David Miège croque l’actualité avec un regard moqueur et savoureux. Retrouvez chaque jour ses dessins dans les colonnes du Méridional.
Calendrier d’été – Les Nuits de la Citadelle de Sisteron : passion et fantaisie
Il est le deuxième plus vieux festival de France après les Chorégies d’Orange, et le premier de la région. Son histoire commence en 1928, quand Marcel Joannon (dit Marcel Provence), amoureux de la culture provençale s’il en est, choisit Sisteron pour sa « saison d’art ». Les murs de la Citadelle, héritage des comtes de Provence, servent alors naturellement de toile de fond aux éblouissants spectacles de théâtre. Une décennie plus tard, des visiteurs prennent tout exprès le train de Marseille pour venir assister aux deux spectacles estivaux, désormais traditionnels. Et cette année, les Nuits de la Citadelle de Sisteron auront lieu du 22 juillet au 13 août, réunissant comme à leur habitude le théâtre, la danse et la musique classique : un cocktail puissant qui demeure leur marque de fabrique.
Aujourd’hui encore, la réputation des Nuits de la Citadelle excède les frontières régionales. Un héritage que Pierre-François Heuclin, nouveau directeur artistique du Festival, reçoit avec fierté et simplicité.
« Mon professeur de danse m’avait dit qu’après la guerre de 39-45, il était venu avec Maurice Béjart danser à Vaison-la-Romaine au théâtre antique », se souvient Pierre-François Heuclin avec un sourire. Il faut dire que le nouveau directeur artistique des Nuits de la Citadelle n’est pas né de la dernière pluie. Il fréquente le milieu artistique depuis sa jeunesse.
« 45 ans d’un parcours de passionné »
« Si je devais définir mon parcours en quelques mots, je dirais qu’il représente 45 ans d’un parcours de passionné », explique Pierre-François Heuclin. Notre interlocuteur a de fait exercé plus ou moins tous les métiers du spectacle. Danseur, il a ensuite suivi un chemin d’autodidacte. « Mon but était de découvrir et d’apprendre ces métiers de l’intérieur, en les pratiquant. » Il travaille 25 ans à l’Opéra national de Paris.
C’est en 2002 qu’il fait plus ample connaissance avec le Sud, en programmant le festival des Nuits d’été de Gordes (Vaucluse) ; à partir de 2017, il s’attelle au programme du Festival international de danse de Vaison-la-Romaine. Grâce à cette dernière programmation notamment, son nom est logiquement évoqué pour reprendre les Nuits de la Citadelle lorsque la présidente et directrice artistique des Nuits de la Citadelle, Edith Robert, décède à l’automne 2021.
La conscience d’un héritage
Pierre-François Heuclin a conscience de l’héritage laissé par ses prédécesseurs (il avait d’ailleurs eu l’occasion d’échanger avec Edith Robert ces dernières années) et par tous les artistes passés par Sisteron. « Quand j’étais à Gordes, je m’intéressais à tout ce qui se passait aux alentours. La programmation des Nuits de la Citadelle me faisait rêver », avoue-t-il. S’il se déclare très fier de reprendre le flambeau, il a surtout eu soin de réfléchir en profondeur avec les membres de l’association qui organisent le Festival : « Je suis un héritier de tous les gens qui ont mis en place cet événement depuis 65 ans », résume-t-il sobrement.
Les plus grands noms de la danse, du théâtre et de la musique classique sont passés par ces murs. Le Festival reste sur ce format original. « Programmer un festival, cela signifie bien sûr choisir des spectacles, mais plus que cela : trouver un équilibre entre les genres », souligne le directeur artistique. Un schéma qui cette année, davantage encore que les précédentes, au vu de la crise sanitaire vécue, a été conçu comme « une grande fête de retrouvailles entre les artistes et le public ». Le directeur tient à préciser en passant que les tarifs n’ont pas changé, malgré une augmentation qui aurait été naturelle, pour rester accessibles à un large public.
Une programmation éclectique
Une façon, pour Pierre-François Heuclin, de faire symboliquement « tomber toutes les contraintes » : « Nous avons choisi des spectacles ouverts à tous, visibles en famille, pour des gens venus de près ou de loin. Les artistes seront des perles que l’on voit rarement dans la région ou même en France. » Un exemple parmi d’autres : le ténor Freddie De Tommaso, qui fera à Sisteron son premier récital en France depuis le début de l’année. Les Sœurs Berthollet reviendront aussi à leurs « premières amours », avec une partie classique en plus d’une partie « show ». Le grand danseur de flamenco Jésus Carmona sera également de la partie.
« Un programme extrêmement attractif, éclectique, classique-contemporain, des valeurs sûres et des talents émergents », conclut Pierre-François Heuclin. Aux Nuits de la Citadelle, les artistes viennent avec leur fantaisie, leur poésie et le respect de leur art : le succès est garanti.
Jeanne RIVIERE
Programmation détaillée à retrouver sur le site de l’événement.
MercatOM – Le club sur les traces d’un jeune Portugais
Après Saliba et Guendouzi, un autre joueur du club anglais pourrait rejoindre la Cité phocéenne.
Alors qu’à droite, plusieurs pistes sont étudiées – notamment celles de Jonathan Clauss et Yan Couto, à gauche, les prétendants sont beaucoup moins nombreux. Pourtant c’est l’un des gros chantiers de l’Olympique de Marseille, car aucun des deux joueurs présents dans l’effectif à ce poste n’a convaincu (Jordan Amavi, Sead Kolasinac).
> A voir aussi : MercatOM – Giovanni Simeone, la recrue idéale pour un OM version Tudor ?
Selon « The Sun », la piste la plus sérieuse pour le recrutement d’un piston gauche mènerait vers Nuno Tavares. Le média anglais explique que le joueur est la priorité de Tudor et que l’OM négocierait un prêt avec option d’achat, probablement pour éviter que la situation vécue avec Saliba se répète. Jeune joueur de 22 ans, le Portugais à disputé 28 matches pour 1 but et 2 passes décisives, cette saison. Rapide avec un bon pied droit et très à l’aise techniquement, il pêche cependant sur le plan défensif.
L’international Espoir est sous contrat jusqu’en 2025 avec les Gunners. Le club anglais serait d’accord pour s’en séparer ; reste à savoir le montant de l’option d’achat, sachant qu’il est estimé à 15 millions d’euros sur TransferMarkt.
Marseille – Le programme du 14 juillet
Le 14 juillet retrouve ses couleurs à Marseille. Cette année, le défilé aura lieu de 17 heures à 18 heures 30. Il partira des Réformés pour descendre la Canebière jusqu’au Vieux-Port, avant de longer le quai du Port jusqu’à l’Hôtel de Ville. La tribune officielle sera dressée à cet endroit. Le défilé aboutira sur l’esplanade du J4, face au Mucem. Aux alentours de 17h30, les 8 avions de la patrouille de France survoleront le Vieux-Port.
Le défilé comprendra 900 militaires à pied, une centaine de véhicules de tous types, des cavaliers de la Garde républicaine… Huit avions de la Patrouille de France voleront au-dessus du Vieux-Port, et des parachutistes effectueront un saut de démonstration, avec atterrissage devant l’Hôtel de Ville.
Au total, 39 unités seront présentes, parmi lesquelles les Marins-Pompiers de Marseille, la Marine nationale, les sapeurs-pompiers du département, la Gendarmerie nationale, l’Armée de Terre…
Pour clôturer la journée, le traditionnel feu d’artifice est prévu à partir de 22 heures 30. Le public pourra l’observer depuis le Vieux-Port ou dans le jardin du Pharo.
Des restrictions de circulation sont à prévoir dans toute la zone du Vieux-Port.
Tourisme – Marseille au seuil d’un été bien chargé
L’année 2020 avait vu un calendrier d’été bouleversé par les multiples restrictions sanitaires ; 2021 avait symbolisé la reprise. 2022, même si le spectre de la crise plane encore sur la rentrée, peut sans doute être synonyme de « retour à la normale », et même davantage. La ville de Marseille, en lien avec l’Office de Tourisme et des Congrès de Marseille, se prépare à organiser au mieux l’arrivée des touristes – mais aussi à satisfaire les Marseillais.
Un beau printemps et un début d’été « en fanfare » : Laurent Lhardit, adjoint au maire en charge du dynamisme économique, de l’emploi et du tourisme durable, Marc Thépot, président de l’OTCM et Maxime Tissot, directeur de l’OTCM, qui présentent le dispositif d’accueil « Hors les murs 2022 » ce 11 juillet (2ème édition) ont de quoi se montrer satisfaits.
L’objectif du dispositif
L’expérience de l’été 2021 menée en juillet et août sur différents points de la ville a été un succès puisque plus de 10 000 personnes ont été renseignées – des visiteurs qui ne seraient pas passés par les bureaux de l’Office de Tourisme de la Canebière.
50 saisonniers parlant a minima anglais et ayant une parfaite connaissance de la ville ont arpenté les rues de Marseille et les entrées des Calanques afin de renseigner, conseiller et orienter. Le dispositif a été particulièrement bien accueilli par les habitants qui ont souvent demandé eux-mêmes des renseignements, pour préparer « leurs vacances » à Marseille avec parents et amis. Les conseillers ont aussi pour mission d’orienter les visiteurs vers d’autres lieux moins fréquentés afin de faire découvrir d’autres facettes de la ville.
« désengorger les zones sur-fréquentées »
« Ce dispositif a pour objectifs principaux de désengorger les zones sur-fréquentées, de proposer une expérience plus qualitative aux touristes comme aux Marseillais mais aussi de les informer en temps réel sur l’agenda de l’été ou les produits touristiques mis à leur disposition », souligne Marc Thépot. Le dispositif « Hors les murs 2022 » a démarré le 4 juillet pour la saison estivale, en partenariat avec le Parc National des Calanques et la Ville de Marseille.
10 points d’accueil
10 points d’accueil (ouverts de 9 heures à 18 heures) ont été définis en prenant compte de la fréquentation de l’an dernier :
• Pour les calanques et en coordination avec le PNC :
– Callelongue – Les logissons
– Les Goudes – Luminy
50 saisonniers engagés
• Pour les autres sites : Mucem et Cosquer
– Vieux Port
– Notre Dame de la Garde
– Iles du Frioul (à l’arrivée des bateaux)
– Aéroport Marseille Provence
– Kiosque Vieux-Port (dans le cadre de l' »été marseillais »)
Un secteur essentiel à l’économie locale
A Marseille, le secteur du tourisme représente tout de même 8% de l’économie locale. L’année dernière, Marseille avait accueilli 4 millions de touristes (-20% par rapport à 2019, +14% par rapport à 2020). Les chiffres remontent donc toujours plus vers une fréquentation de l’avant Covid.
Marseille a affiché un taux d’occupation de 77,4% en mai, soit une moyenne de 7% de plus qu’en mai 2019 sur toutes les catégories hôtelières (du super économique au haut de gamme), devançant ainsi Lyon, Nice, Strasbourg et Toulouse. C’est la première fois depuis le début de la crise sanitaire que les chiffres dépassent ceux de 2019.
des performances prévues pour la suite de l’ÉTé
Les performances se poursuivent pour la suite de l’été, avec d’ores et déjà un taux prévisionnel de remplissage de 55,7% à fin juillet, et attendant les nombreuses réservations de dernière minute.
Les trois premières semaines d’août n’affichent pas de montée en charge significative, en revanche, la dernière semaine laisse déjà apparaître des réservations de séminaires de rentrée. Les deux premières semaines de septembre confirment la confiance retrouvée et pérenne du tourisme d’affaires.
Un trafic aérien qui dépasse les niveaux d’avant Covid
A l’aéroport Marseille Provence, le trafic enregistré en mai 2022 a été supérieur au trafic de mai 2019 (+0,6%). C’est la première fois, depuis le début de la crise sanitaire, que le trafic aérien retrouve et même dépasse les niveaux d’avant Covid !
l’aéroport a connu un très bon taux de reprise en 2021
Pour rappel, l’Aéroport Marseille-Provence est, parmi les principaux aéroports régionaux français, celui qui a connu le plus fort taux de reprise en 2021.
On salue l’organisation conjointe de la ville de Marseille et de l’OTCM, au service de la bonne organisation de l’accueil des touristes ; qui permet aussi aux Marseillais qui restent dans leur ville cet été de ne pas se sentir « envahis » !
MercatOM – Un latéral de City dans le viseur
Après plusieurs départs actés, Longoria s’active dans le sens des arrivées et les journaux brésiliens expliquent que le président serait sur la piste d’un jeune brésilien.
L’Olympique de Marseille serait en pôle position dans le dossier Yan Couto selon le journaliste brésilien, Jorge Nicolas. Le latéral droit pourrait repartir en prêt pour une saison et éventuellement apporter de la concurrence à Lirola. Malgré un passage plutôt réussi à Braga la saison dernière : le Brésilien a disputé 28 matchs en championnat avec 1 but marqué et 2 passes décisives délivrées, et surtout participé à 9 matchs d’Europa League. Le club mancunien ne lui ferait pas encore confiance et pourrait donc une nouvelle fois le prêter.
Seulement, deux obstacles de taille se dressent devant le club olympien : Manchester City ne souhaiterait qu’un simple prêt sans option d’achat et le FC Porto serait déjà assez avancé dans ce dossier.
Estimé à 5 millions d’euros, le joueur de 20 ans est sous contrat jusqu’en 2025 avec Manchester City.
Le dessin du jour par Miège
David Miège croque l’actualité avec un regard moqueur et savoureux. Retrouvez chaque jour ses dessins dans les colonnes du Méridional.
Que voir cette semaine ? Le calendrier ciné / plateformes
Que voir cette semaine ? Le Méridional vous présente une sélection des films à l’affiche à partir du mercredi 13 juillet, et des sorties du moment sur les plateformes.
CÔTÉ CINÉMA
• Rifkin’s Festival » (Woody Allen – Romance)
On a tellement entendu dire, ces dernières années, que Woody Allen sortait « son dernier film », qu’on en vient encore à douter pour « Rifkin’s Festival ». On y retrouve pourtant l’esprit typique du réalisateur : un couple se rend au Festival du Film de San-Sebastian; dans cette ambiance particulière, chacun d’entre eux va nouer une liaison.
• « La Nuit du 12 » (Dominik Moll – Policier / Thriller)
« La Nuit du 12 » a été présenté dans la sélection « Cannes Première » au Festival de Cannes 2022. Adapté d’un passage d’un livre de Pauline Guéna, le film retrace l’une des éprouvantes « routines » de la Police judiciaire : les crimes inexpliqués, les enquêtes qui n’en finissent pas. Yohan est obnubilé par le meurtre d’une jeune femme nommée Clara. Et la seule certitude qu’il possède, c’est que le crime s’est déroulé dans « la nuit du 12 ».
• « Retrouver le chemin » (Laurent Granier – Documentaire)
Un « camino » bien connu à travers le monde, qui a aidé et continue d’aider de nombreuses personnes « égarées ». « Retrouver le chemin » retrace la route de Laurent, dont la vie a été bouleversée du tout au tout. A la fin du premier confinement, il enchaîne les malheurs : son couple se brise, il perd son travail, attrape le virus… Il décide de partir seul sur les routes de Compostelle.
• « Thor : love and thunder » (Taika Waititi – Aventure / Fantastique)
Une aventure typique du monde des dieux, où « amour et tonnerre » se côtoient. Le dieu Thor pensait prendre un repos bien mérité, mais doit réunir une équipe sûre pour combattre Gorr, qui veut exterminer l’ensemble des dieux.
• « Menteur » (Olivier Baroux – Comédie)
Une comédie où un menteur compulsif est pris à ses propres pièges : Jérôme voit du jour au lendemain ses mensonges devenir réalité. Il va devoir affronter des situations cauchemardesques. Une façon pittoresque, pour le réalisateur, d’explorer les conséquences des mensonges plus ou moins bien ficelés…
• « Ducobu président ! » (Elie Semoun – Comédie)
On retrouve le fameux cancre Ducobu dans un quatrième volet réalisé par Elie Semoun. Le film, qui devait – prévisible, avec un tel titre – sortir en avril pour la campagne présidentielle, a vu sa sortie décalée. Les scénaristes ont choisi d’aborder la comédie sous l’angle du rôle des délégués de classe… Une comédie où l’on voit des « méthodes pédagogiques » pour le moins étonnantes.
CÔTÉ PLATEFORMES
Amazon Prime
• « The United Way » (15 juillet)
• « Justice League » (15 juillet)
Netflix
« Persuasion » (15 juillet)
« Kung Fu Panda : Le chevalier dragon », saison 1 (14 juillet)
MercatOM – Giovanni Simeone, la recrue idéale pour un OM version Tudor ?
Récemment intronisé nouvel entraîneur de l’Olympique de Marseille, Igor Tudor doit maintenant se concentrer sur la préparation et les priorités du mercato. Un changement de coach se traduit souvent par un changement de cap sur le marché des transferts. Un nom revient avec insistance du côté de l’OM, celui de Giovanni Simeone… Vieux serpent de mer du mercato olympien, puisque cela fait quelques années qu’il est annoncé dans la Cité phocéenne. Il sort d’une très belle saison avec l’Hellas Vérone sous les ordres de Tudor (37 matchs, 17 buts). Le joueur pourrait bien apparaître comme la recrue idéale pour l’OM de Tudor.
Né à Madrid en 1995, au moment où son père Diego Simeone jouait à l’Atletico, il fait ses premiers pas dans le football au Rayo Majadahonda. A 11 ans, il intègre le prestigieux centre de formation d’un club mythique de son pays d’origine, River Plate. Sept ans plus tard, il fait ses débuts en professionnel avec le club argentin, 33 matchs et 4 buts en 2 saisons, avant de partir en prêt à Banfield pour prendre de l’expérience. Une belle saison (avec 12 buts inscrits) qui va très vite attirer les convoitises… C’est le Genoa qui rafle la mise en offrant 5 millions d’euros à River Plate.
un incontournable du dispositif de juric
Pour sa première saison en Europe, il devient très vite un incontournable du dispositif d’Ivan Juric, qui l’aligne dans un 3-4-3 ou un 3-5-2 au côté de Goran Pandev. Avec un bilan intéressant de 13 buts et 2 passes décisives, les prétendants commencent à se positionner ; le Genoa saisit l’occasion de faire une belle plus-value et décide d’accepter les 17 millions d’euros proposés par la Fiorentina.
La première saison du joueur à Florence est réussie (15 buts et 4 passes décisives), la saison suivante est beaucoup plus compliquée pour lui. Après 2 ans chez la Viola, il est prêté à Cagliari pour qu’il retrouve de la confiance. Dans un exercice 2019-2020 tronqué par la pandémie, le joueur retrouve des couleurs (12 buts et 4 passes décisives) et est même transféré définitivement pour 13 millions d’euros. Seulement, l’histoire se répète et Simeone va connaître une nouvelle baisse de régime la saison suivante, avec un bilan décevant (6 buts et 2 passes décisives). Un résultat qui pousse Cagliari à le prêter avec option d’achat à l’Hellas Vérone. Sous les ordres d’Igor Tudor, il réalise un très bon exercice 2021-2022 (17 buts et 6 passes décisives).
le leader d’un trio très prolifique
L’Argentin est devenu une pièce maîtresse dans l’animation offensive de son équipe, en étant le leader d’un trio très prolifique. Définitivement transféré pour un peu plus de 10 millions d’euros, ses performances attirent les convoitises et il pourrait quitter les Gli Scaligeri, un an seulement après son arrivée. L’Olympique de Marseille est forcément un candidat potentiel : cela fait plusieurs années que le club s’intéresse à l’attaquant. Jorge Sampaoli poussait pour sa venue l’été dernier, Longoria apprécie le profil du joueur et l’arrivée d’Igor Tudor ne fait que renforcer cette idée-là. Giovanni Simeone était l’un des indiscutables du coach croate la saison dernière et cela pourrait être « son cadeau » de bienvenue à l’OM.
Qualités et style de jeu
Giovanni Simeone est un pur avant-centre droitier, qui participe au jeu en dézonant beaucoup et en offrant des solutions, multipliant les appels afin de déstabiliser les défenseurs adverses. Du haut de son 1 mètre 80, il a un bon jeu de tête qui lui permet d’élargir sa panoplie. Il est assez à l’aise à la finition, même s’il doit encore gagner en régularité à ce niveau-là. Le joueur a une qualité de frappe certaine, qu’il a beaucoup utilisée hors de la surface de réparation la saison dernière. Le procédé était d’ailleurs encouragé et travaillé à Vérone sous Tudor.
une belle capacité de pressing
L’Argentin est également un très bon profil pour prendre la profondeur et mettre en place un jeu direct à la récupération de balle pour marquer rapidement derrière. Il est intéressant par sa capacité à presser : le joueur met beaucoup d’intensité et d’envie pour gêner les relances adverses. C’est un attaquant qui possède une bonne lecture de jeu et qui sait se placer au bon moment. Techniquement à l’aise balle au pied, il doit cependant gagner en régularité.
Pourquoi Simeone est le profil idéal pour l’OM ?
Le nouvel entraîneur du club connaît très bien le joueur pour l’avoir eu sous ses ordres en Italie. A l’Hellas Vérone, l’attaquant a formé, avec la paire Caprari et Barak, un trio offensif très prolifique qui a permis à l’écurie italienne de terminer 5ème meilleure attaque de Serie A. Igor Tudor veut mettre en place, à Marseille, un gros pressing pour récupérer le ballon assez haut et déclencher une attaque en se projetant très vite. Simeone est le profil idéal pour correspondre à ce style de jeu. Le porteño montre beaucoup d’envie sur le terrain et ne lâche rien : un profil qui peut bien coller avec le contexte marseillais. A 27 ans, il peut encore progresser – surtout en régularité, on l’a dit.
il n’a jamais disputé de coupe d’Europe
Si la piste montre ses limites, c’est du côté de l’expérience européenne du joueur : il n’a jamais disputé de Coupe d’Europe pour le moment. Malgré tout, il reste une piste très intéressante pour renforcer l’attaque marseillaise.
La qualification de l’OM en Ligue des Champions est un argument de poids pour faire venir Giovanni Simeone ; le natif de Buenos Aires a certainement envie de passer un cap dans sa carrière et d’évoluer dans un projet sportif plus ambitieux. La venue de l’Argentin aurait un coût assez important : selon TransferMarkt, le joueur est évalué à 17 millions d’euros avec un contrat courant jusqu’en 2026. L’Hellas Vérone ne le bradera pas et pourrait en demander entre 20 et 25 millions d’euros. Son arrivée serait un gros coup. Il est l’attaquant idéal pour ce que compte mettre en place Igor Tudor à Marseille, et le joueur représente la réussite de l’entraîneur croate à Vérone.
Cyriane VIALA
MercatOM – Alvaro vers l’Arabie saoudite
Le club continue son dégraissage, après le départ de Steve Mandanda et Nemanja Radonjic se serait autour du défenseur Ibérique de tirer sa révérence.
Si dans le sens des arrivées lors de ce début de mercato, l’Olympique de Marseille est pour l’instant plutôt calme malgré le recrutement d’Isaak Touré, dans le sens des départs, cela s’accélère. Après le départ libre de Steve Mandanda pour Rennes et le transfert de Nemanja Radonjic au Torino, c’est Alvaro Gonzalez qui devrait quitter la Canebière.
> A voir aussi : Quel gardien pour remplacer Mandanda ? 8 pistes à surveiller
Écarté depuis de longs mois à cause de sa relation très tendue avec l’ancien entraîneur Jorge Sampaoli, le joueur de 32 ans ne verrait pas son statut changer malgré l’arrivée d’Igor Tudor sur le banc olympien. N’entrant plus dans le projet du club, l’ancien défenseur de Villarreal est donc sur le départ.
Selon l’insider Mohamed Toubache-Ter, l’OM lui aurait trouvé une porte de sortie vers l’Arabie saoudite, où il devrait signer à Al-Raed dans les prochains jours. Toujours selon Toubache-Ter, Alvaro partirait libre de Marseille, comme Mandanda : le président devrait le libérer de son contrat pour faciliter son exode et se débarrasser de son salaire. Mais d’autres sources évoquent à l’inverse un transfert sec, qui pourrait rapporter une petite somme d’argent au club phocéen. Même si les conditions de son départ restent à éclaircir, on se dirige en tout cas vers un départ imminent du côté de l’Espagnol.