Rien à te faire voir chez les grecs !


Un match du mois d’août, où le jeu n’est pas encore léché, la tactique pas encore huilée, les organismes rapidement émoussés, les automatismes pas encore rodés. Seul l’arbitre semblait en grande forme et le sort de l’OM dépend maintenant du match retour au vélodrome…sous pression.

Une « petite » victoire logique…

Le jeu des Athéniens n’était pas éblouissant, mais il faut l’avouer, ils étaient plus prêts que les Marseillais. Peut-être parce que leur saison est déjà lancée, peut être parce que leur équipe a été moins modifiée à l’intersaison en tous les cas sans atteindre l’apogée de leur jeu, les Grecs ont dominé les débats avec une prestation estivale couronnée d’un but du brésilien Bernard à la 83eme minute.

Face aux Hellènes, nos Olympiens ont commis trop d’erreurs et ne se sont pas provoqués assez d’occasions, ils ont pris autant de cartons que ce qu’ils ont réussi à cadrer de frappes.

Au final malgré un Renan Lodi encourageant, de beaux contrôles de Pierre-Eymeric Aubameyang, un joli centre de Jonathan Clauss, un capitaine concerné aux allures de Leonidas (Samuel Gigot) et un Iliman Ndiaye engagé, cet OM n’est pas encore prêt et si la marche ne semble pas si haute, le manque de concentration et de maîtrise nous a fait trébucher.

Pas de VAR et un arbitre pas avare !

Sur le terrain une seule personne a livré une prestation hors du commun, M. Kovacs l’arbitre roumain de la rencontre avec pas moins de 7 cartons distribués : 6 jaunes et un rouge ! Geoffrey Kondogbia a fait les frais de cette hyper activité arbitrale recevant un jaune dès la première minute avant de se voir indiquer la sortie à la 65eme minute.

Un fait de jeu qui a incontestablement pesé sur les débats et qui n’a pas aidé les Marseillais dans leur début d’ascension de l’Olympe européenne.

Monsieur Kovacs qui affichait déjà avant le match la statistique impressionnante de 75 cartons distribués en 18 matchs arbitrés, soignait ses ratios et ne devrait, heureusement, pas sévir au match retour.

Un OM en construction qui a encore les mains dans le cambouis et pas encore la tête dans les étoiles de la champions league. Mais comme le disait un jeune supporter au coup de sifflet final « Ce ne sera pas la même chose au vélodrome ! »

Pierre BOYER