vendredi 17 mai 2024
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Basket – Pro B:les BYers préparent déjà leur retour à Marseille

Les Fosséens ont repris l’entraînement ce mardi avec pour objectif de remonter en puissance afin de repartir du bon pied pour la reprise, le samedi 2 mars face à Saint-Chamond au Palais des Sports de Marseille.

Après une semaine de repos bien méritée au terme d’une série de trois victoires sur quatre matchs disputés en douze jours, les hommes de Rémi Giuitta ont retrouvé le chemin de l’entraînement ce mardi.

Les dix jours à venir avant la reprise du championnat face à Saint-Chamond le 2 mars prochain ne seront pas de trop. Il faudra recharger les batteries et peaufiner ce collectif renforcé cet hiver par le trio Turner III-Wojciechowski-Markusson.

Mars’, et ça repart

Au bout de cette pause de trois semaines, c’est un nouveau match au Palais des Sports de Marseille, le troisième de leur saison, qui attend les BYers. Ces matchs délocalisés sont devenus autant de rendez-vous incontournables depuis un peu plus de onze ans maintenant dans la vie du club et du basket provençal dans son ensemble.

Cette année particulièrement, Fos Provence Basket a pris la mesure de l’impact de son investissement sur le territoire marseillais, puisqu’après avoir formé Bodian Massa, intérieur international français qui évolue désormais à Bourg-en-Bresse, deux autres natifs de Marseille, le joueur de Vichy-Clermont Ilias Kamardine et le Fosséen Maxime Galin, ont foulé le parquet du Palais des Sports.

« On propose même aujourd’hui des matchs à Marseille, on voit des gamins qui sortent de Marseille et des Bouches-du-Rhône, toute la formation assurée par tous les clubs aux alentours est vraiment bien faite, et c’est un ensemble qu’on commencer à voir émerger », avait notamment déclaré Momo Sy, manager sportif du club, ancien joueur fosséen jusqu’en 2009, et lui aussi né à Marseille. « J’aurais rêvé de jouer au Palais des Sports de Marseille. Quand je vois ce qu’on a réussi à faire depuis le début, on a beaucoup bossé pour ça, pour créer de vrais événements autour des matchs, je trouve ça magnifique ». 

Un match amical et un renfort prévus pour cette semaine

Joueurs, encadrement, dirigeants, tout le monde sait l’importance de bien aborder ces matchs particulier dans une saison, d’autant plus sur cette prochaine rencontre dans un contexte encore très difficile, Fos Provence Basket étant toujours relégable.

Les dix jours à venir ne seront donc pas de trop pour bien aborder la suite. Un match amical sera organisé à la Halle Henri Giuitta ce samedi (18h30) face à Antibes pour garder le rythme (entrée gratuite). Mais surtout, Fos Provence Basket s’est mis en quête d’un remplaçant pour palier le forfait jusqu’à la fin de la saison de Jordan Aboudou, touché au dos.

A la recherche d’un poste 4 pour terminer l’exercice 2023-2024, le staff des BYers pourrait rapidement annoncer son identité afin de pouvoir profiter de la semaine à venir pour parfaire son intégration au reste du collectif. Le mois de mars sera chargé avec six matchs au programme, alors autant bien se préparer…

Romain DAVESNE

Publirédactionnel – La Maison du Bel-âge d’Aubagne, lieu de vie pour les seniors, accueille une permanence de la MDPH

Pour lutter contre la solitude des seniors et les accompagner dans certains pans de leur vie, le Département des Bouches-du-Rhône a créé les Maisons du bel âge. 

Depuis l’ouverture de la première maison à Marseille (Bd Longchamp) en décembre 2017, près de 320 000 demandes ont été traitées. Devant une telle demande, 43 autres antennes locales ont été ouvertes à travers le département des Bouches-du-Rhône. 

Mais quelle est l’utilité des Maisons du Bel-Âge ? 

Le Méridional vous propose un gros plan sur la Maison du bel âge d’Aubagne pour comprendre le rôle de cette structure sociale sur le territoire.

La Maison du bel âge Aubagne

La population d’Aubagne compte 27.89% de séniors et plus de 3000 d’entre eux sont inscrits à la Maison du bel-âge. Ces séniors souffrent de différents maux physiques ou moraux. Pour les aider, les accompagner dans les meilleures conditions, le Département a ouvert une Maison du Bel Âge le 1er mars 2018 et l’a déménagée en mai 2022 au 8 avenue Joseph Fallen, dans des locaux plus vastes et mieux adaptés à la demande.

Les Aubagnais et Aubagnaises peuvent retrouver dans cet espace de nombreuses aides et associations : le Pôle info senior, Énergie solidaire 13, l’association Fil rouge Alzheimer, Unis-Cité, Harmonie mutuelle … Au fil des années ce lieu a agrégé un ensemble de services sociaux sous le nom d’Espace du Bel-Age.

« Je suis aidante d’un mari handicapé », nous a confié une Aubagnaise venue ce matin-là. 

La Maison du bel-âge lui apporte du recul, des formations professionnalisantes, mais aussi des conseils et des aides administratives. Quant à la question de savoir s’il elle se déplacerait jusqu’à Marseille pour avoir des renseignements, elle répond catégoriquement que : « Non, c’est trop loin, je me débrouillerais d’autres, par internet ou par téléphone », c’est donc une nécessité pour les autorités que d’ouvrir ces espaces partout sur le département.

Cet équipement n’a pas qu’une vocation administrative, puisqu’il permet aussi lutter contre l’isolement social qui touche les personnes âgées. C’est donc régulièrement que sont proposées des activités sportives ou des sorties culturelles, comme en témoignent les photos présentes dans l’espace d’accueil.

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Permanence MDPH 

La dernière arrivée en date, au sein de cet ensemble, c’est une permanence MDPH (Maison des Personnes Handicapées) qui se tient tous les vendredis. Contrairement au reste des services mis à disposition dans cet espace du bel âge, cette permanence ne s’adresse pas uniquement aux seniors. Pendant ce temps d’ouverture, les personnes confrontées à un handicap ou celui d’un proche peuvent rencontrer des agents qui les renseigneront sur leurs droits, ou sur l’ouverture d’un dossier adulte handicapé.

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Une mère de famille présente lors de notre reportage témoigne « Avant la venue de la MDPH à Aubagne, je ne savais pas comment orienter mes démarches et surtout je ne n’avais pas le détail des aides et services auxquels j’ai droit. Cette initiative est une excellente chose pour nous les accompagnants et pour les personnes en situation de handicap ».

Ceci est un publirédactionnel

Le naufrage

Au terme d’un match sans saveur, l’OM, à 11 contre 10 la dernière demi-heure, a sombré à Brest dans les dernières minutes de la rencontre. Impuissant dans le 4-3-3 de Gennaro Gattuso, l’équipe olympienne n’a quasiment jamais rien produit ou presque dans le jeu. La crise plane au-dessus de Marseille.

Les images de Pablo Longoria livide à la fin du match reflètent l’état dans lequel se trouve l’OM actuellement. Dépité le président de l’OM a assisté depuis le Stade Francis-Le Blé au naufrage collectif de son équipe. Insignifiant dans le jeu, incapable quasiment de se créer la moindre occasion, les joueurs de Gennaro Gattuso ont une fois de plus craqué mentalement en concédant le seul but du match à la 90ème minute sur une incursion de Pierre Lees-Melou, homme du match. À l’image de son équipe, l’attaquant brestois a fait mal aux olympiens dans le jeu tout le long de la partie. Car l’OM s’est fait clairement secouer hier soir contre Brest jusqu’au coup de tonnerre en fin de rencontre.

Très pauvre offensivement, l’OM n’a cadré que deux fois sur l’ensemble du match, la première à la 87e minute ! Le seul fait notable qui aurait pu faire tourner la rencontre est la faute oubliée sur Iliman Ndiaye. Lancé dans la surface de réparation, l’attaquant marseillais est clairement touché par Lees-Melou. Ruddy Buquet et la VAR n’y verront rien à redire… Mais c’est trop peu, bien trop peu. Gennaro Gattuso va le confirmer après le match au micro d’Amazon Prime. Pour l’entraîneur calabrais, les responsabilités ne sont pas à chercher au niveau de l’erreur d’arbitrage. Et d’assumer les siennes : « On a besoin de s’excuser. On a touché le fond. Et quand on touche le fond, on doit assumer ses responsabilités. Je suis responsable ce soir. »

La faute oubliée sur Ndiaye est le seul fait marquant offensivement pour l’OM face à Brest.

Le naufrage collectif est bien totale à Brest. Sur le terrain, mais aussi en dehors. Plus tôt lors d’une interview diffusée sur Canal + puis interrogé sur Amazon Prime Vidéo, le conseiller sportif de l’OM Mehdi Benatia a lâché ses boulets sur le cas de l’international français, Jonathan Clauss : « On m’a mis en garde sur 2-3 joueurs dont le comportement étaient un peu limite. Jonathan en faisait partie », « on a bien noté que depuis quelques mois il ne jouait pas à son niveau. On a noté surtout des problèmes comportementaux ». Des propos en marge de la rencontre qui risquent un peu plus d’affecter la vie du groupe de Gennaro Gattuso, peu inspiré encore dans la composition de son équipe. En alignant une nouvelle fois le 4-3-3 des dernières sorties ratées, il a vu ses joueurs ne jamais réussir à être conquérante offensivement. Moumbagna complètement isolé à la pointe de l’attaque n’a reçu aucun ballon exploitable. Seul Ndiaye a parfois été remuant et volontaire au pressing pendant qu’autour de lui, ses coéquipiers étaient complètement largué techniquement et physiquement. En témoigne, l’action d’Ounahi incapable de se sortir du duel avec Del Castillo qui envoyait sur orbite Doumbia bien repris par Onana. La relance plein axe catastrophique de Jean Onana en début de match ou encore l’énorme cafouillage sur coup franc entre Harit et Ounahi sont symptomatiques du niveau du milieu de terrain olympien face au Stade Brestois ce dimanche soir, très rarement juste ni dans le rythme. « C’est un coup très difficile pour la tête », a déclaré Ulysses Garcia au micro du diffuseur en fin de rencontre. Une nouvelle fois, le latéral gauche portugais et ses coéquipiers ont pris l’eau. Avec cette défaite, l’OM est la plus mauvaise équipe à l’extérieur cette saison. Et en capitaine du navire, Pablo Longoria risque d’avoir des décisions difficiles à prendre dans les touts prochains jours, alors que la crise semble s’installer de plus en plus pesamment dans le ciel marseillais.

Rudy Bourianne

Veretout de retour face à Brest ?

DR/OM

L’international français est écarté des terrains depuis dix jours pour une blessure à la cuisse. Son retour est attendu contre le Stade Brestois pour le déplacement au stade Francis le Blé, dimanche soir.

Auteur d’une bonne première partie de saison, le milieu de terrain marseillais a toutes ses chances pour participer à l’Euro 2024. Ses prochaines sorties dans un OM en pleine crise de confiance vont être cruciales pour influencer la décision du sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps.

Avant la trêve hivernal, l’ancien de la Roma a été l’une des bonnes satisfactions du groupe. Avec un but et de deux passes décisives, il a fait preuve de régularité dans son abnégation au milieu de terrain. A lui de confirmer et de redonner un peu de stabilité à une équipe qui semble un peu plus au bord du précipice à chaque nouvelle rencontre.

Rudy Bourianne

Illustration : DR/OM

Ligue 1 : Stade Brestois 29 – OM, sur quelle chaîne et à quelle heure ?

En pleine crise de confiance après le match nul (2-2) en Europa League face au Shakhtar Donetsk, l’OM se déplace dimanche soir à Brest pour le compte de la 22e journée de la Ligue 1 Uber Eats.

Le calendrier du mois de février est chargé pour les joueurs de l’Olympique de Marseille. En déplacement à Hambourg jeudi pour le match aller des barrages d’Europa League, les hommes de Gennaro Gattuso enchaînent dimanche soir à 20h45 face au Stade Brestois 29 dans un déplacement déjà décisif en championnat. 8e à cinq points de la première place européenne, l’OM peut se retrouver totalement largué avant de recevoir le Shakhtar Donetsk, jeudi prochain, dans un match retour qui s’annonce explosif au stade Vélodrome.

La rencontre sera diffusée sur le Pass Ligue1 d’Amazon Prime Video ou à écouter en direct sur France Bleu Provence : fréquence 103.6.

Vous pouvez également retrouver les temps forts du match sur notre fil X : https://twitter.com/LeMeridionalOff

Glacial !

Alors que l’OM avait fait le plus dur en prenant l’avantage à la 89e minute, les Olympiens se sont fait rejoindre au score à la 92e minute par le Shakhtar Donetsk. Frustrant.

Volontaires, mais peu convaincants dans le jeu, les hommes du coach italien ont cru leurs efforts récompensés lorsque Iliman Ndiaye, rentré quelques minutes plus tôt, mettait le deuxième but olympien à la 89e minute sur un service admirable de Pierre-Emerick Aubameyang. Or c’était sans compter sur la fébrilité de cette équipe. A peine trois minutes plus tard, Eguinaldo fait souffler un vent glacial dans le parcage des 1700 supporters marseillais venus jusqu’à Hambourg. Sur un centre venu de la droite, le joueur du Shakhtar, pas le plus grand, reprend le ballon de la tête et clou un Pau Lopez impuissant.

Tout le long de la rencontre, les joueurs de Gennaro Gattuso auront eu du mal à emballer les débats dans le 4-3-3 aligné au départ . A peine quelques frappes lointaines rarement inquiétantes pour le gardien du Shakhtar en première mi-temps. Malgré une légère maîtrise en début de match, le seul vrai fait notable est l’énorme bourde de Pau Lopez. Dès la deuxième minute, le gardien espagnol de l’OM relâche un ballon au sol alors qu’il n’a pas de pression autour de lui. Heureusement pour lui, l’arbitre était concentré à siffler une faute de Balerdi 15 mètres plus haut, se désintéressant complètement de Sikan qui poussait le ballon au fond.

La première frappe cadrée de l’OM n’arrivera qu’à la 51e minute sur une tête sans réel danger de Samuel Gigot. Peu actif puis inspiré, Aubameyang trouve la lumière à la 64e minute et ouvre le score sur un service parfait de Jonathan Clauss sur le côté droit. Son 30e dans la compétition. Avec cette nouvelle réalisation, l’attaquant gabonais rejoint Falcao et devient meilleur buteur de l’histoire de l’Europa League. Malheureusement, rien ne sourit à l’OM en ce moment. Dans les instants qui suivent, Jonathan Clauss, brillant sur son centre, rate complètement sa relance. Le ballon s’échappe dans les pieds du numéro 22 du Shakhtar. Matvienko n’en demandait pas tant pour allumer le gardien de l’OM sur frappe du gauche sèche petit filet.

Avec deux fois le même scénario, les Olympiens n’ont donc pas réussi à ramener leur première victoire en 2024. En face, l’adversaire était pourtant prenable. Les incursions de Merlin et Clauss sur le côté, seuls vrais enseignements du match, sont un point d’interrogation sur la manière dont cet effectif est utilisé. Peut-être que le retour des cadres absents ce jeudi soir donnera raison à Gennaro Gattuso. Pour l’heure l’OM rentre la tête basse d’Allemagne et devra montrer du caractère pour se qualifier dans une semaine à l’Orange Vélodrome.

Rudy Bourianne

Jusqu’au bout du suspense…

DR/FFN

La France s’est inclinée, ce jeudi après-midi, contre la Croatie en demi-finale des Championnats du monde de water-polo. A 11-11 partout à la fin du temps réglementaire, les Bleus perdent 6-5 au tir au but. Malgré la déception, les joueurs de Florian Bruzzo peuvent encore espérer ramener la médaille de bronze, samedi, face à l’Espagne.

Ils y auront cru jusqu’à la fin grâce au but rageur d’Enzo Khasz pour égaliser et garder l’espoir d’une première finale en championnat du monde. Menés tout le long de la partie, les Français ont joué au chat et à la souris avec la Croatie dans un yoyo entre avantage et égalisation à la faveur de leur adversaire. Maintenus la tête hors de l’eau par un Hugo Fontani impérial avec plus de 10 arrêts, ils n’arriveront jamais à passer devant ni à trouver leur joueur phare Thomas Vernoux, bien pris dans l’eau au marquage individuel.

Sur France TV, dans une fin de match sous tension, les commentateurs s’y perdent même dans les derniers instants et se préparent aux prolongations. Or, au retour du bord de bassin, c’est bien pour une séance de tirs au but que les joueurs s’élancent à la nage. La France s’y incline 6-5 sur un dernier arrêt du gardien croate, Marko Bijac, décisif.

Encore un retour fantastique

Dans un 3e quart temps très serré, menés par un excellent Rino Buris, les Croates vont même prendre une avance conséquente et creuser de 3 points l’écart avec les Bleus. Mais c’était une fois de plus sans compter sur la force mentale de cette équipe de France. Comme contre les Hongrois, portés par un superbe Alexandre Bouet, les joueurs de Florian Bruzzo réalisent une fin de match monstrueuse pour revenir au score. A deux minutes de la fin, les Français sont à 10 partout et tout proches de passer devant mais une nouvelle parade de Marko Bijac, impressionnant dans ses cages, sauve la Croatie.

« Je suis triste, c’est une défaite difficile. Mais nous avons une médaille à gagner dans deux jours », a déclaré au micro en bord de bassin pour son titre d’homme du match, Alexandre Bouet. Les Bleus joueront contre l’Espagne une petite finale explosive pour remporter la première médaille française en championnat du monde de water-polo. Si les rêves d’un premier titre se sont envolés ce soir, Thomas Vernoux et les siens peuvent encore espérer écrire de belles pages dans leur discipline.

Rudy Bourianne

Pablo Longoria va porter plainte en diffamation contre le journaliste Stéphane Guy

Dans un communiqué, l’Olympique de Marseille a annoncé la saisie de son conseil par Pablo Longoria afin de porter plainte contre le journaliste et consultant de RMC, Stéphane Guy.

Les faits remontent au 12 février dernier. Lors de l’émission quotidienne l’After Foot, le journaliste est invité à s’exprimer sur l’actualité olympienne. Alors en pleine analyse de la situation délicate du club, Stéphane Guy déclare « la supercherie a fini par apparaître au grand jour. Quand Longoria va quitter l’Olympique de Marseille, est-ce que l’OM sera plus riche qu’avant ou est-ce que lui sera plus riche qu’avant. Répondre à cette question c’est comprendre ce qu’aura été le passage de Longoria à l’OM.« 

En fin de matinée, l’Olympique de Marseille a annoncé dans un communiqué la saisie de son conseil par Pablo Longoria afin de déposer une plainte en diffamation contre le journaliste. Dans la foulée, le journaliste de Foot Mercato, Sebastien Denis a annoncé le soutien de Franck McCourt au président de l’OM et à l’ensemble des dirigeants.

Cette passe d’armes intervient dans une période très tendue pour la direction olympienne. Alors que les résultats ne suivent pas, les rumeurs enflent autour d’un éventuel départ de Pablo Longoria et d’une hypothétique vente du club. Si la réunion avec les supporters la semaine dernière a eu le mérite de calmer un peu le jeu, nul doute que les prochains résultats de l’OM vont être décisifs pour l’avenir des dirigeants olympiens. Un déplacement ce soir en Europa League face au Shakhtar et un autre périlleux à Brest dès dimanche prochain.

Rudy Bourianne

Gattuso : « Il ne faut pas penser que passer à cinq derrière va régler tous nos problèmes »

Interrogé par les journalistes présents à Hambourg, le coach italien de l’Olympique de Marseille s’est exprimé hier soir en conférence de presse sur le système de jeu de son équipe.

Depuis le début de la semaine, Gennaro Gattuso, alors plutôt épargné par les critiques, s’est retrouvé sous le feu des interrogations dans la foulée des mauvais résultats de son équipe. Après la réunion de crise entre supporters et joueurs, le journaliste Florent Gautreau pour RMC considérait en direct que « Rino » était « le grand épargné » du rendez-vous. Depuis les regards se sont tournés vers l’ancien du Milan et plus précisément vers sa tactique sur le terrain dont le 4-3-3 des dernières sorties a donné l’une des pires séries de l’histoire du club. En 2024, l’OM n’a toujours pas gagné en championnat. Interrogé donc sur son système, Gennaro Gattuso a défendu son plan de jeu et a expliqué les raisons du passage en 3-5-2 au mois de décembre. « Quand on a joué à trois derrière c’était avant tout mon choix parce que l’équipe avait besoin d’un meilleur équilibre. Je pensais que c’était la meilleure solution à ce moment de la saison pour assurer un bon équilibre. Et je l’ai d’ailleurs dit au dirigeant : vous savez moi je ne suis pas particulièrement un entraîneur qui aime jouer à cinq, avec une ligne à cinq derrière et repartir en contre en espérant que ca se passe bien. Ce qui m’intéresse c’est de trouver le meilleur équilibre possible« , a t-il expliqué.

L’aspect offensif éludé

Si le coach marseillais doit défendre son système préférentiel, c’est que le 3-5-2 que les journalistes lui propose a porté ses fruits en décembre et permis à l’OM de respirer en faisant de bons résultats avec un Pierre-Emerick Aubameyang bien plus en vue dans une attaque à deux. Pour Gattuso, ce n’est pas si simple. « Pourquoi vous me poser cette question à cinq derrière ? Est-ce que vous trouvez qu’on est agressé dans le jeu ? Est ce que vous trouvez qu’on est mis en difficulté défensivement ? Je ne le pense pas, vous savez à cinq vous n’avez pas la possibilité de faire jouer beaucoup d’attaquants non plus. J’ai six attaquants à disposition, et si je procède comme vous le dites, j’en laisse quatre ou cinq sur le banc« , a t-il déclaré. En début de conférence de presse, l’Italien analysait la passe actuelle comme une crise de résultat plus qu’une crise de jeu, expliquant que les buts concédés par l’OM n’étaient pas le fait d’actions de jeu mais de phases sur coup de pieds arrêtés. Certes. Mais si cette équipe de l’OM, en s’accordant sur l’analyse de son technicien, concède peu de but, il faut aussi reconnaître qu’elle marque très peu aussi. Et c’est peut-être dans cette optique que la question du 3-5-2 est posée. Le système peut donner en effet l’occasion à Pierre-Emerick Aubameyang d’être accompagné à la pointe de l’attaque, par entre autres possibilités Faris Moumbagna fraîchement arrivé, tout en amenant une verticalité dans le jeu plus proche de la devise du club. Or pour Gattuso, « il ne faut pas penser que passer à cinq derrière va régler tout nos problèmes », et de concéder, « ce n’est pas moi, ce n’est pas ma personnalité de jouer en vertical. Jouer de long ballon et essayer de récupérer les deuxièmes ballons. Ce n’est pas comme ça que je vois le foot. Ce n’est pas comme ça que je vois les choses et je l’ai dit clairement au dirigeant. »

Rudy Bourianne

Alexandre Camarasa : « La victoire aime l’effort »

Au lendemain du 1/4 de finale historique à Doha, l’ancien capitaine de l’équipe de France de water-polo aux JO de Rio en 2016 revient sur cette victoire exceptionnelle. Il évoque le chemin parcouru par le water-polo français avec en ligne de mire une première médaille dans cette compétition. Interview.

En tant qu’ancien capitaine de cette équipe et notamment au Jeux Olympiques de Rio en 2016, quelle a été votre réaction après la victoire d’hier ?

Les frissons ! J’ai eu les larmes aux yeux quand Thomas met le but à la fin. On vient de tellement loin ! C’est exceptionnel ! En 2006, on n’était pas à l’Euro et aujourd’hui on est dans le top 4 mondial ! Je suis très heureux pour ce groupe. C’est tellement de travail. On ne se rend pas compte du chemin parcouru. Ils ont cassé une barrière psychologique avec cette victoire et n’ont pas refait la même erreur que nous à Rio. En 2016, on était simplement heureux d’y être. Là, sortir les Hongrois de cette manière ! Mais je le sentais ! Je leur ai dit avant de partir que l’objectif était de ramener une médaille. D’être gourmands. Et on le voit dans l’eau, c’est une équipe de gourmands. Ils veulent marquer l’histoire de leur sport.

Les Hongrois en quart, demain la Croatie en demi, cette équipe peut aller au bout ?

On va gagner largement d’un but ! Hier, tout le monde les donnait perdants. Il suffit de voir le sondage sur Total Waterpolo. On était à 80-20 pour la Hongrie. Les Croates sont vice-champions du monde, ils ont de grands joueurs mais on peut les taper. Clairement, hier, ils ont reçu un message fort. La réaction de l’équipe à -4, d’être allé chercher la victoire comme ça : on a battu les Hongrois physiquement, on les a bouffé à leur propre jeu. Demain, le début de match va être important. Les Croates ne vont pas commettre les mêmes erreurs que la Hongrie.

on le voit dans l’eau, c’est une équipe de gourmands.

Ils veulent marquer l’histoire de leur sport

Alexandre Camarasa, ancien capitaine de l’équipe de France de water-polo

Thomas Vernoux a encore été phénoménal hier…

De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités. Il les a prises hier. Il est hors norme. A 21 ans, faire ce qu’il fait. Puis, j’aime la manière dont il est utilisé au sein de cette équipe. Thomas est exceptionnel ! Et c’est aussi une victoire collective ! On voit la jeunesse prendre ses responsabilités appuyée par les plus anciens.

Avec cette victoire, le water-polo prend un vrai coup de projecteur à quelques mois des Jeux Olympiques ?

Ils le méritent. La victoire aime l’effort. On ne leur a jamais rien donné. Et on voit qu’avec un peu de moyen, les résultats suivent. Quand j’étais en équipe de France, on participait à des stages où il n’y avait que deux personnes en bord de bassin. Là, quand on regarde le bord de la piscine, il y a du monde dans le staff. Grâce aux JO 2024, des moyens ont été débloqués, il faut que ça continue après.

Propos recueillis par Rudy Bourianne