vendredi 8 novembre 2024
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Le coin des livres – Marie-Antoinette, « la légèreté et la constance »

Marie-Antoinette par Joseph Ducreux (1769) © WKMC

Certains personnages historiques voient au cours du temps leur bibliographie augmenter, sans que jamais l’intérêt des lecteurs faiblisse. Citons Napoléon, Jeanne d’Arc… Mais Marie-Antoinette occupe une place spéciale dans le cœur de ses fidèles. L’ouvrage d’Hélène Delalex nous aide à comprendre pourquoi, mettant en valeur la complexité du personnage dans les quelques mots du sous-titre : « La légèreté et la constance ».

> A voir aussi : Le coin des livres – « Les tout-petits face aux écrans » : le constat alarmant d’un médecin spécialiste

L’auteur, conservateur du patrimoine au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, s’appuie sur une documentation riche et variée : lettres, gravures, livres, documents d’archives, effectuant ainsi un véritable retour aux sources. Hélène Delalex offre ainsi une biographie particulièrement vivante de Marie-Antoinette, montrant la jeune femme à l’esprit vif mais laissée à elle-même dans sa prime enfance, puis la dauphine découvrant avec ravissement la cour de France et s’y étourdissant. Elle évoque avec finesse les goûts, la personnalité de la future reine, la rendant d’autant plus proche quand elle cite des passages de ses lettres.

Le « droit au bonheur »

Comment la toute jeune femme qu’était Marie-Antoinette n’aurait-elle pas eu la tête tournée en découvrant la si célèbre cour de Versailles ? Celle-ci diffère tant de la cour sévère de sa mère, la reine Marie-Thérèse ! Mais à la mort de Louis XV, devenue reine elle-même, Marie-Antoinette se rend vite compte que la vie à la cour versaillaise a bien des inconvénients pour les souverains. Ils n’ont plus aucune vie intime, doivent vivre quasiment « à découvert ». La jeune femme en souffre. Elle estime – idée bien dans l’air du temps – avoir « droit au bonheur ».

Adulée puis détestée

Elle est d’abord adulée, surtout quand elle donne un héritier si attendu à la France. Mais ses goûts dispendieux, sa façon de lancer les coiffures et les modes (voir par exemple l’importance que prend un personnage comme Rose Bertin, sa couturière), le plaisir qu’elle prend, plus par délassement que par passion, aux jeux de hasard où elle perd de fortes sommes, souvent à l’insu de son mari : tout cela sera utilisé, grossi, déformé dans d’anonymes pamphlets haineux qui circuleront et donneront une image odieuse de « l’Autrichienne », la salissant à loisir. Les bals ou les spectacles auxquels elle assiste « incognito » à Paris alimentent également les ragots. Tout est utilisé à ses dépens.

> A voir aussi : Le coin des livres – « Les visiteurs d’Histoire » : l’Histoire de France autour d’une table

Reine et mère

La naissance de ses enfants marque pourtant une étape importante dans la vie de Marie-Antoinette. Elle offre « un modèle d’amour maternel » et se rapproche aussi du roi, lui dont elle se moquait un peu pour sa sauvagerie et sa « balourdise ». L’affaire du collier (1785), où le cardinal de Rohan fut la dupe naïve d’une aventurière sans scrupule qui n’hésita pas à imiter la signature de la reine, fit grand bruit et beaucoup de mal à la reine. Hélène Delalex note avec finesse : « Malgré son innocence criante, la reine fit figure de coupable car, il faut le reconnaître, ce complot lui allait comme un gant. »

Un courage reconnu

Aucun document ne vient étayer la thèse d’une liaison avec Fersen, homme de confiance de Louis XVI. L’auteur montre aussi que la reine n’influe pas vraiment sur la vie politique du royaume, comme cela a beaucoup été dit. A la veille de la grande tourmente révolutionnaire, elle connaît des deuils qui la marquent profondément : elle perd sa dernière petite fille, Sophie, en 1787 alors qu’elle n’a pas encore un an, puis son fils ainé, (Louis Joseph), en 1789. Les étapes d’un véritable calvaire se succèdent alors : l’obligation de quitter Versailles sous la pression de la foule, la vie aux Tuileries, en « résidence surveillée », la fuite avortée à Varennes puis le massacre du 10 août 1792. C’est ensuite la vie dans la prison du Temple, le départ du roi pour la mise à mort sur la guillotine, la séparation d’avec ses enfants et Madame Elisabeth, sa belle-sœur, qui n’a pas voulu l’abandonner. Elle révèle alors un grand courage. « C’est dans le malheur qu’on sent davantage ce qu’on est », écrit-elle dans l’une de ses lettres d’août 1791.

Cet ouvrage comblera tous ceux qui aiment l’histoire. De magnifiques illustrations toujours précisément légendées (ce qui n’est pas le cas de tous les livres d’histoire… ) accompagnent la lecture. Un livre enrichissant, qui vaut la peine d’être lu ou offert.

Jeanne RIVIERE

Hélène Delalex, « Marie-Antoinette, La légèreté et la constance », éditions Perrin/ Bibliothèque Nationale de France, 312 p, 25€, novembre 2021.

Noël dans l’air – Gamme d’hiver et bons cadeaux au café-tricot Le Fil en Trop’ (Marseille 6ème)

© Le Méridional

Le tricot, c’est comme le vélo, si on en a déjà fait un jour, il suffit de pratiquer un peu pour s’en souvenir. Et si on n’en a jamais fait, il faut suivre des conseils d’expert… si possible autour d’un thé ou d’un café, n’est-ce pas ? Au Fil en Trop’, Chloé accueille autant les débutants que les niveaux « intermédiaires » et les maîtres en art du tricot. Le but étant de progresser dans une ambiance détendue.

Chloé a ouvert le Fil en Trop’ en juin 2020. Un lancement un peu compliqué étant donné la période de crise sanitaire, les ouvertures-fermetures des « commerces essentiels/non-essentiels » etc. Mais elle s’est accrochée. Parce qu’elle n’allait pas abandonner sa passion au début de l’aventure.

Chloé a grandi dans le Var, mais est née à Marseille et est restée attachée à la ville. Sa formation d’infirmière la fait bouger à Paris ; elle garde pourtant en tête le projet de revenir s’installer dans le Sud.

« Il y a cinq ans, un peu par hasard, ma grand-mère me montre comment tricoter, pendant des vacances de Noël. Je me prends de passion pour le tricot : je tricote sans arrêt pendant les semaines et les mois qui suivent ! » Elle ne s’en lasse pas, se perfectionne, et commence à penser sérieusement à lancer sa boutique. « Je savais que je ne voulais pas ouvrir une mercerie ou un endroit où on venait seulement prendre des cours. L’idée du « café-tricot » me trottait dans la tête. » Ainsi est né le Fil en Trop’ (prononcez comme vous voulez), un espace à la fois de rencontres et de « technique ». Une belle occasion pour Chloé de tenter l’aventure à Marseille.

© Le Méridional

Après l’année dernière un peu suspendue aux consignes gouvernementales, elle a hâte de connaître sa véritable « première année ». Dans son atelier-café, l’ambiance est chaleureuse et conviviale, colorée par les pelotes de laine (des gammes éthiques). On peut venir y acheter des cadeaux de Noël, mais aussi offrir des bons pour des cours !

Jeanne RIVIERE

Avant Noël, Chloé et le Fil en Trop’ sont à retrouver également les 12 et 19 décembre au Marché des Créateurs du Cours Julien (11-12 et 18-19 décembre).

Le Fil en Trop’, 128 rue d’Aubagne, 13006 Marseille.

OM/Brest : Le Live OM du Méridional

© DR
  • Suivez le live commenté du match OM-Brest sur Le Méridional :
  • Avant-Match à partir de 16h45
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Le contrôleur général Grégory Allione prône un «service national» pour les jeunes

© Le Méridional

Le contrôleur général Grégory Allione est directeur du service départemental d’incendie et de secours des Bouches-du-Rhône et président de la Fédération nationale des pompiers de France. Cet automne, il livre son témoignage aux côtés d’Olivier Richefou, élu local depuis plus de trente ans, dans un livre au titre hautement parlant : « Sapeurs-pompiers, un engagement au quotidien » (éditions du Rocher). Le Méridional a eu l’honneur d’échanger avec lui autour de cette publication.

Le Méridional : Contrôleur général Allione, pourquoi avoir publié ce livre ?

Grégory Allione : Olivier Richefou a soumis l’idée d’écrire ce livre sur les sapeurs-pompiers. Cela nous a semblé opportun aussi dans le contexte de la loi Matras [qui veut consolider le modèle de sécurité civile et valoriser les pompiers professionnels et volontaires, ndlr] et dans celui de la visite du président de la République lors du Congrès national des sapeurs-pompiers de France à Marseille en octobre 2021.

L.M : Quels sont les sujets majeurs à mettre en lumière en ce moment ?

G.A : Il y a un certain nombre de sujets importants ; l’exemple que l’on prend souvent, celui de la mise en place d’un numéro unique, n’en est qu’une des facettes. Ce qui est essentiel, c’est de réorganiser notre système de santé : la crise du covid n’a été qu’un révélateur des difficultés du quotidien. C’est un véritable sujet de société, et les pompiers sont le premier rempart.

> A voir aussi : Pompiers : « La sécurité civile est basée sur le volontariat »

Dans notre société en perte de repères, il faut protéger en amont les acteurs publics comme l’infirmier, le policier, le professeur, le pompier, avant la réponse pénale.

L.M : Le modèle du pompier « ange gardien » peut-il tenir à long terme ?

G.A : Non bien sûr. Aujourd’hui, les pompiers se trouvent sur tous les fronts : le secours aux personnes, les catastrophes naturelles. Toutes les sept secondes a lieu une intervention en France. Il faut défendre le modèle du volontariat, réorganiser la réponse aux personnes.

L.M : Qu’est-ce qui vous fait prôner un « service national, universel, obligatoire » ?

G.A : Si l’on veut « faire nation », il faut que tout le monde partage un certain nombre de valeurs. Le terme d’ « obligatoire » fait peur, mais après tout, l’école est bien obligatoire ! Et l’éducation est une chance. Je ne suis pas le seul à penser que cette mise en place serait bénéfique. Ce n’est pas non plus une idée « ringarde » : on parle d’un service national, pas militaire. Il s’agit de faire se rencontrer les jeunes, de les aider à trouver des repères. Où pourraient-ils trouver un cadre plus favorable à la découverte du monde sportif, associatif, etc.

Pour être régulièrement au contact avec la jeunesse (jeunes sapeurs, cadets, écoles…), je peux dire qu’elle a de belles qualités : le dynamisme, l’impétuosité, une certaine ouverture aussi que n’avaient pas les générations précédentes. Il lui manque seulement un cap.

> A voir aussi : Discours d’ouverture du 127ème Congrès national des sapeurs-pompiers de France par Grégory Allione

L.M : Que peut-on faire pour susciter des vocations ?

G.A : Le contact avec la population est primordial. Il faut donner envie aux jeunes et aux très jeunes de donner de leur temps et de leur personne. Il faut aussi savoir leur proposer des modèles à suivre, des figures, des personnalités.

L.M : Vous publiez ce livre avec Olivier Richefou, vous travaillez régulièrement avec des élus de la République. Quel travail peut être mené avec les élus locaux ?

G.A : J’ai un très grand respect pour les élus, à toutes les échelles. Ce sont des gens engagés, qui pour la plupart aiment leur territoire. Pendant la crise du covid, mais aussi lors de toutes les grosses interventions, nous constatons un réel appui des élus. Ils entretiennent un « esprit d’équipe » local, un front commun, au-delà des appartenances politiques. Dans le cadre de la loi Matras, les parlementaires ont eu une réponse unanime.

L.M : Comment prendre soin de l’engagement physique et mental de ses subordonnés ? Qu’est-ce qu’être un chef engagé ?

G.A : En tant que chef, on se doit d’être très attentif, que ce soit envers un cadre, un cadet, un adjudant. Il faut savoir que « sa difficulté est la mienne » ; c’est à ce sentiment que fait référence le beau mot de « corps ». « Si tu ralentis, ils s’arrêtent, si tu faiblis, ils flanchent… » Plus on est en haut de la hiérarchie, plus on doit donner l’exemple. Que ce soit dans les paroles ou dans les actes. Aujourd’hui le terme de « chef » est galvaudé : avant d’en imposer aux autres, il s’impose d’abord à lui-même. Un chef a beaucoup plus de devoirs que de droits ! Ensuite les autres suivront naturellement.

Propos recueillis par Jeanne RIVIERE

« Sapeurs-pompiers, un engagement au quotidien », Grégory Allione et Olivier Richefou, éditions du Rocher, octobre 2021, 15,90€.

Grégory Allione est contrôleur général des sapeurs-pompiers, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) et de l’Œuvre des Pupilles (ODP), chef de corps des sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône, et sapeur-pompier depuis 32 ans.

Olivier Richefou est président du Conseil départemental de la Mayenne, président de la Conférence nationale des services d’incendie et de secours (CNSIS), vice-président de l’Assemblée des départements de France (ADF) et élu loal depuis 32 ans.

Espace Jouenne à Marseille : un lieu de lumière et de couleurs

© Espace Jouenne

Le passant curieux qui traverse la rue Montgrand ne manquera pas de ralentir le pas devant le 39-41, pourtant discret. A travers les vitres, il distinguera de hautes toiles colorées, à travers un espace libre et lumineux. C’est en effet la lumière qui caractérise l’espace Jouenne, une galerie ouverte depuis quelques mois dans le 6ème arrondissement de Marseille. La lumière captée de l’extérieur, et celle qui émane des toiles.

Le souhait de l’artiste Michel Jouenne (1933-2021) était de rassembler ses œuvres dans un lieu de rencontre et de partage. Aussi, si l’espace Jouenne a choisi de ne pas être une galerie ouverte à la visite spontanée, il accueille aussi bien les artistes que les collectionneurs, les entrepreneurs ou les amateurs d’art, mais aussi des réunions de loisir.

© Le Méridional

Avant tout, une histoire familiale

Michel Jouenne est né à Boulogne-Billancourt. Assez jeune, il réalise ses premières gouaches. Il devient professeur de dessin ; en 1958, appelé en Algérie, il continue de peindre sur le vif. En 1991, il est nommé peintre de la marine : c’est à partir de ce moment-là qu’il ajoute une ancre à sa signature. S’il se définit avant tout comme peintre, il est aussi sculpteur, illustrateur et lithographe.

Michel Jouenne souhaitait pérenniser son œuvre de son vivant, et trouver un lieu pour cela qui lui corresponde. Ses fils et ses petits-enfants se mobilisent pour trouver la pépite… Après Saint-Rémy-de-Provence, c’est finalement le cœur de Marseille qui accueillera plus de 70 ans de création.

La Provence comme source d’inspiration

L’artiste ne s’est jamais laissé enfermer dans un style. Exposé dans le monde entier, sa technique de peindre sans pinceau, au doigt et à la truelle, en fait en tous les cas l’un des plus grands représentants actuels de la figuration gestuelle. La nature l’inspire particulièrement : « Peindre les oiseaux, c’est rendre le fugitif, l’instant qui passe, et c’est ce que je cherche dans mes toiles », aimait-il à expliquer.

Christian Jouenne devant une des œuvres de son père © Le Méridional

Michel Jouenne travaillait dans deux ateliers, l’un à Meudon (92), l’autre à Eygalières (13). Il emmènera régulièrement sa famille sur les terres provençales, qui sont pour lui « transparentes et secrètes à la fois ». Son fils Christian raconte avec un sourire quelques-unes des anecdotes qui ont marqué son enfance : « Un père qui stoppe quasiment au milieu de la route pour dresser son chevalet, une famille qui part dans une voiture chargée à bloc, tenue par des sangles et des tendeurs, destination le désert saharien… » Le même Christian, âgé de 16 ans, ne s’était pas fait prier pour répondre à la demande de son père : inviter une amie à embrasser, afin qu’ils lui servent de modèles !

Un lieu qui met à l’honneur la production exceptionnelle de l’artiste

L’espace Jouenne, qui rassemble deux immeubles entre le 39 et la 41 de la rue Montgrand, donc, veut réunir sur 2 000 m2 le monde du travail, le locatif, l’art et la contemplation. Dans tous ces espaces, la « patte » de Michel Jouenne permet de conserver une ambiance lumineuse et chaleureuse, comme l’artiste l’avait souhaité.

Jeanne RIVIERE

Avant-match – OM/Brest : on veut en voir plus de la série !

© Matteo Guendouzi / Twitter

Demain à 17h, l’OM donnera le coup d’envoi de la 17ème journée de Ligue 1, avec la réception du Stade brestois 29 à l’Orange Vélodrome.

> A voir aussi : OM/Brest : sur quelle chaîne et à quelle heure voir le match ?

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Récents vainqueurs de Nantes, les Olympiens sont plus que dans le coup. Actuellement seconds du championnat, les Marseillais pourraient accroître leur avance. En effet, les principaux rivaux auront fort à faire, pour la plupart en déplacement, ainsi que les Lensois qui reçoivent le leader.

La compo probable de Sampaoli :

© DR

Pour cela, les Olympiens devront se montrer efficaces, car certes, les résultats sont là mais l’allant offensif du début de saison n’est plus au rendez-vous. Il faut remonter au 17 octobre dernier pour voir une victoire prolifique 4 à 1 face au FC Lorient. Le reste du temps, un petit but suffit à prendre les trois points. Le principal est bel et bien de gagner : l’issue est la même, mais lorsque l’on s’appelle l’OM et avec l’effectif actuel, l’attente des supporters est logiquement plus grande !

Combiner l’art et la manière…

Les compositions du coach Sampaoli prêtent à discussion. Les résultats prêchent en sa faveur. En alignant un défenseur dans le secteur offensif et un milieu de terrain latéral droit comme Rongier, on se passe de leur qualité ; même si ce dernier intègre le milieu de terrain dans l’animation offensive, il ne peut pleinement se projeter, au risque de ne pas être au bon endroit sur l’aspect défensif. Nous aimerions voir trois ou quatre vrais attaquants. Ce n’est pas une garantie de but, mais le spectacle serait certainement au rendez-vous.

La compo proposée par le coach Fabrice Huart :

Attention tout de même aux Brestois qui restent sur quatre victoires consécutives (y compris un cinglant 4 à 0 face aux Lensois). Ils sont équilibrés défensivement, difficiles à manier, avec une qualité dans le secteur offensif, grâce notamment à des joueurs tels que Mounié, Faivre ou encore Irvin Cardona : un véritable chasseur de but, comme son père qui en a marqué de nombreux en semi-professionnel au Pontet…

Pour venir à bout de cette équipe, nos hommes devront donc rester sérieux et concentrés sur les transitions offensive/défensive, afin de ne pas se faire piéger et donner plus de spectacle à un public en demande.

Pronostic : 2 à 2

Fabrice HUART

Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.

« Gardons une COP d’avance » : la Région Sud s’engage pour améliorer le quotidien

© Pxb

La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur est l’une des plus belles de France, et on ne se lasse pas de le répéter. Aujourd’hui, à l’heure où les enjeux environnementaux sont planétaires, il importe d’agir, chacun à son échelle. La Région et ses partenaires s’engagent pour faire de notre territoire la première région éco-responsable de France.

En trois ans, le Plan Climat a consacré 1,3 milliard d’euros aux projets régionaux visant à combattre les effets du changement climatique. Des avancées concrètes ont vu le jour : déploiement de l’énergie photovoltaïque dans les lycées, développement d’une agriculture locale durable, intermodalité des transports, préservation de la biodiversité marine et terrestre…

Désormais, le deuxième volet de ce Plan Climat est lancé. Sous l’expression « Gardons une COP d’avance », la Région Sud destine 40% de son budget régional aux défis environnementaux. Pour Renaud Muselier, président de la Région Sud, il importe, via ce projet, de « devenir la première région éco-responsable de France » : « Cette immense responsabilité nous incombe en tant que région capitale-euroméditerranéenne, celle de redonner aux habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur et à notre environnement toute la place et le respect qui leur est dû, pour une Région Sud exemplaire et préservée. »

Ces défis se rassemblent autour de six grands thèmes, présentés par Le Méridional au cours des prochaines semaines : la gestion des déchets, l’air, le quotidien, l’énergie, la mer et enfin, la terre.

Les acteurs privés et publics s’unissent pour améliorer le quotidien des habitants de la Région Sud.

Le Primed à Marseille : du 6 au 11 décembre, la semaine audiovisuelle de la Méditerranée

© Primed

Le Primed (Prix international du documentaire et du reportage méditerranéen) revient cette année pour sa 25ème édition, du 6 au 11 décembre 2021, à Marseille. Cette semaine audiovisuelle de la Méditerranée veut récompenser des programmes riches en qualité et en créativité. Parmi les centaines de productions reçues est établie une sélection. Les projections sont gratuites et organisées au Mucem, à la bibliothèque de l’Alcazar et à la mairie du 1/7. Programme détaillé à retrouver en ligne.

OM/Brest : Sur quelle chaîne et à quelle heure voir le match ?

© DR

L’OM reçoit ce samedi 4 décembre le Stade Brestois. Le coup d’envoi sera donné à 17h, et le match diffusé en direct sur Amazon Prime Vidéo.

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Sainte-Barbe : les pompiers du département célèbrent leur sainte patronne

© WKMC

Comme chaque année, la Sainte-Barbe (4 décembre) est l’occasion pour les sapeurs-pompiers de célébrer leur sainte patronne à travers des cérémonies et des moments d’hommage dans l’ensemble des casernes du département.

> A voir aussi : Benoît Renault, rescapé du feu, et l’Association des Brûlés de France : écoute et action

Les cérémonies, organisées dans les centres d’incendies et de secours des Bouches-du-Rhône ou sur les places publiques, permettent aux pompiers de revenir sur l’année écoulée. L’activité 2021 a été chargée pour les pompiers des Bouches-du-Rhône, entre l’activité opérationnelle, les renforts extra-départementaux, la lutte contre le Covid et le Congrès national des sapeurs-pompiers de France, qui s’est tenu à Marseille en octobre dernier. Dans l’actualité également, la récente proposition de loi Matras, qui vient d’être adoptée par le Parlement fin novembre. Cette dernière veut notamment consolider le modèle de sécurité civile et valoriser les pompiers, professionnels comme volontaires.

> A voir aussi : Pompiers : « La sécurité civile est basée sur le volontariat »

Ces journées donneront aussi l’occasion d’une mise à l’honneur des sapeurs-pompiers : remise de médailles, de distinctions, d’avancements de grades, mais aussi de rendre hommage aux disparus en service commandé, qui sont au nombre de neuf sur le territoire français cette année.

Cette année, la Sainte-Barbe départementale, qui réunit l’ensemble des pompiers des Bouches-du-Rhône, se tiendra le vendredi 3 décembre à 18h30 au Conseil départemental 13, en présence de Christophe Mirmand, préfet de région et des Bouches-du-Rhône, de Martine Vassal, présidente du Conseil départemental 13, de Richard Mallié, président des Pompiers13 et du contrôleur général Grégory Allione, chef de corps des Pompiers13 et président de la Fédération des pompiers de France.

R.P