vendredi 1 novembre 2024
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Idée cadeau # 3 : Offrir l’histoire de France à travers les cartes

L’histoire de France ne peut se comprendre sans la géographie : dans ce passionnant ouvrage, à la différence d’un atlas, textes et cartes ont chacun une égale importance. Le choix (chronologique) des épisodes impose bien sûr une sélection ; mais l’on trouve aussi bien des événements de l’ « avant-France » (les peuples de Gaule, les migrations barbares de l’Empire romain par exemple) que des moments comme Mai 68. Entre les deux, des siècles d’événements qui ont changé la France, à un niveau ou à un autre : mutations sociologiques, culturelles, religieuses, progrès techniques, sur le temps court ou à plus long terme (La guerre de Cent ans). Grâce aux cartes, les explications prennent véritablement sens. Un beau livre qui donne envie d’apprendre – ou de réviser : car on est loin de connaître tous les événements choisis !

Jeanne RIVIERE

Une histoire inédite de la France en 100 cartes, Jean Sévillia, cartographie Jean-François Ségard et Nicolas Poussin, Perrin, 27€, 236 pages, septembre 2020.

Agenda – Ligue 1 – Angers-OM – Mercredi 23/12/2020 à 21h00

Ligue 1 – L’OM se déplace à Angers ce mercredi 23 décembre 2020 pour le compte de la 17ème journée. Après avoir laissé échapper cinq points la semaine dernière, Marseille se classe 4ème avec toujours deux matchs en retard. Les Angevins, quant à eux, sont 9ème et restent sur une série de trois matchs sans victoire dont deux nuls et une défaite.

Election de Benoît PAYAN : les réactions de Stéphane SOTO, porte parole de campagne de Martine VASSAL

Suite à l’élection de Benoît PAYAN, à la Mairie de Marseille, lundi 21/12, Le Méridonal a recueilli les réactions de Stéphane SOTO, porte parole de campagne de Martine VASSAL aux élections municipales et départementales.

Handball – Euro féminin – La Norvège gâche la fête

L’équipe de France de handball féminine visait un deuxième titre européen consécutif. Malheureusement, la Norvège est venue gâchée la fête en dominant cette finale 22-20. Malgré la déception de la finale perdue, les Bleues peuvent être fières de leur parcours. Retour sur la compétition.

Leur parcours

Les Bleues, après avoir passé le tour préliminaire avec trois victoires en autant de matchs, ont eu plus de mal lors du tableau principal. Après s’être imposées de justesse contre l’Espagne 26-25, les Françaises se retrouvent accrochées par la Russie 28-28. C’est finalement dans le dernier match qu’elles se libèrent et retrouvent leur jeu en s’imposant 31-25 contre la Suède. En demi-finale, elles surclassent la Croatie avec une victoire 30-19. On se dit alors qu’elles sont en route pour une nouvelle victoire en Euro, mais la finale ne se passera pas comme prévue et elles s’inclinent finalement 22-20.

Les points clefs à retenir

La grande performance des gardiennes

Avant la finale, Amandine Leynaud et Cléopâtre Darleux affichaient d’excellentes statistiques. Avec 33% d’arrêts, les deux gardiennes se classent parmi les meilleures de cet Euro. Une concurrence seine s’est installée entre les deux grâce à un système de rotation mis en place par le sélectionneur qui les a poussées à leur meilleur niveau.

Une défense de fer

Les Bleues peuvent se satisfaire de leur très bonne défense. Une moyenne de 22 buts encaissés par match, tout au long de la compétition, les a aidées à se hisser en finale. Une défense agressive, qui parfois entraîne des sanctions contre les joueuses de l’équipe de France, mais surtout leur permet de faire déjouer leur adversaire comme contre les Croates en demi finale.

Un groupe homogène

Une des forces de cette équipe est que le danger peut venir de partout. En effet, 11 joueuses affichent plus de 10 buts marqués au cours de la compétition. Une preuve que le sélectionneur peut compter sur tout le monde. Il pourra s’appuyer là dessus pour construire les futures victoires.

Un bon jeu de transition

Fort de sa stratégie défensive agressive, les Bleues récupèrent de nombreux ballons. 45 pour être précis avant la finale, soit le meilleur total de la compétition. Ces nombreuses récupérations leur permettent de se projeter vite en avant pour marquer en contre. Un de leur point fort.

Conclusion

Cet Euro peut laisser un arrière goût amer après la défaite en finale, mais elle ne doit pas venir effacer les nombreux points positifs vu précédemment. Le sélectionneur, Olivier Krumbhloz, va pouvoir s’appuyer dessus et sur le groupe construit lors de cette compétition pour bâtir les futurs succès de l’équipe de France. Merci pour ce beau parcours.

Mayeul LABORDE

Benoît Payan : un maire abracadabrantesque

Les lampions de la fête sont éteints. La classe politique est fatiguée, les journalistes vont se coucher. Comme d’habitude, Marseille cède à son penchant viscéral, celui de l’alternance cyclothymique entre une phase d’euphorie et une période de dépression. Le propre de l’exaltation est de retomber après avoir atteint son apogée. Payan est là. Rubirola n’est plus là. Et voilà.

Un homme socialiste qui remplace une femme écologiste et 53 élus du Printemps marseillais trouvent cette permutation « normale », comme si la démocratie tenait davantage de la prestidigitation que du vote des citoyens ! Même Guy Teissier, le doyen LR de l’assemblée, en est resté baba. Lui qui aurait pu faire un putsch en juillet en intégrant Samia Ghali et ses neuf sièges dans le logiciel de la droite républicaine a eu le scrupule de ne pas tenter cette aventure qui aurait donné naissance à une assemblée ingérable. Il l’aurait fait d’autant plus volontiers qu’il a travaillé en bonne intelligence avec Mme Ghali dans diverses collectivités territoriales. Mais il semble que les surenchères de dernière minute aient fait pencher la balance dans l’autre sens…

Cette fois, avec 37 sièges seulement sur 101, la droite n’avait plus aucune fenêtre de tir. Il fallait simplement choisir entre ceux des Républicains qui faisaient le choix de l’engagement total en présentant la candidature de Catherine Pila, présidente du groupe LR, contre Benoit Payan, et ceux qui optaient pour la stratégie de l’évitement, considérant qu’il ne s’agissait plus d’une élection mais d’une « désignation ».

Ce sont les seconds, avec Martine Vassal, qui ont obtenu satisfaction car ils n’ont aucune vocation à jouer les utilités. Le discours un peu mélancolique de Guy Teissier a résonné comme le chant du cygne de la droite marseillaise des années Defferre. Guy Teissier, c’est un guerrier qui ferraille avec la Gauche depuis quarante ans.

Elu à maintes reprises député de Marseille, maire de secteur, puis président de la communauté urbaine, il aurait probablement été ministre si François Fillon n’avait pas été battu aux présidentielles. Sa longévité et son expérience du combat politique n’ont pas eu l’heur de plaire aux gauchistes et socialistes du nouveau conseil municipal qui ont émaillé son propos de cris hostiles. « Patientez cinq minutes, moi je devrai vous supporter cinq ans ! » a-t-il répliqué.

Le tapage a redoublé lorsque Guy Teissier a évoqué un « déni de démocratie » avec ce switch rocambolesque entre Rubirola et Payan. « Le courage était-il de rester ou de partir ? » a-t-il lancé à Mme Rubirola. Bonne question. Ségolène Royal elle-même a rejoint l’interrogation de Teissier en se demandant si la défection de la mairesse ne constituait pas un exemple déplorable pour les petites filles.

Une première adjointe low-cost ?

Il est vrai que la défection de Mme Rubirola aurait sans doute été plus pertinente si elle avait démissionné aussi du conseil municipal. Voilà qui aurait eu de la gueule. Sera-t-elle une première adjointe qui préfère le chant choral au lamento lancinant des citoyens ?

L’infortunée Catherine Pila a subi elle aussi le brouhaha ambiant des socialistes sectaires. « M. Payan ne sera pas élu, il sera désigné par ses amis au mépris du choix des électeurs, s’est-elle écrié, notre groupe ne veut pas cautionner cette mascarade ! Vous êtes un maire illégitime que les Marseillais n’ont pas élu et votre majorité est complice de cette trahison ! »

En réalité, la femme courageuse qui reste fidèle à ses convictions et affronte la tempête, c’est elle, c’est Catherine Pila. Cathy Pila est là ! Pour Stéphane Ravier, le « coup de force » (coup de fourbe ?) des socialistes ne va pas réconcilier les Marseillais avec la politique.

Il est vrai que d’emblée les socialistes ont renoué avec leurs vieux démons. Lorsqu’il s’est agi hier de désigner des scrutateurs de chaque groupe pour surveiller le vote unilatéral des conseillers, savez-vous qui Mme Ghali a choisi pour représenter son groupe « Marseille avant tout » ? Le dénommé Roland Cazzola, placé en garde à vue l’été dernier avec Marguerite Pasquini pour suspicion de fraudes aux procurations dans le 15/16…

Sitôt que l’affaire a éclaté, ces deux élus Ghalistes aux postes de 11eme et 22eme adjoint ont été privés de leurs délégations. Et voilà qu’on confie la police de l’audience à l’un d’entre eux : c’est plutôt rigolo. Comme les accords passés avec la princesse Ghali doivent être respectés, ils ont été remplacés par deux autres élus de sa liste : Hattab Fadhla et Hedi Ramdane qui sont devenus eux aussi comme par magie 22eme et 30eme adjoint !

Le socialisme triomphant, c’est ça. C’est aussi la promotion probable d’un proche de Payan au sein de son cabinet : M. Arnaud Drouot, précédemment chargé du bataillon des marins-pompiers…C’est aussi cet aveu sidérant du nouveau maire au cours de son allocution : « je suis un professionnel de la politique et je l’assume ». Bébé Guérini, bébé Carlotti et pour finir bébé Gaudin ! Peut-on imaginer meilleur apprentissage ?

Dans la catégorie des laissés pour compte, on peut citer Sébastien Barles, écolo pur et dur, certes, mais honnête homme et fidèle à ses convictions qui a commencé à avaler hier le rebord de son chapeau en étant relégué au poste de dixième adjoint, ce qui revient à dire que l’écologie sera la dixième roue du char avec Payan aux manettes !

Il l’a fait avec poésie et dignité en citant « La Rose et le Réséda » de Louis Aragon, comme s’il voulait déjà réconcilier les résistants qui croyaient au ciel de l’écologie et ceux qui n’y croyaient pas :

« Quand les blés sont sous la grêle,

Fou qui fait le délicat,

Fou qui songe à ses querelles,

Au cœur du commun combat ».

José D’Arrigo

Rédacteur en Chef du « Méridional numérique »

Idée cadeau #2 : Offrir le récit de la vie palpitante de l’auteur de James BOND

Le récent décès de l’acteur Sean Connery nous a fait souvenir qu’il interpréta avec brio les aventures de James Bond. Mais sait-on que le créateur du célèbre agent secret, Ian Fleming, n’a pas eu, de son côté, une vie particulièrement banale ? C’est pourquoi, Christian Destremau  s’est penché sur ses « vies secrètes ». Né en 1908 dans une famille écossaise fortunée, il va longtemps chercher sa voie.

Certes, un passage à l’agence de presse Reuters lui apprend à écrire simplement et rapidement, mais il semble voué à un avenir quelque peu médiocre dont le préservent, d’une certaine façon, ses succès féminins. La guerre, qu’il fait dans le renseignement naval où il conçoit les plans les plus audacieux provoque chez lui un déclic… et son entrée en littérature. Ses récits mêleront aventures exotiques, intrigues parfois absurdes, torture, séduction et sexe. Il renouvelle totalement le genre du roman d’espionnage et séduit ainsi un public de plus en plus nombreux.

Jeanne RIVIERE

Ian Fleming, les vies secrètes du créateur de James Bond, Christian Destremau, Perrin, 23,50€, 352 pages, novembre 2020.

Idée cadeau #1 : Offrir un bel ouvrage sur la vie d’un grand personnage de l’histoire de France

À l’occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon qui approche (2021), de nombreuses publications vont fleurir. Si c’est décidément le moment de rafraîchir ses idées sur l’un des plus célèbres personnages de l’histoire de France, il vaut mieux sélectionner soigneusement les ouvrages.

Napoléon, dictionnaire historique, Thierry Lentz, Perrin, 29€, 1040 pages, septembre 2020.

Thierry Lentz propose, à travers 300 notices librement choisies, de dresser un bilan de la vie du personnage : formation, carrière, campagnes militaires, amours, mais aussi choix stratégiques, politiques etc. Le format du dictionnaire permet de s’affranchir d’une lecture suivie, et de s’aventurer d’une notice à l’autre.

Napoléon, la certitude et l’ambition, Charles-Éloi Vial, Perrin-BnF, 24€, 256 pages, novembre 2020.

Le choix de Charles-Éloi Vial est plus osé : il s’attache à déterminer quelle fut la part de l’homme et quelle fut la part du génie dans la personne de Napoléon : fut-il maître de son destin, ou entraîné par l’Histoire ? Grâce aux collections de la Bibliothèque nationale de France, de nombreuses images et archives viennent appuyer les témoignages des contemporains de l’empereur.  Une façon, comme le veut l’auteur, de « décaper la légende ».

Jeanne RIVIERE

Natation – Le Cercle des Nageurs cartonne au championnat de France

Entre le 10 et 13 décembre 2020 avait lieu les Championnats de France (grand bassin) de natation. Comme toujours, il vient ouvrir le bal de cette nouvelle saison avec en ligne de mire les Jeux Olympiques de Tokyo en 2021. Retour sur les performances du Cercle de Nageurs de Marseille.

Un bilan très prometteur

Lors de ces championnats le CN Marseille a ramené pas moins de vingt médailles au total. Sept médailles d’or, autant d’argent et six de bronze. De quoi laisser présager une grande saison pour nos nageurs. Outre les médailles glanées, le CN Marseille s’offre deux records de France au 50m papillon et 50m nage libre établis par Mélanie Hénique.

Un avenir radieux

En plus de ces victoires, le Cercle compte sept nageurs qualifiés pour les Championnats d’Europe de Budapest en mai prochain. Ces nageurs sont : Béryl Gastaldello, Mélanie Hénique, Marie Wattel, Théo Bussière, Stanislas Huille, Florent Manaudou, Clément Mignon. En espérant qu’ils nous ramènent tous des médailles de ces Championnats. Le Cercle compte également quatre nageurs présélectionnés pour les Jeux Olympique de Tokyo : Béryl Gastaldello, Mélanie Hénique, Marie Wattel et Florent Manaudou. De quoi assurer une nouvelle très belle saison pour le Cercle des Nageurs.

En tout cas, nous adressons toutes nos félicitations aux nageurs pour leurs excellentes performances !

Mayeul LABORDE

Boudjellal : un Tapie aux petits pieds

Alors que Mourad Boudjellal a réitéré son intention de racheter l’Olympique de Marseille, Bernard Tapie est venu le rappeler à l’ordre dans un entretien accordé à La Provence.

Monsieur Boudjellal a en effet oublié certaines règles lorsqu’on veut procéder à un tel rachat. Pourtant lui-même, dans une vidéo sur Rugbyrama, se déclare « très choqué par ces méthodes qui consistent à annoncer qu’on veut racheter un club ». Il n’a pas eu l’air très choqué quand lui-même et son associé Ajroudi ont affirmé partout leur volonté de racheter l’OM. A force de parler à tort et à travers, Boudjellal finit par devenir une caricature de lui-même. Entre son intention de vouloir racheter le Sporting club de Toulon en lui déclarant sa flamme, puis trois semaines après venir déclarer sa flamme à l’OM tout en regardant la situation d’un club comme Bordeaux, ou aujourd’hui celui de Hyères, Boudjellal perd toute crédibilité. Tel un Don Juan, ses belles promesses semblent peu sérieuses. On dirait qu’il est plus à la recherche perpétuelle du buzz, que d’un projet sérieux. Celui qui était un entrepreneur respecté devient peu à peu un aventurier qui nous occupe en ces temps de confinement. Je suis d’autant plus dur avec lui que j’appréciais Boudjellal. Son côté provocateur, ses piques souvent justes et surtout sa réussite dans le Rugby qu’on ne peut critiquer même si l’on n’aime pas le personnage.

Sa réussite dans le Rugby

Il rachète le RC Toulon (RCT) en 2006 alors que le club végète en ProD2. Après de massifs investissements, il fera monter le club une première fois dès 2008 puis en 2011 où il aura la géniale idée de nommer Bernard Laporte comme entraineur. Il fera venir une floppée de stars et remporte de nombreux titres. Avec notamment 3 victoires consécutives en coupe d’Europe et surtout un doublé historique coupe d’Europe-Top14 en 2014. Doublé que même le grand Toulouse de Guy Novès n’avait jamais réussi à s’offrir. Les Toulousains étaient pourtant tout proches en 2008 mais échouant en finale de coupe d’Europe. Novès avait même déclaré qu’il était impossible de réaliser ce doublé. Mais Mourad Boudjellal a cette capacité de transformer l’impossible en possible. De nous faire rêver au-delà de nos espérances. Mais comme toutes les histoires d’amour passionnelles, celle entre Boudjellal et le RCT finira mal. Après des dernières saisons compliquées, où Mourad Boudjellal commençait déjà à devenir une caricature de lui-même, il finit par vendre la majorité de ses parts et se retire du monde du Rugby en quête de nouveaux projets. C’est là où son obsession de racheter à tout prix un club de foot commence.

Le foot n’est pas le Rugby

Seulement voilà, le foot a beau être un sport collectif comme le rugby, ces deux mondes sont complètement différents. Déjà, contrairement au rugby où Boudjellal avait les finances pour racheter lui-même un club et y investir les sommes nécessaires, il doit cette fois faire appel à des investisseurs. Il se tourne alors vers l’Arabie-Saoudite et un certain M. Ajroudi un entrepreneur franco-tunisien qui a des liens avec les Saoudiens. Le projet est simple : des fonds d’investissements venant d’Arabie-Saoudite et d’Ajroudi rachètent l’OM et nomment Boudjellal à sa tête en lui donnant les moyens de gagner des titres. Mais quelle légitimité aurait Boudjellal ? Il n’a jamais travaillé dans le monde du foot et ça ne sera pas son argent qu’il dépensera. On voit bien que les présidents qui réussissent le mieux sont soit issus du monde du football soit c’est leur argent qui est en jeu. Bernard Tapie lui-même disait que lorsqu’on veut diriger un club comme l’OM il faut mettre son argent sur la table, que celui qui donne les ordres paye aussi les salaires. Alors même s’il réussit finalement à racheter l’OM rien ne dit qu’il fera mieux que ses prédécesseurs. Sa communication, pour le moment, laisse même penser le contraire.

Un Marchand de sable ?

Le duo Ajroudi-Boudjellal a fait des déclarations chocs dans les médias. En parlant de placer l’OM et Marseille au cœur d’un grand projet méditerranéen. De sa volonté de vouloir faire venir Zidane sur le banc olympien. De vouloir venir concurrencer le PSG et ses pétrodollars. Il met des étoiles dans les yeux de tous les supporters marseillais. En tant que supporter, comment ne pas avoir envie de voir Zidane, l’enfant du pays, coacher l’OM. Comment ne pas avoir envie de venir concurrencer le PSG et pourquoi pas gagner de nouveau la Ligue des Champions. Oui mais voilà, le duo McCourt-Eyraud avait également fait ce genre de déclaration. Avec le fameux grand attaquant que tout le monde attendait et sur lequel l’OM était soi-disant prêt à mettre 50 ou 60 millions dessus. Le discours d’Eyraud avec la coupe aux grandes oreilles dans les mains en disant que c’était lui aussi son objectif. Ce genre de promesses ne mènent souvent à rien et décrédibilisent ceux qui les font. Comme l’adage l’affirme « dire c’est faire rire, faire c’est faire taire ». Pourquoi pas ne rien dire pour éviter de faire rire et si on le fait alors tout le monde sera bouche bée. Il vaut mieux vendre la réalité et réaliser les rêves que vendre des rêves pour finalement se prendre la réalité en pleine face ; et comme un mauvais lendemain de fête, en vouloir à la terre entière. Pour le moment, Mourad Boudjellal n’est finalement rien de plus qu’un nouveau Kachkar qui joue avec les espoirs des Marseillais en essayant de poursuivre de vaines chimères. 

Mayeul LABORDE

L’analyse de Mayeul Laborde – OM-Reims – 2 points de perdus qui risquent de compter

Après la défaite de mercredi, les Marseillais voulaient absolument renouer avec la victoire. Dès le début du match, ils ont montré leur intention en allant tout de suite de l’avant. Comme prévu, les Rémois ont laissé le ballon aux Marseillais et ont opté pour un bloc bas bien regroupé. Ce bloc a posé beaucoup de problèmes à Marseille qui a eu du mal à trouver des solutions et doit se contenter du match nul.

Un début de match parfait pour les Rémois

Les Rémois réalisent un début de match parfait, sans frapper une seule fois au but, ils ouvrent le score grâce à un csc de Nagatomo. Sur un contre, où la défense marseillaise est un peu dépassée, Nagatomo rate totalement son intervention. Un centre ras de terre venant de la gauche le surprend et il touche la balle juste assez pour la pousser au fond des filets. Les Marseillais se retrouvent alors à courir après le score. Les Rémois défendent bien et se procurent des occasions intéressantes en jouant les contres à fond. Zeneli est très en vu en attaque.

Zeneli le facteur X

Positionné en numéro 10 en début de match, Zeneli était partout sur le front de l’attaque. Il a fait mal aux défenseurs marseillais grâce à sa vitesse et ses qualités techniques. C’est lui qui provoque le but contre son camp de Nagatomo. S’il avait été un peu plus adroit dans le dernier geste, il aurait pu doubler la mise.

Côté marseillais, on ne peut être qu’impressionné par la maturité dont font preuve Kamara et Gueye au milieu, malgré leur jeune âge.

Kamara dans la continuité

Kamara continue de prendre de l’ampleur en milieu de terrain. Il trouve de plus en plus de passes entre les lignes. Ses prises de risques sont souvent payantes et toujours maîtrisées. Il s’offrira même un petit pont sur Zeneli à la 40ème minute.

Le duo Thauvin-Benedetto répond présent

La bonne entente qui continue entre le duo Thauvin-Benedetto est aussi à souligner. Elle est précieuse pour l’animation offensive et dès que ces deux là sont moins bien c’est toute l’attaque marseillaise qui en pâtit. Ils ont encore su se montrer décisifs avec une passe de Benedetto pour un but de Thauvin.

Les latéraux et Payet moins bien

Malheureusement, l’OM n’a pas réussi à s’imposer et doit se contenter du match nul. La faillite des latéraux dans ce match n’y est pas étrangère. Les Japonais n’ont pas été à leur avantage ce soir. Sur le but, Sakai se retrouve débordé et Nagatomo marque en csc. Mais ce résultat est aussi du à la mauvaise performance de Dimitri Payet pas à la hauteur ce soir. On l’a peu vu et il a raté pas mal de choses. Forcément quand Payet est moins bien l’OM a plus de mal.

Le match vu en statistiques

Les statistiques sont sans appel et montrent une nette domination des Marseillais. Avec 71% de possession de balle et 6 fois plus de tirs que leur adversaire du soir, l’OM a étouffé les Rémois. Mais avec seulement 50% de frappes cadrées et 50% de leurs attaques considérées comme dangereuses, les joueurs marseillais ont eu une possession stérile. Ils n’ont jamais réussi à être réellement dangereux, mis à part à une ou deux occasions. Les Rémois, chanceux de s’en sortir avec le match nul, peuvent remercier la maladresse des Marseillais. On ne peut néanmoins pas leur enlever leur solide défense qui a posé des problèmes à l’OM. Finalement, ce soir l’OM perd deux points bêtes à cause d’un manque d’animation offensive et de créativité. Ces deux points risquent de compter à la fin de la saison.

Mayeul LABORDE