Encore une sympathique activité proposée par l’Hôtel de Caumont à Aix-en-Provence. Le week-end de Pâques (16,17 et 18 avril), une chasse aux œufs est organisée pour les enfants de 4 à 12 ans. Au programme : parcours dans l’hôtel sous forme de chasse au trésor, atelier pour fabriquer œufs et panier, puis quête des œufs dans la cour des communs et la cour d’honneur.
Du 16 au 18 avril, à 10h, 14h et 16h. Durée totale : 1h30. Tarif : 14€. Inscriptions nécessaires sur le site du musée.
La crise ukrainienne bouleverse l’équilibre alimentaire de l’Union européenne, et les industriels comme les consommateurs commencent à s’inquiéter, à raison, de la situation. L’Ukraine, connue pour être le « grenier de l’Europe » n’est que l’un des symboles de la dépendance de certains Etats à d’autres, notamment en matière d’importation alimentaire. Pour Franck Mourgues, président du syndicat Coordination rurale des Bouches-du-Rhône et vice-président au niveau régional, il est temps de repenser le modèle agricole, avec les agriculteurs.
« On peut se passer de tout, sauf de manger », résume sobrement Franck Mourgues. Comme beaucoup d’agriculteurs de la région, ses productions sont diversifiées : blé, lavande, vignes bien sûr, pour le rosé. « Mais le rosé ne va pas nous sauver, précise-t-il. Si les prix augmentent, les gens achèteront moins. » Le gazole atteint des plafonds, et les mesures d’aide au carburant prises par le gouvernement à la mi-mars ne suffisent plus.
« Les politiques sont en train de se rendre compte qu’ils se sont mis à dos les agriculteurs, alors qu’ils sont essentiels pour le pays, souligne le président de la CR 13. Il faudrait qu’ils arrêtent de nous harceler et qu’ils parlent avec nous. » Pour le producteur, le malaise du monde agricole vient aussi des politiques écologistes exagérées : « Tout le monde ne peut pas être nourri au bio ; la recherche a fait d’énormes progrès pour ce qui est des produits phytosanitaires. Les politiques ne font que parler du bio mais savent très bien que ça ne suffit pas. »
« On est capable de produire en France »
La décision européenne de remettre les jachères en culture ne suffira pas. La France doit s’organiser au plus vite pour retrouver une souveraineté alimentaire. « Il faut repenser la souveraineté alimentaire avec les agriculteurs, martèle Franck Mourgues ; on est capable de la trouver ; on a un savoir-faire agricole, il faut nous faire confiance et nous payer au juste prix. »
« On n’est pas anti-Europe, mais il faut ouvrir les yeux : un commerce avec les pays de l’Union européenne et d’autres n’empêche pas la nécessité de produire sur le sol français », explique-t-il.
Pour le moment, les collectivités n’ont pas manifesté de volonté particulière à l’égard des agriculteurs. « Nous sommes en attente », conclut le président de la CR 13. Selon lui comme selon beaucoup de collègues, si la crise en Ukraine ne s’arrête pas rapidement, les difficultés alimentaires verront le jour à l’automne, au plus tard.
Pour ce talk économique, Francis Papazian, président du Méridional, échange avec Jean-Baptiste Jaussaud, analyste au sein de la rédaction du Méridional. De quoi parle-t-on quand on parle d' »énergie du futur » ? Peut-on rendre le nucléaire durable ? Les recherches actuelles laissent envisager une solution dans de petites centrales nucléaires, mieux réparties sur le territoire national.
On parle ici des sujets (en lien avec l’histoire économique) qui sont passés « de droite à gauche » au cours de l’Histoire. Il est intéressant de les citer et de se demander les raisons de ces inversions.
Sous la Troisième République, elles étaient des survivances du passé catholique, traditionnel et provincial. Elles menaçaient l’établissement de la république jacobine parisienne ; il fallait donc les éliminer. Aujourd’hui, leur promotion sert à détruire l’unité du pays, donc devient désirable.
La décolonisation
Au début des aventures « coloniales », sous Louis-Philippe, la droite y était hostile, car il fallait respecter le droit des peuples à vivre chez eux selon leurs mœurs et coutumes. La gauche au contraire pensait indispensable d’aller « civiliser » les « races inférieures », expression employée ensuite par Jules Ferry et dont le rappel embarrasse la gauche. Après, la « décolonisation » est devenue une arme de destruction permettant de culpabiliser les peuples dominateurs-exploiteurs et donc la gauche s’en est emparée ….
L’immigration
L’immigration était une cible de la gauche au nom de la défense des emplois pour les nationaux. La relecture des lois du Front Populaire sur ce sujet est édifiante. De même, il faut réécouter les discours de Georges Marchais, homme de gauche et plus encore, communiste incontestable. La loi Gayssot vaudrait mise en prison de ses auteurs et même de ceux qui simplement les citent. Lues avec nos yeux d’aujourd’hui, elles se révèlent parfaitement discriminatoires, voire racistes. Actuellement, la Gauche est pour l’immigration. Or nous savons qu’elle n’a pas changé, certains même la trouvent archaïque… Quelle est la logique ?
En 1936, il s’agissait pour la gauche de flatter sa clientèle électorale en semblant défendre l’emploi « des Français ». Aujourd’hui, c’est la même flatterie électoraliste, si ce n’est que le terreau électoral de la gauche, c’est la masse des assistés, des envieux et des paresseux. L’immigration d’aujourd’hui y correspond bien trop souvent.
L’internationalisme ou mondialisation
La gauche était internationaliste (l’union des prolétaires de tous les pays) et la droite supposée protectionniste et nationaliste attardée. Actuellement, les adversaires de la « mondialisation » sont à gauche. Où est la cohérence ? Comme toujours, dans la volonté des médiocres de se coaliser pour éviter d’être jugés selon leurs compétences car la concurrence internationale révèle les vrais niveaux de compétence.
La défense de la nature et l’écologie
La gauche surtout communiste, était « productiviste » au nom de sa vision du progrès. Elle considérait l’évocation de la « nature » comme conservatrice, surtout s’il était rappelé que c’était Dieu qui avait créé la nature ou « l’ordre naturel ». Actuellement, défendre la nature est surtout un moyen de culpabiliser les économies capitalistes de marché. Le fait que les plus gros pollueurs soient les anciennes républiques socialo-communistes ne dérange pas la gauche.
Citons aussi le laïcisme assumé de la plus grande partie de la gauche, la même gauche qui défend la religion musulmane et ses sectateurs et dénonce l’islamophobie.
Le meilleur pour la fin, l’instruction pour tous
C’est sans doute l’une des plus belles inversions recouvrant une constance de la stratégie. Pendant tout le XIXème siècle, les « républicains », autrement dit les socialistes de l’époque, ont promu le droit à l’instruction, de préférence « publique », c’est-à-dire organisée par l’Etat, surtout le jour où ils en ont été les maîtres. Nous savons que l’Eglise et certaines communes offraient déjà de l’instruction sans distinction de milieu social.
Les socialistes ont donc promu l’enseignement « gratuit, laïque et obligatoire » afin d’élever le niveau du peuple pour que celui-ci soit en mesure de se libérer de l’emprise de la religion et de toutes les « forces conservatrices ». Cela nous a d’ailleurs valu la promotion au mérite républicain dont nous n’avons pas à rougir. Oui, mais…
Aujourd’hui, et depuis une soixantaine d’années, les socialistes et tous les mouvements de gauche travaillent efficacement à la destruction de l’enseignement et à l’abaissement des esprits. Comment est-ce possible ?
C’est très simple : des personnes « du peuple » qui font de bonnes études et trouvent un travail intéressant après leur cursus ne voteront jamais socialiste. Conclusion logique : il faut surtout ne plus instruire le peuple. Objectif atteint. L’éducation nationale est même devenue « une fabrique de crétins » si l’on en croit le professeur Jean-Paul Brighelli. Certains malicieux remarqueront que les « Grands Groupes Capitalistes » ont eux aussi intérêt à ce que les consommateurs ne réfléchissent pas trop. Y aurait-il une « alliance objective » entre eux et les socialistes (voir, « Avachissement ») ?
Rassurons-nous, les « destructeurs » n’ont jamais changé d’objectif, mais ils changent de tactique ; ils enfourchent une autre monture mais vont dans la même direction. Leur seul but est la destruction du tissu social et culturel français. C’est une clé de lecture bien utile pour comprendre certaines contorsions.
Pierre Dussol est professeur d’économie honoraire à Aix-Marseille-Université. Il a compris depuis belle lurette les méfaits de la torsion des mots sur la désorientation et le vide des esprits. En véritable « redresseur de tors », il a décidé de reprendre les définitions de base qui permettent de mieux décrypter les habillages et autres artifices du politiquement correct. Il livre son point de vue savoureux dans les colonnes du Méridional.
Cinq ans après les attentats du Bataclan, au lendemain du premier confinement, le psychanalyste Philippe Dayan (Frédéric Pierrot) accueille quatre nouveaux patients : Inès (Eye Haïdara), une avocate quadragénaire et solitaire, Robin (Aliocha Delmotte), un adolescent en surpoids victime de harcèlement scolaire, Lydia (Suzanne Lindon), une étudiante venue partager un sombre secret concernant sa santé et Alain (Jacques Weber), un chef d’entreprise pris dans une tourmente médiatique… Divorcé, attaqué en justice par la famille de l’un de ses anciens patients, le docteur Dayan se tourne vers Claire (Charlotte Gainsbourg), une analyste et essayiste de renom dont il espère le soutien pour son procès en cours.
Pour les 35 épisodes de cette deuxième saison, Eric Tolédano et Olivier Nakache se penchent à nouveau sur la difficulté d’éclosion de la parole, dans le « désordre » ambiant encore accentué par la crise du covid.
La série est déjà accessible en intégralité sur arte.tv (les épisodes resteront six mois en ligne). La diffusion se fera à l’antenne chaque jeudi, du 7 avril au 19 mai.
Si, surtout en cette période d’élection présidentielle, ce ne sont pas les communications qui manquent sur le sujet de la sécurité dans les « quartiers sensibles », le journaliste Stanislas Poyet a voulu suivre un fil particulier : dans son ouvrage « Défense d’entrer ? » (paru en mars 2022 aux éditions du Rocher), il s’attache à interroger les habitants qui vivent quotidiennement dans ces quartiers.
Il en fait le constat : ces endroits ne sont pas les « forteresses » dans lesquelles le quidam ne peut se rendre. Dans certains endroits des quartiers en revanche, on n’entre pas, certes. Cela va sans dire quand on porte un uniforme…
Pour échanger avec les habitants et comprendre ce qui se passe tous les jours dans ces quartiers que l’on nomme pudiquement « sensibles », le journaliste a dû prendre le temps de gagner leur confiance. Marseille, Roubaix, Toulouse, Rennes… le journaliste parle de ce qu’il a vu et entendu dans une dizaine de quartiers de villes françaises.
Sans doute parce qu’il s’agit là de sa dernière campagne, – après 2012 et 2017, le candidat de La France Insoumise se donne à fond. Pour celui qui est déjà monté jusqu’à la troisième place dans les sondages actuellement (derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen), il est possible de dépasser la candidate.
S’il tonne, comme à son habitude, contre Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon tente, à quelques jours du premier tour, de convaincre l’électorat de cette dernière de se rallier à sa bannière, et fait les yeux doux aux « fâchés mais pas fachos », selon la formule consacrée. Le candidat de La France Insoumise prévoit également un grand meeting le 17 avril prochain. Y prononcera-t-il un adieu définitif à la course présidentielle ? En attendant, il préfère envoyer des baisers à son public… décidément, l’âge attendrit.
Le parc d’animations historiques de La Barben ouvre à nouveau ses portes à partir du 9 avril pour une nouvelle saison. Visites du château, danses, marché… Le lieu, qui s’est lancé l’année dernière, entend faire découvrir l’histoire provençale à des visiteurs de tous horizons. Plusieurs nouveautés sont annoncées, notamment parmi les spectacles.
Actuels deuxièmes de leur championnat derrière l’incontournable Olympiakos, les Grecs seront une étape sérieuse en vue de la qualification pour les demi-finales. En effet, leur effectif est composé d’un melting-pot de nationalités (Brésil, Norvège, Portugal, Espagne et autres). Ce mélange apporte une diversité dans le jeu, qui évolue le plus souvent dans un système en 4/2/3/1 ; le secteur offensif est prolifique avec pas moins de 53 buts pour seulement 26 buts encaissés en 29 matchs joués.
La composition probable du coach Sampaoli :
Les Olympiens sur un petit nuage
Les Olympiens sont sur un petit nuage actuellement : après leur victoire face à Nice, ils ont su bien gérer la trêve internationale pour revenir en forme et ainsi sortir vainqueurs d’une rencontre qui s’annonçait comme un piège face à Saint-Etienne en quête de points. Cette rencontre aura lieu sans Milik, absent pour cause de blessure, mais ses suppléants ont démontré qu’ils apportaient une variété dans le jeu olympien tout en étant efficaces. Le groupe marseillais semble bien vivre ensemble ; cette cohésion de groupe devrait lui permettre d’atteindre son objectif.
Bien négocier le match aller
Pour cela il faudra bien négocier le match aller, car l’ambiance lors du match retour devrait être suffocante… En effet, pas moins de 3 000 supporters grecs font le déplacement pour soutenir leur équipe, c’est dire si l’engouement est important, tout comme du côté marseillais, où le douzième homme reste une valeur sûre.
Pronostic : victoire de l’OM 2 à 1
Fabrice HUART
Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.