lundi 12 mai 2025
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MID Méditerranée 2021 – Didier Parakian, vice-président de la Métropole : « Chaque câble sous-marin à Marseille, c’est 0,5% de PIB pour notre région »

Didier Parakian, vice-président de la Métropole, lors de son discours d'inauguration du MID, le 17 décembre 2021 © DR

Le 17 décembre dernier a vu l’organisation à Marseille de la première édition d’un événement économique plein d’avenir, le MID Méditerranée, au Palais du Pharo. A cette occasion, nous avons rencontré Didier Parakian, vice-président de la Métropole Aix-Marseille-Provence chargé des relations internationales et européennes, qui a ouvert le bal par sa conférence.

Le Méridional : Didier Parakian, qu’est-ce que le MID Territoires ?

Didier Parakian : Cela signifie « Moniteur Innovation Days », c’est un concept lancé par le journal « Le Moniteur », la référence pour les questions de construction et d’aménagement du territoire. Il l’organise à Paris depuis plusieurs années, et traite de l’innovation et des enjeux dans le domaine de la construction; cela inclut aussi les bureaux d’études, les architectes, les constructeurs, les énergéticiens, les promoteurs, et plus globalement tout ce qui fait le BTP.

Il y a six mois, les organisateurs ont décidé de délocaliser cet événement pour la première fois, afin de mettre en valeur des personnalités et des solutions locales. Pour cela, ils ont judicieusement choisi notre territoire, avec le soutien de la Métropole, et ont lancé le MID Territoires, dont cette première édition est nommée MID Méditerranée.

Les thèmes de cette année étaient la résilience au réchauffement climatique et les nouvelles énergies. Le secteur de la construction a un impact important sur le climat et l’environnement, ce sont donc des questions cruciales pour notre époque. Il y avait des poids lourds du BTP, comme Colas, Eurovia, et Loxam, et des représentants du monde de l’énergie, comme Enedis, Enerplan ou l’ADEME. Ils ont présenté des projets ambitieux, avec des solutions innovantes pour lutter contre le réchauffement climatique, des investissements dans une construction durable, et l’implantation de filiales dans notre région. 

« Le Moniteur » a choisi l’hémicycle du Pharo à Marseille, le siège de la Métropole, pour ces interventions de haut niveau. J’ai eu le privilège d’ouvrir ce colloque par mon intervention intitulée « Un territoire contrasté à potentiel inouï ».

L.M : Qu’avez-vous voulu mettre en lumière lors de votre conférence ?

D.P : J’ai apporté un message positif, je leur ai expliqué pourquoi ils avaient fait le bon choix en choisissant Marseille pour cette première édition hors de Paris. Ils sont à la bonne adresse pour investir et innover. Il m’est revenu une phrase du célèbre entrepreneur américain John Rockfeller : « J’ai toujours essayé de transformer les désastres en opportunités. » La crise sanitaire a été une catastrophe pour l’économie, mais il faut savoir aller chercher les opportunités qui en découlent. Une étude réalisée par l’OCDE démontre que notre territoire a été très résilient pendant la crise par rapport au reste de l’Europe. C’est dû à notre tissu de de TPE et PME qui a su se remettre en question pour rebondir. Notre économie est très diversifiée, c’est notre force.

Nous sommes surtout un territoire ouvert sur le monde, grâce à une position géostratégique bénie des dieux que la terre entière nous envie. Marseille est un balcon sur l’Afrique, un hub méditerranéen parmi le top 5 mondial en termes de connectivité, avec une quinzaine de câbles sous-marins connectés au Prado, qui transfèrent une masse considérable de données vers des data centers. Cet environnement privilégié a permis le développement de tout un écosystème numérique. La donnée est le nouvel or noir de la révolution numérique, chaque câble sous-marin déroulé à Marseille, c’est 0,5% de PIB supplémentaire pour notre région. 

Ce n’est pas un hasard non plus si les grands architectes du monde entier choisissent Marseille pour signer des œuvres exceptionnelles. On peut citer Norman Foster, architecte anglais qui a redessiné l’ombrière sur le Vieux-Port, Zaha Hadid qui a signé la tour CMA-CGM, Jean Nouvel qui est derrière la tour La Marseillaise, et Rudy Ricciotti qui a conçu le Mucem, l’un des cinq musées les plus visités d’Europe.

Il n’y a jamais eu autant d’appétence internationale pour le territoire de la Métropole, notamment pour le quartier Euroméditerranée, où le taux de vacance est de 3%. Tout est complet, les gens se bousculent pour s’y installer, et une tour est actuellement en phase finale de vente. Chaque année, entre 60 et 80 nouvelles entreprises s’implantent à Marseille. Les plus gros investisseurs sont les Américains… peut-être est-ce l’effet Franck McCourt ! Enfin, j’ai incité mon auditoire à se dépêcher pour investir, car aujourd’hui s’installer à Marseille est encore bon marché. Après la coupe du monde de Rugby en 2023 et les Jeux olympiques de 2024, nous passerons de l’ombre à la lumière, tout le monde se bousculera pour faire des affaires ici, et les prix vont flamber.

L.M : Quelles sont les perspectives d’avenir pour le MID Territoires ?  

D.P : Le second se tiendra à Bordeaux le 1er juin prochain, en partenariat avec la région Nouvelle-Aquitaine. Le prochain événement parisien est lui prévu pour le 4 juillet 2022 à Boulogne-Billancourt. Le MID Méditerranée compte revenir à Marseille en 2023, peut-être au premier semestre. Nous l’espérons, car cette première expérience a été un succès, avec de très bons retours et des partenaires enthousiastes. Près de 450 personnes ont suivi l’événement, dont une centaine sur place, ce qui est très encourageant.

Propos recueillis par Antoine LIVIA

OM/Reims : Sur quelle chaîne et à quelle heure voir le match ?

© DR

L’OM reçoit ce mercredi 22 décembre au stade Vélodrome le Stade de Reims. Le coup d’envoi sera donné à 21h, et le match diffusé en direct sur Amazon Prime Video.

Suivez les commentaires sur les pages FacebookYoutube et Twitch du Méridional.

Salon-de-Provence : 78 millions d’euros pour reconstruire l’hôpital

© WKMC

Le mercredi 15 décembre dernier, le ministre de la Santé Olivier Veran et l’Agence régionale de santé ont développé la stratégie d’investissement qui avait été exposée dans le cadre du Ségur de la Santé (2020). La Région Sud se voit attribuer un budget de plus d’1,5 milliard d’euros pour la période 2021-2029. L’enveloppe est destinée à soutenir les établissements médicaux et sanitaires.

Philippe De Mester, directeur général de l’ARS de la Région Sud, souligne qu’un « état des lieux » a été réalisé dans les différents départements. Le rapport insiste sur l’investissement dans les moyens humains, mais aussi numériques, sur la nécessité d’une meilleure coopération public-privé, et sur l’importance de rénover les établissements qui en ont le plus besoin.

Parmi les projets de rénovation ou de restructuration, on compte notamment le centre hospitalier de Riez (04), celui d’Embrun (05), celui de Grasse (06), l’hôpital de Draguignan (83), et d’Avignon (84), celui d’Aubagne et d’Arles, l’hôpital européen de Marseille (13). A Marseille également, l’Ehpad de la fondation Saint-Jean-de-Dieu doit être requalifié.

Dans ce contexte, l’Etat s’est engagé pour une reconstruction de l’hôpital du Pays salonais de Salon-de-Provence, à hauteur de 78 millions d’euros. Cet engagement était très attendu, étant donné la vétusté et la taille des bâtiments. Pour Jean-Marc Zulesi, député de la 8ème circonscription des Bouches-du-Rhône, « il n’est pas envisageable d’accueillir dignement des patients dans un hôpital où des bâtiments ont été construits il y a 115 ans et dont les capacités d’accueil sont largement atteintes. » La requalification d’un hôpital comme celui de Salon-de-Provence signifie beaucoup pour le territoire. Il devrait être livré pour 2026.

Raphaëlle PAOLI

Quand les nageurs du Cercle de Marseille se retrouvent derrière les fourneaux

© DR

Ces gaillards sont certainement plus habitués à évoluer dans l’eau que derrière des fourneaux… Le 16 décembre dernier, huit athlètes du Cercle des Nageurs de Marseille sont accueillis dans les cuisines du centre de formation de l’ACPM (association de formation pour la coopération et la promotion professionnelle méditerranéenne) pour découvrir le monde de la gastronomie dans un contexte professionnel.

A peine rentrés des championnats de France (avec cinq titres en poche et 11 podiums à leur actifs), les nageurs se prêtent au défi de la confection d’un menu de fête. Ce jour-là, les clients du restaurant de l’ACPM de Marseille (13013) ignorent qu’ils dégustent des plats de haut-niveau, préparés par des sportifs de haut-niveau ! Déveinage du foie gras, préparation du saumon fumé, cuisson des paupiettes de chapon et réalisation de meringues suisses : le programme est chargé.

© DR

Introduits par Delphine Aubry, responsable de la formation hôtellerie-restauration, les nageurs sont pilotés par les apprentis du lieu. Pour ceux, comme le champion de France du 100 mètres papillon Stanislas Huille, qui ont l’habitude des séances de préparation physique et des entraînements de plus de quatre heures par jour dans un bassin, il n’est pas évident de rester debout si longtemps… Mais un tel défi leur permet de connaître le monde professionnel dont ils n’ont, pour la plupart, pas d’expérience ; et, comme le souligne l’entraîneur Franck Esposito, ancien champion, de renforcer l’esprit d’équipe dont les nageurs ont besoin au quotidien pour faire briller Marseille.

Jeanne RIVIERE

Des fêtes sans cuisiner grâce aux fourneaux des Bistrots de Pays

© Bistrots de Pays

Du foie gras à la bûche de Noël, certains restaurants labellisés « Bistrots de Pays » proposent aux clients de venir directement récupérer leur menu, autour de Noël et du Réveillon. Des plats délicieusement concoctés qui correspondent bien avec l’esprit des Bistrots. En Région Sud, ils se situent dans les Hautes-Alpes et le Vaucluse. Il est aussi possible de retrouver la carte des Bistrots de Pays ici.

> A voir aussi : Les « Bistrots de Pays » ou l’esprit de village

Plus de détails en ligne pour les tarifs et les réservations.

Le coin des livres – « Le Panier, cœur historique de Marseille » : une saga de 22 siècles

© WKMC

Ce ne sont pas les livres sur Marseille qui manquent, et celui-ci vient compléter une collection déjà bien fournie. Mais parmi l’histoire des quartiers de la Cité phocéenne, celui du Panier est sans doute l’un des plus fascinants ; constructions, déconstructions, reconstructions : les traces de 22 siècles se succèdent. Le Comité du Vieux-Marseille (13001) a édité cet automne un beau livre qui met en lumière les différentes facettes du plus ancien quartier de la ville.

Si les Marseillais ne manquent pas de connaître un certain nombre d’épisodes, plus ou moins récents, qui ont eu ou ont encore le Panier pour cadre (procession de la Vierge du Panier chaque 15 août, expulsion et rasage d’une partie du quartier par les Allemands en 1943, vagues d’immigration de diverses origines…), on a un plaisir insoupçonné en se promenant parmi les pages de ce « cœur historique ».

Le contexte historique situe évidemment le lieu, depuis l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui. Les cartes ne manquent pas, permettant de mesurer l’étendue des changements au fil des siècles. Le lieu qui a longtemps rassemblé une vie religieuse très active (ordres « blancs », « gris », « noirs ») conserve des traces de cette présence ; il faut parfois connaître les détails pour les décrypter ! Mais cette histoire est surtout le prétexte à faire quelques pas de côté, autour d’anecdotes, de personnalités… ce que l’on préfère reste sans doute la promenade à travers les noms des rues. La « rue des Muettes » a-t-elle vraiment été nommée ainsi par dérision envers les commères bavardes qui l’habitaient ? Qui est la sainte Françoise de la rue qui porte le même nom ? Où a vécu Jean-Louis Lagnel, créateur du santon marseillais ? La piscine souterraine du Panier (dans laquelle se serait baigné Jean-Paul Belmondo lors du tournage de « Borsalino » en 1971) pourrait-elle être réhabilitée ?

« Le Panier, cœur historique de Marseille » s’adresse aussi bien à des Marseillais ou des gens de la région qui pensent bien connaître le quartier, qu’à des « étrangers » à la ville. En passant sur la place du Lenche, souvenez-vous de la légende qui dit que les caves Saint-Sauveur sont reliées à l’abbaye Saint-Victor par un souterrain…

Jeanne RIVIERE

« Le Panier, cœur historique de Marseille », éditions du Comité du Vieux-Marseille, collectif d’auteurs, novembre 2021, 20€ (Comité du Vieux-Marseille, 21 boulevard Longchamp, 13001 Marseille).

OM/Cannet-Rocheville : Le Live OM du Méridional

© DR
  • Suivez le live commenté du match OM/Cannet-Rocheville sur Le Méridional
  • Avant-Match à partir de 13h30
  • A suivre sur les chaînes YouTubeTwitch et Facebook du Méridional

Neige : chaînes ou chaussettes pour équiper son véhicule ?

© DR

A l’approche de l’hiver et des vacances, et avec la mise en place de la loi Montagne II qui oblige à un équipement adéquat, beaucoup d’automobilistes se posent la question : comment équiper les roues son véhicule pour la neige ? Facilité, prix, usage… Xavier Garcia de Revelauto, collaborateur du Méridional, répond à la question.

> A voir aussi : Comment tester une voiture d’occasion sur route avant l’achat

Noël dans l’air – « Man-Fado », des fleurs françaises et une belle histoire provençale

© Man Fado

A l’origine, c’est un petit atelier secret situé dans le 4ème arrondissement de Marseille… Aujourd’hui, Cécile est fière du succès de « Man-Fado » (« la main de fée », en provençal), entreprise spécialisée dans la confection d’assemblages de fleurs séchées ; et pas n’importe lesquelles, on va le voir.

La jeune créatrice de 33 ans connaît comme sa poche le monde de la botanique. Après un parcours qui l’amène d’abord à travailler comme costumière de spectacle, elle se tourne – un peu par hasard – vers les fleurs. Née à Aubagne, elle a toujours vécu dans la région et s’est attachée à l’environnement naturel exceptionnellement riche qu’elle propose. Elle apprend de façon classique le métier de fleuriste et passe une dizaine d’années dans les boutiques. Parce qu’elle prend conscience d’un certain nombre d’éléments qui la gênent, elle décide, avec « l’électrochoc » du covid, de quitter le magasin où elle travaille et de suivre sa propre voie.

La fleur, un morceau de nature… vraiment ?

Ce qu’elle nous raconte du monde de la fleur nous impressionne. Certes, le marché de la fleur coupée est en soi un désastre écologique. Mais au-delà de ça, on pourrait aller jusqu’à dire… qu’il n’y a rien de naturel dans beaucoup des bouquets vendus chez les fleuristes. « Quand on entre chez un fleuriste, on veut acheter un peu de nature, un décor champêtre, d’autant plus si on habite la ville, souligne Cécile. Mais aujourd’hui, il n’existe aucune traçabilité des fleurs, à l’inverse de ce qu’on trouve dans la filière alimentaire. » C’est-à-dire que des produits, notamment des pesticides, interdits depuis plusieurs années par l’Union Européenne, se retrouvent sur les fleurs. Kenya, Chine ? Les roses que vous offrez à la Saint-Valentin pourraient bien, hélas, n’être qu’un tissu d’artificialité. Et, détail non négligeable, sont cultivées dans des conditions pas toujours optimales pour les travailleurs.

© Man-Fado

« A l’occasion d’un voyage professionnel en Hollande, je me suis rendu compte de ce que le marché de la fleur représentait, notamment là-bas : des milliers et des milliers d’hectares de serres chauffées, des fleurs coupées à la machine, des pesticides, un transport rapide très polluant… finalement, en totale contradiction avec ce que le client, au bout de la chaîne, croit acheter ! »

Exiger des fleurs françaises

85% des fleurs coupées présentes dans les magasins sont importées de l’étranger. Quand les clients prennent connaissance de ce qui se joue, nombreux sont ceux qui demandent une solution alternative. De son côté, Cécile, sans verser dans une démarche offensive d’ « anti-système », veut informer au maximum. Elle crée un blog à cet effet.

Si aucune traçabilité des fleurs n’existe encore en France, elle découvre le Collectif de la fleur française, qui met en lien fleuristes et horticulteurs ayant les mêmes idées : cultiver et vendre des fleurs françaises, produites au plus près de la région de vente. Cécile lance officiellement « Man-Fado » en janvier 2021, avec le label « Fleurs de France ».

L’esprit provençal

L’idée de Man-Fado est de proposer aux gens des bouquets de fleurs qu’ils puissent identifier («J’ai souvent des gens qui me disent par exemple : « Je me souviens de ces fleurs, il y en avait chez ma grand-mère ! » »). Pour cette Provençale amoureuse de sa région, les créations sont aussi l’occasion de fouiller dans sa mémoire, ou dans son vieux dictionnaire de provençal, à la recherche des expressions perdues !

Et pourquoi des fleurs séchées ? Parce que l’organisation est plus facile, Cécile est pour l’instant seule aux manettes de Man-Fado et livre même à vélo pour les commandes à Marseille.

© Man-Fado

On peut retrouver ses créations au village marseillais de l’Epopée (14ème arrondissement de Marseille), au concept store Bloomdrops (13005), en commande bien sûr ; et du 12 janvier au 12 février prochain, la jeune entreprise a été sélectionnée pour être exposée au comptoir d’Alinea d’Aubagne (une petite fierté).

Finalement, le covid a donné l’occasion à Cécile de tenter l’aventure dont elle rêvait : créer sa propre entreprise (« quelque chose de plus vivant, de moins figé que la façon dont je travaillais auparavant ») tout en retrouvant le « vrai » monde des fleurs. Et son succès croissant prouve que la demande est bien présente. Côté Noël : elle propose ses services pour la table du 24/25, des bouquets, et des cartes cadeaux pour des ateliers !

Jeanne RIVIERE

Man-Fado est aussi à retrouver dimanche 19 décembre au marché des créateurs du cours Julien (6ème arrondissement de Marseille).

Avant-match – OM/Cannet-Rocheville : entrée en lice des Olympiens

© OM / Twitter

L’OM va disputer un 32ème de finale de Coupe de France contre les amateurs du Cannet-Rocheville ce dimanche 19 décembre à 13h45 à l’Orange Vélodrome. Suivez les commentaires sur les pages FacebookYoutube et Twitch du Méridional.

> A voir aussi : OM/Cannet-Rocheville : interview de Cédric Campello, entraîneur adjoint de l’ESCR

Les clubs de Ligue 1 ne font leur entrée dans cette compétition qu’à partir des 32èmes de finale, un avantage non négligeable qui permet d’atteindre une finale en disputant seulement cinq rencontres. Pour ce tour-là, les Olympiens ont bénéficié d’un tirage favorable; les futurs adversaires de l’OM évoluent en National 3, ce qui équivaut à la cinquième division française. De plus, les Marseillais vont bénéficier d’un avantage certain en évoluant sur leur pelouse ; la rencontre a été inversée à la demande du Cannet-Rocheville, ce dernier n’ayant pas de terrain homologué pour jouer le match.

A quoi ressemble cette équipe du Cannet ?

Les amateurs du Cannet-Rocheville, dirigés par Farid Tabet, évoluent dans le groupe de Corse/Méditerranée. Ils sont actuellement 5èmes de leur championnat. C’est une équipe qui a un projet de jeu ambitieux, ils mettent une pression constante sur leur adversaire lorsqu’ils jouent à domicile afin de récupérer le ballon haut sur le terrain. Cela leur permet de se créer un bon nombre d’occasions. Ils parviennent également à avoir des temps de possession importants en utilisant un circuit de passes bien coordonnées, fait de libération et de prise d’espace. La qualité de leurs attaquants est réelle, surtout dans le couloir gauche par l’intermédiaire d’Affane Ryan. Pour autant, le plan de jeu prévu contre l’OM devrait être tout autre : privilégier un bloc bas afin de réduire les espaces en retardant l’échéance du premier but et de, pourquoi pas, surprendre les Olympiens sur quelques attaques rapides.  

> A voir aussi : OM/Cannet-Rocheville : sur quelle chaîne et à quelle heure voir le match ?

De leur côté, les Marseillais devront faire preuve d’humilité et garder la même rigueur qu’en championnat. Le coach Sampaoli devrait saisir l’occasion pour donner du temps de jeu à certains joueurs tels que Amavi ou encore Harit.

L’enjeu pour le Cannet-Rocheville est de bien figurer sur ce match pour représenter dignement le football amateur, mais l’écart entre les deux équipes est tel que si les Olympiens mettent de l’intensité dans le jeu, il ne devrait pas y avoir de surprise sur ce tour. Peu importe : l’essentiel est de voir une communion entre tous les sportifs et une belle fête du football, souvent gâchée ces dernières semaines par des agissements qui ne reflètent pas l’esprit sportif.

Pronostic : victoire de l’OM 4 à 0

Fabrice HUART

Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.