vendredi 15 novembre 2024
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Existe-t-il un vaccin contre le mal-parler ?

© Pxb

Montesquieu s’interrogeait en son temps : « Comment peut-on être Persan ? ».

Ne convient-il pas aujourd’hui de se poser la question : « Comment peut-on être poli ? ».

L’adjectif poli et le mot policé ont des affinités que nul ne peut ignorer. Je viens de relire à l’instant le texte de madame Jacqueline de Romilly qui ouvre son ouvrage « Dans le jardin des mots ». Je ne résiste pas au plaisir délicieux de vous retranscrire ce premier paragraphe :

« La langue que nous parlons, que nous avons apprise depuis notre enfance et qui se parle depuis des siècles, celle qui nous sert à nous exprimer dans notre vie de tous les jours, peut être plus ou moins bien portante. Si elle va mal, notre pensée, notre vie quotidienne en seront modifiées. Mais inversement, il dépend de nous, il dépend de chacun de nous qu’elle aille mieux ou moins bien, car nous sommes tous porteurs de virus et la contagion est grande. »

Quel texte et quelle coïncidence ! Il date de septembre 1998.

Mais y a-t-il un vaccin contre le mal-parler et contre le virus de « l’enflure des mots » ? (Titre du chapitre de madame Jacqueline de Romilly).

Comment peut-on accepter de gaité de cœur d’avoir, avec tant d’autres, défendu la beauté de la langue française et de la voir ainsi grossièrement  blessée ? Notre langue s’est construite patiemment comme les fleurs et les œuvres les plus belles. Notre langue si riche, si nuancée, s’est longtemps imposée à travers le monde comme le moyen d’expression le plus raffiné. L’art du beau langage était le propre de l’honnête homme. Cet art était considéré comme un véritable bien fait de mesure et d’harmonie. Cette mesure si chère à la pensée et à la civilisation grecque, berceau de la Démocratie. Toute la vie du citoyen athénien pour lequel la politique était l’activité première et essentielle avait cette harmonie et cette mesure dans le comportement comme dans l’expression orale.

La langue que l’on emploie est un signe de civilisation. La langue définit plus qu’un peuple, l’âme d’un peuple. Un peuple est grand quand sa langue est grande. Une nation est belle quand l’utilisation qu’elle fait de sa langue est à la hauteur de son histoire et de ses espérances. Notre langue française, tant parlée toujours dans le monde, possède une telle élégance, finesse et clarté qu’il est inutile et indécent d’utiliser pour se faire comprendre des expressions triviales. La langue atteint son plus haut niveau quand elle manifeste sa sympathie pour les êtres humains, ici pour ses concitoyens. Ce que précisément les Grecs appelaient le logos, expression de la parole mais aussi de la raison, de la pensée, de l’essence des choses, de la beauté et de la sagesse. Le logos des gouvernants se devait d’être tolérance et modération. Alors le dirigeant cherchait à gouverner par la persuasion et non par la contrainte.

« L’instrument du pouvoir, le soutien de son autorité, c’est l’intelligence, le discours, le logos raison droite et claire. » (E.J. Chevalier. Préface à « L’âme grecque », E. J. Chevalier et R. Bady).

Dans son Demonicos, Isocrate [orateur grec de l’Antiquité ndlr] ne dit pas autre chose : «  Sois convaincu que les qualités les mieux à ta convenance sont la bienséance, la réserve, la justice, la modération ; réunies, de l’avis général, elles disciplinent le caractère des jeunes gens … Sois affable dans tes propos … Toutes les paroles que tu as l’intention de prononcer, médite-les d’abord ; chez bien des gens, la langue court devant la pensée » (à Demonicos, 13-22 et sv.)

Jean-Noël BEVERINI

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Jean-Noël BEVERINI appartient à l’Académie des Sciences, Lettres et Arts de Marseille.

Valérie Pécresse en déplacement à Cavaillon et Salon ce jeudi

© Le Méridional

La candidate aux présidentielles Valérie Pécresse est en déplacement ce jeudi 6 janvier à Cavaillon et Salon-de-Provence. Elle tiendra son premier meeting de campagne dans la ville de Nostradamus. Ce matin, elle a rencontré le maire de Salon, Nicolas Isnard, qui lui a présenté ses réussites en matière de sécurité.

© Le Méridional

Emmanuel Macron veut (continuer) à « nous emmerder jusqu’au bout »

© WKMC

En déclarant mardi soir aux lecteurs du « Parisien » : « Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder, donc on va continuer à le faire », Emmanuel Macron s’est montré indigne de sa fonction de président de la République. Pour une raison évidente : un président de la République ne doit pas s’exprimer comme un charretier ni diviser les Français en bons citoyens et mauvais citoyens, quelle que soit leur opinion. Imaginez-vous un seul instant un Giscard ou un Pompidou insulter ainsi une catégorie de Français ?

En sous-entendant que l’étau se resserre autour des « emmerdeurs », c’est-à-dire les « non-vaccinés », M. Macron a commis un sacré écart de langage. On a bien compris son propos. Il souhaite faire rendre gorge et montrer du doigt ceux qui refusent de se faire vacciner parce qu’ils ne croient pas à l’innocuité du produit. Si l’épidémie redémarre, c’est leur faute, si les services de réanimation dans les hôpitaux sont au bord de l’asphyxie, c’est leur faute, si la France déplore 130 000 morts liés au Covid, c’est encore leur faute.

Pour M. Macron, qui fait preuve en l’occurrence d’un « cynisme puéril » comme l’a excellemment relevé le Républicain Damien Abad, ces réfractaires bas de plafond ne sont pas de bons Français, mais ce sont surtout des boucs émissaires d’une politique sanitaire calamiteuse qui a fait faillite. En bref, on culpabilise une partie des Français pour s’exonérer soi-même de toute responsabilité.

Cette exposition des « mauvais Français » au pilori permet à M. Macron de faire oublier les erreurs, voire les fautes, les défaillances, les manquements, les rodomontades, les mises en danger de la vie d’autrui par une ministre fichtrement intéressée, la valse douteuse des masques et le dépouillement constant des services hospitaliers. On exclut des Français parce qu’ils ne croient pas à l’immunité vaccinale anti-Covid. Parce qu’ils pensent benoîtement qu’un vrai vaccin peut définitivement immuniser une personne contre la variole, le tétanos, le typhus ou la poliomyélite. Le rôle d’un président digne de ce nom n’est pas de les accabler, de les restreindre, de les parquer ou de les confiner, c’est de les convaincre. Le rôle d’un président, quel que soit son bord politique, c’est de rassembler les Français et pas de les diviser ni de leur pourrir la vie pour les amener à résipiscence.

Emmanuel Macron se comporte en l’occurrence comme un vulgaire garnement qui insulte les Français « parce qu’il en a envie ». Envie ? Envie pressante peut-être ? Faudrait-il que nous tirassions la chasse chaque fois que le prince manifeste son « envie » ? Faudrait-il que nous supportassions ses états d’âme et ses foucades ? S’il avait vraiment endossé l’habit de président, il démissionnerait sur le champ, conscient du scandale. Hélas, d’autres avant lui ont contribué lourdement à désacraliser et même à discréditer la fonction. Et voilà comment on se retrouve quinze ans plus tard avec un jeune homme totalement désinhibé, fier de ses farces de collégien et de ses emportements de matamore…

Pourtant, c’est bien le même homme qui le 31 décembre accomplissait son acte de contrition en reconnaissant ceci : « J’ai blessé des gens par certains de mes propos, on peut bouger des choses sans blesser des gens et c’est ça que je ne referai plus. » On peut être « en même temps » lucide et transgressif. Penaud et violent.

Jusqu’à preuve du contraire, le vaccin n’est pas obligatoire en France et M. Macron le sait. Quelles que soient les objurgations, légitimes ou pas, du corps médical, nos compatriotes ont bien le droit de penser ce qu’ils veulent et de vivre reclus s’ils le souhaitent. Si M. Macron voulait vraiment « emmerder » certains de nos compatriotes, pourquoi n’a-t-il pas déchu de leur nationalité les traitres qui sont partis en Syrie combattre des Français au nom de l’islamisme radical ? Pourquoi les a-t-il absous au point de les accueillir comme des héros en France ? Ce ne sont pas eux les vrais emmerdeurs des Français ?

Marine Le Pen et Eric Zemmour ont préféré ironiser sur cette insulte : « Un président ne devrait pas dire ça », a déclaré Marine Le Pen en paraphrasant le titre du livre de François Hollande. « Président, j’arrêterai d’emmerder les Français », a tweeté Zemmour en se souvenant de la promesse de Pompidou. En vérité, il n’y a pas de Français de seconde zone, c’est le propos du président qui est totalement irresponsable. Lorsque l’Assemblée nationale a pris connaissance de l’outrage fait aux Français par le premier d’entre eux, elle a failli imploser. Des députés ont failli en venir aux mains. Castex s’est énervé avec délectation mimant l’indignation souveraine.

Ils auraient dû se souvenir de Georges Brassens et de sa chanson intitulée « misogynie mise à part » : « Le sage avait raison, il y a les emmerdantes, on en trouve à foison, en foule elles se pressent, il y a les emmerdeuses un peu plus raffinées, et puis très nettement au-dessus du panier, il y a les emmerderesses… » Dommage que Georges Brassens, parti trop tôt, n’ait pas pu consacrer son immense talent à certains « emmerdeurs » qui saccagent la France depuis quinze ans…

José D’ARRIGO, rédacteur en chef du Méridional

J-6 avant la spectaculaire Entre2 BIAC 2022

© BIAC

La BIAC 2021 (Biennale Internationale des Arts du Cirque) avait dû s’adapter, et était restée destinée à un public de professionnels. L’Entre2 BIAC 2022 sera ouverte à tous, et promet du spectaculaire à tous les niveaux ! « Un mois de cirque », du 12 janvier au 13 février 2022, se tiendra à Marseille mais également à travers toute la Région Sud : 44 spectacles pour un peu plus d’une trentaine de villes. A des talents venus du monde entier se mêleront des artistes du territoire, une façon de démontrer, s’il en était besoin, le dynamisme du cirque contemporain dans notre région.

« On a besoin d’air »

« On regarde très différemment les arts visuels et les arts vivants », résume Raquel Rache de Andrade, co-directrice générale d’Archaos et de la BIAC. Guy Carrara et elle-même, on le sent, sont heureux et fiers de présenter cet Entre2 BIAC 22. En plus des lieux traditionnels de représentations, l’idée est « d’investir l’espace public ». Un projet qui va de pair avec l’un des thèmes 2022 : l’air. « Cet Entre2 BIAC met en lumière la question de l’air : on a besoin de l’air, on a besoin de respirer. On démarre avec le spectacle « Respire » à la Vieille Charité et on va finir avec un événement qui s’appelle « Au bout la mer, Cirque », à la Canebière ; l’air sera présent, l’air spectaculaire, l’air intime, mais surtout, l’air », conclut Raquel Rache de Andrade avec un sourire.

Un passe qui dépasse Marseille

L’Entre2 BIAC illustre magnifiquement l’immense diversité des propositions de cirque contemporain. Certains spectacles s’installent dans les théâtres, d’autres sous un chapiteau. Pour encourager les découvertes à travers toute la région, les organisateurs ont décidé de mettre en place un « pass cirque Entre2 BIAC » pour cette édition 2022, soit 50€ pour trois spectacles : « Terces » (Marseille), « Dans ton cœur » (la Seyne-sur-Mer) et « Falaise » (Gap).

Un appel à l’imagination du public

Pour Philippe Ariagno, directeur du théâtre La Passerelle à Gap (qui présentera « Falaise »), « le pouvoir émotionnel et le pouvoir d’appel à l’imagination du public est extrêmement fort. » Les spectacles mêlent tous les talents et toutes les sortes d’émotions. 12 janvier-13 février 2022 : on a hâte de vivre « un mois de cirque » !

Jeanne RIVIERE

Entre2 BIAC, du 12 janvier au 13 février 2022. Programmation et billetterie à retrouver sur le site de l’événement.

« La Panthère des neiges », une quête silencieuse à travers un monde inexploré

© WKMC

On sait qu’il n’est pas facile de rendre captivant un documentaire. C’est pourtant le cas de « La Panthère des neiges », le film de Marie Amiguet et Vincent Munier (sorti en salle en décembre), dans lequel on voit ce dernier en compagnie de l’écrivain voyageur bien connu Sylvain Tesson. De leur aventure commune au Tibet, à la recherche d’un animal devenu rare, Sylvain Tesson a tiré un livre du même nom en 2019 : on se souvient d’ailleurs que « La Panthère des neiges » avait remporté le prix Renaudot.

Ici, la quête des deux hommes est rendue à l’image, avec une intensité particulière : les clichés de Vincent Munier, photographe animalier, côtoient les prises de vue à couper le souffle des paysages, et les séquences où l’on voit la progression parfois difficile des compagnons, leur attente, le silence blanc qui les entoure. Ceux qui ont lu l’ouvrage de Sylvain Tesson retrouveront, dites par l’auteur, des phrases tirées de son carnet de notes.

La patience comme vertu suprême

« La patience est la vertu suprême, la plus élégante et la plus oubliée. Elle aide à aimer le monde », souligne l’écrivain-voyageur, celui-là même qui admire tellement le héros homérien Ulysse. Rester à l’affût des heures entières, en silence qui plus est (un pari supplémentaire pour notre bavard !) apporte finalement un trésor : l’attente est riche de la découverte des animaux de toute sorte. Yacks, loups, renards, antilopes… le monde sauvage se donne en récompense.

Une solitude paisible

Ce jeu de piste, dont l’issue teste justement la patience du spectateur (vont-ils oui ou non parvenir à observer cette fameuse panthère des neiges ?), mène Sylvain Tesson et Vincent Munier à travers des régions du globe où les seuls habitants sont des nomades menant une vie simple et en harmonie avec la nature. Le documentaire est saisissant, et on ressort convaincu d’avoir – un peu – participé à cette aventure dans le monde du grand silence blanc.

Jeanne RIVIERE

Bordeaux/OM : sur quelle chaîne et à quelle heure voir le match ?

© DR

L’OM se déplace ce vendredi 4 janvier au Matmut Atlantique pour y affronter les Girondins de Bordeaux. Le coup d’envoi sera donné à 21h, et le match diffusé en direct sur Amazon Prime Video. Si la rencontre se maintient malgré la demande de report de la part des Girondins (étant donné le nombre de joueurs contaminés par le covid), elle aura lieu à huis clos. La Ligue devrait donner rapidement sa réponse sur la tenue ou non du match.

Suivez le live commenté sur les pages FacebookYoutube et Twitch du Méridional.

Esport – En février, Nice accueillera le championnat de France de League of Legends

Les équipes de la LFL en compétition de LOL en juillet 2021 © DR

Les 2 et 3 février prochains, Nice sera la ville hôte du championnat de France du jeu vidéo League of Legends, l’une des plus importantes compétitions d’esport françaises. Pour la compétition, qui commence le 12 janvier 2022, la plupart des événements se tiendront en ligne. Nice (palais Acropolis) fait partie des quelques événements organisés en physique. Chaque jour, 2 000 places seront proposées aux spectateurs. Sur les deux jours, dix matchs auront lieu entre les dix meilleures équipes françaises : Vitality, Karmine Corp, Misfits Premier, BDS, Gamers Origins, LDLC OL, GameWard, Solary, Oplon et Mirage Elyandra. Ces matchs niçois seront retransmis en direct à l’international.

L’arrêt des réacteurs nucléaires en Allemagne va encore faire monter les prix du gaz

La centrale nucléaire allemande de Gundremmingen, dont les blocs ont été mis hors service fin décembre © WKMC

Angela Merkel n’a pas dévié de sa ligne de conduite : depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima (2011), elle est bien décidée à supprimer définitivement le nucléaire en Allemagne. Fin 2021, trois réacteurs sur les six encore en activité ont été mis hors circuit.

> A lire aussi : De plus en plus d’Etats s’orientent vers les monnaies numériques de banque centrale

Le pays table sur une utilisation massive des énergies renouvelables… qui n’est pas encore à l’ordre du jour. En attendant, l’Allemagne se fournit en grande quantité en énergie fossile, principalement en gaz. Alors que les prix de ce combustible flambent en Europe, une telle décision ne manque pas d’attiser les tensions géopolitiques entre la Russie, fournisseur de gaz majeur, et ses clients.

De mauvaises conjonctures

Il est certain que le contexte pour l’arrêt de ces trois réacteurs n’est pas des plus favorables. En cause, plusieurs facteurs : un hiver prolongé en 2020 qui a fait baisser les stocks, de mauvaises conditions météorologiques pour les énergies renouvelables comme le solaire et l’éolien, une forte demande des économies après le temps mort causé par les confinements…

Des tensions géopolitiques qui n’arrangent rien

Alors que les tensions sont palpables en ce moment à la frontière entre l’Ukraine et la Russie, certains responsables politiques européens semblent croire que le géant du gaz ralentit sciemment ses livraisons vers l’Europe dans un objectif de pression.

Même si « la sécurité d’approvisionnement en Allemagne reste garantie », selon le ministre vert de l’Économie et de la Protection du climat Robert Habeck, les Européens ont toutes les raisons d’être inquiets autour du dossier du gaz. L’Allemagne choisit mal son moment. Et la France emprunte une autre voie, puisqu’Emmanuel Macron a annoncé, le 9 novembre dernier, la relance de la construction de réacteurs nucléaires dans le pays.

Raphaëlle PAOLI

Lettres manquantes : des centaines d’enseignes jouent le jeu

© DR

Du 3 au 15 janvier 2022, l’Etablissement français du sang (EFS) mène une campagne de sensibilisation intitulée « Missing Type », plutôt originale : les enseignes partenaires retirent les lettres A, B et O de leurs messages, logos, posts etc. Une façon de montrer que ces lettres qui symbolisent les groupes sanguins sont indispensables, et d’encourager les citoyens à suivre la bonne résolution du don du sang en 2022.

Mercato OM – Martial, Kolo Muani, Kamara… Ce qu’on veut et ce qu’on dit

© Twitter Olympique de Marseille

Le mercato est ouvert ! L’OM est deuxième ex-aequo au classement de Ligue 1 avec Nice (33 points), est qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe de France et va disputer les seizièmes de finale de la Conference League après avoir terminé 3ème de son groupe en Europa League. Une première partie de saison plus qu’honorable au regard des résultats, et incontestablement décevante d’un point de vue du jeu produit.

Laissons de côté ces clichés sur le pragmatisme et le romantisme, les résultats de l’OM sont plutôt bons, et tout connaisseur de ballon rond peut habilement séparer la qualité de jeu et le bilan comptable de son club. En allant plus loin que le classement, il y a des défauts clairs dans le jeu des Phocéens, que l’on pourrait séparer en 2 points, ou plutôt en 2 postes.

> A voir aussi : Strasbourg-OM : Un but de Dieng, et puis c’est tout ?

Ce qu’on veut…

Un ailier gauche : Konrad, Luis Henrique, Gerson… Ils sont nombreux à avoir été testés par Jorge Sampaoli à ce poste, sans qu’aucun ne nous ait vraiment convaincu. Konrad De La Fuente et Luis Henrique nous agacent plus qu’ils ne nous font vibrer, ce pourquoi ils avaient pourtant été recrutés au départ. Les deux semblent avoir un fort potentiel, l’Américain et le Brésilien n’ont que 20 ans, et montrent par intermittence de bonnes choses, mais cela paraît trop juste pour occuper durablement le couloir gauche. Gerson, grande déception du mercato estival, s’avère être plus intéressant dans l’axe.

Un buteur : Milik se remet lentement de sa blessure, il n’occupe toujours pas une place de titulaire indiscutable dans l’équipe et n’a à son actif qu’un seul but en Ligue 1 cette saison. Il a toujours des problèmes pour jouer avec ses partenaires, et a du mal à faire gagner son équipe dans les matchs de championnat. Bamba Dieng est jeune, il a pour l’instant trop de déchets dans son jeu pour jouer plus régulièrement, même si sa vitesse et sa qualité d’appel peuvent servir à l’équipe de Sampaoli. L’Olympique de Marseille n’a mis que 2 fois plus d’un but en Ligue 1 depuis octobre…

> A voir aussi : Chauvigny-OM : l’OM se qualifie sans trembler

Ce n’est pas en empilant les recrues que l’OM se mettra à mieux jouer du jour au lendemain, mais cela pourrait aider le coach argentin à être plus inspiré dans certaines rencontres. Qui dit mercato dit rumeur, et des rumeurs, il y en a beaucoup autour de ce mercato marseillais, tant sur les arrivées que sur les départs.

Ce qu’on dit…

Du côté des départs :

Selon RMC Sport, Jordan Amavi et l’OGC Nice discuteraient d’un prêt de 6 mois. Une aubaine pour le latéral gauche, cruellement en manque de temps de jeu en ce début de saison.

Le feuilleton Boubacar Kamara n’a pas fini d’alimenter toutes les discussions; le milieu formé à Marseille serait très proche d’un accord avec l’AS Roma de José Mourinho. Néanmoins, celui-ci privilégierait un départ à Manchester United, beaucoup plus attrayant sportivement et financièrement.

Du côté des arrivées :

Pour pallier un éventuel départ de Jordan Amavi, le Daily Mail nous apprend ce mardi 4 janvier que l’OM se positionnerait sur le latéral gauche d’Arsenal Sead Kolasinac. Le Bosnien, puissant, rapide, et très habile techniquement, pourrait rejoindre l’OM gratuitement, étant donné qu’il est en fin de contrat le 30 juin prochain. Notre avis : une recrue qui serait plus qu’intéressante financièrement et sportivement parlant.

Randal Kolo Muani ? L’attaquant du FC Nantes, déjà à 7 buts cette saison, intéresse de nombreux clubs en Europe. L’Olympique de Marseille serait très intéressé, le joueur étant en fin de contrat en fin de saison. Il possède la qualité non-négligeable d’être à l’aise à gauche et dans l’axe, une bivalence qui pourrait potentiellement résoudre les carences que connaissent ces deux postes. Notre avis : ça sent la bonne affaire mais la concurrence sera très rude.

Anthony Martial ? Comme dit précédemment, Manchester United est très intéressé par Boubacar Kamara, et l’OM pourrait jouer de cela pour attirer l’international français dans son filet. L’attaquant formé aux Ulis est en grande difficulté en Angleterre, et aurait demandé un départ dès cet hiver. L’OM aurait signifié son intérêt aux Red devils mais ce transfert semble improbable. Notre avis : le mercato permet de rêver, mais ce transfert ne se réalisera pas, principalement pour des raisons financières.

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