La légende de Fos Provence Basket est revenue prêter main forte à Rémi Giuitta en qualité d’assistant depuis le début de saison. L’occasion pour l’ancien intérieur aux 14 étoiles sur le dos de vivre une première expérience difficile mais enrichissante depuis le banc des BYers.

Mamadou Dia aura tenu à peine plus de deux ans loin de son club de cœur. Comme l’a répété son coach, Rémi Giuitta, au fil des années, l’ancien intérieur a représenté l’ADN du club pendant quatorze ans, de 2005 à 2019, au point de devenir un joueur incontournable des « Black&Yellow » et un pilier du club en dehors des terrains.

Durant toutes ces années, celui qu’on surnomme « Le Maire » a vu évoluer le club, passé de la N2 à la première division, et s’est adapté à chaque fois pour se mettre au niveau, en N1, puis en Pro B, avant de terminer sa carrière au sommet, en Betclic Elite, en 2018-2019.

Sorti de sa retraite sur la fin de saison 2020-2021 en Pro B, il a achevé son œuvre en contribuant à renvoyer le club provençal parmi l’élite du basket français, et a été récompensé pour l’ensemble de sa carrière en voyant son maillot et son numéro 11 être retirés.

Les planètes se sont alignées

Deux ans plus tard, le revoilà déjà aux manœuvres, cette fois dans le costume d’assistant-coach, une grande première pour lui, à l’occasion de la reprise de service de Rémi Giuitta pour le retour des Fosséens en Pro B cette saison.  C’est ainsi qu’il a fait ses débuts sur le banc le 3 octobre dernier lors d’un déplacement de phase de groupes de Leaders Cup à Aix-Maurienne, prenant place aux côtés de Lionel Soukdeo, nouvel assistant arrivant de Loon-Plage. 

« C’était dans l’air du temps. On en parlait même si rien n’était défini. C’est quelque chose qui s’est fait naturellement. Je ne sais pas si c’était le bon timing, mais il y a des gens avec qui j’ai travaillé qui m’ont vraiment montré qu’ils voulaient que je sois là. Je n’étais pas prêt au début, mais avec le temps et des circonstances ont fait que, avec la famille, les enfants, mon amour pour le club, ça a fini par se faire », a-t-il confié.

Pour Rémi Giuitta, son retour aux manettes a été l’occasion de le rapatrier, et de bénéficier ainsi d’un repère fiable à l’issue d’une intersaison où le club a dû se restructurer et repartir pratiquement de zéro à tous les niveaux.

« On s’était toujours dit qu’il serait mon assistant lorsqu’il allait arrêter. Sauf que le jour où c’est arrivé, moi aussi j’ai arrêté. Donc ça a reporté un peu ce projet », a souligné le coach fosséen. « Ce n’est jamais évident de passer de l’autre côté, mais Mamadou a toujours été un joueur concerné par le collectif, et c’est ce qui l’a aidé dans cette nouvelle mission. C’est quelqu’un qui était pour le collectif, un vrai capitaine, déjà utile dans la gestion humaine. L’opportunité s’est présentée, et il vient répondre à un vrai besoin. Même s’il n’y a personne de plus emblématique au club, ce n’est pas uniquement un retour d’ascenseur pour services rendus. C’est aussi un vrai besoin et une vraie qualité qu’il a, de pouvoir être un vrai relais entre le staff et les joueurs, pouvoir transmettre les valeurs du club, du collectif, et surtout vu ce qu’on traverse. Il transmet cette vision là. Il a cette légitimité en tant qu’ancien joueur et d’ancien joueur aussi ».

« Le basket, c’est un sport collectif, il faut échanger »

Au fil des semaines, l’ancien joueur devenu une légende du club, puis son premier ambassadeur, a donc pris ses marques dans son nouveau rôle d’assistant. Avec un temps d’avance en terme d’apprentissage grâce à sa proximité avec Rémi Giuita et son expérience du haut niveau. Reste maintenant à gérer tout le reste, l’humain et la transmission.

« Vu que ça fait 15-16 ans que je bosse avec le même coach, c’est forcément plus facile pour moi. Je sais ce qu’il veut, quels messages il veut faire passer. Je sais 98% de ce qu’il va demander. Je connais sa philosophie, sa façon de penser, quand il va s’énerver, quand il va être content… », a-t-il poursuivi. « Malgré tout, ce n’est pas facile comme rôle, parce que les gens, les générations, la perception des choses, tout ça évolue. J’apprends à transmettre. Ce n’est pas parce que tu a appris quelque chose d’une manière qu’un autre va la percevoir de la même façon. Ce n’est pas toujours facile. Je vois des cas de figure inédits ».

A l’évidence, l’expérience a pris une tournure délicate alors que les BYers pointent actuellement à la dernière place du classement à l’aube de ce dernier match face à Antibes au Palais des Sports de Marseille avant la trêve.

Mamadou s’en remet à son expérience, la valeur du travail et beaucoup de communication pour essayer de faire sa part afin de sortir son club de cœur de cette mauvaise passe. Même s’il a des amis dans l’équipe, il s’agit d’être impartial et de faire le maximum pour pousser l’ensemble du groupe vers l’avant.

« Oui, je continue d’apprendre tous les jours. Il faut que les gens veulent communiquer aussi. Tout ce que j’ai toujours connu, c’est qu’il y a un coach, avec sa philosophie et ses principes. Dans le basket, tu peux négocier sur des choses. Ça s’est toujours fait. Mais la vision de chacun, ce sont comme des options. Au final, il y a un coach, et c’est lui qui décide. Chacun doit aussi rester à sa place. Il peut y avoir des frustrations qui font que la communication peut être dure, surtout quand on ne gagne pas. Pourtant, c’est là qu’il faut être encore plus soudés et se parler. Le basket, c’est un sport collectif, il faut échanger », a-t-il rappelé. « Pour moi, la cohésion d’équipe, c’est le plus important. Même un joueur moyen, qui est bien entouré, qui ressent de l’amour de ses coéquipiers, ça peut le rendre meilleur. C’est ma conviction. Du coup, si je ne vois pas ça, ça me pose problème. Le groupe vit bien en dehors du terrain, mais sur le terrain, il y a trop de manquement sur la communication. Normalement, c’est la base. Ce manque de solidarité a tendance à me faire sortir de mes gonds. On doit être une famille. Qu’on s’aime ou pas, c’est ça être professionnel. C’est un devoir d’être solidaire envers tous les autres ».

Marseille pour provoquer un déclic

En attendant un sursaut d’orgueil sur la deuxième partie de saison, Mamadou Dia espère que ce match délocalisé à Marseille servira de détonateur pour lancer au mieux l’opération remontée au classement ensuite, dans l’optique d’arracher une place en playoffs en fin de parcours.

Au-delà de l’enjeu de ces matchs de gala qui permettent à Fos Provence Basket de gagner en popularité sur le bassin marseillais, l’ancien poste 4 s’est souvenu avoir toujours été galvanisé par ces rencontres jouées dans une plus grande salle, avec plus de soutien, ce qui sera d’autant plus le cas ce mercredi soir pour le match de Noël, qui plus est face au voisin antibois.

« La logique voudrait que ce match puisse servir de déclic. Les matchs de Noël ont toujours été des matchs blindés. C’est la fête, et normalement ça galvanise les joueurs. On verra ce que ça donnera face à Antibes. Pour moi, ça a toujours été un grand plaisir de jouer ici. Ce sont des sensations, un bien être énorme. Tu as la chance de jouer devant plus de 3 000 personnes, ça envoie ! », a souligné Mamadou Dia.

Aux côtés de son entraîneur de toujours, Mamadou Dia va continuer de progresser dans son nouveau rôle, quitte à passer encore des soufflantes, tant que ses Fosséens ne retrouveront pas le droit chemin.

Romain DAVESNE

Fos Provence Basket a concédé sa sixième défaite consécutive sur le parquet de Nantes après avoir lâché prise en deuxième mi-temps (82-70).

Les Fosséens ont poursuivi leur chemin de croix à Nantes vendredi soir en s’inclinant pour la sixième fois de suite. Bons derniers à égalité avec Angers, les hommes de Rémi Giuitta ont affiché un meilleur visage que lors de la défaite à domicile trois jours plus tôt face à Gries-Souffel (77-89). Mais à l’arrivée, le résultat n’est toujours pas au rendez-vous.

Les « Black&Yellow » pourront nourrir des regrets au regard de leur bonne entame (17-24 à l’issue du premier quart-temps). Au moment où ils auraient pu accentuer l’écart, c’est finalement Nantes qui a réussi à revenir dans le coup, passant même devant au buzzer de la mi-temps sur une claquette de Devon Thomas (38-36).

La dynamique est restée nantaise après le repos, et Fos-sur-Mer a encore fini par lâcher prise. Il y a d’abord eu un 9-3 conclu par un 2+1 d’Assane Ndoye pour porter la marque à 59-50. Puis un 11-0 alimenté par le quatuor Bouba-Govens-Lutete-Nze pour finir le boulot en fin de partie (74-59) et assurer la victoire, 82 à 70.

Battus de 12 points, les Fosséens pourront également regretter leur maladresse au lancer-franc avec 12 tentatives manquées sur 27. Il restera un dernier match à disputer avant la trêve et pas des moindres puisqu’il s’agira du match de Noël au Palais des Sports de Marseille, ce mercredi, face à Antibes, également mal classé.

Romain DAVESNE

Nantes – Fos-sur-Mer : 82-70

13e journée de Pro B

Les stats du match

Alors qu’ils restent sur cinq défaites de suite et occupent désormais la dernière place, les Fosséens vont tenter de se relancer en terre nantaise.

Fos Provence Basket espérait repartir du bon pied mardi soir à l’occasion de la venue de Gries-Souffel pour le dernier match de 2023 à la Halle Henri Giuitta. Finalement, la soirée a tourné au cauchemar lorsque les Alsaciens ont passé un 14-0 au retour des vestiaires pour s’envoler à +22 puis s’imposer 89 à 77.

En plus du contenu insuffisant, les « Black&Yellow » ont surtout déçu dans le combat, l’agressivité et la détermination, des domaines où il aurait fallu dominer pour espérer s’imposer dans un contexte toujours compliqué, Chris Evans, attendu comme l’un des leaders de l’équipe, n’ayant toujours pas été remplacé.

« Quand je dis que l’état d’esprit a été catastrophique pour une équipe qui est dernière, qui reçoit le dernier ex-æquo, et que j’écris sur le tableau que la première chose, c’est qu’il faut que ce soit la guerre, qu’il ne faut surtout pas les laisser prendre confiance parce qu’ils sortent d’un gros match. Et qu’est ce qu’on fait ? On laisse Carl Ponsar marquer les 14 points du match », a déploré Rémi Giuitta.

Dans l’urgence

Avec cinq défaites de suite au compteur, les BYers vont enchaîner dès ce soir sur le parquet de Nantes, battu de peu à Denain mardi (87-84) mais qui reste sur deux larges victoires à domicile (90-73 face à Châlons-Reims et 89-71 face à Rouen). L’axe 1-3-5 Thomas-Lutete-Nze constitue une colonne vertébrale solide qu’il faudra surveiller de près.

Quant aux Provençaux, c’est un gros défi qui se présente avec deux équations de taille à résoudre : retrouver d’abord un état d’esprit conquérant, puis un collectif homogène, dans lequel chacun peut représenter une menace. C’est ce qui fait la force de cette équipe, et pour cela, chacun doit devra jouer sa partition sans fausse note.

Car à l’inverse, dès qu’un joueur n’est pas au rendez-vous, tout l’équilibre s’en retrouve bouleversé.

« A un moment donné il va falloir qu’on relève la tête, et ça passe par l’investissement de tout le monde. On est déjà dans un moment dur, et je ne peux pas me permettre de jouer comme j’ai joué face à Gries-Souffel, et d’être aussi mauvais », a pour sa part reconnu Damien Bouquet. « Parce qu’on est dans une situation de crise, et il faut qu’on puisse compter sur les cadres. Si à chaque match, on a un, deux, trois cadres qui sont en dessous, on ne va pas s’en sortir. Parce qu’on n’a pas non plus une profondeur de banc exceptionnelle (…). On est relégables, on est dans l’urgence absolue. Il va falloir commencer à gagner des matchs ».

Romain DAVESNE

Nantes – Fos-sur-Mer

13e journée de Pro B

La Trocardière, ce vendredi à 20h

L’entente Gries-Souffel a laissé la dernière place de Pro B à Fos-sur-Mer en venant s’imposer à la Halle Henri Giuitta (77-89).

Les BYers ont touché le fond ce mardi soir pour la réception de l’ASA Basket, qui sortait d’une belle victoire face à Aix-Maurienne et se présentait en Provence avec l’objectif de troquer la dernière place de Pro B contre un nouveau succès.

Ce fut chose faite avec à la clé un match plein face à des Fosséens qui auront couru après le score durant presque toute la rencontre, concédant jusqu’à 22 points d’écart avant de revenir en tout fin de partie, sans pour autant faire douter les Alsaciens.

Un 14-0 fatal en troisième quart-temps

Dépassés par un Carl Ponsar incisif d’entrée, les coéquipiers de Maxime Galin n’ont pas réussi à imposer leur tempo en premier quart-temps (22-21), laissant l’ASA prendre confiance en plantant 28 points lors de la période suivante pour prendre le large à la pause (39-49).

C’est dans le troisième quart-temps que les locaux ont sombré pour de bon, en encaissant un 14-0 alimenté par les 3 points de Filip Adamovic et Yoan Choupas, le 2+1 de Clay Mounce et l’inévitable Carl Ponsar, MVP du match avec 23 points. Relégués à 22 longueurs (45-67), les « Black&Yellow » ont réduit la note à l’orgueil, grâce aux bons passages de Jordan Degre et Jordan Aboudou, pour finalement s’incliner 89-77.

Au-delà de la défaite, Rémi Giuitta a surtout regretté le manque d’engagement de son équipe, qui, même amoindrie, n’a pas su rivaliser dans le combat face à des Alsaciens bien plus tranchants.

« Je suis plus que déçu, je suis en colère. Sur l’état d’esprit que certains joueurs affichent. Il y a même parfois une certaine malhonnêteté intellectuelle de la part de certains, qui n’ont pas envie d’aider certains coéquipiers, entre autres », a déploré le coach provençal. « Ça fait deux matchs où on prend deux leçons de basket mais surtout d’état d’esprit ».

Un remaniement inévitable

Le technicien provençal a par ailleurs confirmé que le marché des transferts se décantait et qu’un voire plusieurs renforts allaient bien arriver dans les prochaines semaines, sans doute pour après la trêve hivernale.

« Il y a un vrai besoin de renforcer l’équipe », a-t-il ajouté. « La période de Noël va nous permettre de modifier un peu l’équipe, parce qu’avec cet effectif là, on fera rien, ça c’est sûr ».

Bons derniers, les Fosséens en sont maintenant à cinq défaites de suite en championnat. Il reste deux matchs à disputer avant la coupure, à Nantes ce vendredi puis à Antibes au Palais des Sports de Marseille mercredi 27 décembre.

Romain DAVESNE

Fos-sur-Mer – Gries-Souffel : 77-89

12e journée de Pro B

Les stats du match

Les Fosséens reçoivent l’Alliance Sport Alsace ce mardi soir à la Halle Henri Giuitta avec pour objectif de renouer avec la victoire.

Fos Provence Basket est de retour dans le dur depuis quatre matchs. Amoindris par le départ toujours non remplacé de Chris Evans, les BYers viennent d’enchaîner quatre revers de suite dont une large défaite à La Rochelle vendredi (76-55).

Les coéquipiers de Maxime Galin n’auront pas eu le temps de trop ressasser ce faux-pas alors que la réception de l’ASA Basket se présente dès ce mardi soir à 20h à la Halle Henri Giuitta. Un match que les Fosséens vont aborder avec la volonté de renouer avec la victoire.

Il ne faudra pas minimiser la qualité de l’entente Gries-Souffel pour autant, le club alsacien étant lancé sur une nouvelle dynamique depuis l’arrivée de Nebojsa Bogavac au poste d’entraîneur, accompagné par celle du shooteur Jhornan Zamora.

L’ASA reste ainsi sur un succès éclatant de 23 points face à Aix-Maurienne (80-57) et va arriver en Provence avec le plein de confiance, prêt à faire un coup.

Pour les hommes de Rémi Giuitta, il s’agira de s’appuyer sur ce que le collectif a su produire de bon par le passé, à domicile notamment face à Aix-Maurienne et Evreux, pour essayer de repartir sur une dynamique positive. Conscient de la difficulté du contexte, le meneur de jeu Timothé Crusol s’en remet à l’éthique de travail de son groupe, en espérant qu’il parvienne à faire à nouveau pencher la balance du bon côté.

« On travaille, on voit quand même qu’on a avancé depuis le début de saison. Il nous manque encore de la régularité », a-t-il déclaré. « Il y a des matchs où on n’y est pas du tout, et d’autres, comme Orléans, où on y était, même si ça ne tient pas 40 minutes. Mais on avance, on travaille. C’est compliqué de reprendre une saison avec dix nouveaux joueurs. On ne se connaissait pas, donc on travaille tous les jours tous ensemble. Au bout d’un moment, ça va venir ».

Il restera encore un match à jouer ensuite avant Noël, du côté de Nantes, dès vendredi.

Romain DAVESNE

Fos-sur-Mer – Gries-Souffel

12e journée de Pro B

Halle Henri Giuitta, ce mardi à 20h

Les Fosséens ont concédé un 21-4 fatal en troisième quart-temps qui a permis au leader de prendre le large pour finalement s’imposer 76-55.

Quatrième défaite de suite pour Fos Provence Basket qui n’a pas réussi à faire douter le Stade Rochelais sur son parquet vendredi soir. Les BYers savaient que la mission s’annonçait difficile avec un effectif amoindri pour affronter le leader de Pro B.

Ils auront tenu une mi-temps (39-34) avec une défense correcte et quelques coups d’éclat de Jamar Diggs et Damien Bouquet (14 et 12 points). Puis ce fut la douche froide, avec un retentissant 21-4 passé par La Rochelle dans le troisième quart-temps pour prendre définitivement ses distances (60-38). Sans trembler, les coéquipiers de l’ancien fosséen Gaëtan Clerc ont ensuite pu savourer un large succès sur le score de 76 à 55.

Pas le temps de gamberger, les Provençaux vont rapidement basculer sur la préparation de la réception de l’ASA Gries-Souffel ce mardi à la Halle Henri Giuitta, les Alsaciens restant pour leur part sur un carton à domicile face à Aix-Maurienne (80-57).

Romain DAVESNE

La Rochelle – Fos-sur-Mer : 76-55

11e journée de Pro B

Les stats du match