Originaire de Mang La, un village en aval de la rivière Bla sur les Hauts-Plateaux, le père Pierre Tis est un prêtre catholique d’origine bahnare. Envoyé en France dans le cadre d’un parrainage grâce à Monseigneur Seitz, il est devenu prêtre à la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. Très attaché à ses origines, il est impliqué dans la vie du diocèse de Kontum.
Marie-Charlotte Noulens : Des Hauts Plateaux à Paris, pouvez-vous nousraconter votre histoire ?
Père Tis :Mon enfance au Vietnam, je l’ai vécue dans un pays en guerre. Mon père, catéchiste du diocèse de Kontum, m’a placé en pension très tôt chez les sœurs de la Charité. Ainsi, à dix ans, j’étais déjà loin de la maison. Je suis arrivé dans la Somme en 1970 dans le cadre d’un parrainage créé par Monseigneur Seitz entre la France et le Vietnam afin de pouvoir étudier.
une enfance dans un pays en guerre
Je m’en souviens très bien. Il y avait du brouillard et il faisait très froid. A l’époque, l’évêque souhaitait créer une élite intellectuelle bahnare. J’ai donc été envoyé en France dans l’optique d’un retour six ans plus tard mais l’histoire en a décidé autrement. En 1975, le Sud devient communiste. Les frontières se ferment. Je ne peux plus rentrer chez moi. Je suis resté quatre ans sans nouvelles. En 1979, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai réussi à reprendre contact avec ma famille. Mon père avait survécu de justesse à la guerre civile.
« je suis resté quatre ans sans nouvelles »
J’ai été ordonné prêtre et j’ai obtenu ma naturalisation française en 1991. Cette même année, j’ai pu retourner en visite dans mon village. Ce fut l’un des plus beaux moments de ma vie. C’est difficilement descriptible. Un mélange de grande joie et de douleur au moment de repartir. Cela a été un tournant dans ma vie, une page très forte et indélébile qui a forgé ce que je suis. Depuis ce jour, j’ai décidé d’aider mon peuple et de m’impliquer dans sa vie. Je reviens deux fois par an pour apporter mon soutien à l’Eglise sur les Hauts Plateaux et dans l’éducation des Montagnards.
M-C N. : Quelle est la situation des catholiques sur les Hauts Plateaux ?
Père T. :Les chrétiens montagnards sont majoritaires dans le diocèse de Kontum mais il y a peu de prêtres montagnards. Il y en a actuellement six dans le diocèse ainsi qu’un diacre et environ vingt séminaristes au grand séminaire de Huê, dans le Centre du pays. La formation est assurée par les sulpiciens. Il faut aussi souligner l’existence d’une congrégation, de près de 200 religieuses uniquement montagnardes : les sœurs de la Médaille Miraculeuse. Elles sont présentes dans les petites communautés auprès des villages. Leur présence est précieuse.
une présence précieuse de 200 religieuses
Dans certaines régions du Vietnam, il n’y a pas d’église. Mais Dieu trouve toujours son chemin. En tant que prêtre, il faut être attentif pour accompagner et éduquer les jeunes à une foi qui s’appuie moins sur la communauté. La foi chrétienne des jeunes est particulièrement à l’épreuve de la modernité, des technologies nouvelles, de l’exode rural. Cette foi, qui a passé tant d’épreuves de feu grâce notamment à la présence des catéchistes chefs de communautés en l’absence des prêtres et à la pratique communautaire, devra s’approfondir, et devenir davantage personnelle.
Marie-Charlotte Noulens est journaliste depuis cinq ans. Elle est passée par la presse locale en Normandie avant de travailler à Bangkok pour « Asie Reportages ». Elle a rejoint ensuite le magazine « Aider les autres à Vivre », pour lequel elle écrit sur des sujets de société, principalement dans des zones touchées par la guerre ou encore, autour de la précarité en Afrique, au Moyen Orient et en Asie du Sud-Est.Elle se déplace à l’étranger et livre dans les colonnes du Méridional ses analyses sur l’actualitéinternationale.
Le Vietnam, pays de la péninsule indochinoise, est riche d’une cinquantaine d’ethnies différentes. Juchés sur les Hauts Plateaux, les Montagnards en représentent trois cinquième. L’église catholique y est très active. Elle apporte son aide pour la santé et l’éducation.
Au centre du Vietnam, la mission catholique de la région de Kontum a été fondée par les missionnaires français en 1850. Ce sont les premiers à avoir pu s’installer dans la région des Hauts Plateaux, jugée impénétrable tant la jungle y est dense, humide et le relief escarpé. Pourtant, depuis des siècles, cette région montagneuse abrite dans sa forêt et dans ses brumes le peuple autochtone du Vietnam : les Montagnards. Ils sont une trentaine d’ethnies distinctes dont les Bahnar, majoritairement chrétiens. Le teint mat, les cheveux de geai et les yeux noirs cernés de velours, les Bahnar ont traversé les multiples guerres sans se faire engloutir par le tourbillon de l’histoire.
Une foi simple, traditionnelle et communautaire
« Les relations entre le gouvernement vietnamien et les minorités ethniques s’améliorent au fil du temps », explique le père Pierre Tis, prêtre bahnar originaire de la région de Kontum. A la réunification entre le Nord et le Sud en 1975, le Vietnam passe sous régime communiste. Le nouveau gouvernement souhaite avoir un contrôle sur les religions et les minorités ethniques. Les Bahnar restent fidèles à la pratique de la foi et les églises sont pleines à chaque office.
les bahnar restent fidèles à la pratique de la foi
« Les Bahnar sont un peuple pacifique qui ne donne pas de sens politique à leur foi. Ils la vivent de manière très simple, traditionnelle et communautaire,souligne le père Tis. Les Montagnards sont très pratiquants, au-delà de 90%. » Hommes et femmes arborent chaque dimanche leur tenue traditionnelle : de longues étoffes de coton noir sur lesquelles sont cousues des pièces chatoyantes en tissage bahnar. « Les Bahnar représentent une petite minorité au sein des cinquante-quatre autres qui peuplent le pays. Nos traditions sont différentes ; mais nous avons nos qualités propres dont nous devons être fiers », précise le père Tis.
Au sein de la province de Kontum, l’Eglise tient une place importante dans la vie des Montagnards. Elle a toujours œuvré en faveur de l’intégration des ethnies des Hauts Plateaux sans qu’elles perdent leurs spécificités. Un défi majeur pour les Montagnards, dont le monde traditionnel se confronte au monde moderne…
les peuples des hauts plateaux sont agriculteurs et eleveurs
Les peuples des Hauts Plateaux sont majoritairement agriculteurs et éleveurs. Leur mode de vie, au cœur de la jungle, des champs de café, de poivre et des rizières semble hors du temps. Depuis la Seconde Guerre mondiale et la réunification en 1975, ils ont subi de nombreux changements et mutations profondes au point d’être aujourd’hui au carrefour de leur histoire. Plusieurs vagues de migration des Kinh, l’ethnie majoritaire appelée aussi « les Vietnamiens des plaines » vers la région, ont dépossédé les Bahnar de leurs terres dont l’attribution était régie par le droit coutumier. Par ailleurs, le sol est très pauvre et pollué à cause de la guerre.
La région n’offre pas suffisamment de terres et la récolte de riz est peu abondante. Tous ces éléments entraînent un exode rural des jeunes Montagnards en quête d’un travail. « Quand on est Montagnard, c’est plus facile de se fondre dans la masse à Ho Chi Minh », confie un jeune bahnar originaire de Kontum devenu professeur d’anglais. L’accès à l’éducation et aux études supérieures est un combat. En cause, la pauvreté et le manque d’instruction des parents. La drogue, l’alcool et les mariages précoces deviennent les refuges d’une jeunesse pauvre et désœuvrée.
L’éducation, clef de l’intégration
Sœur D. s’engage de son petit pas vif à travers les minces allées bétonnées d’un village près de Kontum. C’est bientôt l’heure de la sortie d’école. Dans quelques instants, une centaine d’enfants va déferler joyeusement. La religieuse doit se dépêcher. Sur 150 enfants de l’école primaire, 80 sont pensionnaires chez les Filles de la Charité. Sœur D. doit les guider vers la grande salle pour la sieste. Depuis 1938, la Congrégation des Filles de la Charité vit au service des plus pauvres en terres bahnar. « Nous avions remarqué que le niveau des élèves bahnar n’était pas très élevé. C’est pourquoi nous avons construit cette école primaire », explique Sœur M., la doyenne des onze religieuses.
un combat pour l’accès à l’éducation
Son visage rayonnant et ses yeux en amandes dégagent une profonde douceur. Les soixante années de vie religieuse ont creusé de sages et profonds sillons sur son visage. Sœur M. est arrivée dans la province de Kontum en 1970. D’ethnie Kinh, elle devait s’occuper des malades de la lèpre de la région. « A l’époque, les enfants bahnar et kinh étaient séparés à l’école », se souvient Sœur M. Si les ethnies sont mélangées dorénavant, les Bahnar ont peu accès à l’éducation et au marché de l’emploi.
La première barrière est celle de la langue : « A la maison, les enfants ne parlent que bahnar alors que l’enseignement se fait en vietnamien dès la maternelle. Pendant les vacances scolaires, ils oublient la langue officielle et accusent un important retard. Les parents ne parlent pas vietnamien et sont peu instruits. La plupart n’ont pas d’emploi stable. Ils travaillent comme saisonniers dans les champs de poivre et de café », explique sœur D. Nous aidons principalement les enfants d’agriculteurs. » La pauvreté fait son lit sur l’ignorance et touche de plein fouet les villages isolés sur les hauteurs, sans route et sans assainissement.
la première barrière est celle de la langue
Dans le petit village, des maisons de briques se mêlent aux maisons en tôle. La jungle reprend ses droits et semble engloutir les habitations les plus modestes. Sur les pas de porte, des femmes discutent entre elles, assises sur leurs talons. A l’intérieur, les maisons semblent vides. Un unique plafonnier, deux ou trois chaises, un lit… Seul un petit autel pour la Sainte Vierge, riche de chapelets de bois et d’icônes en plastique colorés, occupe le coin de la pièce centrale. « Dans les environs, il y a des familles entières qui n’ont pas de toit », déplore sœur D.Certaines sont tellement pauvres qu’elles mangent uniquement des bouillies de feuilles de manioc et de papaye pour accompagner leur riz. »
Face à ces conditions de vie difficiles, les enfants ne peuvent pas travailler sereinement à la maison. « Le décrochage scolaire intervient en sixième en moyenne », témoigne un professeur bahnar à la retraite sous couvert de l’anonymat. Les enfants montagnards ne savent pas tenir un crayon à leur entrée au CP. » L’Eglise ne baisse pas les bras et tente d’accompagner ces jeunes pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Les prêtres du diocèse organisent des réunions et des temps de partage pour les adolescents tombés dans la drogue tandis que les Filles de la Charité ont ouvert un pensionnat dans la petite école. « Ils dorment dans leur famille deux fois par mois », explique sœur D. qui aimerait accueillir plus d’enfants.
les religieuses sont très actives dans la région
Les religieuses sont très actives dans la région. Chaque semaine, elles distribuent des soupes, parfois de la viande, dans douze villages des Hauts Plateaux. « Avec nos maigres moyens, nous essayons de lutter contre la malnutrition et pour l’éducation des Bahnar », souffle sœur M. avec un doux sourire.
L’atmosphère se charge d’humidité. Bientôt le ciel gris va décharger sur les cultures sa lourde cargaison de pluie. Les enfants sont rentrés chez eux et la jungle absorbe leurs derniers rires. A l’image des premiers peuples du Vietnam, l’éternité s’écrit dans la brume des Hauts Plateaux.
Marie-Charlotte Noulens est journaliste depuis cinq ans. Elle est passée par la presse locale en Normandie avant de travailler à Bangkok pour « Asie Reportages ». Elle a rejoint ensuite le magazine « Aider les autres à Vivre », pour lequel elle écrit sur des sujets de société, principalement dans des zones touchées par la guerre ou encore, autour de la précarité en Afrique, au Moyen Orient et en Asie du Sud-Est.Elle se déplace à l’étranger et livre dans les colonnes du Méridional ses analyses sur l’actualitéinternationale.
Alors que la saison feux de forêt a démarré précocement dans les Bouches-du-Rhône, les pompiers des Bouches-du-Rhône rappellent les principales consignes de sécurité en cas d’incendie.
Une sécheresse extrême, des températures caniculaires inédites depuis le mois juin, un mistral qui a soufflé plusieurs jours ces derniers jours : tous les ingrédients sont réunis pour vivre un été extrême sur le front des incendies.
Le département traverse une période de sécheresse qui n’est pas sans rappeler des années noires telles que 2003 ou 2016. 51 départs de feux étaient ainsi à signaler le 7 juillet dans les Bouches-du-Rhône.
90% des incendies d’origine humaine
90% des incendies sont d’origine humaine et 70% des départs de feux sont liés à de l’imprudence. Les Pompiers13 n’ont de cesse de rappeler les consignes de prudence : pas d’emploi du feu, pas de jet de mégots, pas de barbecue et pas de travaux à proximité de massifs forestiers.
Lors d’un départ de feu, les Pompiers13 rappellent qu’en cas d’occupation d’une habitation traditionnelle et de débroussaillement respecté, le confinement reste la meilleure protection. Le confinement a deux objectifs majeurs : mettre en sécurité les personnes et faciliter l’accès des secours. Le confinement doit donc rester la règle et l’évacuation rester l’exception. Cette dernière ne se fera que sur consigne des forces de l’ordre.
70% des départs de feux liés à l’imprudence
Les principales consignes de sécurité en cas d’incendie sont les suivantes : ouvrir son portail pour faciliter l’accès aux pompiers, fermer volets et fenêtres et placer des linges mouillés en bas des portes.
Les Pompiers13 recommandent à la population de redoubler de vigilance face à cette situation exceptionnelle et rappellent que le 18 et 112 sont des numéros uniquement réservés aux urgences.
Avec 5,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an liés aux activités de Défense, la Région Sud accueille près de 17 % des activités nationales de la Base Industrielle et Technologique de Défense (BITD).
Le territoire régional dispose d’un tissu d’activités industrielles de défense et de services performants et organisés autour du Naval, de l’Aéronautique et du Spatial, soutenu par un riche tissu d’acteurs technologiques.
« Les entreprises de la Défense, de l’aéronautique et du spatial sont nos emplois, nos compétences, notre capacité d’innovation, notre avenir, a ainsi souligné le président de la Région, Renaud Muselier, à l’occasion des dernières Rencontres Régionales Sud de la Défense. À l’heure où les défis se multiplient pour notre pays dans les domaines de la sécurité et de la Défense, elles tiennent une place majeure dans la stratégie de développement économique de la Région Sud. »
un héritage historique
Les relations entre la Région Sud et les Forces Armées sont d’ailleurs marquées par un très riche héritage, extrêmement enraciné – notamment dans le Var, premier département militaire de France.
La Région Sud est la première région française en termes d’effectifs militaires, représentant 17 % des effectifs nationaux : 47 000 personnels civils et militaires, dont 37 300 emplois militaires, 9 600 civils et 6 000 emplois de Recherche et Développement dans le public et le privé.
Elle est la première région française en termes d’occupation du territoire bâti et non bâti du ministère des Armées.
Toulon représente la première base navale d’Europe et de projection en Méditerranée, accueillant 16 500 personnels civils et militaires ; elle est le port d’attache du porte-avion nucléaire et des 6 sous-marins nucléaires d’attaque français.
toulon est la première base navale d’europe
A Istres, la base aérienne (BA) 125 « Charles Monnier » abrite une unité des forces aériennes stratégiques (FAS) en charge de dissuasion nucléaire ainsi que le centre DGA Essais en vol. La BA 125 est aujourd’hui le Hub des armées. Avec la piste d’essai la plus longue d’Europe, des équipements de tests à la pointe des technologies, et l’école du personnel navigant d’essais et de réception (EPNER) au rayonnement international.
Salon-de-Provence accueille la Grande École militaire et aéronautique. La ville est tournée également vers l’espace : l’École de l’air et de l’Espace (EAE), forme tous les officiers de l’armée de l’Air et de l’Espace. C’est aussi à Salon que se trouve l’école du Commissariat aux armées et la patrouille de France.
L’Armée de Terre est aussi très largement représentée dans la région, avec notamment la présence du 4ème régiment des chasseurs alpins à Gap et du plus ancien des régiments de la Légion étrangère à Aubagne (le 1er régiment étranger).
Pas spécialement réputé pour le centre de formation de son club, Marseille a pourtant vu naître de grands joueurs sur ses terres. Peu d’entre eux ont d’ailleurs réussi à s’imposer à l’OM. Voici un tour d’horizons de onze joueurs nés dans notre ville.
• Gardien : Jean-Luc Ettori
L’Olympique de Marseille a vu passer de nombreuses légendes dans ses rangs, et les gardiens ne font pas exception (Barthez, Mandanda, Kopke…). Pourtant, aucun de ces grands joueurs n’est né dans la Cité phocéenne. Le plus célèbre portier marseillais est Jean-Luc Ettori, qui n’a jamais porté le maillot olympien. Formé à l’Institut national du football de Vichy, il rejoint l’AS Monaco qu’il ne quittera plus. Sur le rocher, le joueur dispute 755 matchs toutes compétitions confondues en 19 années. Une fidélité qui lui permet encore aujourd’hui de détenir le record du nombre de rencontres jouées sous la tunique monégasque. Triple champion de France et de la Coupe de France, il restera à jamais comme le portier de l’épopée des Bleus lors de la Coupe du Monde 1982.
Le défenseur a vu le jour dans la Cité phocéenne mais n’y est resté que 3 ans avant de s’envoler pour l’Espagne. Là-bas, il commence à jouer au football à l’âge de 7 ans dans le club du Rayo Majadahonda. Il rejoint un peu plus tard l’Atletico Madrid, où il gravit petit à petit les échelons jusqu’à faire ses débuts en équipe première en 2015. A la suite d’un prêt du côté du Deportivo Alavés, il est transféré chez le rival madrilène, en 2017. Au Real, il a du mal à s’imposer et est de nouveau prêté à la Real Sociedad cette fois-ci, avant d’être transféré au Milan AC. En Italie, il se fait remarquer dans le couloir gauche grâce à sa technique et sa vitesse. Vrai animateur de couloir, porté vers l’avant son apport offensif est assez impressionnant avec 6 buts et 13 passes décisives cette saison. En revanche, il pêche encore sur son placement défensif.
L’emblématique défenseur des Bleus n’a pas connu des débuts simples : il est obligé de plier bagages du centre de formation du SC Toulon à cause des problèmes financiers du club. Il tente alors sa chance à l’Olympique de Marseille mais n’est finalement pas retenu. Après une pige à Hyères et Meaux, Leboeuf s’engage au Stade Lavallois. Là encore, le joueur est contraint au départ à cause des difficultés pécuniaires du club et signe à Strasbourg. C’est en Alsace que sa carrière décolle et après 6 belles années, il s’envole vers Londres afin de rejoindre Chelsea. Son parcours anglais est impressionnant : en 5 ans, Leboeuf remporte 6 titres avec les Bleus. En 2001, en fin de carrière, il rejoint Marseille où il apporte toute son expérience dans le vestiaire. Il rallie 2 ans plus tard le Qatar pour y terminer sa carrière.
Comme son frère Théo, Lucas Hernandez est né à Marseille avant de partir en Espagne à l’âge de 4 ans. Il fait également ses débuts avec le Rayo Majadahonda et suit son cadet en le rejoignant chez les Colchoneros. Grâce à sa solidité physique, son aisance balle au pied ainsi que sa très bonne lecture du jeu, il s’impose comme un titulaire indiscutable à Madrid.
Un an après le sacre mondial de l’Equipe de France, en 2018, dont il fait partie, Lucas quitte les Rojiblancos pour le Bayern Munich, devenant la recrue la plus chère du club bavarois (80 millions d’euros).
Pur produit du Sud, Maurice Gransart a effectué toute sa carrière à l’Olympique de Marseille. Viscéralement attaché à sa ville, il refuse même de quitter le club en 1954 pour le RC Paris. Très athlétique, rapide, excellent à la contre-attaque, il est l’un des meilleurs défenseurs de sa génération et a occupé l’arrière-garde marseillaise pendant plus de 10 ans. Il a même été désigné, par France Football comme meilleur arrière français lors de la saison 1955-56 ! Son fils Roland a également joué à l’OM et le sauva même de la faillite lors de l’inoubliable épopée des « Minots » en 1981.
• Milieu défensif : Boubacar Kamara
Né dans le 9ème arrondissement de Marseille, Boubacar Kamara intègre le centre de formation olympien à l’âge de 5 ans. Passant par toutes les catégories, il effectue ses premiers pas sous la tunique phocéenne à seulement 17 ans, en Coupe de la Ligue. Défenseur de formation, il s’impose peu à peu en tant que titulaire indiscutable au milieu de terrain grâce à son intelligence de jeu et sa qualité de relance. Après 17 années, le Minot fait le grand saut et quitte le club libre, direction la Premier League et Aston Villa, 14ème du championnat.
Il est le fils d’Anders Linderoth, qui a connu la relégation improbable de l’OM en 1980, avec Marius Trésor ou Didier Six dans l’équipe. Tobias fait ses débuts professionnels avec le club suédois d’IF Elfsborg. Après un passage en Norvège où il explose, étant considéré comme un espoir de la sélection suédoise, il rallie Everton en 2002. Malheureusement pour lui, son aventure anglaise tourne au vinaigre à cause de nombreuses blessures et 2 ans plus tard, il quitte les Toffees pour Copenhague. Là-bas, le milieu de terrain glane ses seuls titres en carrière, avec 2 championnats du Danemark et 2 Royal League. En 2007, il rejoint Galatasaray et prend sa retraite 3 ans plus tard.
Chéri et idolâtré par une grande partie de la population française depuis son doublé lors de la finale de la Coupe du Monde 1998, Zinédine Zidane l’est encore plus à Marseille. Ayant grandi dans les travées du Stade Vélodrome, « Zizou » reste une icône dans sa ville natale. Il laisse cependant un grand regret chez les supporters olympiens, celui de ne jamais avoir porté le maillot de l’OM. Même s’ il a commencé le football dans la Cité phocéenne, c’est à Cannes puis à Bordeaux qu’il débute sa carrière avant d’exploser à la Juventus et au Real Madrid.
Football against poverty 2014 Bern
• Ailier droit : André Ayew
Fils du légendaire Abedi Pelé, André Ayew commence sa carrière à l’Olympique de Marseille d’abord en équipe B avant de rejoindre les A, 1 an plus tard. Combatif et doté d’un excellent jeu de tête, le Ghanéen est devenu lors de ses 6 saisons disputées au club l’un des piliers de l’effectif. Parfois esseulé parmi ses coéquipiers, il n’a jamais baissé les bras et est devenu l’un des chouchous du stade Vélodrome. Malgré des offres des 2 clubs milanais ainsi que d’Everton, Ayew s’engage librement avec Swansea à l’été 2015. Depuis l’année dernière, il joue pour le club qatari d’Al Sadd.
Bien qu’originaire du sud, le natif de Marseille, comme Zinédine Zidane, n’a pas été formé dans la Cité phocéenne. Il choisit l’AJ Auxerre pour débuter sa carrière avant de rejoindre l’OM en 1988 après une pige au FC Martigues. Cependant, l’aventure est peu fructueuse et le « King » part du club olympien 3 ans plus tard, après 48 matchs disputés pour seulement 14 buts inscrits. Après Nîmes et une parenthèse dans sa carrière, il traverse La Manche direction Leeds où il renaît de ses cendres puis signe avec Manchester United en 1992. C’est sous le maillot des Red Devils que l’attaquant va devenir une légende vivante, où il remportera de nombreux titres sous les ordres de Sir Alex Ferguson. Parallèlement, le joueur n’attend pas la fin de sa carrière pour se reconvertir en acteur.
L’enfant terrible a commencé sa carrière à l’OM en 2004. Rapidement, il s’impose par son intelligence de jeu ainsi que sa technique largement au-dessus de la moyenne et devient l’un des chouchous du Vélodrome. Meilleur joueur marseillais formé au club dans les années 2000, il quitte la Cité phocéenne en 2008, après 166 matchs disputés, pour Arsenal. Grand créateur avec une très bonne patte droite, il fait le bonheur des Gunners puis de Manchester City. Chez les Citizens, il va même être l’un des éléments fondamentaux du premier titre de champion du club depuis 44 ans. En 2017, il s’expatrie à Séville puis connaît un fulgurant déclin jusqu’à prendre sa retraite à 33 ans.
En quête d’un latéral droit, pour venir concurrencer Lirola, la saison prochaine, Pablo Longoria aurait intensifié les pourparlers avec Lens.
Le club est à la recherche d’un concurrent pour Pol Lirola, qui sort d’une saison décevante : Jonathan Clauss semble la piste prioritaire, mais cette rumeur avait presque disparu.
Ces derniers jours, la piste est revenue sur le devant de la scène : le très renseigné Fabrizio Romano explique que les négociations entre les deux clubs ont débuté. L’Olympique de Marseille aurait même formulé une première offre, qui aurait été refusée par le RC Lens.
Les Sang et or en attendraient entre 10 et 15 millions d’euros, une somme assez importante pour un joueur de 30 ans et en fin de contrat dans un an.
Mais le latéral droit, auteur d’une excellente saison – avec pas moins de 17 passes décisives – , serait une recrue de choix pour le club. Joueur moderne avec une capacité à répéter les efforts impressionnante, il semble convenir au dispositif d’Igor Tudor.
C’est sous un angle original que les visiteurs estivaux peuvent découvrir celle qu’on appelle encore aujourd’hui « la Cité des Papes » : en juillet et en août sont proposées « les Noctambules d’Avignon. Trois circuits permettront, à la nuit tombée et pendant 2 heures environ, d’en savoir plus sur l’histoire de la ville médiévale. A noter : il existe également des circuits de jour.
Les trois circuits thématiques proposés :
• La Noctambule du Pape : lundis et vendredis Circuit centré sur la période des papes et l’héritage qu’ils ont laissé. Départ : Porte de l’Oulle près de la fontaine.
• La Noctambule entre passé et présent : mardis et samedis (sauf en juillet) Ce circuit s’intéresse aux vestiges du passé et les met en perspective par rapport au présent. Départ : porte Limbert à côte de la station Vélopop.
• La Noctambule entre Chrétiens et Bourgeois : jeudis et dimanches Cette balade vous permettra de voir ce que les uns comme les autres ont apporté à la ville depuis le XIVe siècle. Départ : place des Carmes devant l’entrée de l’église Saint-Symphorien.
« L’heure est grave », a estimé la Première ministre Elisabeth Borne sur Twitter, mardi 12 juillet au soir. Les parlementaires discutaient hier du projet de loi sanitaire proposé par le gouvernement. Il comprenait notamment un retour du passe sanitaire aux frontières de l’Hexagone. Refusé par une majorité, c’est une version expurgée qui a été adoptée en première lecture, par 221 voix contre 187 et 24 abstentions lors du vote final.
Le camp gouvernemental fait l’expérience de ses premières déconfitures ; mais ne s’attendait sans doute pas à une alliance si « spontanée » des oppositions. Si le nouveau ministre de la Santé, François Braun, a sobrement indiqué « prendre acte » de cette décision, le gouvernement n’est pas prêt à lâcher le morceau pour autant.
« En s’alliant pour voter contre les mesures de protection des Français face au Covid, LFI, les LR et le RN empêchent tout contrôle aux frontières face au virus. Passée l’incrédulité sur ce vote, je me battrai pour que l’esprit de responsabilité l’emporte au Sénat », a déclaré Elisabeth Borne, toujours sur Twitter.
François Braun lui aussi a d’ailleurs employé ce vocabulaire « guerrier ». Invité de RTL, voici ce qu’il a martelé : « Je vais continuer à convaincre, dès tout à l’heure, au Sénat, pour expliquer qu’il faut défendre ces dispositions, que cet article 2 est juste, pertinent. » Cette première claque imposée au camp Macron est-elle la première d’une longue série, ou bien s’agit-il seulement d’une « alliance de circonstance » ?
Comme d’autres, Prisca Thévenot, députée Renaissance des Hauts-de-Seine a raillé : « Et nous y voilà ! L’extrême droite et l’extrême gauche unies. Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon unis et heureux. »C’est oublier l’ajout d’une partie des Républicains, qui, selon un schéma prévisible, sont apparus divisés.
La guerre est-elle déclarée ? Ce qui est certain, c’est que les prochains mois vont faire apparaître plus que jamais les divisions dans l’Hémicycle. Et un gouvernement en difficulté.