Pour le compte de la 4ème journée de Ligue 1, l’OM reçoit l’A.S. St Etienne ce samedi à 21h à l’Orange Vélodrome.
Tous les amoureux du football souhaitent retrouver le plaisir du jeu qui a été gâché la semaine dernière par quelques dizaines d’individus. Ce spectacle désolant n’entachera pas la passion que des millions de personnes ont pour ce sport. Les supporters, les vrais cette fois, seront bel et bien présents pour encourager leur équipe dans une ambiance digne des grands soirs.
Le jeu
Nous devrions assister à une belle rencontre ce samedi car St Etienne est une des équipes qui tire le plus au but en ce début de saison ; rappelons que ses joueurs se sont imposés lors de la dernière saison 0 à 2 au Vélodrome. Il évolue dans un système en 4/3/3 avec comme relayeur un certain Camara qui a suivi sa préformation au FC Martigues. Le trio d’attaque composé de Hamouma, Khazri et Bouanga ne se privera pas de venir gâcher la fête si nous leur en donnons l’occasion.
Afin de reprendre leur marche en avant, les Olympiens se doivent de glaner des points à domicile de manière à ne pas voir le doute s’installer.
Oui, mais comment ?!
Nous avons observé du mieux la semaine dernière : même si l’OM était mené 1 à 0, la rencontre n’étant pas arrivée à son terme, on ne pourra pas savoir si cette amélioration nous aurait permis de revenir au score, voire de gagner. Le coach Sampaoli, toujours fidèle à ses principes, souhaite que cela passe par le jeu, donc la possession du ballon et l’animation du jeu. On verra si la semaine aura été suffisante pour améliorer et coordonner l’animation du jeu. A noter, l’arrivée de Pol Lirola qui offre un atout supplémentaire au coach. Cela nous permettra peut-être de trouver l’équilibre d’équipe qui nous manque tant à la perte du ballon.
Pronostic : 2-1
Fabrice HUART
Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.
Les épisodes de « L’aventure des manuscrits » (Arte) s’intéressent à l’origine et à l’histoire de certaines des œuvres les plus célèbres du patrimoine européen (littérature, musique…) Alors que les manuscrits tendent aujourd’hui à disparaître, puisque les auteurs utilisent pour beaucoup les ordinateurs, ils présentent un intérêt particulier et un témoignage émouvant. Par ailleurs, les manuscrits peuvent aussi connaître un parcours atypique : dérobés, échangés, vendus, cachés… comme on l’a vu récemment encore avec la retentissante histoire des manuscrits de Louis-Ferdinand Céline. Nul doute que ces écrits et leur histoire constituent de véritables pépites.
J.R
Dimanche 29 août à 11h45 :Alice au Pays des Merveilles, de Lewis Carroll Réalisé par Anne-Sophie Martin & Olivier Lemaire
Par une chaude après-midi de l’été 1862, Charles Lutwidge Dodgson alias Lewis Carroll, professeur de mathématiques à Oxford, promène sur la Tamise les trois filles du doyen du collège, Edith, Lorine et Alice Liddel. Pour les distraire, il invente au fil de l’eau un conte dans lequel il est question d’un gros lapin blanc qui passe tout près d’une petite fille prénommée… Alice. La véritable Alice tombe sous le charme du récit et demande au professeur d’écrire ce conte pour elle. Dodgson s’y attelle durant plusieurs mois puis décide de l’illustrer lui-même et lui en fait cadeau à Noël 1864. Le livre est publié l’année suivante et connaît rapidement un succès retentissant. Alice conserve le cadeau de Dodgson auprès d’elle, avant de le mettre en vente chez Sotheby’s en 1928. Acheté par des Américains, le manuscrit change de mains plusieurs fois avant de revenir à Londres où, désormais conservé à la British Library, il fait figure de véritable trésor national.
Dimanche 5 septembre à 10h45 :Les Misérables, de Victor Hugo Réalisé par Anne-Sophie Martin
Avant de se poser à la BNF, le manuscrit des Misérables de Victor Hugo a épousé le parcours mouvementé de la vie de son auteur. Dix-sept années se sont écoulées entre le début et la fin de l’écriture de ce chef-d’œuvre qui voit le jour dans des circonstances scabreuses. Hugo, pris en flagrant délit d’adultère en juillet 1845 est contraint de se cloîtrer chez lui pour laisser retomber le scandale. Un confinement propice à l’écriture de Jean Tréjean rebaptisé Les Misères. Ainsi naissent les personnages de Cosette, Gavroche, Jean Valjean et les Thénardier. La révolution de 1848 vient interrompre sa rédaction et ce n’est qu’en 1860, qu’Hugo reprend l’écriture. En 12 ans, ses idées sociales ont progressé, il veut maintenant exprimer ses convictions républicaines à travers un roman engagé qui dénonce les souffrances du peuple. Pour déjouer la censure, Les Misérables est publié au printemps 1862 en trois tomes sur trois mois, à la fois en Belgique et en France. Le roman connaît instantanément un immense succès populaire.
Dimanche 12 septembre à 11h :Le Procès, de Franz Kafka Réalisé par Anne-Sophie Martin
Kafkaïen ! C’est le mot qui convient pour décrire le parcours rocambolesque du manuscrit du Procès de Kafka. Quand l’écrivain pragois meurt à 40 ans, en 1924, alors qu’il n’a publié que de courts textes, il charge son ami et exécuteur testamentaire Max Brod de brûler l’ensemble de ses manuscrits… Cet ami découvre et publie les trois grands romans de Kafka : Le Procès (1925), Le Château (1926), et America (1927). Une trahison qui donna naissance à des chefs-d’œuvre de la littérature du XXème siècle. Quand les Allemands envahissent Prague en 1939, Max Brod s’exile en Palestine avec le manuscrit du Procès qui, à sa mort reviendra à sa secrétaire, Esther Hoffe avec le reste des œuvres. Elle en conserve certains et revend les autres. En 1988 chez Sotheby’s à Londres, les archives littéraires allemandes de Marbach acquièrent le manuscrit du Procès pour 1,7 millions $. Il devient le manuscrit le plus cher du monde.
Dimanche 19 septembre à 11h20 : Don Giovanni, de Wolfgang Amadeus Mozart Réalisé par Anne-Sophie Martin
Quand le directeur du Théâtre des Etats de Prague passe commande d’un Opéra en janvier 1787, il accorde au compositeur huit mois avant la première représentation. Selon sa femme Constance, lorsque Mozart rejoint Prague en septembre pour régler la mise en scène, l’écriture du Don Giovanni est encore inachevée: l’Ouverture sera écrite sur place, peu avant le lever de rideau… Le 28 octobre 1787, la première du Don Giovanni est dirigée par Mozart lui-même. Peu après la mort du musicien en 1791, Constance vendra le manuscrit à un éditeur allemand. Il réapparait sur le marché à Londres en 1855, au moment même où la cantatrice française, Pauline Viardot, triomphe à l’opéra et décide de vendre ses bijoux pour acquitter les 150 livres sterling demandées pour le manuscrit. Elle crée un véritable culte autour des précieux feuillets présentés dans un coffret de bois sculpté sur mesure. En 1902, la diva fait don du coffret au Conservatoire National de Paris, dont les écrits rejoindront plus tard les collections de la Bibliothèque nationale.
Tous les dimanches du 29 août au 19 septembre vers 11h et sur arte.tv
Voici les compositions des équipes du match OM/Saint-Etienne qui commencera ce samedi 28 août à 21h. Vivez le match commenté en direct sur la chaîne Youtube du Méridional.
Alors que la reprise scolaire aura lieu dans moins d’une semaine, le 2 septembre prochain, les enseignants préparent comme ils le peuvent la rentrée des classes. Le protocole sanitaire du ministère de l’Education nationale est détaillé (à retrouver ici), mais la réalité doit fréquemment être adaptée à chaque établissement, en fonction de ses bâtiments et de son organisation. C’est ce que souligne Flore-Elise Jeremiasz, enseignante et directrice dans une école du 8ème arrondissement de Marseille.
Environ 90 élèves, dont les plus grands sont âgés de 6 ans, feront leur grand retour jeudi prochain. Une rentrée qui, comme celle de l’année dernière, sera considérablement compliquée par le protocole sanitaire en vigueur. « Déjà, nos élèves ayant 6 ans ou moins, on échappe au problème du masque et à celui de la vaccination », souffle avec soulagement la directrice. « Du côté des enseignants, il est prévu des masques transparents : il est absolument indispensable que les petits qui apprennent à parler voient nos lèvres bouger et apprennent à poser les sons. »Les mois de confinement et même l’année scolaire 2020-2021 ont été catastrophiques pour certains élèves, notamment ceux dont les familles ne parlaient pas français à la maison. Pas question de les laisser stagner cette année.
« On a imposé beaucoup de contraintes aux enfants ces derniers mois, parfois en leur donnant des informations contradictoires. Mais dans l’ensemble, ils sont assez flexibles et dociles, ils se réadaptent facilement : c’est un des avantages des jeunes enfants », sourit Flore-Elise Jeremiasz.
Un protocole souvent loin de la réalité
« Là où je dis que le protocole sanitaire est souvent éloigné de la réalité, c’est qu’il ne peut tenir compte du quotidien des enfants, reprend la directrice. On ne peut techniquement pas nettoyer chaque jeu après que chaque élève l’a touché. On est aussi censé faire en sorte que les classes ne se mélangent pas. Mais est-ce qu’on peut empêcher un petit de se rendre aux toilettes sous prétexte qu’il y a des enfants d’une autre classe ? Il ne faut pas oublier non plus qu’un certain nombre ont un frère ou une sœur dans une autre classe… et que beaucoup d’enfants jouent ensemble au parc après l’école. Sans parler de la cantine. » Bref, l’application du protocole est faite au mieux, mais reste loin de pouvoir être observée à 100%.
Des parents parfois plus que tendus
Autre problème : la question des parents. Entre stress des enfants « cas contacts » et protestations contre certaines mesures sanitaires (notamment les masques, dans les classes des plus grands), l’ambiance peut parfois tourner à l’affrontement. Une circulaire officielle du ministère de l’Education nationale a d’ailleurs rassuré les enseignants quant à la nullité de poursuites pénales qui ont pu ou pourraient être engagées contre eux par des parents.
Une rentrée… dans la tête ou dans les faits
En Martinique, la rentrée a été repoussée en raison de la situation sanitaire. Le nombre de cas positifs est déjà fortement monté ces dernières semaines à Marseille et en Région Sud. Qui sait si la situation ne sera pas perturbée dès les premières semaines de classe ?« Avant, il y avait un plan A, mais je préparais un plan B, C, D… et puis c’était finalement un plan E qui sortait ! Les enseignants eux-mêmes sont mis au courant des décisions pour l’école en même temps que les parents. Aujourd’hui, si on ne veut pas finir usé et fatigué à l’extrême, il vaut mieux s’organiser le mieux possible et s’adapter un peu au jour le jour », conclut la directrice.
L’Office de Tourisme d’Aix-en-Provence organise des promenades pédestres de 3h30 à travers la pinède jusqu’au plateau de Bibémus, pour une découverte de la « Provence picturale » et des vues sur la montagne Sainte-Victoire, inspirations du peintre Cezanne.
• Balade à pied 3h30 niveau intermédiaire (dénivelé : +/- 200m) • A emporter : chaussures de marche, pique-nique, bouteille d’eau, casquette et crème solaire. • Rendez-vous à l’Office de Tourisme (300 avenue Giuseppe Verdi) avec votre guide, puis accès au site en transport public (2.40€ aller/retour non inclus). • Durée totale avec transport : 5h environ
Les prochaines dates :Le 1 septembre (10h-15h)/ Le 3 septembre (16h45-21h45)/ Le 15 septembre (10h-15h)/ Le 17 septembre (10h-15h)/ Le 29 septembre (10h-15h)/ Le 1 octobre (10h-15h)/ Le 13 octobre (10h-15h)/ Le 15 octobre (10h-15h)/ Le 27 octobre (10h-15h)/ Le 29 octobre (10h-15h)/ Le 10 novembre (10h-15h)/ Le 12 novembre (10h-15h)/ Le 24 novembre (10h-15h)/ Le 26 novembre (10h-15h).
Du 3 au 11 septembre se tiendra à Marseille le Congrès mondial de la nature de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). L’événement, organisé tous les quatre ans, rassemble toutes sortes d’acteurs qui échangent entre eux à cette occasion : des politiques, des universitaires, des acteurs économiques, des membres de la société civile etc.
Le président Emmanuel Macron devrait être présent pour lancer l’événement au parc Chanot, lors d’un déplacement à Marseille où il fera plusieurs annonces sur les sujets de la sécurité et des écoles.
Sans surprise, les problématiques abordées durant le Congrès mondial de la nature concerneront l’environnement au sens large : « Le Congrès cherche à améliorer la façon dont nous gérons notre environnement naturel pour favoriser le développement humain, social et économique, mais les défenseurs de la conservation n’y arriveront pas tous seuls. Le Congrès de l’UICN est l’occasion de mettre de côté les différences et de travailler ensemble à la réalisation d’une bonne gouvernance environnementale, en encourageant tous les secteurs de la société à partager les responsabilités et les avantages de la conservation. »Plus de 10 000 experts partageront ainsi leurs points de vue et chercheront des solutions innovantes et concrètes. Le public sera accueilli à partir du 4 septembre.
Quelques jours après les incidents survenus lors de la rencontre Nice-OM et en attendant les sanctions définitives le 8 septembre prochain, les premières mesures à titre conservatoire sont tombées.
Les Niçois joueront le prochain match face à Bordeaux à huis clos, et le coach adjoint Pablo Fernandez est suspendu de toute fonction par les instances fédérales ; il risque jusqu’à un an de suspension.
Quelle sanction pour les acteurs du jeu?
On peut comprendre les agissements des Olympiens qui ont renvoyé les bouteilles tels que Dimitri Payet et Alvaro. Le premier nommé n’a pas été soutenu par le corps arbitral lors de tous les corners en première période ; je doute que la commission soit aussi bienveillante. Les deux Olympiens ont porté plainte à la suite des violences subies.
Qui a gagné le match ?
Plusieurs possibilités : un match gagné sur tapis vert pour les Niçois à la suite du simulacre de reprise de la rencontre après plus d’une heure d’interruption. La solution qui me semblerait pour ma part la plus adéquate serait de rejouer le match à huis clos.
Y-a-t-il une possibilité de point de pénalité ?
C’est une possibilité, mais cela ne servirait pas les intérêts sportifs, car nous avons assisté à une rencontre plaisante. Le problème est venu des tribunes.
L’homme qui murmurait aux oreilles des instances
La seule personne qui se réjouira sans doute de cette possibilité est Jean-Michel Aulas, qui a soufflé cette hypothèse aux instances. C’est en conférence de presse que celui-ci a fait la question et la réponse en soumettant un retrait de points aux deux équipes. Nul doute que cette solution lui permettrait de garder à distance deux concurrents directs aux places européennes.
Fabrice HUART
Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.
Marc Charuel a été grand reporter pour Valeurs actuelles. Il a sillonné le monde, surtout comme correspondant de guerre. Il est l’auteur de nombreux livres : Les Cercueils de toile et Le Jour où tu dois mourir ont connu le succès. Chiens enragés a manqué, de deux voix seulement, le grand prix de la littérature policière. Son dernier roman s’intitule Le Disparu du Mékong et a pour cadre principal un pays que l’auteur connaît particulièrement bien, le Vietnam.
Marc Charuel a passé deux mois en Afghanistan en 1988, juste avant le retrait soviétique, avec l’un des groupes pachtounes qui allaient fonder le mouvement des Taliban. Puis en 2006 une semaine, lors d’une visite du ministre de la Défense de l’époque et enfin quinze jours en 2008, en opération avec le 8ème Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine juste après l’embuscade d’Uzbin (une patrouille française tombe dans une embuscade de Taliban). Il évoque pour Le Méridional son séjour en Afghanistan, avec des opinions singulières, parfois tranchantes.
Le Méridional : Les systèmes de contre-insurrection utilisés par les Américains s’inspirant des théoriciens français en Indochine et en Algérie ont-ils eu un impact quelconque ?
Marc Charuel : À mon sens, aucun. Parce que l’Afghanistan n’est ni l’Indochine ni l’Algérie, que ce soit sur les plans géographique, historique et culturel. D’ailleurs le résultat est là : les Américains y ont à la fois perdu beaucoup de soldats et la guerre. Il ne faudrait pas non plus oublier que les Français aussi ont perdu celle d’Indochine comme celle d’Algérie malgré ce qu’en disent nos militaires pour cette dernière. Comment pourrait-on vaincre d’ailleurs un peuple qui lutte chez lui pour sa liberté, quel que soit ce que recouvre ce terme ? À ma connaissance, cela ne s’est produit nulle part. Les insurrections menées par le Viêt-Minh, le FLN ou les Taliban auront été, quoi qu’on en pense, des guerres de libération. Maintenant, le problème est plus complexe avec Al-Qaeda ou Daech. C’est là que les méthodes de contre-guérilla peuvent trouver tout leur sens, avec plus ou moins de bonheur comme on l’a vu en Irak, en Syrie ou au Sahel. Reste que la page est toujours en train de s’écrire. Et personne n’en connaît encore l’épilogue.
LM : Sur le terrain, avez-vous pu constater une pratique différente entre les troupes françaises et les troupes américaines ?
MC : Je n’ai pas suivi les Américains. Je me garderais donc bien d’émettre un avis si ce n’est qu’ils ont certainement très mal formé l’armée afghane quand on voit comment celle-ci s’est débandée devant les Taliban ces derniers jours.
LM : L’Afghanistan est réputé être « la tombe des empires ». Qu’est-ce qui justifie selon vous cette sombre réputation, au regard de votre expérience ?
MC : Ce que je vous ai dit plus tôt. Aucun pays étranger n’a jamais pu y demeurer, ni les Anglais ni les Soviétiques, ni les Américains ni les Français. À chaque fois, tous balayés par des paysans en sandalettes. Pourquoi ? Parce que la culture afghane nous est si étrangère, en tout cas dans le pays rural, qu’il est impossible de rester. Même les ONG en ont fait la triste expérience. C’est un monde à part. Il suffit de relire Kessel pour s’en faire une idée.
LM : Que dire à propos de la ligne Durand, établie en 1893 entre l’Afghanistan et le Raj britannique ? Est-ce qu’une frontière différente aurait changé les choses ?
MC : Cela fait un peu penser aux frontières tracées sur la carte à grands coups de décimètre au moment des décolonisations africaines. Comme bien des ethnies en Afrique, les Pachtounes se sont retrouvés arbitrairement de chaque côté de cette ligne Durand avec pour conséquences que toutes les insurrections afghanes ont été soutenues par la communauté résidant au Pakistan. Ce qui a évidemment compliqué les actions militaires ou diplomatiques pour régler les crises. On peut en apprécier le résultat aujourd’hui. Ce n’est un mystère pour personne que les Taliban ont largement bénéficié du sanctuaire pakistanais grâce au soutien offert par les service secrets et une partie de l’armée de ce pays.
LM : Que vous inspire la situation actuelle du pays ?
MC : J’ai envie de dire : un profond dégoût. Les images de la chute de Kaboul ressemblaient à s’y méprendre au drame qui s’était joué en avril 1975 à Saïgon. Une fois de plus les Américains ont abandonné un pays sans état d’âme après avoir signé avec leurs ennemis des accords qu’ils savaient ne devoir jamais être respectés, comme en 1973 avec les Nord-vietnamiens. Comme à chaque fois, mais ils ne sont pas les seuls dans ce cas-là, ils ont déclenché une guerre sans se préoccuper de la manière dont ils y mettraient fin, dans l’honneur et le respect des gens qu’ils auront obligés à collaborer. Une fois de plus, ils ont vendu du rêve et cela s’est terminé en cauchemar.
LM : Avez-vous évoqué ces expériences dans l’un de vos romans ?
MC : Un peu, dans Chiens enragés, où l’on suit un groupe de djihadistes français en Afghanistan, comme j’en avais rencontré moi-même en 1988 dans la région du Waziristân. Vraiment, un très mauvais souvenir !
A l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo, du 27 juillet au 11 septembre 2021,le Département des Bouches-du-Rhône organise une tournée itinérante intitulée « Provence Terre de sports » dans les villes des Bouches-du-Rhône labellisées « Terre de jeux 2024 ».
Cette tournée s’installera chaque jour au cœur d’un marché provençal différent (ou sur d’autres évènements programmés) et proposera de nombreuses animations au public :
Un stand de réalité virtuelle autour de disciplines olympiques, à partir d’images réalisées sur notre territoire (surf, VTT, escalade) ou en animation interactive (tir à l’arc, voile)
Un stand d’initiation sportive géré par des éducateurs du comité sportif départemental de la discipline ou d’une association locale
Une exposition sur les valeurs de l’olympisme proposée par le Comité départemental olympique et sportif des Bouches-du-Rhône
Des jeux et des quizz avec des lots officiels « Terre de jeux 2024 » et « Collectivité hôte » à gagner
La retransmission télévisuelle des épreuves des Jeux Olympiques et Paralympiques en direct.
Mardi 27 juillet 2021 à Lançon-de-Provence Espace Marcel Pagnol de 10h00 à 17h00
Mercredi 28 juillet 2021 à Gémenos Rue de la République de 9H00 à 13h00
Jeudi 29 juillet 2021 à Carnoux-en-Provence Esplanade Lyautey de 8h00 à 13h00
Vendredi 30 juillet 2021 à Cassis Prommenade Aristide Briand de 9h00 à 12h30
Dimanche 1er août 2021 à Pelissanne Parking Roux de Brignoles de 8h00 à 13h00
Mercredi 4 août 2021 à Trets Place de la mairie de 8h00 à 13h00
Vendredi 6 août 2021 à Graveson Place Henri Dunant de 9h00 à 13h00
Samedi 28 août 2021 à Venelles Boulodrome Parc des sports de 10h00 à 16h30
Samedi 4 septembre 2021 à Plan de Cuques Parc du Bocage (forum) / Place de la Paix rouge de 10h00 à 12h00
Samedi 4 septembre 2021 à Bouc-Bel-Air Place de l’Hôtel de ville de 15h00 à 19h00
Dimanche 5 septembre 2021 à Fuveau Collège ou centre ville (à confirmer) de 10h00 à 16h00
Samedi 11 septembre 2021 à Auriol Esplanade du Gymnase Gaston Rebuffat de 14h00 à 18h30