vendredi 15 novembre 2024
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Tensions Russie-Ukraine : quelle est la situation ?

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Parmi les préoccupations de Vladimir Poutine, les zones-tampons de la Russie (« buffer zones »); l’Ukraine est l’une d’entre elles. En effet, ce pays se situe géographiquement entre la Russie et l’Europe. L’Ukraine fait partie de ce que la diplomatie russe appelle « l’étranger proche », soit une zone d’intérêt vital. Entre hier et aujourd’hui, analyse du contexte géopolitique.

Quelle est la situation ?

En 2013-2014, un conflit oppose l’Ukraine et la Russie ; il se termine par l’annexion de la Crimée (mars 2014), une occupation du Donbass (région industrielle au sud-est de l’Ukraine) par des groupes séparatistes pro-russes, et 13 000 morts.

En 2015, les accords de cessez-le-feu de Minsk fixent la « frontière » entre les forces loyalistes et les Républiques autoproclamées de Donetsk et Louhansk (pro-Russes). Depuis lors, des incidents armés sont régulièrement observés sur la ligne de contact.

Aujourd’hui, la tension monte à nouveau entre l’Ukraine et la Russie, en raison des velléités affichées par le président ukrainien Volodymyr Zelenski d’intégrer l’UE et l’OTAN. Pour Vladimir Poutine, sont des cas évidents de « casus belli » et de franchissements de « ligne rouge ».

La Russie « à l’offensive » ?

Selon les services de renseignements américains, européens et ukrainiens, la Russie aurait massé environ 100 000 soldats, avec équipements lourds (chars d’assaut, transports blindés de troupes, artillerie, défense antiaérienne, engins du génie, drones etc.), à la frontière sud-est de l’Ukraine, dans les régions de Voronej, Bogoutchar et Rostov-sur-le-Don (cf carte).

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Les unités terrestres de Crimée et la flotte russe de la Mer Noire, basée à Sébastopol, sont également mobilisées. Pour expliquer ce déploiement « préventif », le président russe se dit « obligé » dans la mesure où, selon lui, Kiev songerait à une reconquête du Donbass où vivent 600 000 Ukrainiens avec un passeport russe. La technique de l’appel à l’aide d’une minorité au « grand frère » n’est pas nouvelle.

Les raisons de cette stratégie

La « charte de partenariat stratégique entre l’Ukraine et les États-Unis », signée début novembre 2020 par le secrétaire d’État Antony Blinken et son homologue ukrainien, définit l’objectif à long terme de l’Ukraine, celui d’une « intégration totale dans les institutions européennes et euro-atlantiques », soit l’Union Européenne et l’OTAN, a priori avant 2030. Pour Vladimir Poutine, c’est la ligne rouge à ne pas dépasser.

Ce partenariat devient donc la raison principale de cette stratégie, et, par conséquent, le fait que l’OTAN menacerait la sécurité de la Russie. Ce que veut Vladimir Poutine, c’est freiner l’expansion de l’OTAN vers l’Est, donc son « étranger proche ». Il entend que l’Ukraine ne fasse jamais partie de l’OTAN, qu’aucune aide militaire étrangère ne soit déployée sur son sol et il demande des garanties écrites en ce sens, rapidement. C’est, clairement, un ultimatum.

Il peut aussi y avoir des raisons historiques sous-jacentes qui font que le président russe (qui rêve d’un retour du grand empire des Romanov, et de restaurer le pouvoir et le prestige de la Russie) ne peut se résoudre à accepter une Ukraine indépendante. N’oublions pas que la Rusʹ de Kiev (l’Etat de Kiev) est la plus ancienne entité politique commune à l’histoire des trois États slaves orientaux modernes : Biélorussie, Russie et Ukraine. L’attachement de Poutine à l’histoire de son pays est extrêmement marqué, et l’Ukraine fait partie intégrante de l’identité russe.

Les répliques américaines et européennes

Le 7 décembre 2021 a eu lieu une visio-conférence entre Vladimir Poutine et Joe Biden. Ce dernier a fait état de sanctions économiques en cas d’invasion : couper la Russie de la messagerie « SWIFT » (un système de paiement international utilisé par les banques du monde entier), utiliser le gazoduc Nord Stream II, par lequel la Russie veut fournir l’Europe en gaz naturel, comme « levier » de dissuasion (ce gazoduc doit traverser l’Allemagne) etc. Il s’agit donc de montrer à la Russie qu’il y a des limites à ne pas franchir.

Le patron de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a rappelé que Moscou n’avait pas le « droit d’interférer dans le processus » d’une éventuelle adhésion de l’Ukraine, ce qui est, d’ailleurs, très improbable dans l’état actuel des choses.

Quelle suite ?

Vladimir Poutine dément tout projet d’invasion et assure « ne menacer personne », mais techniquement, la Russie est prête : des troupes restent en position, les moyens lourds ont été acheminés tout près de la frontière ukrainienne.

Dans tous les cas de figure, Vladimir Poutine est le « Maître des horloges ». Il l’a d’ailleurs démontré le 25 décembre dernier en retirant environ 10 000 soldats de sud de la Russie « suite à la fin de manœuvres ». Il faut maintenant attendre les négociations de janvier 2022.

En effet, l’activité diplomatique va s’intensifier en ce début d’année. Le 10 janvier se tiendra une rencontre entre les Etats-Unis et la Russie à Genève. Les deux pays seront représentés par deux négociateurs, Jake Sullivan et Iouri Ouchakov ; les présidents seront absents, ce qui peut signifier que les négociations vont durer.

Le 12 janvier aura lieu une rencontre entre la Russie et l’OTAN. Pour Vladimir Poutine, il s’agit de repenser l’ordre européen bâti au cours des années 1980 et 1990 et d’écarter l’OTAN d’une sphère d’influence russe.

Le 13 janvier, la Russie rencontrera l’OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe). Compte-tenu de ces derniers développements, on peut imaginer trois scénarios :

  • La Russie maintient la pression en conservant des troupes en alerte à la frontière russo-ukrainienne et attend l’issue des négociations de janvier. C’est le scénario le plus vraisemblable.
  • La Russie n’obtient pas les garanties demandées ou juge les concessions insuffisantes de la part des Américains et de l’OTAN. L’armée russe n’intervient pas directement mais appuie les groupes séparatistes pro-russes du Donbass qui multiplient alors les incidents, provoquant ainsi l’armée ukrainienne. La question est de savoir jusqu’où le rapport de forces peut monter.
  • Les négociation de janvier échouent totalement et l’armée russe engage des opérations militaires en justifiant l’incursion dans le Donbass par le refus des Américains et de l’OTAN de transiger sur les garanties demandées. Le conflit peut éventuellement s’étendre aux ports de Marioupol et Odessa. Dans ce cas, les Etats-Unis interviendraint-ils militairement ? Quelle serait la position de l’OTAN ?
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Une stratégie à long terme ?

On peut également se demander si ce déploiement de forces russes pourrait être une sorte de test pour évaluer les réactions des Etats-Unis, de l’OTAN et de l’UE. Dans ce cas, cela pourrait représenter les prémices d’un plan de plus grande envergure.

Il est intéressant de jeter un œil aux autres zones-tampons :

  • Le président de la Biélorussie, Alexandre Lukhatchenko, prend ses ordres à Moscou. On l’a bien vu lors de la crise des migrants à la frontière polonaise.
  • Les pays baltes, Lettonie, Estonie et Lituanie, représentent une zone très sensible que Poutine surveille attentivement. Ces trois pays sont d’anciennes républiques soviétiques où il existe une certaine influence russe (minorités russes en Lettonie : 27%, Estonie : 25%, Lituanie : 7%). Mais ces trois Etats appartiennent à l’UE et à l’OTAN, donc, en cas d’invasion, il y a la possibilité de déclencher l’article 5 du traité de Washington qui établit le principe de défense collective.
  • La Moldavie, située entre l’Ukraine et la Roumanie, ancienne possession soviétique, dont le gouvernement remet en cause les « liens historiques » avec la Russie en espérant un soutien occidental.
  • Dans ce contexte géopolitique sensible, il ne faut pas oublier Kaliningrad,  qui est un territoire russe (oblast) situé au cœur de l’Europe du Nord, et qui est une base militaire importante, pouvant éventuellement intervenir en soutien d’une action vers les pays baltes et l’Ukraine.

Le 25 décembre, Vladimir Poutine a jugé que les Européens et les Américains avaient fait « un premier pas ». Le président russe dicte son calendrier et les réunions de ce mois-ci devraient permettre de voir plus clair dans les intentions des Etats impliqués dans cette confrontation.

Alain BOGE

Alain Bogé est spécialisé en Géopolitique, Relations Internationales et Commerce International. Il a notamment enseigné à l’Université Lyon 3 (IAE), à la Delhi University-Inde (School of Economics), à l’IESEG School of Management Lille-Paris. Il donne actuellement des cours à la Czech University of Life Sciences-Dpt Economy-Prague, à la Burgundy School of Business (BSB)-Dijon et à la European Business School (EBS)-Paris.

Polémique de l’Arc de Triomphe : une réponse en poème de Jean-Noël Beverini

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Installé le 31 décembre 2021 sous l’Arc de Triomphe pour marquer le début de la présidence française de l’Union européenne, le drapeau européen a été retiré dans la nuit du 1er au 2 janvier 2022. Le fait qu’il trônait seul sans le drapeau français avait indigné une bonne partie de la classe politique à droite. Les sources gouvernementales invoquent une marche à suivre normale, tandis que certains élus se félicitent que la polémique ait abouti au retrait du drapeau européen.

Jean-Noël Beverini, de l’Académie des Sciences, Lettres et Arts de Marseille, traduit l’émotion suscitée par un tel signe, à travers un poème de sa main.

Avez-vous ce bleu sur la ville Lumière ?

Avez-vous ce bleu gagnant la France entière ?

C’est celui de la mer se dit le fier marin :

Il était plus que temps de l’honorer enfin !

C’est celui du ciel pur et sans aucun nuage

Se dit l’aviateur et quelle belle image !

C’est le bleu de l’azur pour un monde nouveau,

Il n’y a rien ici de plus grand, de plus beau !

C’est le bleu de l’amour que je vois dans vos yeux,

Soupire admiratif le nouvel amoureux !

Tout devient bleu en France et jusque dans l’outrance.

Oubliées les couleurs, oubliées les nuances.

La pythie du Palais a changé les couleurs

Au gré de son plaisir, au gré de ses humeurs.

La ville des Lumières est devenue bleutée

Comme un enfant souffrant au cœur paralysé.

Sous l’arche mémorable, le Soldat inconnu

Qui repose et qui dort ne se reconnaît plus.

Quel est cet étendard qui me blesse les yeux ?

Qui a changé mon drap pour de la poudre aux yeux ?

Où sont mes trois couleurs tant aimées de mon cœur

Cette nouvelle année marque donc mon malheur !

L’Europe, pourquoi pas ? Mais pourquoi sur mes os ?

Faut-il tout oublier, les morts et les héros ?

Ce pauvre fils de France n’est pas mort pour du bleu.

C’est pour les trois couleurs qu’il est monté au feu.

Pour qu’aucun autre drap ne flotte sous le porche.

Que rien que nos couleurs, rien d’autre ne s’accroche !

France, Tu perds ton nom en perdant ton drapeau.

En ce lieu d’autres draps ne sont plus qu’oripeaux.

Je suis une seconde fois l’Inconnu de la France.

Pourquoi m’infligez-vous cette ultime souffrance ?

A Marseille, le 3 janvier 2022.

De plus en plus d’Etats s’orientent vers les monnaies numériques de banque centrale

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Les Etats sont de plus en plus nombreux à réfléchir à un système de monnaies numériques. Fin décembre 2021, le gouvernement mexicain a annoncé que la banque centrale nationale, Banxico, allait mettre en circulation sa propre monnaie numérique. Alors que l’émergence du bitcoin et des cryptomonnaies est surveillée de près par les Etats, certains choisissent d’anticiper par rapport à de probables bouleversements liés à ce système.

> A voir aussi : La régulation européenne des cryptommonnaies annonce-t-elle la fin d’une ère de liberté ?

Dans le tweet annonçant la volonté de mise en place d’une MNBC (Monnaie Numérique de Banque Centrale), le gouvernement mexicain invoque la nécessité de s’adapter aux nouvelles pratiques de paiement et de « favoriser l’inclusion financière » dans le pays. Ce, alors même qu’il a décliné la possibilité d’adopter le bitcoin comme monnaie numérique, ce qu’ont fait des pays voisins comme le Salvador. Signe qui ne trompe pas : le géant chinois, qui interdit plus ou moins les cryptomonnaies sur son sol, a développé son yuan numérique. Il est l’un des pays les plus à la pointe dans ce domaine, parmi les grandes puissances économiques. La numérisation de la monnaie est aussi un outil certain de contrôle des populations.

Dans quelques années, il est probable que de nombreux pays du monde auront choisi de lancer leur monnaie numérique de banque centrale. Du côté de la Banque centrale européenne, le projet d’euro numérique est en cours également. De nombreux politiques s’opposent pourtant sur les applications de ce nouveau système. 2022 verra sans doute une intensification des débats autour de ce sujet.

Raphaëlle PAOLI

Nice – Une exposition sur l’héritage d’Albert Camus

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« La présence d’Albert Camus reste magnétique, singulière, elle continue à attirer toute une nouvelle génération de lecteurs, de curieux, d’inquiets qui craignent, par exemple, un possible retour de « La peste », dont notre époque en pandémie serait le signe annonciateur. Mais Camus n’attire pas seulement les regards par son côté tragique ou par son questionnement de l’absurde. Il aimante aussi l’attention par sa dimension solaire, par sa quête de l’émerveillé, par son goût de la vie qui défie tout renoncement ou accablement. »

La bibliothèque Louis Nucéra de Nice, à travers l’exposition intitulée « Albert Camus ou la pensée de midi, un héritage pour demain », veut faire comprendre la vie et la pensée d’Albert Camus par le prisme de l’« homme du Sud » qu’il a toujours été.

« Albert Camus ou la pensée de midi, un héritage pour demain » ; jusqu’au 27 février 2022 ; bibliothèque Louis Nucéra, 2 place Yves Klein, Nice. Entrée libre.

Var – Procès de la « mafia des déchets » : les fédérations satisfaites du jugement rendu

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Dans le cadre du procès baptisé la « mafia des déchets » qui s’est tenu du 22 au 25 novembre dernier, le tribunal correctionnel de Draguignan a rendu mi-décembre un jugement dont les Fédérations du BTP du Var et des Alpes-Maritimes et l’Unicem SUD Paca/Corse se déclarent satisfaites. Ce procès fait suite à une opération d’envergure intitulée « Terres brûlées », menée le 9 juin 2020 par les Parquets de Draguignan et Nice dans une affaire de décharges illégales de déchets de chantiers sur la Côte d’Azur, qui avait mobilisé d’importants moyens par la justice. La profession du Bâtiment, des Travaux Publics et des Industries de Carrières et Matériaux de construction avaient déjà salué cette mobilisation et la détermination des autorités qui avaient pris la mesure de ce fléau et se donnaient les moyens de le combattre.

Les prévenus ont été condamnés pour abandon et gestion irrégulière de déchets en bande organisée, au sens du Code de l’environnement. Ils l’ont été aussi, pour la plupart d’entre eux, au sens du Code pénal, pour escroquerie en bande organisée, menace, ou encore extorsion par violence, contrainte ou menace, blanchiment du produit et exécution d’un travail dissimulé.

La reconnaissance du fonctionnement en bande organisée est novatrice et l’éventail des condamnations est très complet. L’essentiel des réquisitions du procureur de la République a été suivi. Le jugement tient compte des dommages à l’environnement mais également des préjudices causés aux propriétaires dont les terrains ont été dévastés. Il condamne à la fois des sociétés et des personnes physiques.

Les personnes physiques ont été condamnées à des peines d’emprisonnement avec sursis probatoire, assorties de différentes interdictions et de l’obligation de réparer. Il leur est retiré le droit de gérer une entreprise pendant cinq ans (voire dix pour l’une d’entre elles) et de se livrer à des activités de transport de déchets.

Quant aux sociétés, elles ont l’interdiction définitive d’exercer dans ces domaines, de percevoir des aides publiques et de soumissionner à des marchés publics pendant cinq ans. Les matériels et véhicules ayant servi à la commission des infractions ou en constituant le produit ont été confisqués, tout comme les sommes saisies au cours de l’instruction qui serviront à financer les travaux de remise en état des sites pollués. Cette mission de réhabilitation a été confiée à l’Etat aux frais des condamnés qui sont obligés de consigner la somme de 3,28 millions d’euros à cette fin.

Pour les trois organisations professionnelles du secteur de la construction qui s’étaient constituées parties civiles, le tribunal a pris en considération leurs demandes en leur accordant réparation au titre de préjudice moral, d’atteinte à l’image et de concurrence déloyale. Elles se félicitent d’un jugement qui met les condamnés hors d’état de nuire à l’environnement, de porter atteinte à l’image des métiers de la construction mais aussi à l’économie locale.

Pour Jean-Jacques Castillon, Président de la Fédération du BTP du Var : « Il faut espérer que la leçon soit entendue et fasse réfléchir l’ensemble des acteurs du chantier depuis la maîtrise d’ouvrage et son obligation de traçabilité des déchets, en passant par la maîtrise d’œuvre et son obligation de conseil pour arriver aux entreprises et leur obligation de traitement des déchets dans un cadre réglementaire strict et avec des moyens financiers décents que les bénéficiaires des travaux doivent leur donner. »

Chauvigny-OM : l’OM se qualifie sans trembler

L’OM a effectué un match sérieux hier soir 2 janvier face aux joueurs de Chauvigny, et a validé son ticket pour les huitièmes de finale de la Coupe de France en s’imposant 3-0.

Les Olympiens entament parfaitement cette seconde partie de saison grâce à cette qualification dans un match où ils ont su montrer tout leur professionnalisme. Ünder, Harit et Milik, d’une superbe reprise de volée, sont les buteurs de cette rencontre.

A noter, la 600ème de Mandanda sous le maillot de l’OM : « Sa carrière est incroyable, c’est une idole à Marseille« , salue Jorge Sampaoli. Le légendaire gardien marseillais est néanmoins proche d’un départ cet hiver, avec notamment le Nice de Christophe Galtier qui serait très intéressé.

Comme symbole de cette soirée exemplaire, l’OM a laissé une grande partie de la recette du match au club amateur de Chauvigny, soit 50 000 € sur 70 000. La part conservée par les Olympiens a été utilisée pour le déplacement des supporters et leur sécurité.

Espérons que les Hommes de Sampaoli continuent sur cette lancée vendredi soir face aux Girondins de Bordeaux. On rappelle que l’OM n’a pas gagné une seule fois en terre girondine depuis le 1er octobre 1977. L’année ou jamais pour rompre cette terrible série ? La réponse sur les chaînes Facebook, Youtube et Twitch du Méridional avec le live commenté du match.

Université d’Aix-Marseille : une rentrée prudente à distance

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Après des vacances de Noël précédées, pour beaucoup d’étudiants, d’une série d’examens, la reprise se fait à distance ce lundi 3 janvier. Du côté de l’université d’Aix-Marseille, on a préféré prendre des précautions et anticiper les mesures dès la mi-décembre.

Les étudiants savaient avant le repos des fêtes qu’ils ne reviendraient pas en présentiel pour les prochains cours : l’université d’Aix-Marseille avait en effet d’emblée annoncé deux semaines de cours en distanciel pour limiter les contacts. Si la situation sanitaire le permet, professeurs et étudiants devraient faire leur retour sur les bancs à partir du lundi 17 janvier. Les partiels sont pourtant maintenus en présentiel pour le moment et cette décision ne fait pas l’unanimité du côté des étudiants; une pétition a d’ailleurs été lancée.

Pour tous, peu de nouveauté désormais : l’habitude des cours à distance est entrée dans les mœurs. Beaucoup d’étudiants se disent contents d’éviter des trajets parfois longs, mais avouent qu’écouter un cours sur un écran n’a rien à voir : « Même si on veut travailler, on est forcément moins dans l’esprit d’étude, témoigne un étudiant en master d’économie à l’université d’Aix-Marseille; il est difficile d’éviter les distractions et de se motiver par soi-même pour être assidu. »

Des carences senties par les professeurs : « On a beau avoir pris le pli des cours à distance, on sait que les interactions seront bien moins nombreuses qu’en présentiel, souligne une professeure d’économie et de gestion. On ne connaît pas ses étudiants de la même façon, ils ne poseront pas autant de questions etc. » Un certain nombre de professeurs sont d’ailleurs demandeurs d’une amélioration du système de distanciel : des plateformes organisées de façon plus pédagogiques et plus interactives, à la façon de ce qui peut se faire en collège ou lycée. Une idée à creuser rapidement, car dans les mois qui viennent, les cours « en visio » resteront sans doute à l’ordre du jour.

R.P

Aix-en-Provence – Marche des rois le 9 janvier

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La traditionnelle marche des rois mages d’Aix-en-Provence, organisée par Histoires d’Aix et de Provence, aura lieu le 9 janvier 2022. Le cortège que tous sont invités à rejoindre habillés en costume provençal, déambulera dans les rues de la ville avant d’arriver à la cathédrale Saint-Sauveur. Le cortège s’arrêtera à divers endroits pour chanter des chants traditionnels avec les passants.

  • 14h : départ du cortège place de la Madeleine ; passage rues Thiers et Tournefort
  • 14h15 : rassemblement à la statue du Roy René, puis descente du cours Mirabeau
  • 15h : départ et passage par les rues Doumer, Aude et Maréchal Foch
  • 15h25 : passage par la place de la mairie et distribution de calissons
  • 16h : arrivée à la cathédrale Saint-Sauveur et célébration de l’adoration des rois mages.

Avant-match – US Chauvigny/OM : à l’heure des bonnes résolutions

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L’OM se déplace à l’U.S Chauvigny pour disputer un 16 -ème de finale de la Coupe de France. La rencontre sera retransmise ce soir à 21h sur Eurosport 2.

Les vacances auront été très courtes, la programmation de la coupe de France en ce début d’année ne laisse aucun répit aux Olympiens. En effet, nous nous sommes quittés le 22 décembre dernier avec ce match nul 1 à 1 face au stade de Reims, nous avions senti les joueurs et le staff en manque d’inspiration, ils avaient bien besoin de repos.

 Les adversaires de ce soir évoluent en National 3 comme le Cannet Rocheville dernière équipe éliminée par l’OM en 32ème. Cette fois-ci les Olympiens voyageront en terre inconnue.

En effet, c’est un match à l’extérieur et l’on connaît la difficulté d’évoluer souvent sur un terrain moins adapté face un adversaire hiérarchiquement inférieur qui n’aura pas de difficulté à trouver la motivation nécessaire pour contrarier les plans des joueurs professionnels. Le contexte a tout d’un piège mais l’écart une nouvelle fois important devrait sourire au bleu et blanc.

De bonnes résolutions !!

C’est le temps de prendre de bonnes résolutions, souhaitons donc que le coach Sampaoli prenne celle de faire évoluer certains joueurs à leur poste et de proposer un jeu plus en phase avec le club en passant par des temps de possession moins importants mais plus spectaculaires et efficaces offensivement.

Les joueurs pourraient quant à eux prendre celle de réaliser un doublé en coupe pour marquer cette saison.

Espérons que ses 10 petits jours auront permis à tout un groupe de se ressourcer afin de faire une  seconde partie de saison de feu. Ce début d’année est l’occasion pour les joueurs de prendre un nouveau départ, seulement 4 petits matchs nous séparent d’une éventuelle finale, et d’une 11 -ème coupe de France qui est attendue par tout un peuple sevré de celle-ci depuis plus de 30 ans.

La compo OM du coach

Le pronostic du coach

3 à 1 pour l’OM

Fabrice Huart

Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.

Les vœux du Méridional : 2022 sera une année vue du Sud !

Francis Papazian, président du Méridional, ainsi que toute la rédaction du journal, s’associent pour souhaiter à nos lecteurs une très belle année 2022.