vendredi 1 novembre 2024
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Documentaire – Les gorges du Verdon, une promenade vertigineuse

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Le 4 juin à 18h55 et sur son site jusqu’au 3 juillet, la chaîne Arte diffuse le documentaire intitulé « Vertiges du Verdon ». Ce dernier met à l’honneur les paysages époustouflants de ce coin de territoire du sud. Il donne aussi la parole aux passionnés qui arpentent les gorges : grimpeurs, explorateurs, berger, champion de parapente… et l’on voit que ceux qui connaissent intimement les gorges du Verdon savent aussi parler de leur paradis.

Le voyage est accompagné par les « Chanteurs d’oiseaux » : Johnny Rasse et Jean Boucault, grâce à un minutieux travail d’écoute et d’observation, ont réussi à imiter à la perfection des milliers de sonorités d’oiseaux. Une technique impressionnante. Le documentaire donne sans aucun doute l’envie de partir explorer ce lieu magnifique.

« Canal 16 », le nouveau podcast des sauveteurs en mer

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Les Sauveteurs en mer ont lancé début juin leur nouvelle série de podcasts intitulée « Canal 16 ». Dans chaque épisode, des sauveteurs comme des personnes secourues témoignent. Homme à la mer, accident, tempête, noyade… « Canal 16 » veut mettre l’accent sur les périls de la mer et les dangers que doivent quotidiennement surmonter les Sauveteurs en mer.

Un partenariat entre Waze et la Région sud pour équilibrer les déplacements

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Pour anticiper l’afflux des nombreux touristes estivaux, la Région sud s’associe à la célèbre application Waze. L’objectif est d’éviter la surpopulation dans les lieux fortement prisés comme les calanques marseillaises. Le Comité régional de Tourisme (CRT) de la région espère donc mieux répartir les flux touristiques.

L’application Waze sera ainsi chargée d’informer les utilisateurs lorsque qu’un site sera trop fréquenté et de leur proposer une alternative à proximité, parfois vers un lieu moins connu mais tout aussi beau et intéressant. Cette initiative devrait permettre de mieux préserver les sites naturels de la région, laisser les touristes respirer, et éviter une trop grande promiscuité qui serait favorable à la transmission du virus.

Plateformes américaines : alerte pour le cinéma français

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Les plateformes de streaming américaines, telles que Netflix, Disney+ ou encore Amazon Prime, viennent bouleverser le modèle économique du cinéma français. Celui-ci compte en effet en grande partie sur le financement des chaînes de télévision comme TF1, M6 et Canal+.

Aujourd’hui, l’arrivée des plateformes américaines dans la boucle des financeurs vient remettre en cause le système économique établi. Jusqu’à présent, les chaînes financent les films et en échange, elles ont un droit de diffusion de ceux-ci entre 6 et 32 mois après leur sortie en salles; le temps de diffusion étant décidé en fonction du montant de l’investissement de la chaîne. Canal+ en a fait la base de son modèle économique en devenant le principal financeur du cinéma français. Et voit donc d’un mauvais œil l’arrivée des plateformes américaines qui promet de chambouler le système en place. Canal+ refuse de perdre son avantage compétitif. Maxime Saada, président du directoire du groupe, a réagi à ce sujet : « Cette entrée va déséquilibrer les acteurs en place qui investissent plus de 300 millions au total, et assurent la diversité du cinéma français ».

De son côté Laurent Creton, professeur à l’université Sorbonne-Nouvelle Paris 3, et spécialiste de l’économie du cinéma, redoute cette arrivée, avec un nouvel équilibre qui risque d’être difficile à trouver. Face à cette menace, Maxime Saada n’hésite pas à hausser le ton. Il prévient d’emblée : « Si nos principaux avantages en matière de cinéma sont remis en question, il n’y aura plus de raison pour notre groupe d’investir autant dans ce domaine ». Canal+ demande donc de pouvoir diffuser les films dès la fin de leur exploitation en salles.

Cette solution est tout bonnement impensable pour Richard Patry, président de la Fédération nationale des cinémas français. Il a vivement réagi aux revendications de la chaîne payante : « Moi vivant, Canal+ ne sortira jamais les films à trois mois. C’est une provocation dangereuse au vu des enjeux ». Après avoir pris la Ligue 1 en otage, Canal+ essaye de faire de même avec le cinéma français. Des méthode abjectes selon certains acteurs. Depuis la reprise du groupe Canal par Vincent Bolloré, la chaîne ne laisse rien passer et persiste. Elle qui pour le moment finance deux-tiers des films français.

Pourtant, l’arrivée de nouveaux financeurs est de bon augure pour l’industrie du cinéma qui voit plutôt d’un bon œil l’introduction de nouveaux acteurs. « Les plateformes peuvent être une chance si elles apportent de l’argent pour produire davantage de films », lançait notamment Richard Patry au Figaro. De plus, cela permettrait au cinéma français d’être moins dépendant d’un seul acteur en la personne de Canal+.

Et l’Etat, dans tout cela? Il est censé jouer un rôle d’arbitre dans ce dossier. L’objectif pour lui est de préserver la filière cinématographique qui emploie 125 000 personnes. Les films français pèsent 35% d’entrées sur le marché intérieur. Une part unique sur un marché mondial largement dominé par l’ogre hollywoodien. L’enjeu est donc crucial pour l’avenir du cinéma sur notre territoire.

Charlie SALVIGNOL

Journée mondiale du vélo – Il y a deux siècles, le « vélocipède »

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Depuis 2018, le 3 juin a été déclaré Journée mondiale du vélo par les Nations-Unies, ou plus exactement « Journée mondiale de la bicyclette », en français. Elle veut attirer l’attention sur ce mode de déplacement, tout de même vieux de plus de deux siècles.

L’ancêtre du vélo, « la draisienne », a en effet été inventée en 1817 par le baron allemand Karl Drais. Il s’agissait à l’origine d’un simple engin à deux roues, relié par une traverse en bois. On s’asseyait (pas très confortablement) sur celle-ci et l’impulsion était donnée avec les pieds. D’où le nom de « vélocipède » qui lui a rapidement été attribué. « Véloce » renvoie à la rapidité, et « pède », du latin pes, pedis, aux pieds. Le système de pédales tel qu’on le connaît aujourd’hui a été mis en place plus tard au cours du XIXème siècle.

« PACA Dental », une collaboration d’avenir entre Biotech Dental et AMU

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Ce mercredi 2 juin a été inaugurée une nouvelle chaire, qui prend sa place dans le paysage du territoire. Après plusieurs années de réflexion commune, Biotech Dental et Aix-Marseille Université (AMU), via le Laboratoire de Biomécanique Appliquée et l’Ecole de Médecine Dentaire de la Faculté des sciences médicales et paramédicales, s’associent pour créer la chaire « PACA Dental », pour une durée initiale de 5 ans. A travers cet accord mis en place avec les équipes de Protisvalor, Biotech Dental, entreprise basée à Salon-de-Provence, marque encore davantage sa volonté de s’ancrer dans le territoire régional.

Biotech Dental est riche de plus de 30 ans d’expérience et est présent dans une quarantaine de pays. Le groupe Biotech Dental est devenu un acteur français de référence dans le domaine de la Santé. La société se positionne actuellement parmi les leaders sur le marché de l’implantologie dentaire. Aujourd’hui, Biotech Dental est la société référente sur le marché de la dentisterie à travers une offre de produits et de services numériques exclusifs : conception et fabrication d’implants et de prothèses dentaires, scanner intra-oral, logiciel d’analyse du sourire, gouttières transparentes sur mesure fabriquées par des procédés de fabrication numérique innovants ainsi que les formations associées. Une palette de technologies diversifiées et adaptées au monde actuel.

De gauche à droite : E. Berton (président d’AMU), P. Veran (président de Biotech Dental), B. Fotti (directeur de l’Ecole de Médecine Dentaire), P-J Arnoux (directeur du Laboratoire de Biomécanique appliquée). © AMU

Pourquoi une nouvelle chaire ?

« Cette collaboration va permettre, grâce aux moyens de l’université et à ceux de l’industrie, de créer un pôle d’excellence et de recherche universitaire tout à fait unique dans notre région » explique dans son discours d’inauguration Philippe Veran, le président de Biotech Dental.

La nouvelle chaire veut en effet fédérer les potentiels de recherche et développement autour de la plateforme Biomécanique et médicale LBA-CERC sur l’Homme Virtuel et de l’école de médecine dentaire, pour développer des solutions technologiques, et offrir une expertise scientifique et technique sur les problématiques de dispositifs médicaux implantables, notamment en chirurgie dentaire, orthodontique et maxillo-facial et implantologie.

Professeurs, chercheurs et professionnels dentaires : la nouvelle chaire bénéficie du soutien des plus grands talents © AMU

Comment se matérialisera-t-elle ?

La nouvelle chaire se matérialisera notamment par :

  • Un partenariat de recherche en « ingénierie, conception, développement et optimisation de prothèses implantables ».
  • L’accueil de personnels dans les locaux des différentes parties prenantes.
  • D’éventuelles actions conjuguées avec les facultés de sciences médicales et paramédicales, et d’odontologie.
  • La mise en place d’activités de formation, tant ponctuelles pour des besoins à court-terme que diplômantes pour des besoins à moyen et long termes.

L’accord de création a été signé par M. Eric Berton, président d’AMU et M. Philippe Veran, président de Biotech Dental, avec le soutien de M. Bruno Fotti, directeur de l’Ecole de Médecine Dentaire, M. Laurent Badih, président de Glad, M. Bruno Marroni, directeur de Protisvalor, et de M. Pierre-Jean Arnoux, directeur du Laboratoire de Biomécanique Appliquée (LBA).

« Nous ne pouvions rêver de meilleur partenariat que cette chaire de recherche PACA Dental que nous inaugurons aujourd’hui », conclut Philippe Veran. Cet accord ne pourra que se montrer fructeux pour l’économie et la recherche du territoire.

Raphaëlle PAOLI

Roland-Garros – Hécatombe chez les Français

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Alors que le premier tour de Roland-Garros s’est terminé le 1er juin, seulement 7 Français sur les 29 du départ ont réussi à se qualifier. C’est le pire bilan depuis le début du tennis « moderne », soit la formule de 1968. Une véritable hécatombe.

Sur les 7 qualifiés, il y a 4 femmes et 3 hommes. Pour les femmes, il s’agit de Harmony Tan, Caroline Garcia, Kristina Mladenovic et Fiona Ferro. Côté hommes : Enzo Couacaud, Gaël Monfils et Richard Gasquet. Ce triste bilan montre la difficulté qu’a la nouvelle génération du tennis français à émerger.

La question maintenant est de savoir si un Français va réussir à se qualifier pour la deuxième semaine du tournoi. L’année dernière, seul Hugo Gaston s’était qualifié pour les huitième de finale et avait alors perdu comme Dominic Thiem dans un match épique regardé par 5,7 millions de téléspectateurs. Il était la révélation du tournoi. Cette année, il n’a pas réussi à confirmer en perdant face à son compatriote Richard Gasquet dès le premier tour.

Le syndicat Upe 13 choisit ses candidats pour l’élection 2021 de la CCI

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En vue des élections 2021 des Chambres de Commerce et de l’Industrie (CCI), l’Upe 13 (Union Pour les Entreprises) a désigné il y a quelques jours ses deux candidats lors d’un vote de son conseil exécutif.

Ce vote a été placé sous le signe de la continuité et de l’expérience. Ont en effet été désignés comme candidats : Jean-Luc Chauvin (51 ans), Président de SFC Invest pour la CCI Aix-Marseille-Provence et Stéphane Paglia (48 ans) Gérant de Master Systèmes pour la CCI Pays d’Arles.

Pour Philippe Korcia, Président de l’Upe 13, « La situation économique à la veille de la reprise nous a convaincus de faire le choix de la continuité et de l’union. Nous avons besoin de tous et d’équipes expérimentées immédiatement efficaces. Nous savons pouvoir compter sur l’engagement total de nos deux mandataires que sont Jean-Luc Chauvin et Stéphane Paglia pour poursuivre le travail engagé et faire de l’outil consulaire un véritable levier d’attractivité du territoire afin de remettre le plus grand nombre de nos entreprises sur les rails de la croissance. Aussi j’appelle tous les entrepreneurs qui le souhaitent à s’engager, soit à la CCIAMP, soit à la CCIPA en envoyant leur candidature. »

L’élection aura lieu les 27 octobre et 3 novembre prochains; seuls les commerçants et chefs d’entreprise inscrits au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) pourront voter.

Mercato OM : après les rumeurs, l’attente

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La saison n’était pas encore finie que les rumeurs de transferts battaient déjà leur plein à Marseille. Bien que le mercato ne s’ouvre officiellement que le 9 juin, Thiago Almada, Gerson, Amine Adli, Mattéo Guendouzi, pour ne citer qu’eux, étaient annoncés très proches de rejoindre l’Olympique de Marseille. Mais aucune officialisation n’a pour l’instant été actée. Les supporters restent donc dans l’attente. Même situation pour les joueurs qui étaient prêtés cette saison. Personne ne sait pour le moment si Pol Lirola, Leonardo Balerdi et Arkadiusz Milik vont rester ou non la saison prochaine.

On le sait, le chantier qui attend Pablo Longoria dans ce mercato est immense. Le club est à la recherche d’une dizaine de joueurs, au moins un à chaque poste. Il devrait y avoir au moins autant de départs. Pablo Longoria souhaite boucler la majorité des dossiers dès la première semaine du mercato, afin de laisser à l’entraîneur Jorge Sampaoli le soin de travailler avec la quasi-totalité de son effectif durant tout l’été. Cela permettrait évidemment de préparer au mieux la saison prochaine.

Du côté des arrivées, il y a de nombreuses rumeurs mais rien de concret pour le moment. Mattéo Guendouzi pourrait bien être la première recrue. Les deux parties sont tombées d’accord et Guendouzi souhaite rejoindre l’OM. En revanche, son arrivée pourrait s’accompagner d’une mauvaise nouvelle : celle de l’abandon du dossier Almada ou Adli. En effet, les Marseillais ne pourront pas se permettre de recruter autant de milieux. Cela pourrait nuire à l’équilibre de l’effectif et Longoria manquerait de moyens pour recruter dans d’autres secteurs.

Concernant les joueurs prêtés à l’OM cette saison, Pablo Longoria est en négociation exclusive avec la Fiorentina au sujet de Pol Lirola. Problème, ce dernier est courtisé par d’autres clubs, et Gennaro Gattuso, l’entraîneur de la Fiorentina, souhaiterait à tout prix le conserver. Longoria pourrait inclure Kevin Strootman dans la transaction. Concernant Leonardo Balerdi et Arkadiusz Milik, la tendance est plutôt positive pour qu’ils restent au club.

Les autres dossiers brûlants concernent le poste de défenseur. Avec les probables départs de Duje Caleta-Car et de Boubacar Kamara, il va falloir renforcer ce secteur. Pour ce faire, Pablo Longoria pense à Nicolas Nkoulou. Ce dernier a joué à l’OM entre 2011 et 2016 et a laissé un bon souvenir sur la Canebière. Agé de 31 ans et libre de tout contrat, il pourrait être un bon renfort à moindre coût. Loïc Badé, le défenseur central de Lens, aurait également le profil parfait pour évoluer dans le système de Sampaoli. Jeu sous pression, conduite de balle, jeu long et habitué au 3-4-3, il se présente comme la recrue idéale. Mais pour le moment, Longoria n’a pas donné suite à cette piste.

Après l’emballement en fin de saison pour le mercato, les supporters demeurent dans une attente que certains qualifieraient de surchauffée. Ces derniers jours ont marqué le pas. Mais de belles surprises pourraient arriver dans les semaines qui viennent…

Mayeul LABORDE

Pour relancer l’économie, il faut casser la tirelire

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A la suite de la récession de 2020 provoquée par la crise du covid-19, le gouvernement espère que les Français vont dépenser leur épargne pour relancer l’économie du pays.

Les Français, entre le premier trimestre 2020 et la fin du premier trimestre 2021 ont épargné environ 142 milliards d’euros. Un record. Pour faire repartir l’économie, le gouvernement parie donc sur une dépense de cette épargne sur le territoire. La réouverture des bars et restaurants a particulièrement marqué cette reprise. Pour que cela se traduise au niveau national, il faudra que cette relance perdure lors des prochains mois; ces derniers seront cruciaux, compte tenu de tous les événements économiques (soldes, festivals, expositions, activités etc.) qui se tiendront à nouveau sur le territoire.