L’ancien ministre de l’Intérieur n’a pas mâché ses mots. Mardi 24 mai au soir, il était présent aux côtés de la candidate du Parti socialiste Lamia El Aaraje, candidate dans la 15ème circonscription de Paris. Bernard Cazeneuve a officiellement abandonné sa carte du Parti socialiste il y a quelques semaines, lorsque les accords des socialistes avec La France Insoumise ont été trouvés dans bien que mal pour les législatives. Pour lui, la gauche de Jean-Luc Mélenchon est une gauche « qui préfère le vacarme, l’outrance, la confrontation de tous contre tous à la nécessité de trouver un chemin qui rassemble ».
Une façade qui vole en éclats
Dans cette circonscription, chacun ses candidates : le PS soutient donc Lamia El Aaraje, tandis que LFI soutient Danielle Simonnet. Cette dernière doit donc retirer la rose socialiste de toutes ses affiches…
On se souvient du bon mot d’Alphonse Allais : « Une fois qu’on a passé les bornes, il n’y a plus de limites ». Cette citation s’applique à l’immigration en France. Un terrain glissant car il est devenu tabou d’être hostile à une immigration ressentie comme invasive ou sauvage par de nombreux Français qui n’osent pas le dire ouvertement. Les informations qui suivent ne sont pas des supputations ni des partis pris. Il s’agit de chiffres indiscutables émis par la commission des lois du Sénat. Evidemment, les idéologues de gauche vont encore occulter la réalité parce qu’ils sont favorables au grand remplacement d’un peuple par un autre peuple, mais la vérité, c’est comme l’huile dans l’eau, elle finit toujours par remonter à la surface.
Que disent nos amis sénateurs dans leur récent rapport sur la gestion kafkaïenne de l’immigration en France ? Ils disent simplement que lorsqu’une bouteille est pleine, elle déborde si vous continuez à la remplir. Les préfectures sont asphyxiées, prises d’assaut, les tribunaux sont surencombrés de procédures concernant les immigrés, clandestins ou pas, bref c’est l’embolie à tous les étages. Une véritable industrie s’est greffée sur le droit des étrangers à accéder à la nationalité française et à tous les avantages sociaux qui vont avec. Des cabinets d’avocats spécialisés vivent fort bien aujourd’hui en intentant des procédures administratives tous azimuts pour parvenir à leurs fins : valider l’immigration par tous les moyens. Comme le droit de l’immigration et les lois qui le sous-tendent sont devenus illisibles, voire incompréhensibles, les agents publics éprouvent un profond désarroi et ne savent plus à quel saint se vouer.
les agents n’en peuvent plus
Quand les candidats à l’immigration voient que leurs dossiers n’avancent pas, ils n’hésitent pas à faire appel à des associations d’aides aux immigrés et à des cabinets d’avocats spécialisés qui exploitent toutes les failles de la jurisprudence à des fins lucratives. Ce business marche fort bien en France.
Si vous passez par la rue Saint-Sébastien à Marseille, vous verrez de longues files d’attente et un barriérage d’une centaine de mètres pour retarder l’asphyxie des services de l’immigration. Les agents n’en peuvent plus, quelles que soient leurs opinions sur la question. Ils souffrent du syndrome des Shadoks, c’est-à-dire qu’ils se heurtent à une administration qui constate quotidiennement leurs difficultés mais refuse de prendre les mesures nécessaires pour améliorer la situation. Exemple : à Marseille, il est assez fréquent qu’un étranger sans droit ni titre soit soumis le lundi à une obligation de quitter le territoire français et il revient en Préfecture pour avoir des papiers quelques jours seulement après son expulsion supposée du territoire ! Kafka.
le constat est alarmant
Le constat est alarmant. Les sénateurs ont interrogé de nombreux responsables dans les départements français, d’outre-mer et jusqu’à Varsovie où siège l’agence européenne de protection des frontières (Frontex). Il s’avère que les services de l’immigration sont partout confrontés à un afflux toujours plus élevé de demandes de titres d’admissions au séjour en France : 271 675 titres de séjour ont été délivrés en France en 2021, c’est-à-dire l’équivalent de l’immigration régulière d’une population équivalente à la ville de Bordeaux chaque année…
Plus de la moitié des 4 000 agents affectés aux services de l’immigration sont obnubilés par ce harcèlement permanent émanant des étrangers, singulièrement des étrangers en provenance du continent africain. La tension observée sur place, partout, est telle que les sénateurs ont aussitôt proposé une « mutualisation » d’urgence des services en fonction des départements pour désencombrer ceux qui sont paralysés au profit d’autres moins prisés.
L’administration française, plutôt finaude, a décidé de transformer les files d’attente visibles dans la plupart des préfectures, en« files d’attente virtuelle » grâce à la dématérialisation des procédures intéressant les étrangers. Extraordinaire. Je vous cache d’une main ce que j’exhibe de l’autre main. Merveilleux. Magique. Mais les mêmes causes produisent les mêmes effets : la machine croule sous les demandes. Il est faux de croire que la population visant à devenir française est souvent inapte à naviguer sur Internet. Il est aussi illusoire d’imaginer que la raréfaction des créneaux offerts pour ces candidats à un rendez-vous physique en préfecture va freiner leur ardeur migrante. Au contraire. Cette obligation de rendez-vous numérique a suscité l’apparition d’un phénomène « inédit et massif » de revente sur Internet de rendez-vous en préfecture, ce qui constitue un véritable trafic très profitable pour les « pirates de la migration…
Que se passe-t-il en coulisses ? Des as de l’ordinateur, au demeurant peu scrupuleux, captent les rendez-vous disponibles grâce à des logiciels de piratages des modules électroniques utilisés par l’administration, et ils revendent ensuite illégalement leurs rendez-vous à des tarifs oscillant entre 200 et 600 euros par rendez-vous.
beauvau a bien tenté de déjouer les arnaques, en vain
Beauvau, au courant de ces manœuvres, a bien tenté de déjouer les arnaques à l’immigration, mais le dispositif anti-robot et les rendez-vous « aléatoires » mis en place ont été totalement inopérants : le trafic prospère et continue. Plus grave : les tentatives de connexion intempestives des étrangers sur le site de l’administration à toute heure du jour et de la nuit désorganisent l’ensemble du système et le paralysent.
A Marseille, mais aussi dans la région parisienne, des petits malins se sont mis en tête de profiter de ce charivari invraisemblable. Ils ont créé des sociétés proposant un « accompagnement » à la prise de rendez-vous numérique. Les sénateurs en ont été sidérés : « Sous des apparences faussement légales de prestations de services, s’indignent-ils, ces sociétés procèdent à la marchandisation des failles du service public. »
La préfecture des Bouches-du-Rhône, qui essaie de faire face tant bien que mal à cette saturation des demandes et au blocage du système, fait observer que la moitié des rendez-vous est indue parce qu’ils ont été pris par des étrangers qui ne sont pas dans la situation d’un dépôt de première demande de séjour ! Encore Kafka. Toujours Kafka. La conclusion ? L’évolution vers le tout-numérique pour dissimuler aux Français cette immigration massive qu’ils ne sauraient constater de visu dans d’interminables files d’attente est un échec total.
la préfecture des bouches-du-rhône observe que la moitié des rendez-vous est indue
Et puis les sénateurs ont du mal à comprendre l’incongruité d’un système où un « service d’accompagnement » aux démarches numériques oblige les impétrants à accéder à ce service mirifique… via Internet ! Re-Kafka ! Une telle incurie généralisée a conduit les recalés de l’immigration à faire appel à des experts en procédures administratives pour contraindre les services à accorder enfin un rendez-vous aux étrangers qui le réclament à cor et à cri.
L’arme « massue » de ces juristes ou avocats est le « référé conservatoire » qui est censé enjoindre à un juge de saisir le préfet pour prendre derechef « toute mesure utile ». Comme la preuve de tentative de rendez-vous peut être rapportée par une simple capture d’écran anonyme, vous imaginez le nombre de procédures bidons qui viennent se surajouter à l’empilement des dossiers contentieux. Les recours devant les tribunaux administratifs deviennent systématiques et ils sont relayés par des associations de défense des droits des étrangers et surtout la diaspora locale.
« Ce contentieux de masse est inédit, remarquent les sénateurs; il se caractérise par un taux de succès élevé, les tribunaux administratifs faisant droit à la grande majorité de ces demandes. »A Paris, mais aussi à Marseille, 90 % de ces procédures ont abouti sur plusieurs milliers qui ont été intentées. Les juges montrent ainsi une nouvelle fois leur laxisme et leur préférence étrangère alors qu’ils devraient se contenter d’appliquer la loi en leur âme et conscience.
les juges administratifs sont dépassés
Les juges administratifs, totalement dépassés eux aussi par l’ampleur de la tâche, deviennent des sortes de « secrétaires de préfectures » chargés de gérer les plannings de rendez-vous des services de l’immigration… C’est un dévoiement total de leur mission pour absorber, ni vu ni connu, un maximum de nouveaux immigrés par an… « C’est un cercle sans fin », concluent les sénateurs, ces charges transférées aux juges alors qu’elles devraient incomber aux préfectures transforment les tribunaux en pré-guichets de frontières passoires.
En 2021, à titre d’exemple, l’ensemble de la chaîne administrative a été saisie de 100 332 plaintes relatives au droit des étrangers et dont 80 000 portent sur des titres de séjour en France. Ce barnum immigrationniste occupe 50 % de leur activité totale…C’est l’apoplexie. Sans parler des demandes latentes d’asile traitées à part et dont la longueur de traitement interdit toute possibilité de retour dans le pays d’origine.
Le professeur Jean-Paul Gourevitch, spécialiste français de l’immigration, n’est pas surpris par cette immigration anarchique et il évalue le déficit de l’immigration à 40 milliards d’euros par an. Il a recensé soigneusement tout ce qu’un immigré légal peut rapporter à la France en recettes fiscales, sociales et globales, soit une somme d’environ 113 milliards de recettes annuelles en France, et tout ce qu’un immigré coûte au budget national en Revenu de Solidarité Active, allocations de logement, aide médicale d’Etat, allocations vieillesse, accidents, maladies, chômage, et il arrive à un total de dépenses annuelles de 153 milliards d’euros. Il n’y a pas photo : l’immigration n’est plus une chance pour la France, c’est un poids.
la largesse humanitaire est devenue calamité économique
Et encore Gourevitch ne comptabilise-t-il pas les sommes énormes allouées aux « mineurs isolés » (40 000 par an environ à prendre en charge), aux étrangers qui se déclarent malades sans même l’aval de leur pays d’origine et aux milliers d’étudiants étrangers qui n’ont souvent d’étudiants que le nom. Et il ne peut évidemment pas recenser non plus les 4 à 500 000 étrangers clandestins qui pénètrent chaque année en France et y survivent comme ils le peuvent. Il suffit de consulter tous les jours la page « faits-divers » des journaux locaux pour s’en rendre compte…
La largesse humanitaire et vertueuse de notre gouvernement socialiste est devenue une calamité économique, sociale et identitaire pour la France, n’en déplaisent à nos idéologues bien-pensants. Hélas, à ce régime là, dans cinq ans la France ne sera plus la France.
Fraîchement qualifié pour le Ligue des Champions, l’Olympique de Marseille peut maintenant se tourner vers le mercato estival. Après avoir acté le départ de Boubacar Kamara, le club va désormais faire face au cas Kevin Strootman.
Le mercato olympien risque d’être animé cet été. Pablo Longoria va devoir gérer de nombreux dossiers dont celui de Kevin Strootman.
Le Néerlandais était prêtétoute la saison à Cagliari avec une option supplémentaire. Problème : le milieu de terrain n’a bénéficié que d’un faible temps de jeu (11 matchs sur la saison). Surtout que le club italien n’est pas parvenu à se maintenir en Série A, mettant un terme au prêt du joueur. Selon RMC Sport, Marseille souhaiterait résilier le contrat de Strootman.
Pour rappel, le Néerlandais est arrivé sur la Canebière en 2018, pour un montant de 25 millions d’euros et un salaire de 500 000 euros mensuel sur 5 ans.
Le docteur Hubert Tesson est médecin-chef à la clinique Sainte-Elisabeth de Marseille (13004), et particulièrement chargé de l’une des unités de soins palliatifs. Alors que la question de l’euthanasie est régulièrement évoquée dans le domaine politique et social, Le Méridional l’interroge sur les soins palliatifs, qui accompagnent le malade incurable patiemment, jusqu’à la fin.
Le Méridional :Docteur Hubert Tesson, comment en êtes-vous venu à vous intéresser aux soins palliatifs ?
Docteur Hubert Tesson : J’ai fait des études de médecine générale, puis j’ai été assistant pendant quatre ans dans un service d’onco-radio-pédiatrie, dans un service où l’on faisait de la chimiothérapie et de la radiothérapie. Je me suis beaucoup intéressé aux traitements de la douleur et des inconforts liés au cancer.
au début des années 90, les soins palliatifs étaient très peu développés
Au début des années 90, les soins palliatifs étaient très peu développés, les malades avaient tendance à mourir avec beaucoup d’inconfort physique – parfois, après acharnement thérapeutique même. Il y avait aussi la question des euthanasies déguisées, où le malade était endormi sans avoir rien demandé. C’étaient des pratiques assez répandues.
L.M :Qu’est-ce qui a changé depuis ces années-là ?
Dr H.T :A l’époque déjà, un mouvement commençait à se structurer autour des soins palliatifs. Nous étions parmi les pionniers dans le domaine.
Aujourd’hui, on ne laisse plus les gens mourir dans la souffrance, et de gros progrès ont été faits pour calmer la douleur et tout ce qui va avec (symptômes digestifs, respiratoires…)
de gros progrès ont été faits pour calmer la douleur
Je ne sais pas si l’on peut parler de progrès quant à l’acharnement thérapeutique : il y a sans doute un meilleur questionnement, mais il y a toujours ce risque d’acharnement, en particulier dans la cancérologie – où parfois sont tentés de multiples traitements. Certains médecins ont des difficultés à expliquer au patient qu’il vaut mieux cesser les traitements inutiles. Les euthanasies déguisées, elles, ont presque complètement disparu.
L.M :Quelle est la « philosophie » de la clinique Sainte-Elisabeth ?
Dr H.T :La clinique a été créée en 1881 par une jeune femme de 25 ans, Jeanne Garnier, pour accueillir des femmes incurables. A partir des années 1990-2000, elle s’est inscrite dans le mouvement de modernité des soins palliatifs, avec une compétence médicale qui n’existait pas auparavant. C’est une médecine à part entière, qui nécessite une très grande rigueur, il est important de le souligner. Cela reste dans l’ADN de la clinique Sainte-Elisabeth de prendre soin des plus vulnérables. Nous avons aussi une profonde culture du questionnement éthique – en lien également avec l’héritage catholique de l’établissement : est-ce respectueux pour le malade ? Beaucoup de malades font l’expérience d’un regard aimant, dont ils n’ont parfois pas eu l’habitude.
une profonde culture du questionnement éthique
L.M :Comment accompagne-t-on une personne en fin de vie, dans ce moment de basculement, où l’on dit précisément qu’un humain se trouve « entre la vie et la mort » ?
Dr H.T : Dans la cancérologie notamment, il existe des soins curatifs – le fait de s’attaquer à la maladie. Les soins palliatifs, eux, s’attaquent aux conséquences difficiles de la maladie (conséquences psychologiques, sociales…) Les deux domaines ne sont pas antinomiques. Mais plus la maladie avance, plus le curatif doit se faire discret et le palliatif être présent.
plus la maladie avance, plus le curatif se fait discret
Il ne s’agit pas de parler systématiquement avec le patient du fait qu’il va mourir, mais plutôt de voir avec lui comment alléger les conséquences difficiles de la maladie. Lors de son arrivée à la clinique, on fait longuement connaissance avec lui, pour savoir quelle est son histoire. Le médecin essaie de résoudre avec lui les éléments qui lui pèsent : un problème de sommeil, de famille… Le malade est en fin de vie certes, mais il est en vie. Il n’y a pas de tabou sur la mort, mais on ne force pas le patient à en parler.
L.M :Comment les soignants font-ils face au fait de s’occuper de personnes dont les jours sont comptés ?
Dr H.T : Lorsque le patient se rapproche de la mort, l’épreuve s’intensifie. Quand il meurt, il y a presque un soulagement pour les soignants. Cela peut vous sembler étonnant, mais lorsque des soignants se sont bien occupés d’une personne, ils la voient partir avec apaisement.
comprendre le patient et son histoire
Ce qui est particulier, c’est d’assister à des décès répétés ; ça n’est anodin pour personne, même pour des médecins qui vivent cela depuis plus de 30 ans comme moi. On prend conscience de sa condition mortelle, de l’essentiel et de l’accessoire de la vie, aussi. Pour moi, on ne peut pas éviter ces questions pendant des années.
L.M :Pensez-vous que la société d’aujourd’hui fuit la mort ?
Dr H.T : Je le pense. La mort va à l’encontre des valeurs de notre société actuelle, qui sont tournées vers la maîtrise, la possession, la consommation. La mort est refusée. A l’inverse, quand le malade arrive en fin de vie, un dépouillement matériel notamment, s’opère souvent – mais même psychologique. Dans ce dépouillement, beaucoup de malades font pourtant des découvertes extraordinaires : joies, approfondissements relationnels…
la mort va à l’encontre des valeurs de notre société
L.M :Pourriez-vous évoquer une histoire émouvante qui s’est passée à Sainte-Elisabeth ?
Dr H.T : Je repense à une histoire récente. Un patient était rongé par l’anxiété, car il n’avait pas vu ses deux jeunes enfants plus de cinq minutes en l’espace de deux ans, en raison de tensions familiales. Le médecin lui a demandé s’il souhaitait que l’on prenne contact avec la mère de ses enfants pour parler de la situation. Pendant les vacances, les enfants sont venus. On a vu le patient se transformer, et il est parti en paix.
On l’a vu il y a quelques semaines : après un manque conséquent de précipitations, la préfecture des Bouches-du-Rhône déclarait fin avril passer les bassins Huveaune aval et amont en « alerte sécheresse renforcée ». Aujourd’hui, avec des températures plus hautes que la moyenne, la sécheresse persiste, avec un déficit de précipitations de 60 à 70%. Ces conditions météorologiques favorisent ainsi les incendies en forêt, souvent dus aux imprudences humaines, et qui sont particulièrement présents dans la région : on en compte 100 à 250 par an.
Pour prévenir et lutter contre ce danger, des groupes feu de forêt Pompiers13 sont placés dans les casernes et ont armé 11 postes d’observation. Mais le travail ne revient pas uniquement aux pompiers : ils appellent également à la vigilance des citoyens, qui doivent s’abstenir de faire du feu, du barbecue sauvage ou des travaux sources d’étincelles et qui doivent penser à ne pas jeter leurs mégots par terre.
L’Olympique de Marseille souhaiterait garder le défenseur d’Arsenal William Saliba pour la saison prochaine. Mais le club anglais ne l’entend pas de cette oreille.
C’est une annonce dont l’OM se serait bien passé. Alors que William Saliba a fait part de son envie de rester en terre phocéenne l’année prochaine, le Français pourrait finalement retourner à Londres.
Interrogé par RMC Sport, Mikel Arteta, entraîneur des Gunners, a affirmé qu’il comptait sur William Saliba : « Il doit revenir. Il a l’expérience pour être compétitif avec nous. On l’a envoyé à Marseille pour sa croissance. Il lui fallait du temps de jeu et maintenant, nous voulons qu’il revienne. »
Pour rappel, le joueur de 22 ans est sous contrat avec Arsenal jusqu’en 2024.
Transféré à Aston Villa mardi 24 mai alors qu’il était d’abord pressenti à l’Atletico Madrid, on pourrait se questionner quant à la pertinence du choix de carrière de Boubacar Kamara. Cependant, il semblerait que ce choix, il ne l’ait pas vraiment eu.
Selon le journaliste Daniel Riolo, en direct hier soir sur RMC, la non-venue du minot marseillais chez les Colchoneros serait due à une anecdote assez cocasse. En effet, le directeur sportif des Madrilènes, venu à Marseille pour rencontrer le milieu olympien chez lui, aurait eu la surprise de voir le joueur lui ouvrir la porte « en short, pied nus » et « accompagné de 3 amis ». Une attitude et un manque de respect qui aurait refroidi les ardeurs du club madrilène.
Sur son compte Twitter, Kamara – ciblé par de nombreuses critiques depuis son transfert en Angleterre – lâche ce tweet énigmatique :
Quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier. Même si elle met plus de temps, la vérité finit toujours par arriver !
Certains voient là une réponse contre ceux qui l’accusent d’avoir fait le choix de l’argent, d’autres une riposte envers le chroniqueur de l’After Foot Daniel Riolo. Votre avis ?
Dans le cadre du Printemps de l’Art Contemporain, les Ateliers d’artistes de la ville de Marseille ouvriront leurs portes au grand public jeudi 26 et vendredi 27 mai. Depuis quelques années déjà, ces ateliers accueillent des artistes, souvent jeunes, pour une durée de 23 mois, afin de développer leurs compétences artistiques et critiques pour faciliter leur insertion professionnelle dans ce milieu. Les Ateliers d’artistes sont aussi des tremplins : ils offrent une visibilité à ces artistes débutants et une reconnaissance locale.
A l’occasion du Printemps de l’Art Contemporain, qui aura lieu du jeudi 26 mai au dimanche 12 juin, les Ateliers se mobilisent exclusivement pour offrir au public des portes ouvertes. Les 13 artistes résidents exposeront leurs œuvres pour la Grande nocturne d’ouverture ainsi que pour le premier jour du festival : si les artistes Juliette Déjoué et Nicolas Nicolini seront au Cours Lieutaud, Basile Ghosn, Samir Laghouati-Rashwan, Eva Medin et Hanna Rochereau attendront le public Place de Lorette pour une performance sonore, une exposition et pour une présentation du livre d’artistes« The ideas come dressed ». Enfin, Mégane Brauer, Paul Chochois, Côme di Meglio, Estel Fonseca, Sophie T. Lvoff et Flore Saunois exposeront au Boulevard Boisson.
C’est en 2019 que l’incubateur Incoplex Sud s’est installé en Région Sud. L’histoire est, somme toute, assez limpide : « Nous avions identifié une dynamique assez incroyable au niveau régional, souligne Arthur Fourneraut, responsable d’Incoplex Sud. On voulait y contribuer à notre échelle. C’est ainsi que l’on s’est implanté, via un partenariat avec la Région Sud et TotalEnergies. » Opérateur pour le compte de la Région Sud, Incoplex Sud agit avec mandat pour accompagner des entreprises qui ont vocation à se développer sur le territoire, dans le secteur de la transition écologique. De toutes jeunes pousses. Une structure clé pour le territoire.
Au niveau national, Incoplex rassemble quatre activités et deux structures. « Pour synthétiser l’action d’Incoplex, explique Arthur Fourneraut, je dirais que c’est de l’investissement, de l’accompagnement à l’entrepreneuriat, de la formation professionnelle et de la création de tiers-lieux. »
intervenir en faveur des initiatives entrepreneuriales sur le territoire
Les origines : une collaboration public-privé
Au sein du fonds est développée une activité non-lucrative. C’est par celle-ci qu’est déployé Incoplex Sud à Marseille et en Région Sud. La structure est le résultat d’une collaboration entre deux acteurs, la Région Sud et TotalEnergies donc, qui souhaitaient intervenir en faveur des initiatives entrepreneuriales sur le territoire. Elle appartient à ces dispositifs poussés par la collectivité pour accompagner la transition écologique – le projet s’inscrit d’ailleurs dans le plan de la Région Sud « Une Cop d’avance ». « On parle donc d’un soutien à l’émergence de solutions entrepreneuriales, qui répondent aux enjeux de transition énergétique, de gestion de déchets, de réduction des gaz à effet de serre etc., développe notre interlocuteur. Notre rôle est d’agir et de proposer des solutions ».
Incoplex Sud opère principalement des start-ups, mais également des associations ou d’autres types de structure qui ont vocation à se développer sur le territoire et à produire un impact positif via l’économie circulaire.
agir et proposer des solutions
Incoplex Sud se définit davantage comme un incubateur que comme un accélérateur, comme l’explique notre interlocuteur : « Nous sommes certes un accélérateur de transition, en déployant des solutions opérationnelles, directement applicables sur le territoire, mais la différence se joue au niveau de la maturité des projets accompagnés. » Un accélérateur intervient en aval. Un incubateur joue plutôt en amont – d’où d’ailleurs la métaphore. Il accompagne des structures très jeunes, qui ont besoin d’un environnement favorable pour se développer dans de bonnes conditions : stratégie, premier produit viable à sortir sur le marché…« Grâce à nos partenaires, on va prendre le risque d’accompagner des structures très jeunes. Elles sont justement souvent trop peu matures pour avoir recours à une réserve de partenaires permettant une émergence optimale. »
la différence se joue au niveau de la maturité des projets accompagnés
Une des spécificités, par rapport à un incubateur traditionnel ?« Un incubateur classique va chercher à se rémunérer sur la réussite de la start-up par exemple ; nous, nous proposons un modèle gratuit et sans contrepartie pour les entrepreneurs accompagnés », explique encore Arthur Fourneraut.
Un passage à la vitesse supérieure
A l’issue de l’expérimentation pendant deux ans (2019-2020), l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) a rejoint la Région pour agrandir le dispositif et le déployer plus largement à échelle régionale.
au-delà de l’offre de service, un réseau d’entrepreneurs
Combien d’entrepreneurs ont été accompagnés depuis 2019 ? Deux promotions de 14 entrepreneurs en 2019 et 2020, et 12 entrepreneurs en 2021. Parmi ceux-ci, Le Méridional vous a déjà parlé de la start-up Vista, par exemple ! « Au-delà de l’offre de service, c’est un réseau que cherchent les entrepreneurs. D’où le fonctionnement de la promotion, ajoute le responsable d’Incoplex Sud. Il s’agit bien de créer une communauté solidaire pour les entrepreneurs. »
Incoplex Sud est installé depuis plusieurs mois au village de L’Epopée, dans le 14ème arrondissement de Marseille. Au sein de cet écosystème d’acteurs engagés, la structure représente une dynamique essentielle pour le territoire régional.