jeudi 17 juillet 2025
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Renaud Muselier : « J’ai grandi avec des Arméniens »

Renaud Muselier © DR

L’Arménie et le monde arménien sont plus que jamais au cœur des préoccupations. Le Méridional, dans la continuité de ses précédents articles sur le sujet, a tenu à interroger Renaud Muselier, président de la Région sud, sur ses relations avec la communauté des Français d’origine arménienne, si importante sur notre territoire.

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Renaud Muselier, quelles sont vos relations avec la communauté d’origine arménienne, importante en Région sud ?

Mes relations avec les Français d’origine arménienne sont historiques. Toute ma vie j’ai vécu avec des Arméniens, à l’école, au lycée, à la fac et dans mon immeuble. J’étais à l’école avec certains, on habitait dans un immeuble où vivaient les Melian, les Tcherpachian, les Melkonian, les Davichian, et plus tard à la faculté … j’ai donc grandi avec des Arméniens. Je connais parfaitement cette génération. Et ce qu’ils ont vécu après la guerre.

Sur le plan politique, plusieurs choses importantes. Quand j’étais élu jeune député RPR, je me suis exprimé au nom du groupe RPR avec Patrick Devejian pour demander la reconnaissance du génocide des Arméniens au Parlement de la République. J’ai été désigné par mon groupe parce que je suis Marseillais, parce que j’ai grandi avec des Arméniens. Patrick était le porteur national, et j’étais à ses côtés.

Au niveau local, j’ai toujours été très proche de la communauté, à tel point d’ailleurs que j’ai posé la première pierre de l’école Hamaskaïne à Marseille. Cela montre bien qu’au-delà de ma vie de citoyen marseillais, au-delà de mon engagement politique national, et au-delà de mon engagement politique local, j’ai toujours été d’une proximité sans faille avec l’Arménie.

Parallèlement à ça, comme j’étais secrétaire d’Etat à cette époque-là [en 2006] auprès de Jacques Chirac, j’étais parti à Erevan avec M. Aznavour et le président, pour organiser l’année de l’Arménie en France, puis l’année de la France en Arménie, Compte tenu des travaux que j’avais menés avec Aznavour pour mon pays la France et pour l’Arménie, on m’a nommé docteur honoris causa de la faculté de médecine de Erevan. Voilà des preuves tangibles de mes liens très forts avec les Arméniens et l’Arménie.

Il y a quelques jours, M. Mariani a réitéré ses propos soutenant l’action de l’Azerbaïdjan. Votre réaction ?

C’est la dérive permanente de Thierry Mariani vers les dictateurs et les dictatures. Il se retrouve toujours en position opposée à la mienne, finalement. Quand j’étais aux Nations-Unies avec Jacques Chirac et Dominique de Villepain pour lutter contre la décision unilatérale des Américains d’entrer dans la guerre d’Irak, lui était chez Saddam Hussein.

Cette dérive politique se manifeste maintenant. Jusqu’au bout, puisqu’elle a été lente et récurrente ; mais aujourd’hui, Thierry Mariani est un des membres de l’Association des Amis de l’Azerbaïdjan. Il l’a manifesté plusieurs fois, il est très proche de la famille Aliyev ; on l’a vu dans le documentaire de Cash Investigation [de 2015] où l’on comprend bien que c’est un des opérateurs de l’influence azerbaïdjanaise au cœur de l’Europe et au cœur de la France. Par conséquent, il ne peut pas condamner l’Azerbaïdjan. Il est un ami du président Aliyev. Il le soutient quand il fait sa démonstration ignoble, lorsqu’il marche au milieu de sa galerie de trophées, c’est-à-dire les casques de ces pauvres Arméniens qui ont péri dans le conflit.

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Le 20 mai, alors que même son groupe au Parlement européen a voté pour la résolution demandant la libération des prisonniers arméniens, il s’est absenté exprès du Parlement pour ne pas avoir à voter. Il va donc jusqu’au bout de sa logique. Il est pour les dictateurs, il est pour Aliyev, il est pour l’Azerbaïdjan, et il soutient l’Azerbaïdjan quand celui-ci massacre les Arméniens, avec des armes de guerre qui ne sont pas reconnues dans le cadre des conflits internationaux. Donc il a choisi son camp. Je suis dans le camp d’en face.

Propos recueillis par Francis PAPAZIAN

La Bastide des Bains : un hammam aux senteurs méditerranéennes

© La Bastide des Bains DR

En passant sous l’arcade abritant le sol couvert de mosaïques de la Bastide des Bains, on pourrait sans doute prendre des airs de savant latin et prononcer l’antique adage « Mens sana in corpore sano ». Parce qu’un « esprit sain dans un corps sain » est plus que jamais nécessaire à notre époque, ce hammam aux techniques ancestrales offre une plongée reposante dans un monde au-dessus de la mêlée.

La jolie façade du 19 de la Rue Sainte garde une sobriété que ne dément pas l’entrée elle-même, ni le défilé de pièces et le patio intérieur à la fontaine. Christelle Manunta est propriétaire de la Bastide des Bains depuis plus de quinze ans. Elle et son mari ont tout aménagé. Lui était kiné, elle venait du milieu du sport. Ils avaient envie de créer un lieu de détente et de bien-être qui puisse couper les gens de la frénésie du quotidien.

Ici, le soin du corps rejoint donc le délassement de l’esprit. Après avoir laissé ses affaires au vestiaire, on enfile un peignoir et on se laisse guider à travers l’enfilade des pièces. Les salles de massages et de soins se trouvent à l’étage, le hammam et la salle de détente au rez-de-chaussée. On a peine à croire que, quelques mètres plus loin, la rue poursuit sa vie tapageuse. Et c’est bien le but, comme nous le précise Christelle : « Quand les gens entrent ici, ils changent d’état d’esprit. Le mot est un peu à la mode, mais ils viennent se ressourcer. »

La technique de délassement du hammam est l’expérience phare de la Bastide des Bains. Des soins et des massages sont proposés dans différentes formules, mais le hammam reste le cœur de l’établissement. Le mot signifie « bain d’eau chaude » en arabe, et puise ses origines dans les thermes romains. « Avant, les gens associaient le hammam au monde oriental ; mais aujourd’hui, de plus en plus de personnes s’y rendent à intervalles réguliers, et en font parfois un délassement du quotidien. » La Bastide des Bains tient à conserver ce fond traditionnel, tout en ne négligeant pas la nouveauté, notamment dans les formules de soin.

© La Bastide des Bains

Autour de la pratique du hammam, Christelle a voulu créer une ambiance propre à la Bastide, et dans la logique du lieu, cela passait surtout par les senteurs. L’aloe vera, le cèdre, l’olive, l’amande… tout devait être bien dosé pour une création parfaite. Avec l’aide de Marypierre Julien, parfumeuse de renom chez Givaudan, Christelle Manunta a su donner naissance à la fragrance « Cèdre Décadent ».

Après le succès de ce parfum, toute une gamme de cosmétiques a été créée il y a trois ans autour de cette senteur, en collaboration avec des laboratoires et des partenariats exclusivement français (et 87% des produits sont d’origine naturelle). Aujourd’hui, une dizaine de produits sont disponibles dans la gamme. A emporter chez soi pour prolonger le souvenir de cet instant délicat.

La Bastide a rouvert ses portes à la mi-mai ; le hammam, lui, attend le 9 juin prochain. Il a pu profiter d’un coup de neuf, comme régulièrement en temps de vacance. Christelle Manunta n’est pas inquiète au sujet du retour de la clientèle. Malgré le protocole sanitaire, beaucoup sont impatients de retrouver ou découvrir ce havre. Elle a aussi d’autres idées derrière la tête, parmi lesquelles l’internationalisation de ses cosmétiques (une participation à un salon en Italie, à Milan, est ainsi prévue dans les prochains mois).

Les poètes retrouveront à la Bastide des Bains les accents des correspondances baudelairiennes, les voyageurs se croiront volontiers en Grèce ou au-delà, les Marseillais reconnaîtront les senteurs méditerranéennes qui font le charme de leur région.

Les formules de la Bastide des Bains et toutes les autres informations sont à retrouver en ligne, notamment à l’occasion de la Fête des Mères ce dimanche 30 mai !

Jeanne RIVIERE

La Bastide des Bains, 19 rue Sainte, 13001 Marseille

Clientélisme et magouilles socialistes : la prison pour les frères Guérini

© José D'A

Le tribunal judiciaire de Marseille a condamné ce 28 mai Alexandre Guérini à une peine de six ans de prison ferme, cinq ans d’interdiction de gérer toute entreprise, cinq ans de privation de ses droits civils et civiques. Il devra se présenter lui-même à l’établissement carcéral chargé de l’exécution de sa peine. Son frère Jean-Noël Guérini a été condamné à trois ans de prison, dont dix-huit mois assortis d’un sursis, et 30 000 euros d’amende. Sa peine sera aménagée en une « détention à domicile » avec le port obligatoire d’un bracelet électronique. Les huit millions d’euros saisis sur les comptes off-shore des Guérini  seront confisqués par la justice.

Après plusieurs semaines d’un procès qui a défrayé la chronique correctionnelle fin mars début avril à Marseille, les procureurs Patrice Ollivier-Maurel et Dominique Perrin avaient requis contre Alexandre Guérini, dit « Monsieur Frère », une peine de huit ans de prison ferme avec mandat de dépôt à la barre, une amende de 500 000 euros, une interdiction de gérer une société civile ou commerciale durant cinq ans, ainsi que la confiscation de sommes très importantes saisies sur ses comptes off-shore.

Contre Jean-Noël Guérini, sénateur socialiste et ancien président du Conseil général 13, les magistrats avaient requis une peine de quatre ans de prison dont deux avec sursis, une inéligibilité de cinq ans, 70 000 euros d’amende, la privation de ses droits civils et civiques durant cinq ans. Les avocats des prévenus, eux, avaient plaidé la relaxe de leurs clients.

A l’extérieur, des manifestants exigent une grande sévérité contre les « corrompus » (© J.D’A)

Les frères Guérini étaient accusés d’abus de biens sociaux, de trucage des marchés publics, de favoritisme, de destruction volontaire de preuves, de prise illégale d’intérêt, d’usage d’une collectivité à des fins personnelles, ainsi que de pressions et intimidations sur certains témoins.

Pour clarifier ce maquis d’infractions, après douze ans d’investigations, les magistrats avaient scindé le déroulement des audiences en cinq parties : 1, les infractions relatives au centre de la Vautubière de 1999 à 2006, 2, les infractions au centre du Mentaure de 2006 à 2011, 3, les abus de biens sociaux de 2006 à 2009, 4, le favoritisme au sein de la Métropole Marseille-Provence de 2008 à 2009, 5, la destruction des ordinateurs du Conseil général des Bouches-du-Rhône le 13 novembre 2009.

« Ce dossier affiche judiciairement ce que l’on subodorait par la rumeur, ont affirmé les procureurs : clientélisme, entrisme, affairisme, favoritisme, opportunisme, immobilisme, ce duo fraternel était surtout un duo d’intérêts. »

© J.D’A

« Un évident duo d’intérêts« 

Pour empêcher le juge d’instruction de faire prospérer l’enquête, les avocats des frères Guérini n’ont cessé de bétonner la procédure. Mais ces manœuvres dilatoires n’ont pas découragé les procureurs soucieux de faire éclater la vérité.

  • « Les frères Guérini sont réunis dans une communauté d’intérêts qui ont fait du clientélisme un mode de gouvernance permettant à l’aîné Jean-Noël de satisfaire ses ambitions politiques et au cadet Alexandre d’engranger des profits considérables », ont-ils révélé.
  • « Les élus déviants doivent rendre des comptes aux citoyens, aux victimes et à la justice dépositaire de l’intérêt public. Les condamner, c’est faire triompher la démocratie locale et éduquer le citoyen au caractère précieux du bien public. On ne peut plus aujourd’hui faire campagne avec un carnet de chèques dans une main et un révolver dans l’autre. »
  • « Jean-Noël Guérini se targue d’une droiture exemplaire, mais vous devrez conclure à l’inverse, ont-ils recommandé. Il a fait preuve d’une malhonnêteté caractérisée. C’est un spécialiste expérimenté de la chose publique qui a utilisé ses fonctions pour son intérêt personnel. »
  • « Il a même poussé l’audace jusqu’à co-déposer une proposition de loi visant à prévenir les conflits d’intérêts. Il s’agissait d’établir ce délit dès qu’on favorise une entreprise pour l’obtention d’un marché public… Il y a des combats pour lutter contre les conflits d’intérêts qu’il faut d’abord s’appliquer à soi-même ! Ce comportement déviant d’un individu qui jouissait de pouvoirs étendus n’a aucune excuse ! »
A l’issue de l’audience, Jean-Noël Guérini a littéralement pris la fuite sous la protection de son avocat Me Dominique Mattei © J.D’A

Quant à son frère Alexandre, lui, « il se permet de déstabiliser les institutions au gré de son intérêt personnel », ont fait observer les procureurs. « Ce monsieur, il lui fallait une cour à sa dévotion. Il fallait être jour et nuit à son entière disposition. Quand il vous donne quelque chose, il cherche aussitôt à le reprendre. Il pense être le Roi- Soleil mais les faits qu’il a commis sont d’une gravité exceptionnelle et il n’est pas possible de transiger. »

La présidente Céline Ballerini n’a pas du tout transigé : la loi c’est la loi, à Marseille comme ailleurs, et les magouilleurs socialistes devront s’en souvenir.

José D’Arrigo, rédacteur en chef du Méridional

Valérie Laupies à Thierry Mariani : « Allez, Zou, cassez-vous ! »

© VL Fb

« La seule personne qui soit susceptible de rassembler tous les souverainistes français et les gens de la droite nationale et populaire en 2022, c’est Eric Zemmour », estime Valérie Laupies,  inspiratrice avec Jacques Bompard de « Zou », la liste régionale « qui vous débarrasse du système ».

Valérie Laupies est un véritable animal politique de la Région sud. Une lionne qui se débat dans un marigot politicien sans jamais renoncer à ses convictions nationales. Voilà une directrice d’école située dans une zone d’éducation prioritaire de Tarascon, enseignante elle-même depuis vingt-neuf ans, qui devrait clairement être de gauche. Eh bien non, elle se bat contre le nivellement par le bas et le pédagogisme délirant organisés par les mammouths socialistes de l’Education nationale dans tous les établissements scolaires de France.

C’est elle qui a failli triompher du Garde des Sceaux Michel Vauzelle dans la circonscription d’Arles en rassemblant sur son nom 49 pour cent des suffrages. C’est encore elle qui a failli battre à deux reprises le maire de Tarascon. En 2020, elle n’a dû son échec qu’à la présence d’un envoyé spécial de Marine Le Pen, qui a obtenu 514 voix au second tour de scrutin, juste assez pour permettre à Lucien Limousin, le maire sortant, de l’emporter par 1967 voix contre 1607.

Il est vrai que Valérie Laupies n’est plus en odeur de sainteté au Rassemblement national où elle a longtemps été membre du bureau politique national. Mais sa proposition de présenter Nicolas Dupont-Aignan comme tête de liste du RN aux élections européennes n’a pas été du goût de Marine Le Pen qui a mis Valérie au piquet. Elle lui a envoyé une lettre recommandée avec avis de réception pour l’exclure du parti. D’où la brouille actuelle et le jugement sans aménité de Valérie sur Marine Le Pen :

« Marine fait des complexes par rapport à son père qui était très cultivé, dit-elle, c’est une femme qui n’a aucune colonne vertébrale et n’a pas vraiment de convictions bien ancrées. Elle suit les conseils de Florian Philippot ou de Jean Messiha et puis elle les jette comme de vieilles chaussettes. C’est la soixante-huitarde qui se laisse guider par un clan, celui d’Hénin-Beaumont. Et puis n’oubliez pas que Thierry Mariani a voté avec Nicolas Sarkozy pour l’entrée de la Turquie au sein de l’Union européenne et qu’il s’est prononcé en faveur du traité de Lisbonne qui dépossède la France de sa souveraineté nationale. C’est Stéphane Ravier qui m’a savonné la planche. Il nous a envoyé Franck Allisio pour nous faire la leçon, mais on l’a accueilli comme un chien dans un jeu de quilles ».

135 candidats zemmouristes dans la Région sud

« Attention, souligne Valérie Laupies, je revendique mon total soutien à Eric Zemmour pour le cas où il se présenterait aux présidentielles de 2022, mais pour autant ce n’est pas lui qui nous a demandé  de présenter la liste Zou dans le sud. » Une liste qui sera présente avec 135 candidats dans les six départements de la région où Valérie Laupies et Jacques Bompard ne ratent pas une occasion de rappeler que Mariani est un fervent défenseur de l’Azerbaïdjan musulman contre l’Arménie chrétienne et qu’il a été le promoteur zélé d’une mosquée sur la commune de Valréas lorsqu’il en était le maire.

Comme Eric Zemmour, elle en a assez des partis politiques qui font mitonner leur petite soupe dans les arrière-cuisines. « Lui, il parle des sujets qui intéressent les Français sur l’identité française, la sécurité, l’immigration de colonisation et les gens boivent ses paroles », affirme Valérie Laupies qui veut incarner dans cette élection le camp des « désespérés de la politique » contre celui des tartarinades.

Selon elle, les vrais nationaux se souviendront que Mariani, lorsqu’il était élu au conseil régional passait le plus clair de son temps à taper sur les élus du FN et ménageait le président Michel Vauzelle : « C’est l’opportuniste type, celui qui change d’avis comme de chemise, un caméléon auquel  les Provençaux diront : « allez, zou, cassez-vous, on n’a pas besoin  de vous ! »« 

José D’Arrigo, rédacteur en chef du Méridional

Des soldes d’été moins tardifs que l’année dernière

© DR

Le début des soldes d’été 2021 avait initialement été prévu pour le 23 juin. La date a finalement été décalée d’une semaine (30 juin); les soldes auront lieu pendant 4 semaines. Les petits commerces avaient demandé à repousser cette période particulière, pour mieux s’y préparer. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a cependant livré la vision économique du gouvernement : « Ce que je constate, c’est que l’année dernière on les avait repoussées à la mi-juillet, le résultat n’avait pas été probant.« 

Cette observation valait surtout pour la capitale, délaissée à cette époque par une grande partie de ses habitants. Invité de France Inter le 27 mai, le ministre a ajouté : « Il me semble qu’il ne faut pas trop décaler les soldes d’été pour profiter du rebond de la consommation des Français à l’heure actuelle. »

Même moins favorable que l’année dernière, la date d’ouverture des soldes à la fin juin devrait permettre aux commerces de villes touristiques comme Marseille de réaliser un certain chiffre d’affaires.

Décryptons les cryptos : entre régulation et monde crypto, l’équilibre de la Bpi

> A voir aussi : Décryptons les cryptos : quand un ancien trader critique les cryptomonnaies

La banque publique d’investissement Bpifrance est un organisme français de financement et de développement des entreprises. Elle est à la frontière entre deux mondes, celui de la régulation et celui des cryptoactifs.

Comment se positionne-t-elle ? Et comment se manifeste son rôle de financement auprès des entreprises qui utilisent la blockchain et les cryptoactifs? Ivan de Lastours, pilote blockchain au sein de Bpifrance, nous éclaire sur ces questions passionnantes.

Marianne COURTECUISSE

Au Rwanda, une visite française pour apaiser les relations

Paul Kagame, président du Rwanda © WKMC

Emmanuel Macron s’est rendu ce jeudi 27 mai à Kigali au Rwanda afin de « réparer » les relations entre les deux pays.

Cette visite est seulement la deuxième d’un président français depuis le génocide de 1994, Nicolas Sarkozy étant le premier à s’y être rendu en 2010. Par ce voyage, Emmanuel Macron espère mettre fin aux rapports tendus qui existent depuis un quart de siècle entre les deux pays. Il détient en tout cas une partie de la clef qui permettrait aux relations de se réchauffer. En effet, le Rwanda attendait des excuses de la France pour son rôle dans le génocide des Tutsi qui fit plus de 800 000 morts lors du printemps 1994 (Mitterrand était alors président de la République).

Dans le discours prononcé au Mémorial du génocide du Kigali, Emmanuel Macron a reconnu officiellement les responsabilités de la France dans l’un des événements les plus meurtriers du XXe siècle : la France « n’a pas été complice« , mais elle a fait « trop longtemps prévaloir le silence sur l’examen de la vérité. » « Seuls ceux qui ont traversé la nuit peuvent peut-être pardonner, nous faire le don de nous pardonner« , a-t-il ajouté.

Cette visite présidentielle et ce discours revêtent une portée hautement symbolique dans la volonté de normaliser les relations entre la France et le Rwanda.

Rudi Garcia, l’homme aux deux visages

© WKMC

Quand il arrive quelque part, l’entraîneur Rudi Garcia se veut être un homme courtois, aimable, souriant, blagueur… en un mot, séducteur. Mais cette communication cache un tout autre visage qui se révèle dans la défaite. Rudi Garcia devient de mauvaise foi, décharge ses responsabilités sur les autres et n’hésite pas à tacler publiquement ses joueurs.

Que ce soit à Rome, à Marseille ou à Lyon, l’histoire s’est toujours mal finie. Entre recrutement de joueurs douteux (il privilégie les joueurs ayant le même agent que lui) et division du vestiaire, Rudi Garcia n’a jamais rien construit de durable. On ne peut cependant nier qu’il a obtenu certains résultats à court terme avec un titre de champion de France avec Lille en 2011, et une finale d’Europa League en 2018 avec l’OM. Mais il a surtout vécu de nombreuses défaites cuisantes.

Sa gestion des jeunes joueurs a elle aussi été calamiteuse. Que ce soit à Lyon ou à Marseille, il ne les a pas réellement fait progresser. Il ne leur a pas non plus accordé une grande confiance.

Les supporters lyonnais, qui n’avaient de cesse de se moquer des supporters marseillais à l’époque, subissent aujourd’hui les mêmes complications.

Mayeul LABORDE

Régionales et départementales : le déroulement du double scrutin

© WKMC

Les 20 et 27 juin prochains se dérouleront respectivement les élections départementales et les élections régionales. Comment se passera concrètement cette « double élection » ?

Les campagnes commencent officiellement le 31 mai 2021 à minuit, et se terminent le vendredi 18 juin à minuit pour le premier tour. Pour le second tour, elles débutent le lundi 21 juin à minuit et se finissent le vendredi 25 juin à minuit. Les traditionnels panneaux électoraux seront répartis en deux séries distinctes, pour les élections régionales et pour les élections départementales.

Les bureaux de vote

En raison de la crise sanitaire, le préfet sera à même de changer le lieu des bureaux de vote jusqu’au 31 mai. La tenue des bureaux de vote pourra exceptionnellement se faire en extérieur. Les citoyens auront la possibilité de voter à partir de 8 heures et jusqu’à 18 heures, ou même 20 heures si la situation l’exige.

Concrètement, deux options sont possibles pour l’organisation de cette double élection :

  • Les bureaux de vote pour les régionales et pour les départementales seront installés dans le même bâtiment, ou dans deux bâtiments proches l’un de l’autre.
  • Les bureaux de vote seront installés dans la même salle, chacun avec ses propres isoloirs, et les responsables devront tout faire pour distinguer clairement l’endroit de vote pour les régionales et celui pour les départementales.

Pour chaque bureau de vote, il est nécessaire de désigner un président, au moins deux assesseurs et un secrétaire. Dans le cas de ces doubles élections, les fonctions de président et de secrétaire pourront être mises en commun. Les responsables de la tenue des bureaux de vote peuvent se faire vacciner en priorité. S’ils ne sont pas vaccinées, il est recommandé qu’ils fournissent un test négatif.

Le protocole sanitaire

Le protocole sanitaire classique sera mis en place à l’intérieur et dans les files d’attente. Une file sera normalement prévue pour les personnes prioritaires. Le nombre d’électeurs par bureau de vote ne devra pas excéder trois, soit six pour une salle où se déroulent à la fois les élections régionales et les élections départementales. Pour l’émargement, il est conseillé d’apporter son propre stylo.

Des « oasis de transformation » pour Marseille

© DR

La ville de Marseille lance régulièrement des appels à projets. Cet été, la municipalité a prévu de lancer un appel à manifestations d’intérêt pour créer « des oasis de transformation de la ville« . Il s’agira de proposer des projets innovants pour améliorer Marseille. Une quinzaine de lieux vont être élus par la ville.