Mardi 6 juillet 2021, le gouvernement chinois a annoncé vouloir en finir avec l’exode de ses entreprises vers la bourse américaine. L’Etat chinois renforce « la protection des données sensibles liées à l’entrée en bourse à l’étranger de firmes nationales ». La guerre économique entre les deux nations continue de s’amplifier. Après l’interdiction de la marque Huawei aux Etats-Unis, la Chine s’attaque à la bourse américaine en dissuadant ses entreprises d’y entrer.
La Chine montre ses muscles en ce début d’été. Elle s’attaque à la bourse américaine en prenant des mesures pour empêcher ses entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies d’y entrer. Et pour qu’on la prenne au sérieux, elle a d’ores et déjà offert un exemple. Il s’agit de l’entreprise Didi (« Uber chinois ») spécialisée dans la mise en relation d’utilisateurs avec des conducteurs via une application. Elle propose aussi des services de livraison de nourriture. Cette entreprise avait fait son entrée à Wall Street avant de voir le gouvernement chinois saboter sa cotation en annonçant l’ouverture d’une enquête concernant la collecte des données des utilisateurs de Didi.
Cet acte a eu pour effet de freiner les investissements aux Etats-Unis de plusieurs firmes chinoises de la tech. La Chine espère ainsi mettre en avant sa bourse et venir concurrencer Wall Street très prochainement. La réaction de Joe Biden est maintenant attendue. Un touché-coulé qui pourrait mal finir…
Certains artistes et créateurs – pas tous – ont « l’œil », la vision de ce qui est encore en puissance et existe pourtant déjà. Noëlle Praticci-Roux est de ceux-là. La jeune créatrice de mode est un talent reconnu du territoire marseillais et au-delà des frontières nationales. Pour évoquer le défilé particulier qui aura lieu le 11 juillet 2021 à la Villa Gaby, elle nous reçoit dans son atelier.
Toute passion ne naît pas dès l’enfance, et Noëlle Praticci-Roux, qui va aujourd’hui sur ses trente ans, s’en amuse. « J’avais dans l’idée de devenir coiffeuse ; mais il est vrai que parallèlement, depuis l’âge de 10-11 ans, je passe mon temps libre à « trafiquer » mes habits, à assembler des morceaux de tissu. Je m’intéresse très vite au jeu des matières et des formes. »
Ce goût lui fait emprunter un chemin professionnel complet : école de Couture au Lycée Colbert de Marseille, où elle remporte la Médaille d’Or Départementale au concours « Les Meilleurs Ouvriers de France », spécialité Couture Floue. Elle obtient son diplôme en 2010 et entre dans une école de Mode à Paris ; elle croise alors la route des plus grands professionnels.
En 2014, Noëlle Praticci-Roux décide de fonder sa marque. Portée par son engouement pour la création, elle se fait connaître pour sa griffe particulière : notamment pour son motif emblématique en relief dont les points reliés à la main s’inspirent de la technique de pliage de l’origami. Son inspiration puise dans l’architecture, dans les jeux de lumière. Plus qu’aux couleurs, elle s’intéresse aux nuances de noir.
Le succès se confirme : elle remporte deux expositions aux Galeries Lafayette (2015 et 2017), présente sa collection à New-York en 2016. Ses racines méditerranéennes ne se laissent pas oublier, puisqu’elle obtient la labellisation par la Maison Méditerranée, et expose ses créations au Musée des Arts Décoratifs, de la Faïence et de la Mode au Château Borély (8ème arrondissement de Marseille).
Elle fait partie à plusieurs reprises du jury du concours « Génération mode », et elle représente sa marque en 2017 lors des prestigieux défilés d’Odessa (Ukraine), d’Alger et de Constantine (Algérie). En 2019, elle collabore avec la marque de maroquinerie CHABRAND, pour laquelle elle réalise une collection de sacs en cuir.
Elle met son savoir-faire au service de la transmission, puisqu’elle est depuis 2019 professeur de Couture et de Création textile auprès des étudiants du Master Mode de l’Université d’Aix-Marseille.
Le 11 juillet aura lieu à la Villa Gaby un événement destiné à mettre en lumière l’harmonie des talents : un dîner à quatre mains (réalisé par les deux chefs provençaux Mickaël Féval et Ippei Uemura), qui verra alterner les plats et les défilés de mode de deux créatrices, Noëlle Praticci-Roux et Charlotte Mas. Noëlle Praticci-Roux a l’habitude des défilés, mais elle confie son excitation de participer à une telle réalisation d’ensemble : « C’est une magnifique expérience de travailler de concert avec des virtuoses de la gastronomie ; cela demande une étroite collaboration pour une mise à l’honneur générale de toutes les créations. Chaque réalisation est à la fois un talent à part entière et une face du bijou général. »
Chacune des créatrices présentera 3 tenues lors du défilé ; en outre, Charlotte Mas réalise les tenues des serveurs, et Noëlle Praticci-Roux celles des chefs.
L’un de ses projets en cours ? Elle aimerait ouvrir une boutique à Marseille, rue Paradis… un nom serti d’une délicieuse connotation.
L’Agence Régionale de Santé de Provence-Alpes-Côte d’Azur faisait le point autour de l’épidémie de covid à la date du 6 juillet 2021. Un bilan utile pour estimer la situation au seuil des vacances estivales.
Par rapport aux semaines précédentes, la circulation du virus augmente légèrement, particulièrement pour la tranche des 20-29 ans. Les taux de positivité sont en hausse chez les moins de 60 ans et stables chez les 60 ans et plus.
Au niveau départemental, la circulation virale augmente dans les 12ème et 16ème arrondissements de Marseille, et dans la communauté d’agglomération de Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes), en lien avec les clusters dus au variant delta. Le nombre de personnes hospitalisées reste en baisse.
Au niveau vaccinal : au 4 juillet, 61% de la population âgée de 18 ans ou plus a reçu au moins une première injection de vaccin ; plus de 47% a bénéficié d’un schéma vaccinal complet. Les 12-17 ans sont très peu vaccinés ; autrement, les 18-49 ans ont un taux de vaccination plus faibles que les autres tranches d’âges.
Le mercato de l’OM est déjà bien entamé. L’effectif version 2021-2022 commence à prendre forme. Gerson, Leonardo Balerdi, Konrad de la Fuente, Cengiz Ünder et Mattéo Guendouzi ont déjà été officialisés. Pau Lopez et Luan Peres ne devraient pas tarder à suivre ; Pol Lirola et Thiago Almada se font attendre : des joueurs qui ont tous été validés par Longoria, Sampaoli et la cellule de recrutement. Ils collent parfaitement avec la philosophie de jeu prônée par Jorge Sampaoli.
Cela faisait bien longtemps que les supporters marseillais n’étaient pas aussi « hypés » (fascinés) par un mercato de l’OM, comme ils aiment à le rappeler sur les réseaux sociaux. L’équipe qui se dessine pour la saison prochaine semble en effet très prometteuse. Tout du moins sur le papier : il faudra arriver à faire jouer ensemble tous ces talents. Le tâche s’annonce ardue pour Jorge Sampaoli et son équipe.
Voici à quoi pourrait ressembler l’équipe de Sampaoli la saison prochaine. Deux schémas de jeu restent possibles : un 4-3-3 et un 3-4-3.
Aujourd’hui, les coureurs faisaient face à une étape particulièrement éprouvante, confrontés à 198 kilomètres d’étape et deux montées du mont Ventoux, devenu mythique dans l’histoire du Tour.
Le Ventoux en aura avalé, des coureurs ! Aussi bien des anonymes que des grands champions comme Ferdi Kübler. Aujourd’hui, il n’en a pas été autrement avec 7 abandons… Le mont Ventoux laissera pour sûr des séquelles pour les prochains jours tant il est exigeant et impitoyable.
Cette étape aura vu le Belge Wout Van Aert de l’équipe Jumbo-Visma s’imposer. Il s’est montré le plus fort de l’échappée en partant seul à l’assaut de la deuxième ascension du mont Ventoux. Personne ne pourra le rattraper, pas même Kenny Elisonde et Bauke Mollema qui finiront respectivement deuxième et troisième. La victoire de Van Aert est une bonne nouvelle pour son équipe qui a connu beaucoup de péripéties avec notamment l’abandon de trois de ses coureurs.
Van Aert, après avoir fini deuxième hier lors du sprint massif, conclut cette fois-ci sur une étape de haute montagne. Le jeune coureur belge remporte donc sa quatrième victoire d’étape en trois participations sur le Tour.
Vainqueur de l’étape : Wout Van Aert (Jumbo-Visma)
Maillot jaune (leader du tour) : Tadej Pogacar (UAE Team Emirates)
Maillot à pois (meilleur grimpeur) : Nairo Quintana (Arkéa-Samsik)
Maillot vert (meilleur sprinteur) : Mark Cavendish (Deceuninck – Quick-Step)
Maillot blanc (meilleur jeune) : Tadej Pogacar (UAE Team Emirates).
Malgré la menace d’une 4ème vague de coronavirus fin juillet en raison du variant delta, Bruxelles prévoit une forte croissance du PIB (Produit Intérieur Brut) pour l’économie européenne en 2021.
La raison principale de cet optimisme vient de l’augmentation du nombre de vaccinés qui aide à lutter contre la crise sanitaire. La Commission européenne mise désormais sur une croissance de 4,8 % pour 2021 (contre 3,3% précédemment). « L’UE devrait enregistrer sa plus forte croissance depuis des décennies », a déclaré Paolo Gentiloni, commissaire européen à l’Economie. Ceci apparaîtrait comme une excellente nouvelle pour l’économie européenne, et arriverait parfaitement pour rebondir face à la crise.
Il faut toutefois rester prudent, puisque de nouveaux confinements viendraient mettre en péril cette théorie. De potentielles restrictions économiques pourraient conduire à un ralentissement de la reprise. Bruxelles table, dans ce cas, sur le fait que les Etats prennent des mesures moins contraignantes que lors des précédentes vagues.
Le Tournoi International des Catalans revient les 9, 10 et 11 juillet 2021 sur la plage du même nom. Ce tournoi de volley de plage est l’un des plus anciens et des plus populaires en France. Selon certains volleyeurs, il concurrence même le tournoi de Copacabana(Brésil).
Créé en 1949, le club de Volley-Ball des Catalans compte pas moins de 235 adhérents de tous âges et de tous niveaux. Les joueurs, qu’ils pratiquent en compétition ou pour le loisir, sont heureux de pouvoir jouer au beach-volley dans un cadre historique aussi idyllique. Depuis 2014, le club a également mis en place des cours pour les jeunes adultes tous les samedis après-midi, qui rencontrent un réel succès.
Le Club de Volley-Ball des Catalans (CVBC), qui va bientôt fêter ses 72 ans, organise ce tournoi depuis tout de même plus de 7 décennies. Il réunit les meilleurs athlètes espoirs et séniors spécialistes du 3 contre 3. 100 volleyeurs et volleyeuses, pendant 3 jours, s’affrontent dans une ambiance exaltante qui ravira aussi bien les joueurs que les spectateurs. Venir en découdre aux Catalans après une sélection est un graal pour tout joueur professionnel de volley de plage. La tension qui peut se faire ressentir sur le terrain n’en rend le tournoi que plus captivant.
La finale du tournoi féminin aura lieu dimanche 11 juillet à 16h15, la finale masculine aura lieu à 17h00 et sera suivie de la remise des trophées.
Le taux d’abstention catastrophique constaté lors des dernières élections régionales et départementales aurait dû inciter certains des gagnants du jour à une certaine humilité. Il n’en a rien été. Lorsque, par exemple, le binôme Sophie Camard et Benoît Payan (PS), est déclaré vainqueur dans le 1er canton de Marseille avec 9701 suffrages sur 40 621 électeurs inscrits, ils n’obtiennent en réalité que 23,8 % des voix alors que le journal local les bombarde à 75 % comme s’ils avaient écrasé cette élection à la façon de Tadej Pogaçar dans le Tour de France.
Et le journaliste socialiste d’exulter en diffusant ce titre ronflant : « Payan explose les compteurs ! » Ah oui ? Peut-être parle-t-il des « conteurs » qui s’en vont conter fleurette à un électorat qui n’est pas le leur ? Comme à son habitude, Payan s’est abrité derrière une femme très populaire dans ce secteur (Sophie Camard) et il n’a fait que rééditer le pitoyable scénario du « switch » avec Michèle Rubirola aux dernières municipales.
Tu fais les voix et je te les emprunte. Merci Sophie. Si l’on effeuille suffrage par suffrage ce score, somme toute modeste, de 23,8 % des inscrits, combien sont à porter au crédit de l’écologiste Sophie Camard qui draine à elle seule de très nombreuses voix dans ce secteur ? 75 % ? 80 % ? Faites le compte vous-même : les voix restantes sont très minoritaires et reflètent parfaitement une imposture socialiste signée Payan.
Certes, le binôme écolo-socialiste a gagné cette élection haut la main. Mais contre qui ? Contre deux illustres inconnus du Rassemblement National qui n’avaient aucune chance de l’emporter.
Dans le quatrième canton de Marseille, on constate le même genre d’imposture avec Samia Ghali qui s’est, elle aussi, recroquevillée derrière son brillant binôme Azad Kazandjian. Un choix qui n’est pas innocent quand on sait que ce Marseillais de trente-trois ans est président du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France et qu’il s’est toujours vaillamment battu contre le négationnisme turc.
A Saint-Antoine, le cœur de ce canton, où vit une importante communauté arménienne, la présence de ce militant très respecté de la cause arménienne ne pouvait qu’être favorable à Samia Ghali (PS). Le score (réel) de ce binôme bancal où le poing et la rose ont disparu du décor est de 4580 suffrages au second tour, soit 14,01 % des 32 685 électeurs inscrits et 57,2 % des votants. Là aussi, combien de votants sont-ils à mettre à l’actif du seul jeune homme au détriment de la Madone des quartiers nord ?
Ce double exemple illustre la duplicité des besogneux socialistes marseillais. On se dissimule derrière une valeur montante, on fait campagne sur des idéaux qui ne sont pas les vôtres pour être à la mode, et puis on s’en va sans gloire et sans honte cueillir les lauriers d’une victoire volée. Sébastien Barles, pur écolo, a compris : il a déjà claqué la porte d’un défunt Printemps…
Quant au maire de Marseille, il a confié à un journaliste local « qu’il n’accepterait pas que Marseille soit gouvernée par le maire d’une ville de 5000 habitants ». Il fait allusion à Roland Giberti, maire de Gémenos, vice-président de la Métropole et président du conseil de territoire, qui a si bien géré sa commune que ses concitoyens n’y paient quasiment plus d’impôts locaux… La flèche est empoisonnée mais elle ne peut pas atteindre sa cible. Encore raté M. Payan !
Dans quelques jours, à partir du 10 juillet (et jusqu’à la fin août), 25 food-trucks s’installeront au parc Borély (8ème arrondissement de Marseille) pour régaler les visiteurs. La difficulté sera plutôt de faire son choix parmi tous les stands présents. Une cuisine gastronomique, locale et du monde, sera proposée.
Le peloton retrouvait la plaine après deux jours infernaux dans les Alpes. L’étape, plutôt calme, a connu un dénouement dans la tension. Mark Cavendish, lui, se rapproche un peu plus de record d’Eddy Merckx en remportant sa 33ème victoire.
A 10 kilomètres de l’arrivée, le peloton a commencé à se morceler en trois, ceci en raison des cassures provoquées par le vent. Aucune incidence sur le classement général, les 10 premiers coureurs étant dans le premier groupe. Tous les sprinteurs se trouvaient également dans le premier groupe pour pouvoir disputer le morceau final.
Une fois n’est pas coutume, c’est Mark Cavendish qui s’impose dans ce sprint massif : il remporte sa troisième victoire déjà dans le Tour de France 2021. Il semble être de loin le meilleur sprinteur cette année. Il faut dire qu’il a bien été aidé par son équipe qui lui a offert la victoire dans un fauteuil.
Après avoir vécu une première semaine épuisante, les coureurs ont pu bénéficier d’un jour de repos hier et d’une étape relativement tranquille aujourd’hui. Espérons que l’hécatombe des abandons soit derrière eux. Même si le coureur David Gaudu semble pessimiste « On n’est pas à l’abri qu’énormément de coureurs craquent », avait-il déclaré.
Vainqueur de l’étape : Mark Cavendish (Deceunick – Quick-Step)
Maillot jaune (leader du Tour) : Tadej Pogacar (UAE Team Emirates)
Maillot à pois (meilleur grimpeur) : Nairo Quintana (Arkéa Samsic)
Maillot vert (meilleur sprinteur) : Mark Cavendish (Deceunick – Quick-Step)
Maillot blanc (meilleur jeune) : Tadej Pogacar (UAE Team Emirates).
Abandons : Ignatas Konovalovas (Groupama – FDJ), Jasha Sûtterlin (Team DSM), Cyril Lemoine (B&B Hotels), Marc Soler (Movistar Team), Robert Gesink (Jumbo – Visma), Jack Haig (Bahrain Victorious), Caleb Ewan (Lotto Soudal), Primoz Roglic (Jumbo – Visma), Tim Merlier (Alpecin Fenix), Mathieu Van der Poel (Alpecin Fenix), Nans Peters (AG2R – Citroën), Arnaud Démare (Groupama – FDJ), Jacopo Guarnieri (Groupama -FDJ), Anthony Delaplace (Arkea – Samsic), Jasper De Bruyst (Lotto Soudal), Stefan De Bod (Astana), Nicholas Dlamini (Team Qhubeka Nexthash), Loïc Vliegen (Intermarché – Wanty – Gobert Materiaux), Bryan Coquard (B&B Hotels), Jonas Koch (Intermarché – Wanty – Gobert Materiaux).