Les cambriolages ne se déroulent pas exclusivement l’été; mais de façon évidente, lors des périodes de vacances, a fortiori estivales, les voleurs opèrent davantage. Il est nécessaire de rappeler quelques règles de base non exhaustives pour éviter au maximum les mauvaises surprises.
Ne laissez surtout pas les clés sous votre paillasson ou dans votre boîte aux lettres, ni dans votre véhicule
Ne laissez pas votre boîte aux lettres déborder de courrier
N’indiquez pas vos dates de vacances sur votre messagerie, sur les réseaux sociaux ou sur votre boîte aux lettres
Dans l’idéal, demander à quelqu’un d’ouvrir régulièrement vos volets. Des volets fermés trop longtemps attirent l’attention
De même pour les lumières : vous pouvez laisser des prises automatiques, qui peuvent être programmées
Ne laissez pas de matériel qui pourrait donner accès à une fenêtre par exemple
Ne laissez pas visibles depuis la rue des objets qui peuvent attirer la convoitise
Ne cachez pas des objets de valeur ou de l’argent dans des endroits trop évidents
Enfin, ne négligez pas de fermer à clé votre porte, même pour quelques minutes d’absence.
Le classement 2021 par Kantar BrandZ des 100 premières marques les plus puissantes au monde a été dévoilé. Il indique que leur valeur a vu cette année une croissance exceptionnelle de +42%, un taux 4,5 fois plus élevé que les taux de croissance des années précédentes.
Amazon et Apple caracolent en tête. Google passe devant Microsoft et devient 3ème.
Les suivantes sont Tencent, Facebook, Alibaba Group, Visa, Mc Donald et Mastercard.
Parmi ce top 100, on retrouve 56 marques des Etats-Unis (+4 par rapport à l’année précédente), 18 marques chinoises et 17 marques européennes.
Côté français, c’est le secteur du luxe qui se place en bonne position : Louis Vuitton (21ème et 1ère marque européenne), Chanel (40ème), Hermès (43ème) , L’Oréal Paris (48ème) et Orange (91ème).
Sans surprise, ce classement montre que les entreprises qui ont le mieux résisté à la crise sanitaire sont celles qui pouvaient déjà s’appuyer sur une marque puissante.
S’il existait un grand prix de l’absentéisme politique, Thierry Mariani ne serait pas loin de décrocher le pompon.
Il suffit de faire l’appel et de consulter les archives du Conseil régional : entre le 2 avril 2004 (début de la seconde mandature de Michel Vauzelle) et le 4 avril 2008, Thierry Mariani n’a assisté qu’à neuf assemblées plénières sur dix-huit pendant que Renaud Muselier participait, lui, à dix-sept assemblées sur dix-huit.
Durant le même laps de temps, Mariani n’est intervenu qu’une seule fois à la tribune de l’hémicycle tandis que Renaud Muselier a pris la parole à 48 reprises sur les sujets les plus divers.
Pour être précis, à l’époque, les trois élus qui sont intervenus le plus grand nombre de fois étaient Patrick Allemand (PS), 230 interventions, Michel Vauzelle (PS), 213 interventions et Stéphane Durbec (FN), 188 interventions. Les archives ne font état d’aucune présence de M. Mariani au sein des diverses commissions.
Evidemment, une absence aussi récurrente a fini par faire jaser et a même engendré certaines plaisanteries. C’est d’abord Patrick Mennucci, alors président du Comité régional de Tourisme, qui a envoyé à Mariani dans le Vaucluse une carte de la ville de Marseille spécifiant l’itinéraire conduisant au Conseil régional… Un autre élu un peu farceur, probablement Stéphane Durbec, a mis en vente le siège de Thierry Mariani sur Ebay en diffusant une photo de son fauteuil surmonté de son identité. Naturellement, tous les élus se sont esclaffés, sauf un : Thierry Mariani !
Si l’on consulte les « camemberts » mentionnant les pourcentages d’interventions des élus entre 2004 et 2010, on constate que Henri Couilliot (UMP) est intervenu à 40,4 %, Renaud Muselier à 21,5 % et Olivier Audibert-Troin (UMP) à 11,2 %. Le nom de Mariani ne figure nulle part.
Les électeurs du Rassemblement National sont légitimement en droit de se demander si Thierry Mariani ne va pas réitérer demain ses habitudes buissonnières et privilégier… la politique de la chaise vide !
La CGT-Cheminots appelle à une grève nationale du secteur le 1er juillet. Le syndicat réclame à la direction de la SNCF des embauches, une hausse des salaires et de « réelles négociations pour un statut social de haut niveau » : « Contre la jungle sociale, pour nos salaires, nos emplois, nos droits, pour un statut social des cheminots protecteur: tous en grève !«
Les salariés de Ouigo, eux, sont appelés à la grève le premier week-end des vacances de juillet (3 et 4) pour manifester leur mécontentement général et demander « plus de reconnaissance ». L’Unsa-Ferroviaire, SUD-Rail et la CFDT-Cheminots qualifient dans leur communiqué la grève du 1er juillet (impulsée par la CGT-Cheminots) de « grève fourre-tout ». Selon Nathalie Wetzel, secrétaire fédérale de l’Unsa-Ferroviaire, « La CGT a choisi sa journée nationale d’action mais les personnels de Ouigo préféraient exprimer leur mécontentement lors d’un week-end. »
Le choc entre le champion du monde et le champion d’Europe, remake de la finale de l’Euro 2016, promettait beaucoup. En effet, ce fut un match engagé, physique, avec une pluie de fautes et de cartons, faute de faire un carton pour les plus grands amateurs de football. Un match qui satisfait les deux équipes, toutes deux qualifiées, et où l’omniprésent arbitre Lahoz aura tenté en vain de voler la vedette aux deux grands buteurs, auteurs de 2 doublés : Cristiano Ronaldo et Karim Benzema.
Un penalty partout en première mi-temps
Au rythme des coups de sifflet de l’arbitre espagnol de la soirée, Antonio Mateu Lahoz, les Français vont recevoir pas moins de 3 cartons jaunes : d’abord Lloris averti sur une sortie (27′), puis c’est le Marseillais de naissance Lucas Hernandez (36′) qui récupère la biscotte avant qu’Antoine Griezmann (39′) ne reçoive aussi son carton.
Côté penalty par contre, la distribution sera plus égalitaire, après un penalty généreux sifflé pour les Portugais et transformé par Cristiano Ronaldo (30′), avant que ne soit sifflée la compensation qui permettra à Benzema de marquer le tant attendu but de son retour (47′) !
Les Bleus ont montré de belles choses et bien que le Portugal ait mené au score, le seul Ibère qui a vraiment su arrêter l’équipe de France semblait être l’arbitre espagnol. Il s’illustrera par un nouveau coup de sifflet… cette fois-ci pour annoncer la fin de la première période.
Une deuxième mi-temps qui a failli être une revanche… on attendra la belle !
Ces 45 minutes auraient pu expier la séance de penalty de 2016, elles auraient pu…
La reprise se fera sans Lucas Hernandez, remplacé par Lucas Digne côté français, tandis que les Portugais rentrerons sur le terrain sans Danilio remplacé par Palhinha. La seconde mi-temps démarre fort et Benzema doublera rapidement (47′) la mise montrant que « Benzegoal » a décidé de travailler ses stats ce soir. Rapidement également, Lucas Digne va quitter le terrain (52′) après seulement 7 minutes de jeu en se tenant la jambe, pour laisser sa place au Turinois Adrien Rabiot.
A l’heure de jeu, monsieur Lahoz signera un triplé en sifflant son troisième penalty sur une main plus naïve que volontaire du jeune Jules Koundé. Ce sera l’occasion pour Cristiano Ronaldo d’inscrire son deuxième but de la soirée (60′).
La France tente de reprendre l’avantage en interchangeant les Munichois Tolisso et Coman (65′), le fin tacticien Didier Deschamps comptant sur la percussion et la fraîcheur de Kingsley Coman. L’impact sur l’animation offensive tricolore sera immédiat.
Ruben Neves prend la place de Joao Moutinho (73′) et l’ancien défenseur du Barça, Nelson Semedo, éreinté par les attaques françaises, laissera sa place (78′) à Diogo Dalot afin d’amener du sang neuf dans les rangs portugais.
Kimpembe commettra une faute peu utile sur Cristiano Ronaldo à la 83′ qui permettra à monsieur Lahoz de ressortir son carton jaune et de se montrer à nouveau. Il finira par laisser la place au jeu quelques minutes mais c’est Didier Deschamps qui décidera de fermer les portes en faisant entrer un de ses joueurs fétiches, Moussa Sissoko, à la place du virevoltant Antoine Griezmann (87). Dans un même temps, le coach portugais Fernando Santos met au repos Renato Sanches pour donner un peu de temps de jeu à Sergio Olivera.
Le match s’endort et les 7 minutes d’arrêt de jeu seront marquées par un vilain tacle de Bruno Fernandes sur Kingsley Coman… là par contre, pas de penalty, monsieur Lahoz avait dû tout donner.
Le groupe de la mort sans surprise
Ce groupe F à la limite de compréhensible où l’on retrouvait le champion du monde et vice champion d’Europe en titre, le champion d’Europe en titre et l’ancien champion du monde aux côtés d’une Hongrie qui malgré son glorieux passé semblait mal embarquée, aura vu un strict respect de la hiérarchie. La France première affrontera la Suisse, l’Allemagne affrontera l’Angleterre, tandis que le Portugal affrontera la Belgique ou les Pays-Bas. L’aventure s’arrête pour la Hongrie qui n’aura pas démérité, aura vendu chèrement sa peau et aura fait trembler l’ogre Allemand jusqu’à la fin. Pas de surprise donc, mais les honneurs pour les Magyars.
C’est reparti pour les croisières : le 4 juillet prochain, les premiers passagers de MSC Croisières et de Costa pourront embarquer à Marseille en observant un protocole sanitaire strict. Le port accueillera cet été 39 escales en juillet et août avec une jauge maximale de 5000 passagers, c’est-à-dire deux navires en simultané. Jean-François Suhas, président du Club la Croisière et président du Conseil de développement du grand port maritime de Marseille, se félicite de ce redémarrage tant attendu, mais il souhaite que ses relations avec la mairie se normalisent et que les « écolos-bobos » aient une vision moins sectaire du tourisme à Marseille.
Le Méridional : Jean-François Suhas, quelles sont les précautions sanitaires que vous allez prendre pour protéger vos passagers et vos équipages ?
Jean-François Suhas : Les mesures que nous avons adoptées avec l’Agence Régionale de Santé, les marins- pompiers, les services de l’immigration et les compagnies sont les suivantes : tests avant l’embarquement, prise quotidienne de température, bulle sanitaire pour les excursions, échelonnement des horaires d’embarquement pour éviter les files d’attente et réduction de la capacité des navires à 70 % de passagers à bord. Grâce à la circulation basse du virus et à nos procédures étanches, nous sommes très confiants pour cette reprise.
LM: Pourquoi entretenez-vous des liens exécrables avec les nouveaux élus de la ville de Marseille ?
Parce que le nouveau maire et son adjoint au tourisme affichent leur hostilité au « sur-tourisme » et voudraient réduire une activité de croisière qui est une véritable aubaine économique pour notre région. La mairie souhaite un tourisme qualitatif respectueux de l’environnement mais c’est exactement ce que nous proposons avec le développement du concept de croisière durable, responsable et acceptée par les Marseillais.
LM : Est-ce que cette activité croisière rapporte vraiment de l’argent ?
Bien sûr que oui. Une étude commandée par l’Etat en 2017 le prouve amplement mais ses résultats sont contestés par certains élus. En 2019, l’activité croisière a rapporté 375 millions d’euros sur le territoire Marseille-Provence dont 50 millions issus des activités des prestataires portuaires, 79 millions d’euros liés aux dépenses des passagers en escale, et 246 millions résultant des impacts induits. En outre, l’activité croisière mobilise 2000 emplois à temps plein et si l’on ajoute les emplois du « Ponant », ceux liés à la réparation navale et ceux relatifs à l’exploitation des escales, on arrive à 3000 emplois.
LM : Combien d’escales comptez-vous opérer cet été sur le port de Marseille ?
Nous comptons opérer 39 escales entre le 15 juillet et le 24 août et d’ici à la fin de l’année, un total de 150 à 200 escales, soit la moitié des escales accueillies lors d’une saison normale.
LM : Quels sont les professionnels concernés par le développement des croisières à Marseille ?
Vous en avez une quantité : je ne parle pas seulement des dockers qui déchargent les navires ou des avitailleurs qui le fournissent en carburant, eau, nourriture, mais aussi des porteurs de bagages, des agents de réception pour les formalités d’embarquement, des agents de réparation navale, des policiers et des marins-pompiers, des lamaneurs et des remorqueurs qui aident à l’amarrage et au stationnement des navires, sans oublier les cafetiers, restaurateurs, guides, petits trains et bus de tourisme, guides, excursionnistes, bateliers, taxis, vignerons, autocaristes, loueurs de voitures, agents de voyages, pilotes maritimes, et j’en oublie.
LM : Certains vous accusent d’être à la solde des compagnies de croisières : qu’en est-il exactement ?
C’est une hérésie, c’est une diffamation pure et simple : je suis bénévole. Chacun peut le vérifier. Je suis un homme de dialogue et je parle à tout le monde. J’ai contribué à la mise en place de la Charte Bleue qui anticipe sur la réglementation en vigueur : elle prévoit le branchement électrique des navires à quai dès 2025, l’utilisation du carburant désulfuré, le Gaz Naturel Liquéfié, et les pots catalytiques dès l’entrée dans la zone de régulation où l’on circulera à dix nœuds.
LM : Avez-vous résolu les embouteillages de touristes sur le site de Notre Dame de La Garde ?
Oui. Nous avons limité les visites à 4 cars de touristes par demi-journée et par armateur pour apaiser les flux et tranquilliser les riverains.
LM : Que répondez-vous à ceux qui vous accusent de « sur-tourisme » ?
Je réponds que Marseille n’est ni Barcelone, ni Venise, ni Dubrovnic, ni Santorin. Je réponds que la croisière anime le port, crée des emplois et ramène du cash à la ville. J’aimerais que l’adjoint au tourisme, au lieu de proposer de nouvelles études onéreuses soit en capacité d’agir pour le bien-être des Marseillais en gardant une ville ouverte sur le monde. Faudra-t-il en arriver à l’absurdité que le port s’excuse de faire rentrer des bateaux ?
LM : N’êtes-vous pas prisonniers d’une certaine image de marque des croisières qui seraient réservées à une caste privilégiée ?
Cette vision est passéiste : l’activité des croisières s’est largement démocratisée et nous nous félicitons du retour cet été de la clientèle américaine, celle qui dépense le plus d’argent sur place. Je voudrais que cesse ce ping-pong inutile avec certains démagogues de la mairie. Dans leur système, soit on se plie, soit ils vous éliminent. Mais je suis bénévole, je n’ai rien à craindre d’eux. Avec M. Félizia ou M. Barles on peut parler, ils vous écoutent et comprennent clairement les enjeux, d’autres sont plus obtus, ce sont de simples apparatchiks et ils ont les œillères de leur idéologie. Mais je suis tenace : j’arriverai bien un jour à leur faire entendre raison.
Propos recueillis par José D’Arrigo, rédacteur en chef du Méridional
L’ombre des fermetures de crèches, d’écoles et de cantines continue de planer sur Marseille. Hier, mardi 22 juin, le site de la Ville de Marseille recensait 88 écoles maternelles et élémentaires (sur 472) et 64 cantines fermées. Manque de personnel et grève s’additionnaient.
Le personnel municipal des crèches et des écoles élémentaires demande une réorganisation des effectifs. Le protocole sanitaire encore strict appliqué dans les écoles (lavages de mains réguliers, espacements des groupes d’enfants, réorganisation de la cantine…) implique une charge de travail augmentée et des tâches démultipliées. Des tâches que les enseignants de leur côté n’ont pas forcément le temps (ou l’envie) d’accomplir en plus de leurs missions.
Hier, la CGT avait appelé à la grève. Ce mercredi 23 juin, des salariés de l’animation et du social manifestaient devant la mairie de Marseille.« Nous demandons que nos droits soient respectés » nous indique une manifestante. « Stop au salaire précaire, stop au cumul de poste » est-il écrit sur l’un des panneaux. Les manifestants de la CGT réclament à la Mairie une table ronde claire avec les salariés.
6 écoles seront fermées le jeudi 24 juin :
Fermeture liée à un mouvement de grève du personnel municipal: École élémentaire Révolution Vaillant (3ème)/ École élémentaire Michelet Foch (4ème)/ École élémentaire Friedland (6ème)/ École élémentaire Visitation (14ème).
Personnel insuffisant pour appliquer le protocole sanitaire : École élémentaire Prado Plage (8ème)/ École maternelle Prado Plage (8ème).
Certains restaurants scolaires seront également fermés : dans ce cas, c’est aux parents de prévoir un pique-nique pour leur enfant.
Durant le premier confinement très strict, l’économie du pays était totalement à l’arrêt. A la surprise générale, la bourse avait flambée, enregistrant des taux records. Avec le début de sortie de crise et l’économie qui repart, on devrait assister au phénomène inverse. La bourse devrait plonger tandis que l’économie devrait connaître un bond record.
Selon l’agence de notation Moody’s, la bourse devrait subir une perte 10 à 20%, due au durcissement de la FED (réserve fédérale des Etats-Unis) sur les taux d’intérêt. Mark Zandi, chef économiste chez Moody’s Analytics, conseille donc aux investisseurs de se préparer au choc. L’inflation, elle, devrait dépasser les niveaux pré-crise.
Ludovic Perney est à 25 ans le plus jeune conseiller régional de France et secrétaire général adjoint des Républicains. A la suite du premier tour des élections régionales et départementales qui ont réservé bien des surprises, Ludovic Perney répond aux questions du Méridional.
Le Méridional : Ludovic Perney, pourquoi soutenez-vous Renaud Muselier ?
Ludovic Perney :Renaud Muselier ? C’est mon mentor. Je me suis engagé au service de la chose publique à l’âge de 14 ans. Mes parents ne faisant pas de politique, je ne connaissais personne. C’est en 2010 que je rencontre Renaud Muselier au Parc Chanot lorsqu’il organise le « Grand Marseille », dans l’optique de créer la Métropole de demain. C’est le fondement de mon engagement. Immédiatement après, il m’a fait confiance et m’a donné des responsabilités dans lesquelles j’ai mis toute mon énergie et ma passion. Faire confiance à la jeunesse des idées, c’est rare en politique et je lui en suis reconnaissant.
LM : Après un premier tour qui a vu l’écart entre Renaud Muselier et Thierry Mariani moins élevé que ce qui était annoncé par les sondages, êtes-vous confiant pour le second tour ?
LP : Dans cette campagne, rien ne nous aura été épargné. Mais nous avons tenu le Cap, nous sommes restés fidèles à nos convictions et surtout nous avons un candidat solide. Résultat : nous avons fait mentir les sondages. Pour autant, il faut garder beaucoup d’humilité. Une élection n’est jamais gagnée d’avance. Renaud Muselier a un bilan positif et un projet pragmatique pour les habitants de la Région Sud. Face au danger de la haine et de l’illusion, Renaud Muselier est le candidat du rassemblement. Pas une seule voix ne doit manquer dimanche 27 juin !
LM : Quelles vont être vos actions cette semaine ?
LP : Jusqu’à la dernière seconde de la dernière minute, nous allons travailler et rester mobilisés. La politique, c’est une affaire de conviction, de courage mais aussi d’équipe. Depuis le début de cette campagne, je vois beaucoup de jeunes s’engager à nos côtés. Ils s’engagent sur leur temps libre avec conviction pour tracter, coller mais aussi faire des propositions. Nous allons amplifier la dynamique.
LM : En quelle mesure le renoncement de Jean-Laurent Félizia à se maintenir pour le second tour est-il un soulagement pour vous ?
LP : C’est une décision courageuse et responsable. La Région, c’est un budget de 2,4 milliards d’euros par an avec des compétences importantes pour le quotidien des gens : le développement économique, les transports, la culture, le tourisme… Nous ne pouvons pas laisser notre Région tomber dans les mains de l’extrême droite.
LM : A la suite du recul du RN par rapport à 2015 et du score très faible de LaREM, pensez-vous que le duel Macron-Le Pen annoncé par les médias pour 2022 n’est plus d’actualité ?
LP :Le score élevé des Républicains au niveau national démontre que, contrairement à ce que certains pouvaient penser, la droite n’est pas morte. Dans notre Région, Renaud Muselier enregistre le meilleur score de la droite Républicaine et du centre depuis des décennies. Il nous faudra bien sûr un candidat des Républicains à la Présidentielle mais restons d’abord concentrés sur le 2ème tour des élections régionales et départementales ce dimanche !
LM : Pensez-vous que qu’une partie des abstentionnistes viendront voter dimanche et changer la donne du résultat final ?
LP :Le taux d’abstention record au niveau national démontre la nécessité de renouveler la façon de faire de la politique, de remettre les citoyens au cœur du débat public et de bousculer les vieux schémas politiques. Face au danger pour notre Région, j’appelle au sursaut Républicain et à la mobilisation générale ce dimanche !
LM : En tant que secrétaire général adjoint des Républicains, que pourriez-vous dire aux jeunes pour les inciter à aller voter pour le second tour ?
LP :Je leur dis que la Région fait beaucoup pour les jeunes. Depuis décembre 2015, elle consacre chaque année 1/3 de son budget (870 millions d’euros) en faveur de la jeunesse. Nous avons créé de nombreux dispositifs tels que le Pass Santé, le ePassJeunes (80€/jeune pour la culture et le sport) ou encore les éco-ambassadeurs dans les lycées pour préserver notre environnement.
Pendant la crise sanitaire, nous avons été à l’action avec Renaud Muselier : 300 000 masques distribués aux étudiants ou encore 1 000 colis alimentaires et kits d’hygiène distribués pour les étudiants en difficulté.
Pour demain, nous proposons notamment la création d’un ticket restaurant étudiant pour l’Université, la gratuité de la carte ZOU (Ter) jusqu’en juillet 2022, la construction de 1 110 nouveaux logements étudiants, et la création de 3000 stages, jobs étudiants et premiers emplois..
Ne laissez personne choisir à votre place ! Dimanche, votez Notre Région d’Abord !
La dernière réunion autour du maintien de l’association les Amis du Vallon des Auffes sur le lieu (elle avait été menacée d’expulsion ces derniers mois) a été productive. Autour de M. Giberti, vice-président de la Métropole Aix-Marseille-Provence et de Mme Camard, maire des 1er et 7ème arrondissements, les acteurs sont parvenus à un accord.
80% des demandes de l’AVA ont été entendues. L’association précise seulement que « en attendant la mise en conformité d’un chenal, les paddles et canoë kayaks ne sont plus utilisables à partir du local sauf lors de nos journées de grand nettoyage. » Mais elle a pu lancer sa saison dès le mardi 22 juin.