vendredi 9 mai 2025
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Patrimoine – Chakra : l’hérétique de Marseille

Gabriel Chakra au Jardin des Vestiges © DR Editions Maïa

Gabriel Chakra est un esthète de l’histoire. Durant toute sa carrière de journaliste au Méridional, il n’a cessé de consulter les archives, de lire une quantité impressionnante de livres retraçant l’histoire de la fondation de Marseille, d’éplucher les rapports des archéologues et de confronter ses investigations avec celles des érudits de la cité dite « phocéenne ». Sa conclusion est extraordinaire : la ville de Marseille n’a pas été fondée il y a plus de 2600 ans par des « Phocéens » venus de Ionie en Grèce, mais par des Phéniciens !

> A voir aussi : Mémoire – Alfred Jassaud, itinéraire d’un résistant marseillais mort pour la France à 24 ans

Gabriel Chakra, amoureux de Marseille et de la vérité historique, sait fort bien qu’en osant mettre en doute la légende de Protis et Gyptis, il risque d’être qualifié d’hérétique devant le tribunal des bien-pensants de l’histoire. Mais il n’en a cure. Sera-t-il livré au bûcher de la doxa dominante pour avoir battu en brèche une croyance enracinée depuis des siècles sur le quai de la fraternité ?

C’est probable mais ce n’est pas sûr car Chakra révèle dans son livre intitulé : « Marseille Phénicienne : chronique d’une histoire occultée » les clés de l’énigme. Il est vrai que le mythe fondateur de Marseille est magnifique : la fille du roi Nann, Gyptis, choisit le soir de ses noces d’épouser le beau Protis, commandant des marins de Phocée qui viennent de débarquer dans la calanque du port vieux. Cette légende un peu cul-cul la praline résistera-t-elle aux arguments, souvent indiscutables, de Gabriel Chakra ? Quel malotru oserait contredire un tel conte de fées ?

cinquante années d’investigations et de recherches historiques

Gabriel Chakra n’y va pas par quatre chemins. Après plus de cinquante années d’investigations et de recherches historiques, il soupçonne une coterie d’historiens philhellènes d’avoir fossilisé dans le marbre un mythe rapporté par l’historien romain Justin. Pour lui, on a mutilé l’histoire de Marseille en l’amputant d’un siècle et demi d’existence dont la réalité est prouvée par la découverte en 1845 par un maçon des vestiges d’un sanctuaire phénicien près de l’église de la vieille major.

Dès lors, Chakra va mener en conscience sa contre-enquête à la façon d’un flic de la Criminelle qui s’efforce contre vents et marées de résoudre des cold-cases, c’est-à-dire des affaires anciennes qui n’ont jamais été résolues. Sa thèse est simple : elle consiste à affirmer que Massilia a été fondée bien avant l’arrivée des Phocéens par des commerçants phéniciens qui pérégrinaient dans toute la Méditerranée pour y faire rayonner l’éclat de Carthage et y installer partout des comptoirs. Ce sont eux qui ont fondé, entre autres, Marsala (en Sicile), Cadix, Ibiza (en Espagne), Mers-El-Kébir (Algérie), et pourquoi pas Marseille ?

L’ennui, pour Chakra, c’est que les Phéniciens dont le territoire recouvrait le Liban actuel, n’étaient pas en odeur de sainteté dans le monde des érudits. Ils procédaient à des sacrifices humains en l’honneur de leur dieu « Baal » et passaient pour des barbares aux yeux de la civilisation gréco-romaine. L’idée de Chakra, voire son obsession, est que cette possible ascendance phénicienne de Marseille ait été délibérément occultée par des historiens soucieux davantage du prestige et de la bonne réputation de Massilia que de la vérité historique.

les phéniciens n’étaient pas en odeur de sainteté

En prenant ainsi à rebours tous les récits communément admis sur la fondation de Marseille, l’ancien journaliste du Méridional prend le risque d’être mis au ban de la société savante de Marseille. C’est une certitude. On entend déjà les jérémiades compatissantes et incrédules des historiens patentés de Marseille, fascinés par le mariage diversitaire de la jolie Ségobrige et du bel Apollon venu tout nu de Ionie…

La découverte récente, en 2021, d’une nécropole phénicienne vieille de 2500 ans à Osasuna, à 80 Km de Séville en Espagne, devrait toutefois faire réfléchir les « babaous » de la thèse légendaire. Les archéologues ont en effet mis au jour huit voutes funéraires creusées dans la roche et ornées d’inscriptions phéniciennes : « Ces trouvailles archéologiques ne changent pas l’histoire d’Osasuna, a commenté le maire d’Osasuna, M. Rosario Andujar, mais elles modifient ce que nous savions de l’histoire de la ville et elles pourraient constituer un tournant… »

Sans doute un édile marseillais pourrait-il en dire autant ? Il lui suffirait d’interroger les tenants de la thèse grecque grâce aux vestiges phéniciens découverts au fil du temps par des terrassiers. Peut-être pourrait-on utilement se souvenir de l’émergence de la nécropole phénicienne de « Son Real » et de ses 400 sépultures face à la mer près de Santa Margalida à Majorque ?

son apport au débat pourrait être décisif

Les prosateurs anciens n’ont jamais été capables de trancher cette énigme digne de Salomon. « On ne sort de l’ambiguïté qu’a son détriment », confiait François Mitterrand. C’est le sort inéluctable qui guette Gabriel Chakra, journaliste intègre et talentueux du Méridional dont les convictions historiques rejoignent peut-être une partie de son histoire personnelle.

Que cela plaise ou non, son apport au débat pourrait être décisif car il a toujours scrupuleusement respecté les faits et la doctrine du Méridional : « Les commentaires sont libres, les faits sont sacrés. »

« Les Phocéens se sont implantés dans la calanque mais rien n’interdit de penser que des Phéniciens y aient installé avant eux des comptoirs pour y commercer, l’un n’empêche pas l’autre », estime Jean-Noël Beverini, membre éminent de l’académie de Marseille. Pour lui, les Phéniciens étaient davantage des négociants que des bâtisseurs et leur présence à Marseille avant la naissance de Massilia est fort plausible.

où est la vérité, où est la légende ?

Ce n’est que la seconde vague de Phocéens à Marseille qui a donné lieu à l’essor de Massilia pour la bonne raison que l’empire perse avait détruit leur ville de Phocée et qu’ils ont débarqué à Marseille après être passé par Ephèse. « On ne peut donc pas prouver que la thèse phénicienne est vraie, mais nul ne peut prouver non plus qu’elle est fausse », oscille Beverini.

> A voir aussi : L’édito de Jean-Noël Beverini – Carrière grecque de la Corderie : immersion dans l »oubli

Ce qui est sûr, en revanche, c’est que le roi des Ségobriges, Nann, n’a jamais édifié son palais royal à Massilia mais plutôt à Martigues où il avait pris ses aises. Là, on a délibérément travesti la vérité pour enjoliver la légende. Les historiens de Marseille se dresseront vent debout contre la thèse iconoclaste de Gabriel Chakra parce qu’elle ne fera pas rêver les thuriféraires de la civilisation gréco-latine, éternels adeptes d’un mythe glorieux. Mais le livre de Chakra, précis, factuel, sans jugement péremptoire, va les contraindre à revoir leur copie car la vérité, c’est comme l’huile dans l’eau, elle finit toujours par remonter à la surface !

José D’ARRIGO, rédacteur en chef du Méridional

Gabriel Chakra, « Marseille phénicienne, chronique d’une histoire occultée », éditions Maïa. Pré-commandes ouvertes en ligne.

OM – Ligue des Champions : pourquoi l’OM doit absolument éviter de finir chapeau 4

© Twitter Olympique de Marseille

Avec sa participation à la prochaine Ligue des Champions, l’OM devrait très certainement figurer dans le chapeau 4, à moins d’un miracle.

Après s’être qualifié sur le fil en Ligue de Champions avec sa victoire face à Strasbourg, l’Olympique de Marseille peut désormais préparer sereinement la saison à venir. Et même si cette participation en coupe d’Europe est une très bonne chose côté financier, la mission s’annonce complexe sportivement parlant. 

Pour cette prochaine campagne européenne, Marseille est quasiment sûr de figurer dans le dernier chapeau. Une bien mauvaise nouvelle car le club retrouvera alors dans son groupe 3 grands cadors européens. 

Le chapeau 3 contenant le Borussia Dortmund, l’Inter Milan, Naples, Bayern Leverkusen, Sporting Portugal, Red Bull Salzbourg et le Chakhtar Donetsk – qui n’est pas sûr de pouvoir tenir sa place à cause du conflit russo-ukrainien. Des équipes solides qui seront pour la plupart difficiles à battre pour les Olympiens. 

Voilà pourquoi Marseille préférerait se retrouver dans le chapeau 3 afin d’éviter ces équipes-là. 

Si elle se retrouve dans l’avant-dernier chapeau, Marseille se retrouvera alors avec des équipes du chapeau 4 composées du Cercle de Bruges et du Celtic pour le moment. Des clubs qui semblent à la portée des Phocéens. 

Eviter le chapeau 4 : presque mission impossible 

Bien que la chance soit infime, il existe une probabilité pour que l’OM soit dans le chapeau 3. Pour cela, il faudrait qu’aucun des 4 clubs disputant les barrages et ayant un meilleur coefficient UEFA que Marseille ne se qualifie pour la prochaine campagne européenne.

La cité Phocéenne est classée à la 24ème place et doit donc espérer l’élimination du Benfica Lisbonne, Glasgow Rangers, l’Etoile Rouge de Belgrade et le Dinamo Zagreb. 

Un scénario peu probable pour les Olympiens qui figureront vraisemblablement dans le dernier chapeau comme en 2020-2021. 

Cyriane V.

Le dessin de la semaine

Le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi et le vendredi, vous pouvez découvrir un dessin de David Miège dans les colonnes du Méridional. Chaque samedi, la rédaction en choisit un parmi ces derniers, comme « le dessin de la semaine ». A ne pas manquer si vous l’aviez manqué !

OM, le bilan des recrues – Partie 3/3 : les attaquants

© Twitter Olympique de Marseille

La saison terminée, il est temps de faire un tour d’horizon sur les nombreuses recrues arrivées lors de cet exercice 2021-2022. Après les défenseurs et les milieux, place à l’attaque.

Cengiz Ünder : 

Prix du transfert : Prêté avec option d’achat par l’AS Roma.

Nombre de matchs toutes compétitions confondues : 47. 

Avec ses dribbles, sa qualité de percussion et sa patte gauche, Under s’est rapidement imposé sur l’aile droite de l’attaque marseillaise. Effectuant un excellent début de saison, il marque notamment le but de la délivrance face à Bordeaux, mettant fin à 44 ans de disette pour l’OM en terre girondine. Le Turc a connu un coup d’arrêt, en mars dernier, suite à l’élimination de son pays face au Portugal (1-3) en demi-finale de barrage de Coupe du Monde. Une désillusion et un état de fatigue qui lui font perdre sa place de titulaire avec les Phocéens. 

Malgré tout, le joueur de 24 ans a réalisé une saison plus que convaincante en inscrivant 13 buts. Note : 7/10.

Konrad De la Fuente : 

Transfert : 3 millions d’euros en provenance du FC Barcelone.

Nombre de matchs toutes compétitions confondues : 23. 

Après une préparation excellente, où il a fait parler toutes ses qualités techniques, sa puissance et son explosivité, l’ancien de Barcelone débute la saison dans la peau d’un titulaire et s’illustre face à Bordeaux ou encore Saint-Etienne. S’ensuivent des performances inégales, dues au jeune âge du joueur (20 ans). Indisponible début janvier, il a marqué son premier but contre Qarabag avant de déclarer forfait pour le reste de la saison après une blessure au genou.

Avec 1 but et 3 passes décisives, son bilan comptable est décevant mais son potentiel reste énorme. Note : 6/10.

Cédric Bakambu : 

Transfert : Engagé libre, en janvier dernier, après la fin de son contrat avec Beijing Guoan.

Nombre de matchs toutes compétitions confondues : 21. 

Le Congolais a connu des débuts réussis avec Marseille, en marquant dès son premier match contre Lens. Recruté pour faire souffler les attaquants, il a parfaitement rempli son rôle sans s’imposer comme un titulaire indiscutable.

Il termine la saison avec 4 buts. Note : 7/10.

Arkadiusz Milik : 

Transfert : Prêté avec option d’achat par Naples.

Nombre de matchs toutes compétitions confondues : 37. 

Une saison particulière pour Milik. Il totalise 20 buts toutes compétitions sans avoir été un titulaire indiscutable. Le Polonais a été important cette saison mais a été handicapé par des blessures à répétition, notamment en début d’année et en avril dernier. Entre période où il marque beaucoup et passages à vide, l’attaquant a vécu une saison en demi-teinte. Jorge Sampaoli ne lui donnant pas forcément beaucoup de temps de jeu non plus.

En manque de confiance. S’il reste l’année prochaine, il lui faudra plus de régularité. Note : 6/10.

Cyriane V.

Campagne Souveraineté locale

Fête des Mères – Des idées sorties et activités, à Marseille et aux alentours

© Pxb

Les Grecs et les Romains la fêtaient déjà en célébrant Rhéa et Cybèle, considérées comme Mères des Dieux : la fête des mères, mise en exergue en France notamment grâce aux chrétiens, est célébrée cette année dimanche 29 mai. A cette occasion, Le Méridional vous fait une sélection d’idées marseillaises, à réaliser en famille, pour mettre à l’honneur les mamans, selon leur personnalité et leurs goûts. 

Pour une maman calme et appréciant les activités tranquilles

Balade et visite paisible au Château de la Buzine  

Situé près du village des Camoins dans le 11ème arrondissement de Marseille, le Château de la Buzine – le fameux domaine du film « Le Château de ma Mère », abrite un riche patrimoine historique et culturel au cœur de la paisible nature provençale. Ouvert de 10h à 13h et de 14h à 18h ce dimanche, le château présente actuellement une exposition interactive cinématographique, ainsi que l’exposition temporaire « Pagnol raconte Pagnol » accompagnée de visites commentées. Il est aussi possible de se promener dans le jardin de 4 hectares qui entoure le château, parc à la végétation méditerranéenne que l’on retrouve également dans le film phare de Marcel Pagnol. 

Le restaurant La Table du Château

Après (ou avant, selon les envies) une visite de l’ancienne maison familiale de l’écrivain, La Buzine offre également à ses visiteurs la possibilité de passer un moment au restaurant La Table du Château. Dimanche, les chefs proposent une cuisine traditionnelle provençale, avec, par exemple, des alouettes ou de la daube au menu. 

Idée cadeau : les cosmétiques maison Aroma-Zone 

Le 15 avril dernier, la boutique-atelier de cosmétiques maison Aroma-Zone ouvrait ses portes à la Rue Saint-Ferreol. Marque engagée et abordable, elle propose les ingrédients (huiles essentielles, bases neutres, récipients recyclables…) pour que chacun et chacune puisse composer ses propres cosmétiques bio, ou encore des produits d’entretien zéro déchet. Pour la fête des mères, Aroma-Zone a mis en avant en boutique et en ligne sa sélection de coffrets et de produits. L’occasion de faire plaisir à sa mère avec des produits éco-responsables, réutilisables et meilleur marché que des cosmétiques traditionnels.

Pour une maman active, fanatique du sensationnel 

Une visite atypique 

Le Musée Subaquatique de Marseille, au bord de la plage des Catalans, propose une entrée libre à son espace sous-marin, où reposent des sculptures en lien avec le thème de la biodiversité et de la protection de l’environnement. Il permet aux visiteurs d’observer les œuvres en se baladant sous l’eau. Mais attention : il faut tout de même savoir nager 200 mètres aller-retour compris, être équipé d’un masque, de lunettes, de tuba et de palmes – le matériel peut être loué aux alentours. 

Le Splendido, le nouveau restaurant majestueux 

Pour continuer à les surprendre, retour au Vieux-Port pour un dîner au Splendido, le nouveau restaurant italien Rue de la République. Grandiose, cet immense restaurant offre une décoration atypique, inspirée de l’univers du cirque. Une porte en forme de gueule de lion, des énormes étagères remplies d’alcool, des canapés aux rayures blanches et rouges… Chaque décoration surprend, tout comme le personnel chaleureux, et les produits maison et importés d’Italie. 

Idée cadeau : le Mx Experience 

Aux Docks, Mx, le nouveau concept-store marseillais, offre des expériences inédites, idéales pour les mamans qui aiment la fête : pendant tout le mois de juin, Mx propose des ateliers de pastisologie pour apprendre les secrets de la fabrication de la célèbre boisson marseillaise, ainsi que des ateliers cocktails. Pour les amatrices de surprises, « Dining in the dark », organisé par Mx Experience, permet une expérience bistronomique : les sens sont aiguisés grâce à une découverte d’une multitude de saveurs, les yeux bandés. Des cadeaux abordables (entre 30 et 45€) pour des expériences inédites.

Pour une maman sportive 

Balade au cœur de la nature 

Les familles peuvent célébrer la fête des Mères en profitant du beau temps annoncé et de la richesse du patrimoine naturel marseillais, avec des balades aux Goudes, au Frioul ou à Notre-Dame de la Garde. S’il faut tout de même prendre la navette pour se rendre sur l’archipel du Frioul, les autres promenades peuvent facilement se faire à pied depuis Marseille.

Un pique-nique pour une journée ensoleillée 

En plus d’offrir une vue imprenable, ces spots forment le cadre idéal pour faire un pique-nique préparé à l’avance. Les paysages sont d’autant plus beaux le soir, lorsque le soleil se couche. Une idée pour concilier sport et moment convivial pour la fête des Mères. 

Idée cadeau : une journée en famille au Decathlon Village 

Pour les mamans sportives, Bouc-Bel-Air, non loin de Marseille, accueille tous les jours, à l’exception du dimanche, le Decathlon Village. Cet espace de 35 hectares regroupe une vingtaine d’espaces sportifs dont un terrain de mini-golf, un centre de chute libre ou encore un parc d’accrobranche. En fin de journée, les mamans pourront se détendre au VitalSpa. 

Pour une maman créative et curieuse 

Balade et restaurants au Panier 

Plus vieux quartier de Marseille, il est l’endroit emblématique de la ville : le Panier, aux rues étroites et aux façades artistiques, regorge de boutiques artisanales, de ruelles originales et de créateurs. C’est là où se trouve également le Centre de la Vieille Charité, un ensemble de bâtiments multi-culturels datant de 1640, accueillant des expositions temporaires et des activités. Le Panier regroupe aussi une multitude de restaurants et de street food, tous aussi originaux les uns que les autres, pour se restaurer en terrasse.

Idée cadeau : des ateliers pâtisserie ou artistiques 

Pour régaler les mamans créatives, des ateliers pâtisserie sont organisés toute l’année aux Ateliers de Valentine à Château-Gombert ou à Labo&Gato, un atelier situé Rue de la République. Côté art et design, l’Ecole des Beaux-Arts de Marseille propose aussi toute l’année des séances de pratique (photographie, peinture, volume, etc.) et des séances d’histoire de l’art.

I.S

Le rugby européen à l’honneur au stade Vélodrome

© Twitter Olympique de Marseille

Marseille accueille les finales européennes de l’EPCR Challenge et de la Champions Cup, ce week-end. Deux grosses affiches qui promettent une grande fête dans la Cité phocéenne. 

Marseille est davantage un habitué au ballon rond; mais c’est le rugby qui sera cette fois mis à l’honneur au Stade Vélodrome. Le 27 et 28 mai prochains se dérouleront deux finales européennes. Toulon tentera de décrocher, face à Lyon, sa 1ère Challenge Cup après déjà 2 finales perdues. Tandis que de l’autre côté, le Stade Rochelais affrontera l’ogre Leinster pour la Champions Cup.

Pour suivre ces deux duels au sommet, pas de fan-zone, mais tout un dispositif organisé à côté du Mucem. 

Dès ce jeudi s’est ouvert le Champions Rugby Village, situé sur l’Esplanade du J4, tout près du Vieux-Port. Ce village, gratuit et ouvert à tous, proposera les diffusions des matchs en direct sur grand écran, des animations, des séances de dédicaces, des concerts et d’autres activités. Un lieu de partage autour du rugby qui se tiendra jusqu’au week-end.

Campagne Souveraineté locale

Environnement – Réservation des calanques : deux journées de test à Sugiton

La calanque de Sugiton © WKMC

Avec ses eaux cristallines, la calanque de Sugiton est l’une des plus belles, mais aussi des plus prisées de Marseille. Avec près de 2 500 promeneurs et baigneurs par jour en juillet et en août, la biodiversité est mise en danger : ces visites de masse provoquent l’érosion des sols, dégradant ainsi durablement la calanque et sa végétation.

Pour éviter des dommages encore plus importants, l’accès à Sugiton sera limité du 10 juillet au 21 août : pour y accéder, les visiteurs devront réserver gratuitement leur venue sur le site du Parc National des Calanques ou en appelant l’accueil du parc, au minimum 3 jours avant et au maximum la veille de leur visite jusqu’à 18h. Chaque réservation sera limitée à cinq personnes, et chaque personne aura droit à huit réservations pendant cette période. Pour éviter toute fraude, l’accès sera contrôlé : des troupes policières seront mobilisées aux entrées de la calanque, pénalisant les fraudeurs d’une amende de 68€.

Deux journées de test sont prévues pour Sugiton les 26 juin et 3 juillet.

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Regards sur le monde – Elections législatives libanaises : du changement dans la continuité

Un soldat libanais dans les rues de Beyrouth © DR

Les élections libanaises se sont déroulées dans un calme relatif au Liban le 15 mai dernier. Les résultats ont démontré une volonté de changement de la part du peuple libanais, même si l’emprise des partis traditionnels reste puissante.

> A voir aussi : Regards sur le monde – Elections législatives au Liban : l’espoir d’une réelle opposition

Les résultats des élections législatives libanaises en ont surpris plus d’un au Liban. Le Hezbollah et ses alliées ont perdu la majorité du Parlement tandis que les partis issus de la contestation ont réussi une percée historique. L’espoir d’une opposition au Parlement libanais se concrétise mais reste encore un vœu pieux. Sur les 128 sièges, aucun camp n’a pu obtenir la majorité, faisant craindre une nouvelle impasse politique pour le pays.

une nouvelle impasse politique pour le pays ?

De nouveaux partis au Parlement

Malgré quelques tensions entre militants et l’armée dans le village de Jeb Jennine (Bekaa II) et des tentatives d’intimidation, les élections législatives libanaises se sont déroulées dans le calme avec un taux participation de 41 %. Ces élections ont réservé leurs lots de surprises.

Campagne Souveraineté locale

La première est la percée des partis issus du mouvement de contestation. Ces derniers obtiennent 13 sièges au Parlement, un phénomène inédit dans l’histoire de la politique libanaise. En dépit de leur manque de cohésion et l’absence de programme commun, ces partis ont su trouver un électorat. La question qui se pose alors reste encore sans réponse : ces partis pourront-ils créer ensemble une coalition pour former une opposition ? Difficile à dire lorsqu’aucun parti ne se réclame majoritaire au Parlement.

un taux de participation de 41%

L’autre surprise est la montée en puissance des Forces Libanaises, le parti de Samir Geagea. Il devient le parti le plus fort chez les chrétiens avec une vingtaine de sièges tandis que le parti du président Michel Aoun, le Courant Patriotique libre, est en recul. Le Hezbollah et ses alliés, poids lourds de la politique libanaise, ont perdu la majorité au Parlement. De leur côté, les sunnites sont toujours sans leader. L’appel au boycott de Saad Hariri n’a pas été véritablement suivi.

La nécessité de réformes

Ces changements apportent un brin de mobilité sur la scène politique libanaise mais les partis traditionnels restent très puissants. La plupart des femmes et hommes politiques réélus sont accusés par le peuple d’avoir conduit le Liban dans l’impasse. Le plus difficile reste à venir pour les élus. Le pays traverse une grave crise économique et financière.

la menace d’une crise de la faim

La menace d’une crise de la faim pèse sur le Liban, tandis que la pauvreté explose. Le naufrage d’une embarcation de fortune transportant des Libanais de Tripoli vers les côtes européennes en est le triste exemple. Récemment, le naufrage d’un bateau de migrants a ainsi fait 7 morts et une dizaine de disparus.

> A voir aussi : Arthur Lanternier, chef de mission au Liban : « Ce pays a toutes les richesses nécessaires pour redevenir un pays prospère »

Les députés devront donc être en mesure de mener des réformes, notamment sur le plan économique, et qui respectent les conditions du Fond Monétaire International (FMI). Sans cela, le FMI ne sera pas disposé à aider le Liban et le pays continuera sa chute vertigineuse.

Marie-Charlotte NOULENS

© DR

Marie-Charlotte Noulens est journaliste depuis cinq ans. Elle est passée par la presse locale en Normandie avant de travailler à Bangkok pour « Asie Reportages ». Elle a rejoint ensuite le magazine « Aider les autres à Vivre », pour lequel elle écrit sur des sujets de société, principalement dans des zones touchées par la guerre ou encore, autour de la précarité en Afrique, au Moyen Orient et en Asie du Sud-Est. Elle se déplace à l’étranger et livre dans les colonnes du Méridional ses analyses sur l’actualité internationale.

Tennis – L’Open féminin est de retour

© Pxl

Après deux années d’absences liées au Covid19, l’Open Féminin de Marseille revient pour sa 24ème édition. 

Alors que tous les regards sont tournés vers Roland-Garros, l’Open Féminin de Marseille fait son grand retour après 2 ans d’absence. Le tournoi se déroulera du 30 mai au 3 juin prochain au Tennis Club de Marseille. 

De grands espoirs du tennis féminin français seront présents comme Chloé Paquet (103ème mondiale) ou encore Séléna Janicijevic (373ème mondiale), pour ne citer qu’elles. L’évènement est ouvert à tous gratuitement et un village d’hospitalité sera mis en place, avec de nombreuses animations. 

La dernière édition avait été remportée par Alizée Cornet, en 2019.

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Le dessin du jour par Miège

David Miège croque l’actualité avec un regard moqueur et savoureux. Retrouvez chaque jour ses dessins dans les colonnes du Méridional.