid peut-être, un peu « masculin », nous précise une utilisatrice du lieu, qui le considère par ailleurs comme « très américain ») : piscine, terrains de jeu, chambres d’hôtel à la vue magnifique…

Stéphane Soto devient le président de thecamp © Le Méridional

Pourquoi reprendre thecamp ?

Pour le président d’Unitel Group, il est urgent de se mettre à la page, d’anticiper même, comme il le faut dans ce secteur. Le modèle régional gagnerait à se réinventer, en ce temps où l’on entre « dans la ville des usages intelligents ».

Pourquoi Kevin Polizzi a-t-il repris thecamp, alors même que le président d’Unitel Group est déjà sur le gigantesque projet du campus urbain Théodora à Marseille (les travaux ont démarré il y a quelques semaines et devraient s’achever à l’horizon 2025) ? « Parce qu’il faut passer des ambitions à l’action, tranche l’entrepreneur du territoire. On ne peut pas rester sur le bas-côté. »

Le futur proche

Jusqu’alors lourdement endetté et piloté par plusieurs actionnaires, thecamp devrait débuter le remboursement des avances financières historiques consenties à son fondateur par la Région Sud, le Département des Bouches-du-Rhône, Aix-Marseille-Provence Métropole et la CCI AMP, à partir de 2023. L’enveloppe d’investissement de thecamp tourne autour des 50 millions d’euros, précise Kevin Polizzi, qui possède également les murs du lieu.

© Le Méridional

Dans cet objectif, thecamp débutera une phase de restructuration profonde dès cet été. Le plan d’exécution s’appuiera donc sur une ouverture du site à plusieurs activités, en complément de celles déjà existantes. Plus de 100 événements et 200 entreprises sont attendues d’ici à la fin 2022. Les quelque quarante salariés actuels (ils étaient plus de 80 à l’origine) choisiront d’adhérer ou non au nouveau projet.

> A voir aussi : Territoire – Kevin Polizzi : « Le numérique est en train de devenir une entreprise comme les autres »

On attend donc impatiemment des nouvelles du projet « next generation », qui tient la route et se trouve, à n’en pas douter, entre d’excellentes mains, mais doit faire ses preuves dans les prochains mois. « C’est un objet qui n’a pas le droit d’échouer », résume sobrement Kevin Polizzi.

Raphaëlle PAOLI

Collèges – Le Département s’engage pour le pouvoir d’achat des familles

Béatrice Bonfillon-Chiavassa, Conseillère départementale déléguée aux Collèges © Le Méridional

[Cette production est un contenu publi-rédactionnel]

Pour pallier l’inquiétude des familles qui monte avec l’inflation galopante, le Département des Bouches-du-Rhône s’engage auprès des collégiens, dont il a la charge. La présidente du Département 13, Martine Vassal, poursuit et met en place des mesures afin de préserver le pouvoir d’achat des familles.

Un kit de fournitures

Mis en place il y a plusieurs années, le kit de fournitures scolaires pour les 104 000 élèves des 192 collèges publics et privés sous contrat des Bouches-du-Rhône est renouvelé, et s’étoffe d’une calculatrice scientifique.

Les objectifs de ce dispositif sont :
• D’accompagner de manière volontariste les 104 000 collégiens en participant à la baisse du coût de la scolarité pour toutes les familles ;
• D’attribuer une aide en nature aux familles des collégiens afin que chacun soit équipé de fournitures de qualité, sélectionnées selon les recommandations de l’Education nationale et les besoins des élèves ;
• De souligner l’importance de l’entrée dans les « années collège » qui se termineront avec l’obtention du Diplôme national du Brevet.

Des tablettes remises à tous les collégiens

Le Département 13 accompagne la croissance des besoins d’outils numériques en dotant les collégiens de tablettes à leur entrée en 6ème. Elles leur seront données à la fin de la 3ème. Une telle ressource numérique permet de simplifier les accès aux cours, aux comptes et aux informations scolaires, particulièrement en période de crise sanitaire.

Sport, culture, loisirs : la carte collégien de Provence

D’une valeur de 150 euros, la carte Collégien de Provence permet aux jeunes de s’offrir des activités sportives et culturelles ainsi que des cours de soutien scolaire. Elle donne également accès à des réductions tout au long de l’année auprès des enseignes et associations partenaires du Département.

Cantines : des prix stables

La présidente du Département Martine Vassal a tenu à ce que le prix de la cantine n’augmente pas, malgré l’inflation. Par délibération en Commission paritaire (octobre 2021), le Département a maintenu le tarif du repas de la demi-pension dans les collèges publics à 3€ pour un forfait de 4 jours à l’année, soit un total de 420€ (moins encore pour les élèves boursiers). Il était à 448€ par an en 2019. Le Département compense cette diminution des recettes par le dispositif « Aide départementale à la restauration scolaire » ; le coût de cette compensation s’élève pour la collectivité à 5 millions d’euros par an.

Par ailleurs, les collèges adhérents à la charte de restauration scolaire départementale (soit 111 établissements en 2022) peuvent bénéficier d’une subvention (« la Provence dans mon assiette ») à raison de 0,50 centimes d’euro par demi-pensionnaire et par semaine pour acheter des produits frais, locaux et labellisés.

En cette fin d’année scolaire, l’objectif est de rassurer les parents de collégiens, en préservant une part de leur pouvoir d’achat quotidien.

MercatOM – Encore un départ du club

© WKMC

Après l’exode de Steve Mandanda, c’est autour de Nemanja Radonjic de plier bagages. En manque de temps pour être présent à la Coupe du Monde au Qatar, le Serbe a été prêté au Torino pour une saison. 

> A voir aussi : OM – Igor Tudor, l’homme de la situation ?

Et de trois : après le départ de Sampaoli et celui de Mandanda, c’est maintenant Nemanja Radonjic qui quitte la Cité phocéenne. L’ailier gauche s’est engagé avec le Torino pour un prêt d’une saison assorti d’une option d’achat, comprise entre 2 et 3 millions d’euros, selon la presse italienne.

Arrivé en 2018 à Marseille en provenance de l’Etoile Rouge de Belgrade pour un montant avoisinant les 12 millions d’euros, le joueur ne s’est jamais imposé au club. Le Serbe n’a cessé d’enchaîner les prêts peu concluants au Hertha Berlin et à Benfica. Il partira très certainement libre la saison prochaine de Marseille, son contrat se terminant en 2023.

Feux – Les pompiers mobilisés à Arles

© Pompiers13

Ce jeudi 7 juillet 2022, à 11h30, les Pompiers13 ont été engagés sur un feu de végétation sur la commune d’Arles. Quelques minutes après, 185 sapeurs-pompiers du département des Bouches-du-Rhône étaient dépêchés sur les lieux.

Au vu des conditions de sécheresse et du mistral annoncé pour la journée de jeudi 7 juillet 2022, les Pompiers13 étaient en alerte maximale.

C’est à 11h30 que les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône ont été appelés pour un départ de feu en bordure de la nationale 113 sur la commune d’Arles, au cœur de la zone péri-urbaine de Fourchon, aux abords du centre commercial Géant Casino.

Au plus fort de l’action, 185 sapeurs-pompiers ont été engagés sur les lieux, armant 40 engins de lutte et un hélicoptère bombardier d’eau, appuyé d’Horus13, avion d’aéro surveillance. À leurs côtés, sont mobilisés cinq avions bombardiers d’eau dont quatre Canadairs et un Milan de la Sécurité civile.

Les conditions météorologiques et les accès difficiles complexifient l’action des sapeurs-pompiers. Le fort mistral présent dans le Nord du département a entrainé la propagation du feu, se rapprochant des lotissements, d’un centre de vacances et de zones commerciales.

Les pompiers mènent une vraie guérilla urbaine pour protéger les maisons menacées par ce feu virulent. L’action rapide des pompiers sur les lieux, combinée à l’action des moyens aériens, a permis de protéger une dizaine de constructions qui se trouvaient dans l’axe du feu. Cependant, à cette heure, huit maisons, des stocks de particuliers et de professionnels ainsi que des voitures de concessions ont été impactés par les flammes.

Ce jour, 450 Pompiers13 supplémentaires, en plus des 500 sapeurs-pompiers de garde, ont été prépositionnés aux abords des massifs forestiers et axes routiers et ce, dès le début de matinée. Ils ont été répartis en différents groupes spécialises (groupe d’intervention feux de forêt, module d’intervention lourd, module d’interface protection, groupe d’appui forestier et détachement d’intervention héliporté). Cette anticipation permet d’intervenir le plus rapidement sur les zones menacées et limiter la propagation d’un tel départ de feu dans ses premiers instants.

À 15h30, 70 hectares ont été parcourus tandis qu’une centaine a été préservée. L’ensemble des moyens terrestres et aériens lutte activement pour contenir cet incendie. L’ensemble du Corps départemental des sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône est mobilisé pour cette action de longue durée.

Calendrier d’été – Des dîners-spectacles dans les jardins de l’Hôtel de Caumont

© WKMC

Cette année, l’Hôtel de Caumont propose un nouvel événement estival dans ses jardins : chaque vendredi soir entre le 15 juillet et le 26 août, de 19 heures à 23 heures, le public peut venir savourer des récitals, danses et lectures théâtralisées. Chant lyrique, lectures, tango… le programme est diversifié et s’accompagne d’un dîner.

Programmation et inscriptions à retrouver en ligne.