Mi-avril 2021, le Bitcoin, roi des cryptos, a accusé une forte baisse de 15-20% en une journée à peine. Fait catastrophique s’il s’était produit sur le marché des actions classiques.
Dans ce cadre-là et pour changer de regard, Le Méridional a voulu solliciter l’avis d’Anice LAJNEF, ancien trader et désormais figure médiatique de la critique financière. S’il y a bien une chose qu’il critique dans ce domaine, ce sont sans conteste les cryptomonnaies et la thésaurisation du Bitcoin. Il est donc d’autant plus intéressant d’analyser ce genre d’épisode de marché à travers le prisme de son regard.
A l’occasion de la réouverture des lieux culturels, le président Emmanuel Macron annonce ce vendredi 21 mai le lancement d’un « Pass culture » de 300 euros offert à tous les jeunes qui s’inscrivent sur l’application.
Le Pass culture était l’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron. Il avait déjà été testé pendant deux ans dans un certain nombre de régions, mais le processus demandait encore à être rôdé.
Les jeunes qui fêtent leurs 18 ans (environ 800 000 par an) qui le désirent s’inscrivent sur l’application « Pass culture » et peuvent bénéficier d’un porte-monnaie de 300 euros, à dépenser dans les 24 mois. A partir de janvier 2022, 25 euros seront aussi offerts aux élèves de Quatrième, 25 euros aux élèves de Troisième et 50 euros par année et par élève en Seconde, Première et Terminale.
Les jeunes pourront dépenser le contenu de leur porte-monnaie dans un certain nombre de lieux et de domaines : cinémas, concerts, spectacles, musées, livres, disques, instruments, mais aussi cours de disciplines artistiques, matériel des beaux-arts ou services numériques (jeux vidéo, musique en ligne, certaines plateformes de films, presse en ligne, ebooks…). En revanche, des plateformes comme Amazon, Netflix et Disney ne sont pas intégrées dans l’offre.
Ce pass veut inciter les jeunes à s’intéresser à la culture au sens large et aider les secteurs culturels dans leur reprise. Il est cependant critiqué pour un coût qui, selon certains acteurs de la vie politique, n’est pas suffisamment anticipé.
Le débat de la rédaction autour de Karim Benzema. Voici le point de vue de notre rédacteur en chef José D’ARRIGO.Donnez votre avis en répondant au sondage sur la page Twitter du Méridional.
Le talent sportif peut-il exonérer un homme de sa responsabilité personnelle face à la justice et face à l’opinion publique ? Telle est la grande question du jour.
Voilà plus de cinq ans que l’excellent avant-centre du Real Madrid était banni des rangs de l’équipe de France en raison de sa sulfureuse réputation. Mis en cause pour « complicité de tentative de chantage » et « participation à une association de malfaiteurs » dans une affaire égrillarde, Benzema a toujours protesté de son innocence.
Mais les faits sont têtus : avec son ami d’enfance Karim Zenati, avec Younès Houass et deux Marseillais Alex Angot et Mustapha Zouaoui, surnommés Diabolo et Satanas à la Commanderie, ils s’étaient mis en tête de faire chanter le petit Mathieu Valbuena après avoir mis la main sur une video sexuelle où l’ancien meneur de jeu de l’OM apparaissait en galante compagnie et en petite tenue. Diabolo et Satanas devaient « mettre la pression » sur Valbuena. Mais comme ils ne voulaient pas être démasqués, ils ont délégué à leur place Younès Houass pour aller « converser » avec Valbuena.
Puis ils ont sollicité Zenati pour approcher « en live » Valbuena grâce à l’entremise de Benzema à l’occasion d’un stage de l’équipe de France. Pour avoir joué ce rôle d’entremetteur, Benzema risque cinq ans de prison et 75 00 euros d’amende, une peccadille pour ce joueur de classe mondiale qui gagne en Espagne 40 000 euros par jour, soit 1,2 million par mois et 14 millions par an. Lors de la commission des faits en octobre 2015, Benzema avait bel et bien évoqué la « sextape » avec son coéquipier mais l’entretien s’était fort mal passé. A tel point que Benzema avait rappelé Zenati pour lui expliquer les réticences de Valbuena et l’abreuver d’insultes au passage.
Une réputation sulfureuse
La réputation sulfureuse de Benzema montait d’un cran en 2016 lorsqu’il était entendu comme témoin dans une affaire de blanchiment d’argent issu d’un trafic de stupéfiants. Dès lors, les ponts étaient rompus entre Deschamps et Benzema : l’équipe de France, c’était fini. Benzema se vengeait du sélectionneur en déclarant au quotidien Marca : « Deschamps a cédé à la pression d’une partie raciste de la France« , déclaration inopportune qui n’a fait qu’aggraver son cas.
Dès lors, comment expliquer le spectaculaire retour en grâce du Lyonnais ? D’abord par une convergence d’intérêts sportifs. Benzema est en effet actuellement l’un des meilleurs avant-centres d’Europe avec Lewandowski, Lukaku, MBappé et Cavani. Et l’on ne peut pas dire que ses rivaux Olivier Giroud et Antoine Griezmann connaissent la même réussite à Chelsea et au Barça. Ensuite, ce revirement revêt une importance symbolique susceptible de rappeler dans l’imaginaire collectif des Français la fameuse équipe « Black-Blanc-Beur » de Zidane en 1998.
L’idée de l’Elysée, c’est un Benzema buteur, c’est un Benzema rédempteur qui éloigne pour un certain temps le spectre de la partition de la France en deux camps désormais « face à face ». Benzema serait aux avant-postes des « anti-racailles » après en avoir été l’exemple le plus navrant. Ce calcul stratégique peut apaiser les rages latentes, c’est vrai.
Mais imaginez que Benzema, 33 ans, passe au travers en juin. Qu’il rate son Euro. Imaginez qu’Olivier Giroud continue à lui vouer une hostilité persistante, qu’il s’intègre mal dans un onze qui a décroché des titres sans lui, imaginez que son entente avec des coéquipiers dont il ignore les automatismes se solde par un échec, que se passera-t-il ? C’est la question morale et éthique qui reprendra le pas sur la logique sportive. Et le même Benzema sera laminé par ceux-là même qui l’encensent aujourd’hui.
Une vedette nationale se doit de montrer l’exemple de la vertu. Et les journalistes qui saluent l’insolente réussite de Benzema auront tôt fait de le traiter de tous les noms d’oiseaux, comme un vulgaire repris… de justesse.
Depuis le 1er mai maintenant, Yannick Agnel, double champion olympique de natation à Londres en 2012, présente chaque samedi sur Franceinfo à 10h35 et à 12h35 une chronique radio dédiée à l’esport, en partenariat avec L’Equipe.
C’est bien la preuve que l’esport est un écosystème en pleine mutation, qui commence à intégrer les médias dits « traditionnels ». Avec des audiences sur Twitch qui commencent à titiller celles de certains sports majeurs, l’esport gagne du terrain auprès d’une population jeune et connectée. Yannick Agnel, double champion olympique, répond à quelques questions de Romain Sombret, fondateur de l’équipe d’esport marseillaise MCES.
Romain Sombret : Yannick, peux-tu nous expliquer comment on passe de double champion olympique de natation à chroniqueur esport sur Franceinfo ?
Yannick Agnel : C’est une longue histoire ! D’abord, je suis un passionné de jeux vidéo. Depuis tout jeune, quand je me suis retrouvé déraciné pour suivre les entraînements intensifs liés au haut niveau, le jeu vidéo a toujours été pour moi un moyen de garder le contact avec mes amis et ma famille. Le lien social que le jeu vidéo en ligne procure a clairement été un moyen pour moi de supporter la charge mentale de l’éloignement. Et puis ensuite en carrière, j’ai continué à jouer des parties endiablées avec d’autres athlètes, si bien que j’ai l’impression que j’ai toujours eu une manette à proximité.
R.S : Du jeu vidéo à l’esport : explique-nous un peu cette reconversion ?
Y.A : J’avais cette passion en moi, mais c’est une rencontre en 2018 qui m’a fait basculer dans l’esport. Pour ceux qui ne connaîtraient pas le terme, l’esport c’est la pratique compétitive du jeu vidéo. Une pratique qui s’accroît fortement, remplit des stades et génère des audiences incroyables. Il y a donc des enjeux financiers énormes et des équipes professionnelles qui se développent. C’est justement une rencontre qui m’a fait entrer de plain-pied dans l’esport en 2018, avec un Marseillais justement…
R.S : Que fais-tu actuellement dans l’esport ?
Y.A : Romain – le Marseillais dont je vous parlais – m’a proposé d’intégrer l’équipe MCES comme Directeur Sportif. Loin de moi l’idée d’apprendre aux joueurs de MCES à jouer à League Of Legends ou Fortnite, nous avons des coachs spécialisés pour ça. Mon apport se situe plus sur les méthodes de préparation : le sommeil, la nutrition, la préparation mentale… bref, tous ces éléments extérieurs au jeu qui influent sur la performance. Notre équipe est actuellement parmi les meilleures en France voire en Europe sur Fortnite où nous avons des talents incroyables. J’ai découvert également à quel point les esportifs pros avaient des qualités neurocognitives au-dessus de la moyenne de vraies Formule 1 !
R.S : Quel est ton programme pour les mois à venir ?
Y.A : Je pars pour Budapest commenter les championnats d’Europe, je viendrai à Marseille ensuite faire un tour chez MCES et voir la nouvelle équipe League Of Legends puis je serai à Tokyo bien sûr pour les JO à venir. Sport & esport, voilà ma nouvelle vie !
L’idée serait dans l’air. Emmanuel Macron aimerait créer un « grand mouvement social-démocrate » : « la réflexion existe », reconnaît un historique de la campagne du Président. L’idée serait donc de fusionner En Marche, le MoDem, Agir, et d’accueillir, après les régionales de juin, un nouveau contingent d’élus de droite. Mais l’affaire risque d’être corsée puisque le MoDem et Agir ne souhaiteraient pas pour le moment ce grand parti. Il ne verrait donc pas le jour avant l’année prochaine, voir après la présidentielle 2022 (comme ce qui avait été fait avec l’UMP).
Aujourd’hui, 20 mai 2021, commence le procès pour l’affaire Bygmalion, dite aussi « affaire des comptes de campagne de 2012 ». Quatorze personnes vont être jugées entre aujourd’hui et le 22 juin. Soit un peu plus d’un mois de procès. L’un des principaux accusés est l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy.
Bygmalion est une agence de conseil en relations publiques et communication. Elle a été fondée par des proches de Jean-François Copé. En 2010, Bygmalion, via sa filiale Event & Cie, récupère le budget communication de l’UMP (devenue depuis 2015 Les Républicains), dont Jean-François Copé est alors Secrétaire Général. En 2012, l’entreprise s’occupe donc des meetings de la campagne de Nicolas Sarkozy. C’est là que l’affaire se corse. En effet, un candidat n’a pas le droit de dépenser plus de 22,5 millions d’euros de frais de campagne. Or, il est reproché aux accusés d’avoir largement dépassé ce plafond. Le tout grâce à de fausses factures et une double comptabilité. Des membres de l’UMP auraient demandé à Bygmalion de facturer de fausses conventions et conférences pour pouvoir faire passer certaines dépenses hors des comptes de campagne et ainsi ne pas dépasser les 22,5 millions.
Selon les enquêteurs, les frais réels de campagne s’élèveraient à 42,8 millions d’euros. De son côté, le patron de Bygmalion, Bastien Millot, assure qu’il n’était pas au courant, tout comme Nicolas Sarkozy qui nie avoir été alerté d’un dépassement du plafond des dépenses.
« Ils ont essayé de nous enterrer et ils ne savaient pas que nous étions des graines. » Ce témoignage émouvant émane d’une jeune Arménienne en quête de ses racines ancestrales. Ses grands-parents ont été massacrés lors du génocide perpétré le 24 avril 1915 par les « Jeunes Turcs ». Ce jour-là, un million et demi d’Arméniens ont été anéantis par leurs frères ennemis de l’Empire Ottoman. Mais un génocide, si horrible soit-il, peut parfois en cacher un autre.
Les rescapés de cet enfer se sont réfugiés à Paris et à Marseille où les gendarmes les accueillaient en leur accrochant un écriteau sur lequel on pouvait lire : « Sans retour possible ». L’exode fut très lent, très pénible et de nombreuses familles ont été disloquées. Il a fallu plusieurs dizaines d’années pour que cette tragédie soit reconnue en raison de l’influence géostratégique de la Turquie. Or, aujourd’hui, on redécouvre qu’un autre peuple, celui des Assyro-Chaldéens, a été également passé au fil de l’épée par les nazis turcs.350 000 Syriens catholiques et orthodoxes ont été exterminés en même temps que les Arméniens, comme si les Jeunes Turcs s’étaient résolus à rayer de la carte tous les Chrétiens d’Orient.
Pourquoi une telle barbarie ? Parce que les Arméniens et les Chrétiens d’Orient ont éveillé des jalousies au sein de la population turque. A la veille de la Première Guerre mondiale, 80 pour cent des commerces de l’Asie Mineure étaient détenus par des Arméniens ou des Grecs. Cette prospérité a incité les Turcs à élire une caste de barbares, obsédée par la pureté raciale et le radicalisme islamiste, celle des « Jeunes Turcs ».
Ce sont ces fanatiques qui en 1914 ont appelé au « Djihad », c’est-à-dire à la guerre sainte, contre les forces de l’Entente et les Chrétiens de l’Empire avec lesquels ils vivaient jusque-là en bonne intelligence. Ainsi débuta le « panturquisme » avec pour corollaire absurde l’élimination systématique des Arméniens et des Syriaques.
La croix des Chrétiens d’Orient, symbole de la paix (l’olivier) qui dompte le yatagan turc.
Village après village, toutes les élites des Chrétiens d’Orient ont été décapitées. Exit les élus, les industriels, les avocats, les juges, les journalistes, les intellectuels. Les escadrons de la mort déciment ensuite méthodiquement les populations rurales. Leur perversion est sans limites : ils organisent des marches interminables en direction du désert de Syrie pour épuiser les prisonniers, qui, faute d’eau et de vivres, meurent d’inanition au fur et à mesure de leur déportation.
« Mon père n’avait que neuf ans à l’époque, raconte Daniel Saliba, président de l’association culturelle syriaque de Marseille, il habitait avec ses parents et sa sœur de onze ans à Hapnas, un village dans lequel les assassins ont fait irruption. Il les a vus poignarder sa mère, son père et son oncle. Il a réussi à s’enfuir à toutes jambes pour se dissimuler dans la campagne. Un jour mon père m’a confié : ils étaient comme des loups affamés qui aperçoivent un troupeau de brebis… »
Le père de Daniel et sa tante ont trouvé refuge chez des habitants compatissants. Pas tous catholiques, d’ailleurs, ce qui rend ces massacres d’autant plus insensés. Un jour, le petit Mathieu, père de Daniel, est arrêté par un commando de Jeunes Turcs. L’un d’eux maintient ses bras en arrière et un autre s’apprête à le poignarder lorsqu’un cri impératif s’élève :
« Ne tuez pas ce garçon, je n’ai jamais eu d’enfant et je vais le prendre à mon service. » C’était le chef de la tribu musulmane du village. Grâce à lui, Mathieu a eu la vie sauve. « Mais oui, souligne Daniel Saliba, mon père a été épargné par une personne qui professe la même religion que celle des fanatiquesqui ont égorgé ses propres parents… »
Cet épisode inouï a incité Mathieu à devenir prêtre. Et Daniel, à son tour, ne parle que d’espérance et de miséricorde.« On n’éteindra jamais un incendie avec de l’essence, estime-t-il, je crois aux vertus du pardon. On ne fera jamais cesser la haine par la haine : seul l’amour est susceptible d’interrompre un tel engrenage. Mes grands-parents sont morts en martyrs : nous vivions tous en bonne harmonie et brutalement nos voisins sont devenus des fauves. »
Aujourd’hui, la patrie de Daniel c’est la France, son pays d’accueil. Il n’en oublie pas pour autant ses racines et enseigne la langue syriaque. Daniel essaie aussi, autant que faire se peut, de sauvegarder la culture et les traditions araméennes et chaldéennes. Il irrigue chaque jour « les petites graines » que l’on croyait ensevelies à jamais. Une destinée magnifique pour Daniel Saliba, homme de bien, qui a tenu durant trente-cinq ans rue de la République à Marseille la brasserie « Babylone ». C’est là que trouvaient refuge les Chrétiens d’Orient en exil.
Inlassablement, Daniel s’est battu pour leur dénicher un logement, un travail, bref leur permettre d’avoir une vie décente loin de chez eux. A sa façon, il a imité le sacerdoce de son père. « Je ne suis pas l’Armée du Salut, confie-t-il, mais la vie m’a appris à résister à toutes les tempêtes. »
Ce 20 mai 2021 s’ouvre au sein de l’Eglise catholique une « année ignatienne », qui commémore deux événements liés à la figure de saint Ignace de Loyola (né en 1491, mort en 1556 et canonisé en 1622), prêtre fondateur de l’ordre des Jésuites :
Le 500ème anniversaire de sa blessure reçue le 20 mai 1521 à la bataille de Pampelune. Elle marque le début de son chemin de conversion et le bouleversement de sa vie.
Le 400ème anniversaire de la canonisation de saint Ignace de Loyola et de saint François Xavier (co-fondateur des Jésuites), le 12 mars 1622.
L’année ignatienne commence le 20 mai 2021 et s’achèvera le 31 juillet 2022, jour de la saint Ignace. Elle a pour thème « Voir toute chose nouvelle dans le Christ ».
Un président espagnol, un entraîneur argentin et bientôt peut-être, deux nouveaux joueurs sud-américains : Gerson, milieu brésilien évoluant à Flamengo au Brésil et Almada, le prodige argentin évoluant à Vélez en Argentine. Cette recette sud-américaine pourrait faire de nombreux dégâts sur les terrains européens.
Les deux joueurs ont déjà un accord contractuel tacite avec l’OM;il ne reste plus qu’à négocier le prix des transferts avec leurs clubs respectifs. C’est à ce niveau que les deux transferts coincent. Almada, évalué à 15 millions d’euros et Gerson évalué entre 25 et 30 millions d’euros, sont assez coûteux. De leur côté, Flamengo et Vélez seraient trop gourmands. Vélez demanderait 20 millions d’euros pour son joueur et Flamengo 35 millions d’euros. Pablo Longoria ne compte pas surpayer les transferts et reproduire les erreurs du passé.
Il ne reste plus qu’à patienter en espérant une issue favorable. Ces deux joueurs viendraient à coup sûr renforcer qualitativement l’effectif marseillais. L’OM, avec ces deux transferts, prendrait encore un peu plus l’accent sud-américain ce qui ne serait pas pour déplaire aux supporters de l’OM, qui aiment souvent se comparer à l’Argentine.
Le Cercle des Nageurs de Marseille jouait aujourd’hui mercredi 19 mai sa finale du championnat de France aller à Noisy-le-Sec. Dans un match intense et serré jusqu’à la fin, les Marseillais n’ont pas réussi à conserver leur avance. Tout reste donc à faire samedi 22 mai à Marseille pour redevenir Champion de France, un titre qui lui échappe depuis 2018. Le CN de Marseille pourra heureusement compter sur son public.
Après un très bon premier quart-temps où le CN de Marseille a pris les commandes du match en prenant 3 buts d’avance, les Phocéens ont eu un peu plus de mal par la suite. Ils ont fini par se faire rattraper au score dans le quatrième quart-temps.
Les équipes du match :
Noisy le Sec : 1-ZIVOJINOVIC Stefan ; 2-GUERIN Denis ; 3-CAUMETTE David ; 4-BJORCH Emil ; 5-DO CARMO Denis ; 6-BLARY Quentin ; 7-PEISSON Mathieu ; 8-PETKOVIC Antonio ; 9-MARZOUKI Mehdi ; 10-KRAPIC Ivan ; 11-AIT DAHMANE Yanis ; 12-RASOVIC Viktor ; 13-BABOULOUL Aman.
Premier quart-temps 3-6 : Dans ce premier quart-temps, ce sont les Noiséens qui se montrent les premiers. Dejan Lazovic, le gardien marseillais, réalise trois arrêts coup sur coup dans ce début de match. Très solides en défense, les Marseillais font déjouer les Noiséens qui affichent un faible pourcentage de tirs marqués. Ils n’ont marqué que 33% de leurs tirs.
Deuxième quart-temps 6-6 : Le deuxième quart-temps est plus serré que le premier. Marseille et Noisy se rendent coup pour coup. Le match monte en intensité. Les Phocéens à l’expérience conservent leur avance. Cependant ils sont moins assidus en défense.
Troisième quart-temps 4-3 : Les Marseillais repartent tout de suite de l’avant en marquant les premiers dans ce quart-temps. Noisy ne lâche pas mais l’équipe de Marseille reste concentrée pour rester devant. Après la cascade de buts du deuxième quart-temps, les deux équipes marquent le pas. Le quart-temps se termine sur le score de 13-15. Noisy peut encore y croire.
Quatrième quart-temps 3-1 : Marseille comme lors du précédent quart-temps repart tout de suite de l’avant et marque en premier. Cette fin de match est tendue. Les Marseillais ne comptent plus que 2 buts d’avance. Noisy pousse pour gagner. Les Noiséens finiront par revenir à 16-16. Les Marseillais sont passés à côté de ce dernier quart-temps.
Fait assez rare pour le souligner, tous les Marseillais, en dehors des gardiens, ont marqué au minimum 1 but dans ce match.