vendredi 8 novembre 2024
Accueil Blog Page 316

Etude annuelle de KPMG : l’industrie hôtelière française dans la boucle d’une reprise progressive

© Pxb

KPMG France, pour la 44ème édition de son étude annuelle sur « L’Industrie Hôtelière française » analyse l’impact de la crise du Covid sur le parc hôtelier du pays et donne un aperçu du paysage économique du secteur.

L’année 2020 a été, sans surprise, catastrophique au niveau économique. Cependant, elle est loin d’être uniforme : l’étude révèle que les hôtels haut-de-gamme des grandes métropoles et des villes littorales, notamment celles du Sud de la France, ont enregistré un fort recul de fréquentation. Une baisse logique étant donné l’absence de clientèle internationale et de clientèle d’affaires. En revanche, les plus petites villes du littoral ont bien tiré leur épingle du jeu, accueillant une clientèle familiale et de loisirs.

Le début d’année 2021 s’est montré mitigé. Il a fallu attendre le début de la saison estivale pour observer les premiers signaux annonciateurs de la reprise dans certains territoires. On note aussi que la France a été en bonne place dans le secteur touristique par rapport à d’autres pays : ce qui s’explique en grande partie par le dynamisme du tourisme français et des pays européens proches.

L’hôtellerie de montagne a souffert pendant la dernière saison d’hiver, mais a repris des couleurs cet été.

Le rapport très bien établi de KPMG démontre parfaitement, s’il en était besoin, le « ruissellement » du secteur touristique sur tous les autres secteurs du domaine économique. Ce, d’autant plus dans cette crise du covid. Il met également en valeur l’importance des initiatives touristiques locales.

La présentation du résultat de ces études sera le fil rouge de trois tables rondes organisées sur le territoire de Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie, sur le thème « Industrie hôtelière : post-crise sanitaire, un nouveau cycle pour le meilleur ? » Elles se tiendront à Nice le mardi 23 novembre (18h30), à Montpellier le 30 novembre (18h30), à Marseille le 13 janvier (18h30).

R.P

Ariane Ascaride et les sermons de Pagnol dans les églises de Marseille

© WKMC

Du 23 au 26 novembre, Ariane Ascaride, Oliver Rabourdin et d’autres grands acteurs parcourront chacun pendant quelques jours les églises de Marseille, du Prado au Panier, pour donner à entendre aux habitants les Sermons de Marcel Pagnol extraits de ses films et de ses œuvres théâtrales, notamment les plus célèbres comme celui du « Curé de Cucugnan » mais aussi quelques pépites méconnues.

L’entrée est libre sur réservation.

Mardi 23 novembre

  • 11h30 – Eglise paroissiale Saint-Jut

68 rue Alphonse Daudet, 13013 Marseille

  • 19h45 – Eglise Notre-Dame-du-Mont

Place Notre-Dame-du-Mont, 1 rue de Lodi, 13006 Marseille

Mercredi 24 novembre

  • 15h30 – Abbaye Saint-Victor

3 rue de l’Abbaye, 13007 Marseille

  • 19h – Basilique Notre-Dame-de-la-Garde

Rue Fort du Sanctuaire, 13006 Marseille

Jeudi 25 novembre

  • 13h – Eglise Notre-Dame-des-Accoules

8 place Daviel, 13002 Marseille

  • 18h – Eglise de la Trinité

35 rue de la Palud, 13001 Marseille

Vendredi 26 novembre

  • 11h30 – Cathédrale apostolique arménienne des saints traducteurs de Marseille

339 avenue du Prado, 13008 Marseille

  • 20h – Eglise apostolique arménienne de Beaumont

8 impasse des Monts, 13012 Marseille

La « saga » bitcoin : aux origines d’une révolution

© Pxb

Il y a bientôt 13 ans, un certain Satoshi Nakamoto lançait le bitcoin, la première cryptomonnaie décentralisée et apatride, avant de disparaître de la circulation. Mêlant animation, interviews et archives, « Le Mystère Satoshi » imagine les réflexions de son mystérieux inventeur pour retracer la saga du bitcoin, de ses sources libertariennes à son envolée, en passant par la traque de son créateur et les multiples tentatives d’imitation. A partir du 17 novembre, Arte consacre six épisodes d’une dizaine de minutes chacun à cette incroyable histoire.

« J’ai 40, 50, 60 ans. Je suis une femme, un homme, une intelligence artificielle. J’ai agi seul, à plusieurs, quelle importance ? Le bitcoin est collectif par essence. » Le 31 octobre 2008, en pleine crise financière, Satoshi Nakamoto diffuse auprès d’une communauté de cryptographes le livre blanc du bitcoin, dans lequel il jette les bases de son projet : une monnaie virtuelle anonyme, transparente, sans intermédiaire, qui résout le problème de la double dépense (le risque qu’une somme soit dépensée deux fois) grâce à la blockchain. Registre partagé et immuable, la blockchain répertorie toutes les transactions depuis l’origine et repose sur une compétition cryptographique entre « mineurs » qui sécurisent le système (en formant des blocs de transactions) en échange de bitcoins.

En mai 2010, un premier achat « réel » est effectué : un développeur américain se fait livrer deux pizzas contre 10 000 bitcoins – une fortune aujourd’hui ! Mais alors que Wikileaks, fondé par Julien Assange, met un coup de projecteur sur la cryptomonnaie en se tournant vers elle pour esquiver le blocus bancaire qui frappe l’ONG, Satoshi Nakamoto disparaît des radars fin 2010.

Le cours du bitcoin, devenu objet de spéculation, s’envole en même temps que la légende de son créateur évaporé s’amplifie – d’autant que le million de bitcoins qu’il aurait amassé au début du programme ne fait l’objet d’aucun mouvement. Imposteurs sans vergogne et nouvelles cryptodevises prolifèrent. La frénésie est telle que les géants du numérique s’intéressent de près au sujet, à l’instar de Facebook, qui planche sur sa cryptomonnaie (Diem, ex Libra), tandis que de nombreux États projettent de lancer leur monnaie numérique, emboîtant le pas à la Chine, où le traçage des transactions contribue à renforcer la surveillance des citoyens.

En 13 ans, le bitcoin s’est rendu incontournable et son cours est passé de 0,001$ à 60 000$ à son plus haut. Qui est Satoshi Nakamoto ? Comment son invention a-t-elle pu s’imposer à ce point ? Que nous dit la toute première cryptomonnaie du monde dans lequel nous vivons ?

Convoquant images d’archives, interviews d’experts (développeurs, entrepreneurs, cryptographes, journalistes…) et séquence d’animation à la croisée des univers cyberpunk et cryptographie, cette série documentaire déroule la saga du bitcoin et la traque inutile de son inventeur, à travers le récit fictif mais documenté de Satoshi lui-même.

« Le Mystère Satoshi, aux origines du bitcoin » ; par le réalisateur Rémi Forte, avec la voix de Thibault de Montalembert ; sur Arte jusqu’au 20 octobre 2024.

« A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol (6) : Emploi / Responsabilité / Privilégiés

© Pxb

« La perversion de la démocratie commence toujours par la fraude des mots », a dit Platon. Il avait diablement raison. Confucius aurait dit, lui aussi, que pour remettre de l’ordre dans le pays, il fallait écrire un dictionnaire définissant clairement le sens des mots. Un économiste de renom qui prétendrait aujourd’hui vulgariser la science économique en se fondant sur les critères de la « novlangue » ou du « néo-parler » pressentis par Orwell trahirait sa mission pédagogique et ne ferait qu’embrouiller les esprits.

> A voir aussi : « A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol (5) : Complexité / Progressivité / Collectivisme

Pierre Dussol, professeur d’économie honoraire à Aix-Marseille-Université, a compris depuis belle lurette les méfaits de la torsion des mots sur la désorientation et le vide des esprits. En véritable « redresseur de tors », il a décidé de reprendre les définitions de base qui permettent de mieux décrypter les habillages et autres artifices du politiquement correct.

© DR

Pierre Dussol est en train d’achever pour son plaisir et le nôtre un ouvrage roboratif dans lequel il se livre à un décodage de définitions économiques plus proches de la vérité que celles qu’on pilonne dans les médias pour les rendre vraisemblables. Il ajoute à la pertinence du verbe les sarcasmes de la gaîté.

> A voir aussi : « A vrai dire », la chronique éco de Pierre Dussol (4) : Fraude / Chômage / Relance

Son livre-dictionnaire est promis à un certain retentissement car Dussol opère comme un chirurgien avec une plume-scalpel qui martyrise en souriant les vassaux de la pensée économique obligatoire.

Cette œuvre salutaire a le mérite de restituer aux mots leur sens initial sans le moindre travestissement idéologique. Pierre Dussol, professeur agrégé d’économie, a accepté d’en livrer certains extraits en exclusivité au Méridional au fil d’une chronique hebdomadaire intitulée : « A vrai dire ».

José D’Arrigo

Voici trois mots, suivant ceux de la semaine dernière. D’autres suivront régulièrement. Vos commentaires et suggestions sont évidemment les bienvenus.

EMPLOI

Idée reçue des étatistes, « il faut créer des emplois ». C’est mieux que d’en détruire. Mais après ?

En bonne économie, il y a des emplois – salariés et non salariés – quand des besoins de clients solvables trouvent en face d’eux des producteurs efficaces. Les entreprises embauchent pour répondre aux besoins des clients et gagner leur vie ainsi.

Oui, mais…. Trouve-t-on des personnes disposées à travailler et compétentes ? Pas toujours. Un célèbre politicien au pouvoir depuis bientôt cinq ans vient de découvrir du haut de son Olympe que le montant de certaines aides aux sans emploi dépassait ce que ceux-ci pourraient gagner en travaillant. C’est bien mais c’est un peu tard car le phénomène avait déjà été dénoncé dans les années trente … Des mesures auraient dû être prises bien avant.

Evoquons aussi les compétences acquises dans l’enseignement. Est-on certain qu’elles soient appropriées ? La moitié des étudiants sont dans des filières littéraires ou sciences politiques alors que l’on manque de bons ingénieurs (il y en a, mais pas assez). 26% d’étudiants en sciences seulement. L’apprentissage et les métiers techniques sont insuffisamment prisés.

Ensuite, il faut des employeurs et là, il y aurait à faire et on ne fait rien. Les complexités bureaucratiques (droit du travail, droit fiscal, droit de l’urbanisme et de la construction ..) sont toujours aussi décourageantes. Des mesurettes sont prises, mais le climat culturel traduit dans les règlementations est hostile à l’entreprise, surtout si elle est familiale. Il ne sert à rien de diminuer le taux de taxation des transmissions d’entreprise, par exemple, il faut supprimer toute idée qu’un tel impôt existe. Vouloir que des emplois se créent en persécutant les employeurs est une sottise économique de plus.

Dernière illusion dangereuse : l’embauche de fonctionnaires pour diminuer le chômage. C’est bien aimable, mais un emploi de fonctionnaire est financé par de l’argent prélevé sur l’économie marchande. S’il n’est pas absolument prouvé que le fonctionnaire rend des services d’une valeur supérieure à ce qu’il coûte en prélèvements, il ne faut pas l’embaucher. Il existe donc des fonctionnaires parfaitement utiles mais cela a des limites. Un fonctionnaire embauché fait disparaître un chômeur dans l’immédiat visible, mais il engendre des prélèvements qui empêchent l’embauche d’un salarié « productif », voire plus. Cela ne se voit pas tout de suite.

Dans une économie saine, inutile d’arroser avec de l’argent public, il faut lever les obstacles.

RESPONSABILITÉ

Ce qui sépare fondamentalement la Droite de la Gauche en économie est le rôle de la responsabilité personnelle comme point de référence. Sur beaucoup de sujets relevant simplement des règles de vie dans une société civilisée, l’une et l’autre sont assez en accord, sauf sur le fait que pour la Gauche il faut toujours s’en remettre d’abord à la Société. Littéralement, le « socialisme » est la doctrine de la prépondérance du « social » sur le personnel. Pour le dire plus brutalement, car cela finit bien ainsi, le socialisme, en économie, c’est tout faire avec l’argent des autres. On comprend que bien des politiques y trouvent leur compte (voire leurs comptes).

PRIVILÉGIÉS

Tous ceux qui ont des ressources sans les avoir vraiment méritées.  Bien plus de pauvres que de riches en fait. 

Ceux qui ont de petits revenus sans les mériter sont à coup sûr privilégiés. La « justice sociale » serait qu’il y en ait extrêmement peu, voire pas du tout. Cela démoralise les suivants.

S’emploie en effet souvent, à tort pour désigner ceux qui ont des revenus plus élevés, surtout quand ils les ont gagnés par leurs talents. Le talent, la compétence, voilà les ennemis !

Benoît Renaut, rescapé du feu, et l’Association des Brûlés de France : écoute et action

Benoît Renaut rencontre le président de la République Emmanuel Macron au Congrès national des sapeurs-pompiers de France en octobre 2021 © BR DR

Qui n’a pas lui-même vécu la brûlure ou n’a pas un proche l’ayant subie ne la verra sans doute que comme une association parmi d’autres : sous ce nom pudique d’association des Brûlés de France pourtant, existe une organisation essentielle, tuteur pour bien des gens. Soutien à toutes les échelles, explications, prévention… son rôle dépasse ce qu’on pourrait imaginer. Benoît Renaut, 74 ans, est « devenu » grand brûlé il y a presque 30 ans. Pour que lui-même et d’autres aillent au-delà de leurs blessures physiques et intérieures, mais aussi pour alerter sur les dangers du feu, il s’est engagé comme administrateur au sein de l’Association des Brûlés de France.

ABF : un soutien physique, technique, intérieur

Reconnue d’utilité publique, l’association des Brûlés de France a été créée en 1983. Ses principaux piliers d’action sont l’écoute, le soutien et l’information aux brûlés et à leur famille. Depuis sa création, elle rassemble plus de 7 000 adhérents et donateurs, et plus de 40 bénévoles qui œuvrent dans les antennes et les délégations. De quoi a besoin un grand brûlé ? Au-delà des services plus techniques, l’association assure un soutien psychologique, juridique, un service de maquillage correcteur, de massage. Elle intervient auprès des victimes pour des échanges indispensables ; elle entretient également des relations suivies avec le corps médical et les pouvoirs publics. L’association participe aussi à l’organisation de manifestations sportives et culturelles, pour l’intégration des victimes de brûlure à la vie partagée.

Le travail avec les pompiers

Benoît Renaut a longtemps vécu dans le Sud, mais après son accident, le climat ne correspondant plus à son état de santé, il est allé vivre en Bretagne. Ce n’est pas pour autant qu’il oublie l’ambiance méditerranéenne, et il lui arrive de faire un saut dans la région. Témoin, sa présence au Congrès national des sapeurs-pompiers de France en octobre dernier. Sa présence là, en tant qu’administrateur de l’ABF, a tout son sens. L’association travaille en effet beaucoup avec les pompiers pour tout ce qui est prévention. La prévention, explique Benoît Renaut, passe par ce qui peut sembler des « anecdotes » à beaucoup de Français, mais qui constituent en réalité des facteurs pouvant sauver des vies. L’ABF a ainsi permis l’adoption de la loi sur les détecteurs de fumée (à entretenir soigneusement pour une véritable fonctionnalité) ; elle alerte aussi par exemple sur les problèmes d’accès des pompiers, liés aux digicodes non normalisés : de précieuses minutes sont alors perdues pour la victime.

Faire comprendre l’univers de la brûlure

Il ne suffit pas d’être brûlologue pour savoir ce que vit ou a vécu un grand brûlé. Loin de vouloir remplacer les médecins, les bénévoles de l’ABF ont pourtant un rôle particulier à jouer. « Evidemment, je partage quelque chose de commun avec les victimes de brûlure. On sait ce que c’est, l’indicible. » Après son accident, Benoît Renaut a mis du temps pour mettre des mots sur sa douleur physique et psychologique, et pour s’accepter tel qu’il était devenu. L’explosion de sa maison a aussi fait exploser son cadre de vie, son quotidien, sa perception du monde. Il évoque à petits traits sa lutte et son « après » : « Pendant plus d’un mois, le matin j’étais vivant, le soir j’étais mort. » Entre victoires et rechutes, accepter son nouveau corps lui a pris plusieurs années.

« Le rôle auprès des familles est essentiel, parce qu’après l’accident d’un proche, un vent de panique souffle. Il faut être là dès les premiers moments pour la victime et les proches. Puis, l’important est d’aider la personne à sa sortie de l’hôpital, qu’elle redevienne autonome au maximum, lui faire passer des étapes, notamment en lui trouvant un appartement thérapeutique. » L’administrateur d’ABF le souligne : l’objectif est de faire voir plus loin que le quotidien à la victime et à la famille.

Auprès des jeunes en maisons d’arrêt

La prévention, c’est aussi faire comprendre, s’il en était possible, la souffrance de la brûlure à des jeunes que l’inconscience – et l’âge – aveuglent. Benoît Renaut sait être sévère, voire brutal, quand il parle avec des jeunes délinquants qui mettent par exemple le feu à leur cellule. « Ces jeunes, ce ne sont ni des gangsters, ni des enfants de chœur, ils ont une énergie qu’ils utilisent à mauvais escient. Je ne suis pas là pour leur dire « Ce n’est pas bien » ; mais je leur dis « Vous m’énervez, vous ne savez pas ce que c’est, c’est pire que la prison. Je vais vous dire ce que c’est. » Je leur montre mes brûlures. C’est le seul rapport que je puisse avoir avec eux, puisqu’il ne s’agit pas de leur faire la morale. » Par les mots qui sortent de son âme, Benoît Renaut leur raconte l’isolement, l’angoisse, la faiblesse, la lutte, la douleur. Au point de surprendre les jeunes – quelques-uns suffisent pour convaincre les autres.

Chaque année en France, près de 9 000 patients, dont environ 30% d’enfants, sont hospitalisés pour des brûlures. Ces accidents, dont certains auraient pu être évités, bouleversent des vies et des familles. Pour que le quotidien puisse reprendre malgré tout, des associations comme celle des Brûlés de France s’engagent dans le temps. Aujourd’hui, Benoît Renaut, (« l’homme à qui une souris aurait mangé l’oreille », selon le joli mot d’une enfant qu’il avait rencontrée) avoue ne plus avoir peur de rien. Il consacre sa vie à transmettre son témoignage, aider les victimes autant qu’il le peut. Puisse un service comme celui-ci susciter des vocations, notamment auprès de l’Association des Brûlés de France !

Jeanne RIVIERE

Films Femmes Méditerranée : le cinéma au féminin

© Films Femmes Méditerranée / Fb

Du 20 au 25 novembre 2021 aura lieu la 16ème édition des rencontres Films Femmes Méditerranée. Créées à Marseille en 2006, elles veulent mettre en valeur les œuvres de réalisatrices venant des deux rives de la Méditerranée. Ce double caractère (cinéma au féminin et cinéma du sud) produit une énergie particulière et inspirante. Les films mêlent drame, comédie, histoire etc.

Les projections d’une trentaine de films auront lieu à Marseille, mais aussi à Cassis, à Cucuron, à Forcalquier, à Hyères et à Port-de-Bouc. La programmation est à retrouver en ligne.

Cette année, les projections sont gratuites pour les jeunes de moins de 26 ans.

Marignane : le vent se fait attendre pour le championnat du monde de Windsurf

© PWA World Tour Windsurfing / Fb

Du 12 au 21 novembre 2021, Marignane accueille pour la deuxième fois une étape du championnat du monde de Windsurf. Un spectacle impressionnant que ces voiles qui glissent et volent sur l’eau ! Pour ces dix jours de course, un peu moins de 200 compétiteurs venant de 25 pays sont rassemblés. Slalom et Freestyle sont visibles pour le public depuis la place marignanaise du Jaï, la Vague, depuis Carro, à Martigues.

Pour l’instant, les conditions météo sont restées défavorables et les créneaux possibles trop courts pour lancer la course. Les compétiteurs continuent donc de s’entraîner et prennent leur mal en patiente. A terre heureusement, l’ambiance est au beau fixe autour du village de l’événement : les sportifs sont heureux de se revoir et d’échanger avec les visiteurs. Les images restent époustouflantes.

Le défi, pour les compétiteurs comme pour les organisateurs, reste de devoir rester malgré tout sous pression et de composer avec des journées courtes. La météo décide de la tenue des compétitions, pour les trois disciplines.

Le maire de Cannes David Lisnard élu président de l’Association des maires de France

© WKMC

L’actuel maire de Cannes David Lisnard vient d’être élu ce mercredi 17 novembre à la tête de l’Association des maires de France (AMF). Il était soutenu par le prédécesseur, François Baroin. En face de lui, le maire de Sceaux, Philippe Laurent. Ce sont quelque 34 000 membres de l’AMF qui ont voté pour élire leur nouveau président.

Elections CCI AMP : la liste « Accélérons CCI Aix-Marseille-Provence 2021 au travail pour 5 ans

© DR

Christophe Mirmand, préfet de la Région et des Bouches-du-Rhône, a validé il y a quelques jours les résultats des élections aux Chambres de Commerce et d’Industrie Aix-Marseille-Provence. La liste d’union « Accélérons CCI Aix-Marseille-Provence », formée par l’Upe13, la Cpme 13 et l’U2P 13 se retrouve au travail pour cinq ans.

Elle devra répondre aux défis économiques actuels et aux attentes des entreprises, sur des projets de court comme de moyen et long termes.

Nouvelle équipe et axes d’accélération

La nouvelle équipe affiche un taux de renouvellement de plus de 60% et intègre 45% de femmes élues. Les 90 entrepreneurs élus pour cinq ans à la tête des CCI suivront six axes d’accélération proposés durant la campagne et alimentés par des entrepreneurs du territoire : accélérer la relance et les transitions ; accélérer l’innovation et le business ; accélérer l’entrepreneuriat pour tous ; accélérer et booster les centres-villes ; accélérer l’internationalisation du territoire ; accélérer le développement et l’attractivité économique du territoire.

Un faible taux de participation

Le taux de participation s’élève à 4,06% (pour environ 6% au niveau national). A cela, plusieurs raisons peuvent être avancées, parmi lesquelles le désintérêt des citoyens envers le domaine économique (comme constaté en politique). Les dates choisies (vacances scolaires) sont aussi un élément à prendre en compte. En revanche, l’Upe 13 et le Medef par exemple, enregistrent un taux de participation important chez leurs adhérents.

R.P

Le match sérieux des Bleus

© EDF / Twitter

Assurée de terminer première de son groupe, l’Equipe de France a fait un match appliqué et concentré (2 buts à 0 face à la Finlande) et ce malgré une rotation importante de l’effectif opéré par le sélectionneur face à la Finlande qui joué sa qualification pour le Mondial.

En effet, Didier Deschamps a donné du temps de jeu à certains joueurs, leur permettant ainsi de démontrer leur qualité. Le Marseillais Mattéo Guendouzi  a même pu fêter ses premières minutes sous le maillot tricolore.

Il aura fallu tout de même attendre l’entrée en jeu de Karim Benzema pour ouvrir le score. C’est à la 66ème minute que celui-ci trouve le chemin des filets à la suite d’une bonne remise de Kilian Mbappé. Les Finlandais sortant un peu plus de leur base et laissant plus de profondeur, il n’en fallait pas tant à Mbappé, parti quasiment du milieu de terrain excentré à gauche pour que notre numéro 10, avec la vitesse de Bolt et la précision de Thierry Henry vienne enrouler le ballon petit filet.

L’équipe de France est invaincue en 2021 ; le groupe a su rebondir après l’échec à l’Euro de l’été dernier, éliminé prématurément de la compétition par les Suisses au pénalty. Ils envoient un signal fort en remportant la Ligue des Nations face à deux belles Nations du Football Mondial et ils terminent premiers de leur groupe pour les qualifications du Qatar 2022.

La route est encore longue avant la Coupe du Monde, les futurs matchs amicaux donneront la tendance. La sélection devrait quelque peu évoluer en fonction de l’état de forme physique des uns et des autres. Nous espérons que toutes les forces vives seront bien présentes en 2022 pour aller défendre le titre de Champions du Monde acquis en 2018.

Fabrice HUART