lundi 20 mai 2024
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« Gardons une COP d’avance » : la Région Sud s’engage pour préserver la terre

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La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur est l’une des plus belles de France, et on ne se lasse pas de le répéter. Aujourd’hui, à l’heure où les enjeux environnementaux sont planétaires, il importe d’agir, chacun à son échelle. La Région et ses partenaires s’engagent pour faire de notre territoire la première région éco-responsable de France.

En trois ans, le Plan Climat a consacré 1,3 milliard d’euros aux projets régionaux visant à combattre les effets du changement climatique. Des avancées concrètes ont vu le jour : déploiement de l’énergie photovoltaïque dans les lycées, développement d’une agriculture locale durable, intermodalité des transports, préservation de la biodiversité marine et terrestre…

Désormais, le deuxième volet de ce Plan Climat est lancé. Sous l’expression « Gardons une COP d’avance », la Région Sud destine 40% de son budget régional aux défis environnementaux. Pour Renaud Muselier, président de la Région Sud, il importe, via ce projet, de « devenir la première région éco-responsable de France » : « Cette immense responsabilité nous incombe en tant que région capitale-euroméditerranéenne, celle de redonner aux habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur et à notre environnement toute la place et le respect qui leur est dû, pour une Région Sud exemplaire et préservée. »

Ces défis se rassemblent autour de six grands thèmes, présentés successivement par Le Méridional : la gestion des déchets, l’air, le quotidien, l’énergie, la mer et enfin, la terre.

La préservation de la terre et l’adaptation à chaque territoire est l’un des objectifs de la Région Sud.

Les Apprentis d’Auteuil inaugurent un nouveau campus à Marseille pour l’accès aux études

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Nouveau et nouveau : des salles lumineuses, à la fois sérieuses et colorées, dans lesquelles les élèves se sentent à l’aise. Et puis nouveau car c’est la première fois qu’Apprentis d’Auteuil met en place un parcours consacré au post-bac. Il faut dire que la fondation est déjà bien implantée à Marseille. Aussi Bruno Galy, directeur pour Apprentis d’Auteuil en Région Sud et directeur adjoint Sud-Est, n’est-il pas peu fier de présenter, au milieu des étudiants, « Campus Co » (pour « connecté »), ce tiers-lieu autonome, situé place Bougainville, à la frontière entre quartiers nord et sud de Marseille.

Ce qu’il faut savoir d’abord, c’est que Campus Co est entièrement gratuit et ouvert à tout jeune âgé de 18 à 29 ans résidant au sein de la Métropole Aix-Marseille-Provence. Le but est d’accueillir principalement des jeunes issus des quartiers prioritaires, qui n’ont pas eu la chance de pouvoir entamer ou finir leurs études. D’ailleurs ici, ce n’est pas la longueur du CV qui prime, mais la motivation et l’investissement. « Je ne me serais jamais imaginé intégrer une formation aussi complète et dynamique, nous avoue un jeune étudiant. Aujourd’hui, je suis tellement fier d’avoir pu boucler un parcours et d’être sur le point d’entrer en entreprise ! »

Quels parcours proposés ?

Les 80 étudiants aujourd’hui inscrits à Campus Co peuvent suivre un parcours allant du niveau bac -1 au bac + 5 : soit en présentiel (bachelor en management international en lien avec l’ESSCA Aix), soit en alternance (titre professionnel en négociation commercial avec la Forbine et Le Carburateur), soit à travers l’une des 120 formations digitalisées relevant du dispositif « Campus Connecté » (un label national avec un accompagnement collectif et un bon suivi pédagogique). Une expérience à l’international de plusieurs mois est également un précieux atout pour des jeunes qui s’ouvrent ainsi au monde.

Campus Co est fondé sur un accompagnement de qualité et personnalisé. Concrètement, 20 jeunes par an sont admis en deuxième année de Bachelor à l’ESSCA Aix, après avoir suivi une année de formation intensive au sein de Campus Co ; 30 jeunes par an sont formés aux métiers de la négociation commerciale (programme « +2 ») grâce à une trentaine d’entrepreneurs engagés qui les recrutent en apprentissage ; 30 jeunes par an sont accompagnés dans le parcours à distance, qui rassemble 89 campus, 37 universités et de nombreux BTS partout en France.

Un projet analysé sur le temps long

Après deux ans d’expérimentation hors les murs, Campus Co a pu ouvrir ses portes à la rentrée de septembre 2021 dans un immeuble flambant neuf. Porté par le pôle insertion Apprentis d’Auteuil, il s’étend sur plus de 600 m2. Le lieu est pensé comme un espace de rencontres et d’échanges, entre étudiants, entre étudiants et professeurs, entre étudiants et entrepreneurs, associations… Le projet continue d’ailleurs d’être analysé pour de constantes améliorations.

Un emplacement stratégique et symbolique

L’emplacement, à la frontière entre quartiers sud et nord, non loin du quartier d’affaires Arenc-Joliette, est aussi stratégique que symbolique. Accessible facilement, il permet aux étudiants de se sentir au cœur des dynamiques entrepreneuriales.

Ce n’est pas rien pour les étudiants présents au quotidien sur le campus. Après plusieurs mois passés à travailler au sein des formations d’Apprentis d’Auteuil, beaucoup ne se reconnaissent pas. C’est le cas de Khaled, très à l’aise et qui se projette désormais comme directeur commercial dans l’entreprise qui l’a pris en alternance : « La formation des Apprentis d’Auteuil est extrêmement complète ; les professeurs nous font notamment énormément travailler la prise de parole et la motivation personnelle, des points clés pour entrer dans le monde du travail. On a même travaillé la respiration ventrale ! » Pour lui comme pour tous les étudiants, c’est une chance incroyable de se projeter dans le monde de l’entreprise.

Jeanne RIVIERE

Jeudi 16 décembre – Une soirée autour du cinéma arménien à Cannes

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Dans le cadre de « Cannes cinéma », le jeudi 16 décembre à partir de 18h30, la ville de Cannes, en partenariat avec l’Union des Arméniens de Cannes, organise une soirée autour du cinéma arménien. Deux films seront projetés : « Si le vent tombe » de Nora Martirosyan et « Les Chemins arides » d’Arnaud Khayadjanian ; les deux réalisateurs seront présents. Arnaud Khayadjanian présentera également un court métrage.

Jeudi 16 décembre 2021 ; Espace Miramar, 35 rue Pasteur, 06400 Cannes ; plein tarif 10€, tarif réduit 5€. Plus d’information sur le site de la ville de Cannes.

Frères Guérini : la cour d’appel confirme les peines de prison

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Si les frères Guérini et leurs avocats s’imaginaient que la cour d’appel d’Aix serait plus clémente que le tribunal correctionnel de Marseille qui avait condamné le 28 mai dernier les deux magouilleurs socialistes à des peines de six ans ferme pour Alexandre et trois ans dont dix-huit mois ferme à l’encontre de Jean-Noël, ancien président du Conseil général et toujours sénateur grâce à l’intercession du Conseil constitutionnel, ils se sont légèrement trompés. Au terme d’un réquisitoire lumineux et implacable, l’avocat général Pierre-Jean Gaury a en effet proposé aux magistrats de la cour une « louche supplémentaire » pour corser l’addition des frères Guérini.

> A voir aussi : Clientélisme et magouilles socialistes : la prison pour les frères Guérini

On ignore évidemment l’arrêt qui sera rendu dans cette affaire au début de 2022 par la présidente Gwenaelle Kéromes, mais d’ores et déjà on est frappé par les similitudes des observations des deux juridictions. « L’ancienneté des faits ne doit pas en atténuer la gravité, a expliqué M. Gaury, Jean-Noël Guérini se dit exemplaire mais il a refusé ici de s’exprimer et a choisi de garder le silence ».

« M. Guérini se dit victime d’une gaucherie malheureuse mais c’est un professionnel aguerri de la politique qui ne pouvait ignorer l’infraction caractérisée qu’il commettait au regard de la chose publique. » Et l’avocat général d’ironiser sur « les efforts considérables du Sénat pour adoucir le sort des élus fâchés avec la probité ». En effet, Jean-Noël Guérini a participé à la rédaction d’un amendement du Sénat visant à mitiger les peines qui frapperaient désormais les fonctionnaires coupables de prises illégales d’intérêt…

 « Comment Jean-Noël Guérini peut-il se permettre de mettre en cause la probité des fonctionnaires alors qu’il a été lui-même rien moins que scrupuleux dans ce domaine et qu’il a usé et abusé de ses fonctions dans un intérêt personnel ! », s’est étranglé M. Gaury.

Le magistrat a requis une peine de quatre ans de prison à l’encontre de l’ancien ponte du parti socialiste, dont deux ans ferme, assortie d’une amende de 50 000 euros et de cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. L’avocat général n’a pas été plus indulgent envers « Monsieur Frère », le magouilleur en chef, Alexandre Guérini, coupable « d’une décennie de fraudes jalonnée d’infractions de grande ampleur répétées dans le temps », exigeant son maintien en détention à la prison de Luynes.

> A voir aussi : Affaires Guérini : paroles de procureurs

Déjà condamné en mai à six ans de prison ferme, Alexandre Guérini a été interloqué d’entendre l’avocat général requérir une peine de huit ans ferme à son encontre ainsi qu’une amende de 300 000 euros et la confiscation des sommes saisies sur ses nombreux comptes off-shore, soit environ 20 millions d’euros !

Très en verve, le magistrat a dit sa conviction qu’Alexandre Guérini était bien l’épicentre de toutes les dérives et que « cet homme politique sans mandat insultait, vitupérait, donnait des ordres », comme si tout le monde devait être jour et nuit à sa dévotion. « Il a détourné par malice toute une collectivité et en a largement profité », a conclu M. Gaury.

Selon lui, le sud-est de la France est largement contaminé par les affaires de corruption et de favoritisme puisque la moitié des affaires déférées devant l’agence française anti-corruption dirigée par Charles Duchaine relèvent du pourtour méditerranéen et de la région grenobloise. M. Gaury a pimenté son réquisitoire avec une valse de millions qui laisse pantois le commun des mortels, effaré de constater les combines socialistes aux multiples facettes, mêlant l’hégémonie d’une fratrie, les amitiés politiques corses, les relations des petites mains liées au banditisme et la cupidité à tous les étages.

> A voir aussi : La justice éreinte les frères Guérini

On a l’impression d’une cascade de petits trafics d’influence destinés à ordonnancer politiquement le délit majeur d’initiés. L’objectif était clair : s’enrichir vite et fort, blanchir vite et fort, dissimuler les investissements et retraits par de multiples mouvements sur des comptes bancaires à Genève ou au Luxembourg. Cette fois, c’est raté.

Les montages financiers socialistes donnent le vertige. Ils résultent tous de « la capacité de chacun des deux frères Guérini à se servir de l’autre ». Les Guérini avaient fomenté tout un système parallèle qui contaminait l’intégralité de l’institution dans un affolement général et la crainte de représailles. « Je ne suis qu’un pion entre les mains de ces gens-là, on ne peut pas leur dire non », se sont défendus la plupart de leurs complices.

Oui, décidément, les frères Guérini risquent de regretter d’avoir fait appel de leur premier jugement. On ne badine plus avec la justice, élu ou pas, PS ou pas, clientéliste ou pas…

José D’Arrigo, rédacteur en chef du Méridional

Strasbourg/OM (0-2) : un but de Dieng, et puis c’est tout ?

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L’OM s’est imposé 2-0 contre le Racing Club de Strasbourg dimanche après-midi grâce à un but merveilleux de Bamba Dieng, et récupère la deuxième place du classement.

Les Strasbourgeois étaient pourtant en grande forme. Après une série de 6 matchs sans défaite et une superbe victoire 3-0 contre le Nice de Christophe Galtier, les hommes de Julien Stéphan ont finalement chuté contre les pragmatiques Marseillais. 3 tirs cadrés, peu d’occasions, peu de jeu, tout simplement.

Sampaoli peut remercier Bamba Dieng. Un but somptueux qui nous fait presque oublier le niveau de jeu de l’OM offensivement. Car même s’ils paraissent très solides derrière (2 buts encaissés sur les 5 derniers matchs), les Phocéens ont du mal à se créer des occasions.. et à faire vibrer les supporters ! C’est ce qu’ont laissé sous-entendre en tout cas les fans du club sur les réseaux sociaux, notamment lors du live commenté du Méridional, où beaucoup exprimaient leur ennui et leur déception par rapport au jeu des Marseillais.

L’important, c’est vraiment les 3 points ?

Le coach argentin n’a pas à rougir de son bilan comptable (2ème avec 32 points) et une belle mentalité s’est installée dans l’équipe, une âme propre à la culture olympienne, un peu délaissée ces dernières années. Il ne faut pas non plus banaliser cette belle victoire hier contre Strasbourg, dans ce qui semblait être un match piège.

Mais sans les résultats, à l’OM, que reste-t-il ? On s’ennuie en regardant les matchs, il y a parfois un manque de justesse technique chez les milieux de terrains, les ailiers font souvent les mauvais choix, et les attaquants manquent cruellement de justesse devant le but… On a cette impression étrange que l’OM ne maîtrise vraiment aucune rencontre, et n’a jamais réellement la mainmise sur un match.

Est-ce que les Olympiens vont tenir ce rythme jusqu’à la fin de la saison ? On commence à voir des joueurs accuser le coup, certains montrer des signes de fatigue, et le championnat est encore long. De plus, malgré son élimination en Europa League, l’OM est reversé en Conference League grâce à sa 3ème place, et va affronter Qarabag (Azerbaïdjan) pour les 16èmes de Finale.

Un calendrier très lourd, et beaucoup d’échéances à venir. Un vrai et nouveau casse-tête va voir le jour pour Sampaoli par rapport à la rotation des joueurs. Des choix ont d’ailleurs été fait hier avec la non-titularisation de Guendouzi, ou encore de Gerson qui semblait pourtant prendre ses marques. L’entraîneur va-t-il réussir à gérer la forme physique de ses hommes tout en restant compétitif en championnat ?

Alors on espère que l’équipe continuera d’engranger des points, car Sampaoli a l’air d’en avoir fait sa marque de fabrique. On espérait un football régal, aujourd’hui on s’assoit devant notre télévision en attendant simplement la victoire, pour conserver cette jolie deuxième place, et pour fermer les yeux sur le jeu.

JM

Dans les cantines scolaires, le masque à porter même entre les plats

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A Marseille comme dans tous les établissements scolaires français, le fameux protocole sanitaire se renforce ces derniers temps, avant les congés de Noël.

Dans les cantines notamment, la pause de midi est étalée entre 11 heures et 14 heures, en concertation avec les équipes enseignantes. Dans les écoles, le service de table est maintenu. Les élèves conservent le masque à table tant qu’ils ne consomment pas de plat ou de boisson… on se demande d’ailleurs si cette mesure n’est pas plus symbolique qu’autre chose.

En école élémentaire, deux options sont laissées à l’appréciation : soit le maintien de l’auto service en portions individuelles ; soit une mise en place du service à table comme dans les écoles maternelles.

Ressources numériques pour l’école : alerte à la suppression des modules et professeurs dans l’expectative

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Depuis 2016, c’est-à-dire depuis cinq ans, le Ministère de l’Education Nationale fournit à l’ensemble des enseignants une base de ressources numériques, pour plusieurs matières dite BRNE Banque de Ressources Numériques pour l’Education : Français, Mathématiques, Histoire-Géographie, SVT, Physique-Chimie, Technologie, et diverses langues étrangères.

L’objectif de ce dispositif est de fournir un socle numérique de base à l’ensemble des établissements de France, publics comme privés, afin d’avoir une équité d’équipement en ressources numériques pour tous. Les professeurs s’en servent pour étayer, construire, illustrer et personnaliser leurs cours ; les élèves l’utilisent pour constater leur progression, visionner des vidéos etc. De très bons outils, conçus par des professeurs auteurs pour différents éditeurs (Belin, Hachette, Didier, Nathan, Maskott par exemple) et apprécié des élèves (fait assez rare pour être signalé…)

Aussi, quand à l’été 2021, soit en pleines vacances scolaires, le Ministère annonce une probable fin de ce service en ligne, c’est la panique pour beaucoup d’enseignants, alors que les problématiques de continuité pédagogique restent pleinement d’actualité. Retour sur un épisode qui a fait et continue de faire du bruit dans le milieu scolaire, à une période où les confinements restent une menace qui plane dans l’air.

« Des ressources sur un plateau », confinement ou pas

« En 2015, il faut dire qu’on nous a vraiment beaucoup incités à utiliser cet outil », explique une enseignante. Professeur de technologie dans un collège d’Aix-en-Provence, elle avoue qu’elle a mis un peu de temps à suivre le conseil. Mais comme un certain nombre de collègues, elle a été favorablement surprise : « On a accès à des modules partagés par des professeurs de toute la France ; à distance, on peut créer ses cours, s’enregistrer, mettre des liens sur des vidéos… » Le gros avantage du système, c’est qu’il permet un suivi des élèves. « Pendant le premier confinement, les professeurs qui utilisaient déjà Tactileo [l’une des plateformes principale des BRNE] n’ont pas été pris de court : eux-mêmes et leurs élèves avaient déjà l’habitude de fonctionner avec les supports numériques. »

Avec leur tablette, les collégiens avancent à leur rythme : ils peuvent recommencer un exercice autant de fois qu’ils le souhaitent. Les élèves apprécient le système. Une étude récente du CNRS a d’ailleurs montré l’efficacité des plateformes favorisant la personnalisation des cours comme Tactileo dans les apprentissages et la réduction de la fracture sociale.

« Une vraie ressource, fiable »

Les modules sont conçus par des professeurs, relus, vérifiés par des inspecteurs de l’Education nationale spécialisés dans chaque matière. Pour un enseignant interrogé, il s’agit d’« une vraie ressource, fiable, comme les professeurs les apprécient, personnalisable ». Un autre, de Berre-l’Etang, souligne l’avantage de ces ressources de qualité pour les jeunes professeurs qui sont encore en train de construire leurs cours.

Parallèlement, la plupart des professeurs que nous avons interrogés reconnaissent que cette mise à disposition est sans conteste un outil qui permet une réduction de la fracture sociale entre les territoires.

« Une drôle de façon de faire »

« En juillet 2021, j’étais en vacances : des collègues m’envoient des messages évoquant les rumeurs de suppression des BRNE. Autant j’avais un peu rechigné à les utiliser au début, autant l’idée que tous mes modules pouvaient disparaître du jour au lendemain m’a fait complètement paniquer ! Une drôle de façon de faire de la part du Ministère », appuie notre enseignante de technologie. « J’ai essayé de faire des captures d’écran de mes cours mais ce n’était évidemment pas une solution. »

Contacté, Pascal Bringer, directeur général de la plateforme Tactileo un des fournisseurs des BRNE, revient sur le sujet : « Quand, en 2016, le président François Hollande lance le plan tablette pour tous les collégiens, le contrat est clair : l’Etat met 1€ par élève pour l’achat des équipements, si le Département s’engage à mettre 1€ également. » En parallèle, une série d’appels d’offres est lancée pour fournir du contenu de qualité à tous les établissements de France. Dans les Bouches-du-Rhône par exemple, le contrat fonctionne parfaitement.

L’appel d’offres était d’une durée de cinq ans et le marché prenait fin en avril 2021. Le Ministère demande aux éditeurs de prolonger l’accès jusqu’à l’été (au vu de la situation sanitaire incertaine) et s’engage à renouveler le contrat. Mais juste avant la fermeture estivale des académies, il annonce qu’il ne reconduira finalement pas les ressources. C’est alors aux établissements de choisir : abandonner un outil performant, ou chercher les financements des collectivités.

Appel aux collectivités

Etant donné l’annonce très soudaine du Ministère de l’Education, beaucoup de collèges ou leur collectivité de rattachement n’ont pu anticiper l’organisation.

A la suite de sollicitations d’un grand nombre de professeurs et d’enquêtes autour du sujet, des collectivités commencent à décider de reprendre le dossier en main. En Région Sud, il faut aussi noter le grand investissement des professeurs, que ce soit pour l’utilisation des BRNE ou pour la rédaction des modules destinés à tous les enseignants de France. La question a donc tout son sens en Région Sud et dans les départements correspondants.

Il n’est pas logique que des professeurs qui se montrent les plus innovants en utilisant les ressources numériques à bon escient soient pénalisés dans une période où le numérique prend une importance cruciale. 

Raphaëlle PAOLI

Le food-truck Marseille Provence Gastronomie poursuit sa tournée solidaire

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Autour de Noël, les initiatives des collectivités et des associations se multiplient. Jusqu’au 23 décembre, le food-truck de Marseille Provence Gastronomie poursuit sa tournée solidaire ; il passera dans les marchés d’une dizaine de communes des Bouches-du-Rhône. A chaque étape, un chef sélectionné par la municipalité locale sera présent à bord. Chacun vendra une soupe de son inspiration et les bénéfices seront reversés à une association de la commune.

Le food-truck de Marseille Provence Gastronomie sera le 19 décembre à Château-Gombert (19h-22h), le 20 décembre à Mollégès (19h-22h), les 21, 22 et 23 décembre à Aix-en-Provence (11h-14h).

Strasbourg/OM : Le Live OM du Méridional

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  • Suivez le live commenté du match Strasbourg-OM sur Le Méridional
  • Avant-Match à partir de 16h45
  • A suivre sur les chaînes YouTubeTwitch et Facebook du Méridional

Le coin des livres – De l’art, pour les enfants aussi !

"La Vague" d'Hokusai (19ème siècle) © WKMC

Pas toujours évident d’emmener les petits dans les musées ! Pourtant, on sait que l’œil s’éduque dès le plus jeune âge. L’art est l’un des biais les plus formidables qui soit pour cela. Désigner les couleurs, les formes, et pour les plus grands, chercher des éléments sur une œuvre à la façon d’un « jeu de piste » : autant d’activités qui vont permettre aux enfants de découvrir un monde tout en s’amusant. Pour Noël, pourquoi ne pas penser à offrir des « premiers livres d’art » aux minots ? Les éditions Hazan, maison française spécialisée dans le livre d’art, savent particulièrement bien s’adresser aux jeunes générations.

© Editions Hazan

Ni trop « intello », ni trop simpliste, et une indication réaliste de l’âge qui convient. Cette année, on retiendra deux collections des éditions Hazan. « Mes premiers imagiers de l’art », pour des enfants à partir de quatre ans, se focalisent sur des thèmes artistiques simples à explorer (les couleurs, les animaux…), que les petits découvrent en parallèle dans leur vie quotidienne. Sur une trentaine de pages, on rencontre 20 illustrations – vues d’artistes. Chaque double page comporte un rabat : le petit lecteur y observe un élément isolé tiré d’une œuvre d’art et accompagné d’un court texte ; lorsque l’on déplie le rabat, le tableau duquel est extrait l’élément apparaît entièrement, permettant au lecteur de le retrouver dans son contexte.

© Editions Hazan

Pour les plus grands (à partir de huit ans), la collection « En chemin avec… » permet de pénétrer un peu plus en détail dans le monde de l’art. Hokusai, Klimt, Arcimboldo…  là aussi sur trente pages environ, le lecteur observe une série de monographies qui proposent une découverte des artistes à travers leurs œuvres les plus connues. Les mises en perspective historiques permettent aussi aux parents de bien situer l’artiste ; le vocabulaire employé est à la fois riche et accessible. Oui, l’art peut être à la fois ludique et éducateur… et donner envie aux enfants d’emmener les parents au musée !

Jeanne RIVIERE