jeudi 14 novembre 2024
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Les salaires de la peur – Coronaphobie : la peur de la mort – partie 3

Asian woman working through paperwork

Coronaphobie : la peur de la mort

« Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés », écrit La Fontaine dans sa fable « les
animaux malades de la peste ». Nous aussi nous sommes tous sidérés par le Coronavirus, comme
si nous ne pouvions détourner notre regard d’un serpent venimeux qui s’apprête à bondir sur
nous et nous fixe d’un œil implacable. Il n’y a pas d’armure contre le destin. La mort pose aussi
ses mains de glace sur le cou des puissants. Et c’est parce que nous avons clairement conscience
de l’affreux trépas solitaire que vivent les malades infectés du Coronavirus en phase terminale
que nous sommes terrifiés.
Lorsque nous croisons un congénère sans masque dans la rue, nous ne pouvons pas nous
empêcher de penser : « et si ses postillons me contaminent au passage que vais-devenir ? Vais-je
aussi mourir seul en décubitus ventral, intubé de part et d’autre, abandonné par ma famille et
mes proches à un sort funeste ? » Cet état d’esprit asphyxie notre joie de vivre et nous incite à des
précautions que nous n’avions jamais observées auparavant. Tel est l’abominable effet de la
« Coronaphobie »…

Vacances, argent, comptes bancaires, sorties, loisirs, matches de foot ou de rugby, tout nous
apparaît désormais dérisoire au regard de la menace invisible qui nous guette. Nous sommes
surpris par la révélation de notre fragilité. Ainsi se dispersent les fumées toxiques des illusions et
des polémiques illusoires. Le virus fera flamber nos impôts de demain, il va mettre à mal notre
épargne, il va faire exploser le chiffre des dépenses publiques et de la dette. Et après ?
Le slameur « Grand corps malade », dont le nom lui-même s’apparente à notre sinistre condition,
le dit fort bien dans son dernier chant : « Et si ce virus avait le don énorme de rappeler ce qui
nous est vraiment essentiel, les voyages, l’argent, les sorties ne sont plus la norme, et de nos
fenêtres on réapprend à regarder le ciel ».
On réapprend aussi à forger notre esprit critique. Lorsque, par exemple, on regarde dans une
vidéo la présidente de la commission européenne nous enseigner doctement comment nous laver
les mains « en neuf étapes » alors que l’Europe en confinement retient son souffle, on reste baba.
Lorsque la même présidente se permet, en pleine crise sanitaire, de commander une étude
détaillée sur les « fake-news », on a tendance à se dire : c’est ça l’Europe ?
Lorsque la Tchéquie confisque au passage les masques destinés par Pékin à l’Italie, lorsque le
Premier ministre des Pays-Bas se permet de faire la leçon à l’Espagne, lorsque Bruxelles inflige à
l’Italie une amende journalière pour « soutien aux hôtels de Sardaigne qui faussent la
concurrence » alors qu’elle peine à enterrer ses 20 000 morts, lorsque la Chine et la Russie volent
au secours de l’Italie, on ne peut pas s’empêcher de penser : c’est donc ça l’Europe ?
En vérité, nous nous apercevons avec stupéfaction que l’Union Européenne et le marché unique
ont été conçus pour un monde sans nations et sans tragédies. Les eurosceptiques, tels que la Hongrie, la Slovaquie, la Tchéquie et la Pologne n’attendent plus rien de l’Europe et ils ont
apparemment mieux résisté que nous à la contamination, avec une poignée de morts seulement.
L’occasion historique qui se présente à nous est d’améliorer le fonctionnement du monde. La
mondialisation n’a été heureuse que pour les pauvres des pays pauvres et pour les riches des pays
riches. Il y a maldonne. Les classes moyennes et populaires sont en pleine déconfiture : elles ont
le sentiment d’être déclassées et saignées à blanc. Après l’accumulation des peurs, après avoir
vaincu notre « Macrophobie », notre claustrophobie et notre Coronaphobie, nous pourrons enfin
nous pencher sur notre destin salutaire, celui qui implique une révolution mondiale de la
responsabilité.
Il nous faut changer les paradigmes de notre pensée et de notre mode de vie : l’infantilisme et
l’assistanat sont morts eux aussi du Coronavirus. Balayés, oubliés. Le progressisme, la bien-
pensance socialiste, le politiquement correct, le féminisme hystérique, sont malades et
condamnés à brève échéance. Les allocataires du crétinisme et les bons apôtres du victimisme
sont invités à passer au large. La restauration de la nation française va commencer par une
réforme sensationnelle que tous les Français applaudiront des deux mains après l’avoir trop
longtemps dédaignée : elle consistera à rémunérer très correctement tous les « transparents de la
République », soignants, infirmières, médecins, éboueurs, agriculteurs, instituteurs, professeurs,
policiers, surveillants pénitentiaires, pompiers, ambulanciers, livreurs, boulangers et bouchers,
etc.
Certains d’entre eux ont risqué leur vie pour nous : nous ne pourrons jamais l’oublier.

José D’ARRIGO
Rédacteur en Chef du « Méridional »

Les salaires de la peur – Claustrophobie : la peur du silence – partie 2

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Claustrophobie : la peur du silence

Le Coronavirus ne détruit pas seulement les bronches des malades. Il abat toutes nos certitudes sur la « mondialisation heureuse ». La lutte contre un microbe aussi malin nécessite une pleine souveraineté nationale, sans dépendance stratégique, et une Europe des nations fondée sur une coopération étroite liée à des projets communs utiles pour l’humanité. Franchement, la vaillance de l’euro ou le maintien des critères de stabilité, on n’en a plus rien à faire lorsque la mort rôde à nos portes.

Tous les Européens sans exception s’aperçoivent aujourd’hui que la priorité des priorités, c’est la santé des populations, avant toute autre préoccupation. Qu’est-ce qui nous empêche, par exemple, de prendre à bras le corps les problèmes très douloureux causés par le cancer, la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson ? Pourquoi l’Europe ne s’est-elle jamais attelée à cette tâche ? Parce que nous sommes tous obnubilés par les exigences du capitalisme financier et du Cac 40. 

Il est grand temps de mettre en quarantaine le Cac 40 et d’étendre à l’Europe de nouvelles normes écologiques, une sorte de sobriété nouvelle pour faire pièce à l’hyper-matérialisme de la société de consommation. Tant que l’Europe édictera des règles strictes sur la taille des oursins comestibles dans le golfe de Saint-Tropez, on ne sortira pas de l’auberge…

Le productivisme effréné, l’agriculture intensive en batterie, la bougeotte perpétuelle et le mélangisme ont largement prouvé leurs limites. La transformation de la terre en immense centre commercial, c’est raté. La spirale infernale du « toujours plus » est en panne. Le narcissisme économique des Européens est dans le coma. Les milliards qu’on va injecter dans les membres nécrosés du malade pourront-ils le réanimer ? C’est probable. Mais au-delà des chiffres astronomiques, il faudra d’abord songer à réinstaller notre économie sur un socle souverain, loin de toute aberration bureaucratique et tatillonne, en forgeant un nouveau sentiment de destinée commune à l’intérieur de frontières sûres et protégées pour, vraiment, « faire nation ».

Si nous ne respectons pas ce principe national, ce qui nous pend au nez cet été, c’est une conjonction de catastrophes : sanitaire, financière, économique, sociale, écologique et migratoire. Les progressistes doivent impérativement cesser de déconstruire la nation, la famille, la patrie et de démanteler les uns après les autres tous les services publics qui ont fait la fierté de la France. Car le Corona n’est pas le seul virus que nous allons devoir affronter : il y aura aussi le terrorisme islamiste, le communautarisme, le séparatisme latent, l’écologisme délirant, la débâcle financière, le misérabilisme, l’infantilisme, l’inculture de masse et la préférence étrangère.

Cette contagion de dérèglements liés à l’idéologie diversitaire des progressistes est actuellement sous l’éteignoir du Covid-19, mais le feu couve sous la cendre. Un embrasement général n’est pas à exclure car l’Etat-providence est en ruines et ses zélotes sont déboussolés. Ils devront se rendre à l’évidence : leur Etat-providence est incapable de soigner correctement ses citoyens et de vaincre la pauvreté. C’est tellement vrai que les Marseillais ont envoyé au pays un nouveau signe d’indépendance en prenant fait et cause pour le professeur marseillais Didier Raoult, injustement moqué par ses pairs et par le « scientifiquement correct ».

Ne vous y trompez pas : ce qui s’est passé à Marseille est d’une importance capitale. Au fond, ce qui est en jeu, ce n’est pas tant la chloroquine qu’une affirmation de Marseille-Nation. Marseille a été jadis une république autonome et elle rêve de le  redevenir. La rébellion et l’indépendance sont dans les gènes des Marseillais. Il y a une trentaine d’années, le professeur Roger Luccioni m’avait confié qu’il se verrait bien à la tête d’une liste municipale glorifiant l’indépendance de Marseille et défiant l’Etat central. Son recrutement par Jean-Claude Gaudin en 1995 ne lui avait pas permis de donner corps à son rêve, mais d’autres y songent aujourd’hui. Avec un leader emblématique comme le professeur Didier Raoult qui hurlerait en brandissant le drapeau bleu et blanc de Marseille : « Paris ça suffit ! » (Titre d’un livre époustouflant de feu-Gabriel Domenech ancien rédacteur en Chef du « Méridional La France »).

L’une des vertus du virus est de nous inciter à la sobriété et à la frugalité. On redécouvre, éberlués, que le rôle d’un Etat est simplement d’assurer à ses administrés une bonne nutrition, une bonne santé, une bonne éducation, une bonne sécurité et une bonne justice. Rien de plus. Cet état d’esprit austère devrait nous éloigner de notre frénésie de plaisirs, de désirs et d’envies dont notre langage publicitaire est si friand. Le slameur « Grand Corps malade » le psalmodie fort bien dans sa dernière chanson : « Et si ce virus avait beaucoup d’autres vertus que celle de s’attaquer à nos poumons vulnérables, s’il essayait aussi de nous rendre la vue sur nos modes de vie devenus préjudiciables ? Si on doit sauver nos vies en restant bien chez soi, on laisse enfin la terre récupérer ce qu’on lui a pris, la nature fait sa loi en reprenant ses droits, se vengeant de notre arrogance et de notre mépris ».

Ceux qui croient à une boulimie débridée de sorties et de rassemblements festifs au sortir du confinement oublient que dans notre société viciée l’homme est devenu en lui-même une menace pour l’homme. Une toupie a besoin de mouvement pour tourner, mais elle s’écroule lorsque son ressort est cassé. Les hommes politiques, eux aussi, devront se métamorphoser. Renaud Muselier, Martine Vassal, Yvon Berland et Bruno Gilles l’ont déjà bien compris. Quant à nos gouvernants, il faudra qu’ils cessent d’être les ventriloques de leur propre incompétence. Leurs discours ne doivent plus être assimilés à une musique d’ascenseur, celle dont on a tellement pris l’habitude sur le palier que nous n’y faisons même plus attention…Leurs discours devront être, eux aussi, décontaminés car ils demeurent empreints d’une forte densité virale électoraliste et clientéliste. Et s’ils pouvaient se taire de temps à autre, ça nous ferait de sacrées vacances !

A suivre ….

                                         José D’ARRIGO 

                                          Rédacteur en Chef du Méridional

Les salaires de la peur – Macrophobie : la peur du vide – partie 1

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Macrophobie : la peur du vide

Bill Gates nous avait prévenus en avril 2015, il y a déjà cinq ans : le plus grand risque que court l’humanité n’est pas celui d’une guerre nucléaire mais celui d’un virus dévastateur : l’influenza virus. Selon le milliardaire, le monde n’était pas prêt à faire face à une épidémie propagée par ce virus hautement contagieux. Et il proposait aux dirigeants de notre planète de conjuguer leurs efforts en constituant une véritable armée médicale mondiale, une sorte d’OTAN de la recherche et du soin, pour anticiper au mieux la prochaine catastrophe.

Nul ne l’a entendu. Bill Gates était un visionnaire qui concluait son propos par cet avertissement : « we should be concerned », nous devrions nous sentir concernés. Eh bien, nous ne nous sommes pas sentis concernés, nous avons fermé les yeux et nous en payons le prix avec des milliers de morts aujourd’hui. Dans son livre prophétique « le nouveau rapport de la CIA : comment sera le monde en 2025 », Philippe Adler avait également décelé une menace identique pour…février 2020. Lui non plus n’a pas été suivi. Il n’est pire sourd…

Nous voilà réduits, faute de mieux, à essuyer les plâtres. La cacophonie touche le monde entier, à des degrés divers. Et nous assistons un peu partout à des scènes pitoyables dignes d’une cour de récréation. Martine Vassal, présidente du conseil départemental des Bouches du Rhône, vient d’en vivre une qui vaut son pesant de cacahuètes. Figurez-vous qu’elle a opportunément commandé six millions de masques à Shangaï en Chine pour endiguer la pénurie. La cargaison est arrivée à bon port le dimanche 5 avril à l’aéroport de Bâle-Mulhouse et elle a aussitôt été « réquisitionnée », c’est-à-dire volée, par la préfète du Grand Est au motif que sa région avait, elle aussi, un urgent besoin de masques pour équiper ses soignants.

« La vie des Provençaux ne vaut pas moins que celle de nos compatriotes de l’est de la France », s’est indignée à juste titre Martine Vassal. Comment peut-on tolérer que l’Etat fasse main basse sur un stock qui appartient à la collectivité marseillaise ? Cette préemption arbitraire de l’Etat est un crime qui doit être condamné comme tel. Le gouvernement français a le devoir d’anticiper la pénurie, pas d’adopter des pratiques de voyous ou de braqueurs en gants blancs. A la télévision, Emmanuel Macron assume dignement son rôle de syndic de faillite. Il incarne parfaitement le vide souriant, mais sidéral, de nos prétendues élites. Rassurez-vous bonnes gens tout ira mieux le 11 mai…

Chat échaudé craint l’eau froide : Martine Vassal s’est rendue elle-même à Marignane le vendredi 10 avril pour réceptionner une nouvelle commande de deux millions de masques en provenance de Chine et destinés aux soignants des Bouches du Rhône. Pour parer toute éventuelle « captation » par des « estrangers »,  elle a établi un pont aérien entre Shangaï et Marseille qui a bien fonctionné : cette fois, les masques ont bien été distribués à qui de droit en temps utile. L’occasion faisant le larron, Martine Vassal aurait pu rendre au gouvernement la monnaie de sa pièce en « s’appropriant » deux autres millions de masques destinés à la Bourgogne et au Grand Est. Magnanime, elle a laissé ces masques partir en direction de l’est de la France, il est vrai très touché par le virus.

La vérité, c’est que la crise sanitaire actuelle révèle l’état lamentable de notre système hospitalier victime de coupes budgétaires drastiques depuis des années. Ceux qui considèrent l’Etat comme une entreprise fonctionnant sans stock et à flux tendu se sont fourvoyés. L’impuissance de l’Etat, ses hésitations, ses atermoiements, ses éléments de langage répandus sur tous les « plateaux », se révèlent au grand jour. Souvenez-vous, c’était hier : « ce n’est pas une maladie grave », « les masques ne servent à rien », « les tests de dépistage sont inutiles », « le virus ne quittera pas la Chine », « restez chez vous mais allez voter », et blablabla, nous rassurait-on. Paroles, paroles, paroles…

Quatre mois après le déclenchement de l’épidémie, on est toujours aussi démuni. Et les policiers qui devaient être équipés de masques protecteurs le 16 mars ont eu la surprise de voir leur stock réattribué d’office au secteur hospitalier, preuve supplémentaire de notre insondable misère. On cherche désespérément des tests de dépistage, des lits d’hôpitaux – la France a supprimé 100 000 lits d’hôpitaux depuis vingt ans –  et des respirateurs artificiels. Pour nous faire avaler la pilule, on brandit des locutions guerrières et l’on fait un procès en charlatanisme au Professeur Didier Raoult qui a le tort de guérir à tour de bras des malades atteints du virus à l’aide d’un médicament vieux de soixante-dix ans associé à un antibiotique, l’Azithromycine, qui ne rapporteraient rien aux laboratoires pharmaceutiques…

Bref, c’est la chienlit à tous les étages, comme dirait le général. L’Etat et ses obsédés de la méthodologie scientifique, vacille sous nos yeux. La rumeur publique gronde. Elle clame avec bon sens qu’on ne saurait résoudre les problèmes avec ceux qui les ont créés. Les scientifiques accrédités par l’Etat et les télés viennent débiter chaque jour leurs arguments de communication calibrés pour nous faire admettre une politique d’austérité liée à la pénurie. Spectacle pitoyable.

Ce qui m’exaspère le plus, c’est leur mine confite de bonhomie. La cacophonie est telle désormais qu’elle pourrait donner naissance à une maladie, une peur systémique qui pourrait se répandre sur tout le territoire : la « Macrophobie », c’est-à-dire la peur vertigineuse du vide. Et la détestation généralisée de la Macronie.

A suivre …

                                            José D’ARRIGO

                                            Rédacteur en Chef du « Méridional »

Hiroki Sakaï et Ippei Uemura à Marseille : les bienfaiteurs du Soleil Levant

Ils ont des noms de Samouraï qui claquent comme des banzaï : Hiroki Sakaï et Ippei Uemura. Le premier est né à Kashiwa, le second à Kyoto. Ils sont tous deux Japonais et Marseillais mais leurs charges ne sont pas guerrières. Ce sont plutôt des « Shoguns » de générosité. Ils ont décidé de lutter à leur manière contre l’envahisseur barbare et le microbe qui tue en aidant de leur mieux le personnel soignant des hôpitaux de Marseille.

Je ne suis pas une star comme Neymar, mais je veux vous aider avec ce modeste présent 

L’arrière latéral virevoltant de l’OM, Hiroki Sakaï, trente ans, récemment opéré de la cheville et confiné chez lui avec femme et enfants, a demandé à son ami restaurateur Ippei Uemura de remettre en son nom un chèque de 20 000 euros destiné aux soignants marseillais. Un geste de grande classe, une sorte de « mawashi-geri » circulaire à la face du malheur, digne de Patrice Evra, qui a été salué par les supporters de l’OM dans la France entière.

Très admirateur du courage dont font preuve les médecins, les infirmières et les ambulanciers, Sakaï a voulu leur rendre hommage en ces termes : « Je ne suis pas une star comme Neymar, mais je veux vous aider avec ce modeste présent ».  Banzaï Sakaï ! Longue vie Hiroki !

L’histoire de son copain japonais Ippei Uemura n’est pas liée au football ni à un transfert via Hanovre, mais à un coup de foudre. Il a été formé dans un restaurant japonais traditionnel qui excelle depuis trois siècles dans son pays et il aurait pu aisément y poursuivre une fructueuse carrière. Mais son rêve à lui, Ippei, c’était de s’envoler pour la France, la douce France.

Quand un restaurateur cannois l’a invité à Cannes, il est venu avec joie, mais il n’y est resté que quelques mois, la ville ne lui a pas plu. Il a donc décidé la mort dans l’âme de rentrer au Japon et de prendre ses billets pour l’Empire du Soleil Levant. C’était en 2003. Avant d’embarquer à Marignane, il a fait un crochet par Marseille où il est resté quelques jours pour découvrir la ville…et il n’en est jamais reparti !

A Marseille, nous avons tout : des poissons frais, des aromates à profusion, du thym, du romarin, de la farigoulette et des légumes de folie, de quoi faire de Marseille la ville la plus gastronomique de France !

Ippei Uemura est aujourd’hui plus Marseillais que les Marseillais. Son accent asiatique est mâtiné d’intonations marseillaises. C’est le nouveau « Galligani » de la gastronomie marseillaise : à l’instar d’Alex Galligani, feu-patron du Rhul et roi de la bouillabaisse, Uemura est devenu un des ambassadeurs de l’excellence culinaire locale. Il a commencé à montrer son exceptionnel savoir-faire en installant le « Tabi » dans un endroit improbable, ingarable, au cœur du village de Sainte-Anne. Son établissement ne désemplissait pas. Il a donc décidé de déménager sur la Corniche, au-dessus du vallon des Auffes, un lieu tout aussi inaccessible pour les voitures, où il rêve de conquérir la première étoile au guide Michelin d’un restaurant japonais à Marseille.

Ippei Uemura a la ferme intention de s’inscrire dans le sillage prestigieux des chefs marseillais qui l’ont devancé : Gérald Passedat, Lionel Levy, Alexandre Mazzia, Guillaume Sourrieu, Sébastien Richard, Christian Ernst, Dominique Frérard, entre autres. «  A Marseille, s’enthousiasme-t-il, nous avons tout : des poissons frais, des aromates à profusion, du thym, du romarin, de la farigoulette et des légumes de folie, de quoi faire de Marseille la ville la plus gastronomique de France ! »

Le « Tabi », comme son nom l’indique, est un « voyage au bout des rêves ». L’essayer, c’est l’adopter. Uemura transporte vos papilles au bout de l’extase avec une science démoniaque des préliminaires et une savoureuse liturgie des textures salées, iodées, sucrées. Membre depuis six ans de l’association « Gourméditerranée » qui regroupe 58 chefs et artisans talentueux de la région marseillaise, Ippei a pris exemple sur son copain et meilleur client Hiroki Sakaï : avec tous ses collègues chefs, il a décidé de mitonner bénévolement 600 repas par jour destinés aux soignants marseillais de l’assistance publique. Comme l’approvisionnement en denrées de ses fournisseurs habituels manque parfois de variété, Uemura a sollicité Hiroki Sakaï qui a fait don de 10 000 euros à l’association pour lui permettre de fonctionner à plein régime.

Ils sont formidables ces Japonais. Et « Le Méridional » se plaît à leur rendre l’hommage qu’ils méritent. Banzaï Sakaï ! Longue vie à toi Ippei Uemura !

Coronacircus – OM-PSG et les garde-barrières – Le Pr. RAOULT le Sauveur – partie 2

Male doctor showing medical covid-19 corona virus report on a tablet in doctors office or hospital.

OM-PSG et les garde-barrières
Le Pr. RAOULT le Sauveur

… Quant aux travaux du professeur Didier Raoult à Marseille, ce sont des « couillonnades » émanant d’une assemblée de « fadas » sans la moindre rigueur scientifique. D’ailleurs ce Raoult, naguère conseiller d’Emmanuel Macron, n’est-il pas une copie conforme de « Panoramix », le druide d’Astérix, avec sa potion magique et son look de gourou du Mandarom, administrant sans précaution une combinaison de médicaments digne d’un messie cosmo-planétaire ?

Dites-moi, chers pédagogues endimanchés, à l’abri de professeurs estimables et de courbes bâtardes,  pourquoi a-t-on supprimé en 2015 l’établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires créé le 5 mars 2007 et fort de 2000 professionnels triés sur le volet ? Pourquoi avons-nous livré à la Chine dix-sept tonnes de matériel médical alors que nous allions en avoir un besoin impérieux ? Comment se fait-il que 80 pour cent des substances actives de nos médicaments sont fabriqués en Chine, en Inde et dans le sud-est asiatique ? Pour faire des économies ? Et lorsqu’on est mis au pied du mur, au lieu de répondre à ces questions légitimes, on préfère dédramatiser et se défausser de ses responsabilités sur l’inconscience populaire.

Que dit le professeur Raoult ? Il affirme à juste titre que l’objectif thérapeutique est de traiter les personnes qui présentent des infections à un stade suffisamment précoce pour éviter la progression vers un état grave et irréversible. Il est d’ailleurs soutenu dans sa démarche par le  professeur Jean-Luc Harousseau, une sommité mondiale de l’infectiologie lui aussi, ancien président de la Haute Autorité de Santé, qui clame urbi et orbi : « Il n’y a pas de risques majeurs à l’emploi de la Chloroquine, on a tout à gagner, nous n’avons pas de temps à perdre. Le protocole de soin mis en place par Didier Raoult est le seul espoir de guérison rapide. Il doit s’appliquer seulement aux personnes hospitalisées faisant l’objet d’une surveillance quotidienne de leur électrocardiogramme car il y a un risque cardiovasculaire avéré. Ceux qui s’opposent à la Chloroquine sont trop attachés à la rigueur scientifique, on se moque des gardiens du temple quand des milliers de vies sont en jeu ».

La plupart des grands patrons de médecine marseillais que nous avons interrogés font chorus avec le professeur Harousseau et Didier Raoult : on n’a pas le droit de ne pas délivrer de Chloroquine en attendant six semaines la preuve scientifique de son efficacité et de son  innocuité. Fermez le ban.

Le concert des épidémiologistes parisiens, souvent grassement rétribués par l’industrie pharmaceutique pour dire l’Evangile, ont beau s’indigner sur les étranges lucarnes, on ne les écoute plus. Vox populi, vox dei. On en revient aux exhortations classiques des Ultras-84 du virage sud : « Paris ! Paris ! On…t’annule ! »

 Il est vrai que de nombreux produits, administrés par exemple pour lutter contre les maladies rares, n’ont jamais fait la preuve, eux non plus, de leur efficacité scientifique. Il faut simplement savoir adapter la posologie au cas particulier de chaque patient. Certes, les essais contrôlés « en double aveugle » avec une cohorte de patients ayant absorbé de la Chloroquine et une cohorte identique de témoins n’ayant pris que des placebos, peuvent seuls permettre de décréter si un médicament est efficace ou pas.

Mais les chicaneries d’intellos ne sont pas de mise lorsque les cercueils s’empilent à nos portes. Tant que la balance « bénéfices-risques » penche à 90 pour cent sur le plateau des bénéfices, il n’y a aucun doute à avoir. On pourrait certes objecter au professeur Raoult que le niveau de preuves sur son traitement conjoint n’est pas assez élevé en « période froide » et que les bonnes pratiques médicales exigent une étude plus large sur 800 patients au moins. Mais le temps presse. Et lorsque Didier Raoult rappelle à ses détracteurs qu’il ne fait qu’honorer son serment d’Hippocrate qui lui commande de rétablir, préserver ou promouvoir la santé, il a parfaitement raison.

Il réhabilite au passage le droit naturel dont le serment d’Hippocrate est issu puisqu’il repose sur l’équité et l’humanité. « Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité », peut-on lire dans le serment d’Hippocrate. Moyennant quoi, Didier Raoult cultive son indépendance avec un goût certain de la provocation et demeure fidèle à sa déontologie médicale. Il jette son serment à la figure des fonctionnaires rigoristes de la méthodologie et discrédite leurs ferments d’hypocrites.

Les maniaques de l’Etat universel, ou de l’Etat profond décrit par Michel Onfray, ont perdu la partie. L’avenir est à la liberté tous azimuts. Telle est la leçon essentielle de cette crise sans précédent. Le logiciel de Maastricht est à terre. Ses promoteurs sont translucides et évanescents. On mesurera plus tard l’inconséquence criminelle de certains de nos gouvernants. Ce n’est pas la fin du monde, c’est la fin d’un monde. Bien entendu, les Thénardier de la santé devront rendre des comptes aux Français qui pleurent leurs proches disparus. Ils devront s’expliquer sur certaines de leurs collusions, sur leur impéritie, leurs connivences au plus haut niveau, et sur la faillite de l’union européenne quand les nations se recroquevillent sur elles même pour survivre. Ils devront répondre surtout de « non-assistance à population en danger ».

Sous sa défroque chevelue et hirsute de Panoramix, Didier Raoult est le gilet jaune de l’infectiologie. Il nous a permis de nous réunir autour d’une vérité très simple : c’est lorsque la vie devient précaire qu’on en découvre le prix et qu’on en savoure la valeur. Les militaires, eux, connaissent d’instinct cette règle car ils défient la mort et la côtoient tous les jours.

Le second enseignement majeur de cette crise sanitaire, c’est l’arrêt de mort du droit positif, du droit légal, du droit « posé », écrit, codifié, au regard des exigences de la liberté et de l’humanité. Si le droit constitué ne trouve pas son fondement dans le droit naturel, ce n’est plus du droit, c’est de la tyrannie. Mon voisin avait raison : il ne pouvait pas achever son portail car il n’avait plus de peinture.

Coronacircus – OM-PSG et les garde-barrières – Nos gouvernants parisiens – partie 1

Smart scientists in different age during science conference. The team leader speaking to microphone

OM-PSG et les garde-barrières
Nos gouvernants parisiens

Ce matin, en allant acheter mon pain, avec mon « Laisser-passer» dans les mains, je suis tombé sur un de mes voisins, juché sur une petite échelle, qui repeignait son portail à toute allure. Je me suis permis de lui demander le motif de sa hâte insolite. Il m’a montré son seau et m’a répondu :

« Je me dépêche de finir avant qu’il n’y ait plus de peinture… »  

Je dois vous dire que j’en suis resté estomaqué. J’ai pensé tout de suite en effet à la conférence, dite de presse, d’Edouard Philippe le Premier ministre et de son ministre de la Santé Olivier Véran. Je me suis dit qu’eux aussi étaient en train de repeindre le portail un peu terni de leur communication sédative. Ils l’ont fait avec une diligence et un  talent pédagogique éblouissant, mais ils n’ont pas pu cacher, eux non plus, que leur seau était presque vide.

L’histoire retiendra sans doute que MM. Philippe et Véran sont d’excellents gestionnaires de la pénurie. Comme dirait Raymond Devos, ils font une quantité de choses avec trois fois rien : pas de masques, pas de blouses, pas de charlottes, pas d’écouvillons, pas de tests, pas de lunettes de protection, pas de traitement reconnu par les autorités scientifiques pour lutter contre le Covid-19, mais en revanche…un torrent de mots et d’émotion compassionnelle.

On envoie au front des soldats en blouses blanches sans le moindre armement contre la contagion et l’on trépigne devant des courbes géométriques pour nous faire comprendre que les cancres, c’est nous. Nos ministres ressemblent à ces moulins à vent qui se rebellent contre leur propre imposture. Ils sont dépassés par les événements faute de les avoir anticipés et habillent leur ignorance d’une fausse humilité. C’est pathétique. Au lieu de reconnaître simplement qu’ils ne disposent d’aucun moyen sérieux pour endiguer la vague épidémique, ils bricolent des stratégies de fortune pour « aplatisseurs de courbes » et prêcheurs de garde-barrières qui expédient les trains de malades à l’abattoir.

Voilà des années que les infirmières, les grands patrons, les internes, tout le personnel hospitalier crient « au secours », voilà des années qu’ils s’époumonent dans le désert pour alerter l’opinion sur les carences de l’hôpital : on ne peut plus soigner correctement les Français avec des bouts de chandelles, clament-ils. Dans la foulée, 1000 médecins hospitaliers ont démissionné de leurs postes à la fin de l’année 2019 pour protester contre leur dénuement.

Et soudain, on se rend compte qu’ils avaient raison. Désormais, c’est la détresse respiratoire de milliers de malades qui éclairent leurs doléances et leurs détresses professionnelles d’une lumière aveuglante et d’un souffle nouveau.

« Si vis pacem para bellum » : si tu veux la paix, prépare la guerre, professe l’adage latin. La vérité, c’est que nos gouvernements successifs n’ont rien prévu du tout. La plupart des hôpitaux de France menacent d’être en surtension face à la croissance exponentielle du virus. Souvenez-vous de La Fontaine : « la cigale alla crier famine chez la fourmi sa voisine : pas un seul petit morceau de mouche ou de vermisseau. Vous chantiez ? J’en suis fort aise. Eh bien dansez maintenant ! »

Sur les réseaux sociaux, c’est la danse des canards et le ballet des brancards. Le bon sens populaire donne pourtant la recette à nos édiles indélicats et à nos scientifiques bornés : la meilleure stratégie pour ne pas être pris au dépourvu, c’est d’être en mesure de se défendre. En France, on colmate les brèches. On masque les fuites. On colle des rustines. Pendant qu’à la télé on nous promet des millions des masques de protection, un médecin marseillais de renom n’a pu en récupérer que quatre datant de 2001 dans une pharmacie de la rue Paradis à Marseille…

Que fera-t-on lorsque le nombre de malades placés en réanimation sera supérieur à notre capacité d’accueil ? Que fera-t-on lorsque la péréquation régionale des malades sous respirateur artificiel ne pourra plus s’exercer ? Que feront nos dirigeants lorsqu’ils auront fini de déshabiller Pierre pour habiller Paul ? Quand disposerons-nous enfin d’un matériel de dépistage et de réactifs susceptibles de tester l’ensemble de la population, comme l’ont fait les Allemands ? C’est curieux que le seul « journaliste » présent à cette conférence dite de « presse » n’ait pas posé ces questions élémentaires.

On commande à la va-vite 1000 ventilateurs mécaniques à Air Liquide alors que les cas sévères se multiplient, on racle les fonds de tiroir et l’union européenne reste coite face à la catastrophe, comme si elle était la première victime du Coronavirus. On nous parle de transferts de malades, de commandes de masques « alternatifs », d’un objectif hasardeux de 14 500 lits de réanimation alors que nous n’en avons que 5000, bref c’est la tactique de la poudre aux yeux. On ne fait plus de médecine, on fait de la politique.

Le 13 janvier 2020, Mme Agnès Buzyn, ministre de la santé, nous assure que la Chloroquine est à classer parmi les « substances vénéneuses », ce qui la rend impropre à la consommation, et deux mois plus tard, le 26 mars 2020, son successeur publie un décret pour nous expliquer que cette même chloroquine, prônée par le professeur Didier Raoult, est soudain redevenue comestible et admissible. Pourquoi une telle palinodie ?

Ce qui se profile aujourd’hui dans notre pays, au-delà de l’hécatombe prévisible à moyen terme, c’est le spectre de l’effondrement. L’Etat lui-même se fissure et les hommes politiques paraissent désarçonnés dans la tempête. Ils n’ont pas de mots pour exorciser la peur de la mort. Ceux qui ont tout fait pour déconstruire la nation et désintégrer la famille s’aperçoivent soudain que les frontières nationales et naturelles sont essentielles. Ils le reconnaissent en évoquant tout de même le « repli nationaliste », comme s’ils ne voulaient pas donner l’impression de manger leur chapeau.

Les progressistes multiplient les erreurs et n’en payent jamais le prix. Notre société n’est pas un laboratoire destiné à des cobayes de la modernité ou à des illuminés de l’intelligence artificielle qui délirent sur l’homme « augmenté » et sur l’immortalité éventuelle des bébés éprouvette.  La claustration obligatoire risque de ranimer les vieux réflexes de survie et d’attiser l’agressivité des individus. Il faudra, le « jour d’après », sonner la fin des incantations magiques du progressisme mondial et restituer à l’individu les vertus du droit naturel. Il faudra permettre aux anciens parias de danser sur les décombres de  la nouvelle société, idéalisée jadis par Jacques Chaban-Delmas.

Car soyez en certains, les dirigeants actuels ne se convertiront jamais à l’altruisme et à l’intérêt général. Ce sont les produits d’une caste qui les fait élire  précisément pour que rien ne change. On reparlera de l’épidémie, certes, mais il s’agira de la « peste brune » et les mal-pensants seront de nouveau confinés dans leur tour d’ivoire.

On fustigera l’incivisme de ces joggeurs inconscients qui osent sortir pour aller s’aérer et l’on se gardera de verbaliser les dealers des quartiers rebelles qui caillassent les pompiers et crachent sur les policiers au moindre contrôle d’identité. Non, la crise sanitaire ne changera hélas rien au schmilblick : l’Etat n’a plus aucun levier d’action dans les territoires perdus de la République.

… à suivre

La renaissance du « Méridional »

La renaissance du « Méridional » ?

C’est une blague ?

Non, c’est très sérieux. Un journal ne meurt jamais parce qu’il s’imprime aussi dans la mémoire des vivants.

« Le Méridional » a disparu des kiosques le 4 juin 1997 laissant deux orphelins, les bleus et les roses. Il réapparait en 2020 sur les réseaux sociaux ! 

C’est l’audace conjuguée d’un jeune entrepreneur de trente-trois ans, Jean-Baptiste Jaussaud, qui a eu l’ingénieuse idée de racheter le titre, et celle d’un entrepreneur du territoire, Francis Papazian, qui présidera le journal, qui lui permettent aujourd’hui de renaître de ses cendres.

Le « Méridional » était et sera farouchement attaché à la liberté d’expression parce que c’est la base même de toute démocratie populaire. Ici, nous exécrons la censure et aucun de nos écrits ou des vôtres ne sera la proie des ciseaux d’Anastasie. Sa devise, inscrite à la « Une », n’a pas changé : « les commentaires sont libres, les faits sont sacrés » (Beaumarchais). Les maîtres censeurs de la pensée obligatoire peuvent passer au large : ils ne sont pas les bienvenus dans les colonnes du « Méridional ».

L’aventure qui nous attend est passionnante car, à vrai dire, les Marseillais et les Provençaux en ont assez d’une presse inodore, consensuelle, sans saveur et misérabiliste. Ils veulent des opinions, des débats, des polémiques, de la verve, du brio, des vérités. 

Chers amis du « Méridional », voilà notre ligne et notre ambition éditoriale : restaurer une information pluraliste, porter la plume dans la plaie, rester indépendants de tous les pouvoirs constitués, et privilégier la défense et l’illustration des fondamentaux de notre civilisation.

Chers lecteurs, la Presse des convictions libérales, conservatrices, patriotes et de la Droite sociale est de retour !