vendredi 18 juillet 2025
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Régionales et départementales – Quels modes de scrutin ?

Les élections régionales et départementales se déroulent le même jour (le 20 juin puis le 27 juin). Leurs modes de scrutin sont cependant très différents.

Les régionales

Les listes pour lesquelles votent les électeurs sont composées à moitié d’hommes et à moitié de femmes. Le nombre des personnes qui se présentent se fait en fonction du nombre de sièges à pourvoir au sein de l’assemblée régionale, soit 123 en Région sud. Pour une répartition géographique efficace des futurs élus, les listes possèdent des sections départementales.

Si une liste recueille plus de 50% des suffrages exprimés lors du premier tour, elle gagne une prime qui correspond à 1/4 des sièges à pourvoir. Le restant des sièges est réparti à la proportionnelle entre le reste des listes qui ont obtenu 5% ou plus des suffrages (dont la liste qui bénéficie déjà de la prime).

Un second tour est organisé s’il n’y a pas de liste majoritaire à 50%. Peuvent y participer uniquement les listes qui ont obtenu au moins 10% des suffrages au premier tour. Les fusions entre listes ayant atteint au moins 5% sont autorisées.

La répartition des sièges à l’issue du second tour se fait de la même façon que lorsqu’il n’y à qu’un seul tour : la liste arrivant en tête obtient 1/4 des sièges, et le reste des sièges est réparti entre les listes qui ont obtenu 5% ou plus des suffrages.

> A voir aussi : Départementales – Les départements, un héritage de la Révolution française

Les départementales

Les élections départementales se font au scrutin binominal majoritaire à deux tours. Dans chaque canton, un binôme (un homme et une femme) se présente. S’il obtient au premier tour plus de 50% des suffrages exprimés et au moins un quart des inscrits, le binôme est élu.

Autrement, un second tour a lieu. Les binômes qui peuvent y participer doivent avoir obtenu au premier tour au moins 12,5% des électeurs inscrits. Et c’est alors le binôme qui arrive en tête qui est élu (majorité relative) à l’issue du second tour.

> A voir aussi : Régionales et départementales, le déroulement du double scrutin

L’OCDE est optimiste pour 2021 et 2022

© PXB

Selon les prévisions de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique), la croissance mondiale devrait repartir de l’avant en 2021 et 2022 après une récession en 2020. La croissance devrait atteindre 5,8% pour 2021.

Il faut cependant rester prudent. Pour atteindre une hausse de 5,8% du PIB mondial (une première depuis 1973), il faudra une accélération de la vaccination; un nouveau confinement pourrait être catastrophique et entraîner la faillite de bon nombre de commerces qui ont pour le moment résisté à la crise. Pour 2022, l’OCDE mise sur une croissance de 4,4%. En effet, en 2022, la plupart des économies devraient avoir retrouvé leur niveau de 2019.

> A voir aussi : Impact, une plateforme pour l’écologie

Football – Le top 20 des joueurs les plus prometteurs

Le CIES (Centre International d’Etude du Sport) a établi un classement des joueurs les plus prometteurs nés en 2000. Pour cela le CIES s’est basé sur le capital expérience des jeunes joueurs. L’observatoire a pondéré les minutes disputées par les jeunes et le niveau sportif du club dans lequel ils évoluent. Seuls les joueurs évoluant dans l’un des cinq grands championnats ont été observés pour ce classement.

> A voir aussi : Football – Quelles sont les équipes les plus indisciplinées ?

Le classement pour la saison 2020-2021 :

1- Jadon Sancho (Dortmund)

2- Alphonso Davies (Bayern Munich)

3- Erling Haaland (Dortmund)

4-Sven Botman (Lille)

5-Vinicius Junior (RealMadrid)

6-Pedro Neto (Wolverhampton)

7-Phil Foden (Manchester City)

8-Ferran Torres (Manchester City)

9-Dejan Kulusevski (Juventus)

10- Jonathan David (Lille)

11- Sergio Dest (Barcelone)

12- Bukayo Saka (Arsenal)

13- Mason Greenwood (Manchester United)

14- Pedri Lopez (Barcelone)

15- Illan Meslier (Leeds)

16- Benoît Badiashile (Monaco)

17- Jérémy Doku (Rennes)

18- Wesley Fofana (Leicester)

19- Florian Wirtz (Bayer Leverkusen)

20- Eduardo Camanviga (Rennes)

> A voir aussi : Le onze type des cinq grands championnats

Roland-Garros : des débuts décevants pour les Français

© PXB

Le 1er tour du tournoi de Roland-Garros a commencé dimanche 30 mai et se terminera le dimanche 13 juin à Paris. Avant le début officiel du tournoi avaient lieu les qualifications entre les joueurs ne pouvant prétendre à disputer directement le tableau final.

Les 104 premiers joueurs au classement ATP (Association of Tennis Professionals) sont qualifiés directement pour le 1er tour. 8 joueurs sont invités par la Fédération française de tennis. Enfin, 16 joueurs sont désignés grâce aux qualifications qui ont lieu la semaine précédant le début officiel du tournoi. Nous avons donc 128 joueurs en tout pour le tableau final. Lors des qualifications, 128 joueurs s’affrontent pour 16 places. Cette année malheureusement, aucun joueur français n’est parvenu à se qualifier via les qualifications. 6 joueurs français ont été invités par la Fédération, les autres joueurs français se sont qualifiés directement, puisqu’ils font partie des 104 meilleurs joueurs mondiaux.

Sur les 29 Françaises et Français engagés au 1er tour, 9 sont déjà éliminés. Deux se sont pour l’instant qualifiés pour le deuxième tour, Enzo Couacaud et Harmony Tan.

Voici la liste des Français et des Françaises qui étaient qualifiés pour le premier tour :

Hommes :

Gaël Monfils

Ugo Humbert

Adrian Mannarino

Benoît Paire

Richard Gasquet

Jérémy Chardy ; éliminé au premier tour

Gilles Simon ; éliminé au premier tour

Corentin Moutet ; éliminé au premier tour

Jo-Wilfried Tsonga

Pierre-Hugues Herbert

Lucas Pouille

Benjamin Bonzi

Arthur Rinderknech

Grégoire Barrère ; éliminé au premier tour

Hugo Gaston

Enzo Couacaud ; qualifié pour le deuxième tour

Matthias Bourgue

Arthur Cazaux

Femmes :

Fiona Ferro

Caroline Garcia

Kristina Mladenovic

Alizé Cornet ; éliminée au premier tour

Océane Dodin ; éliminée au premier tour

Clara Burel ; éliminée au premier tour

Chloé Paquet

Diane Parry ; éliminée au premier tour

Elsa Jacquemot ; éliminée au premier tour

Océane Babel

Harmony Tan ; qualifiée pour le deuxième tour

Mayeul LABORDE

Impact : une plateforme pour l’écologie

© PXB

Le gouvernement français vient de lancer une nouvelle plateforme pour les entreprises. Qu’il s’agisse d’une très petite entreprise (TPE), d’une petite ou moyenne entreprise (PME) ou d’un grand groupe, elles pourront publier leurs données respectives concernant leur performance environnementale et sociale sur la plateforme Impact.

Cette initiative a pour objectif d’installer une compétition saine entre les entreprises qui leur permettra d’accroître leur compétitivité, d’anticiper sur les innovations et de gagner en visibilité. S’inscrire sur la plateforme Impact peut aussi être un bon facteur de communication auprès de sa clientèle.

Départementales à Aix – Brigitte Devésa pour la continuité

© DR

Si l’on devait résumer en quelques mots la personnalité de Brigitte Devésa, ce serait sans doute ouverture aux autres, connaissances et apprentissages. Avant d’être une élue engagée, elle est professeur à l’université d’Aix-Marseille 3 et à l’IUT d’Aix-en-Provence Gestion des risques Professionnels. Multidisciplinaire, elle enseigne l’économie, le droit et le marketing international.

Elue à la Mairie en tant qu’adjointe ainsi qu’au Département en tant que première vice-présidente, Brigitte Devésa compte bien poursuivre son engagement à travers un nouveau mandat. A l’approche des élections départementales (20 et 27 juin), elle répond aux questions du Méridional.

Le Méridional : Brigitte Devésa, pourquoi avez-vous décidé de vous présenter à nouveau ?

Brigitte Devésa : Tout simplement parce que je suis sortante. A ce titre-là et au regard des mes réalisations, il est tout à fait légitime que je me présente à ma propre réélection. Je souhaite poursuivre mon engagement pour répondre aux attentes de mon département. Je suis chargée de la délégation santé, enfance et famille. De belles choses ont été mises en place. Il a notamment fallu gérer la crise du Covid-19. Je tiens à souligner la très belle gestion dans cette crise de la part du Département. Nous avons été réactifs et efficaces dans une période d’incertitude et de crise. Nous avons d’ailleurs reçu la Marianne d’or [prix d’excellence des municipalités de France]. Je connais très bien mon territoire, je suis proche des habitants. J’ai la chance de me présenter en binôme avec Monsieur Michael Zazoun après avoir été avec Monsieur Jean-Pierre Bouvet. Deux personnes très engagées. Pour toutes ses raisons je souhaite continuer le travail entrepris pour faire le lien entre les habitants et le département.

> A voir aussi : Départementales à Aix – Michael Zazoun, au service des citoyens

LM : Que voulez-vous défendre sur votre canton ? Quelles sont vos ambitions ?

BD : Il faut d’abord gagner cette élection. Ensuite, j’aurai plaisir à continuer dans ma délégation actuelle. Mais être conseillère départementale c’est aussi porter les problèmes de la jeunesse, du sport, des routes, de nos villages. Soutenir les projets agricoles. Valoriser le patrimoine culturel etc. Je souhaite aussi poursuivre le travail sur la santé. Même si nous allons dans la bonne direction, la crise sanitaire n’est pas encore terminée. Il faut poursuivre notre travail. Cette crise, au-delà de l’aspect sanitaire, a également mis en lumière d’autres problèmes. Comme la précarité étudiante ou encore la violence faite aux femmes. Il reste donc un gros travail à faire et beaucoup de projets à mener pour améliorer la vie des habitants du département.

LM : Pensez-vous que la majorité de Martine Vassal peut tenir face à une coalition de gauche ou à la montée de l’extrême droite ?

BD : Je l’espère : il ne faut jamais partir vainqueurs, même si l’ambition est là évidemment. On peut dire ce que l’on veut, nous sortons avec un très beau bilan. Nous n’avons pas augmenté les impôts, comme promis. Nous avons dû faire face à une crise sans précédents que nous avons dû gérer parfois seuls. Je ne suis pas inquiète, car je suis intimement convaincu que Martine Vassal a un très beau bilan.

LM : Que pensez-vous d’une éventuelle fusion entre le Département et la Métropole ?

BD : Pour moi il n’y aura aucune fusion et elle n’est pas souhaitable. Il n’y a pas de fusion programmée ni aujourd’hui ni demain. Nous avons une présidente de Département et de la Métropole en la personne de Madame Martine Vassal et nous distinguons bien les deux.

Propos recueillis par Charlie SALVIGNOL

Dans 10 jours commence l’exposition sur les Rolling Stones à Marseille

© WKMC

L’exposition très attendue consacrée au groupe de rock les Rolling Stones débutera le 10 juin à Marseille au stade Vélodrome. L’exposition itinérante (« Unzipped » a déjà été présentée dans un certain nombre de pays mais jamais en France) se veut être une expérience immersive au cœur de la légende des « Stones ». A travers des éléments comme des décors, des affiches, des pochettes de disques, des instruments de musique etc., elle retrace l’histoire du groupe mythique depuis sa création en 1962. Les fanatiques se croiront transportés quelques dizaines d’années en arrière, en déambulant parmi les treize salons aménagés, organisés sur 2000 m2.

Les Rolling Stones étaient montés sur scène à Marseille en 1966, en 1990, en 2003 et en 2018, pour leur dernier concert en France.

Les créneaux de réservation sont organisés de façon à ne pas accueillir plus de 200 personnes en même temps.

« Unzipped », du 10 juin au 5 septembre 2021 au Stade Orange Vélodrome.

Tarifs : 25€ pour les adultes/ 19€ pour les 12 – 25 ans/ 15€ pour les 6 – 11 ans/ Gratuit pour les moins de 6 ans.

Torréfaction Noailles : Jean-Luc Blanc a su se faire un prénom

© Torréfaction Noailles

« Ah oui ! Vous êtes le fils d’Henry, c’est ça ? Henry Blanc c’était bien votre papa, hein ?« 

Combien de fois Jean-Luc Blanc, dynamique quinquagénaire, a-t-il entendu cette phrase dans la bouche de ses interlocuteurs ? Combien de fois Jean-Luc a-t-il dû ravaler son ego, lui qui estime, à juste titre, que la vraie réussite ne peut sourire « qu’à un homme dépassionné d’orgueil ». Alors il a souvent fait bonne figure. « Oui, en effet, Henry était mon père, un sacré bonhomme hein ? » convenait-il en arborant une mine radieuse.

De fait, Henry Blanc, c’était une légende de Marseille. Ancien vice-président emblématique de l’OM, il était le digne représentant de quatre générations de torréfacteurs. Le café Noailles, Vateo, l’Eldorado, c’était Henry Blanc. Cet entrepreneur exceptionnel  est mort en mars 2016 des suites d’un cancer, à l’âge de 81 ans; depuis cinq ans, le patron des cafés Henry Blanc, c’est son fils Jean-Luc Blanc, qui a pris sa suite.

© J.D’A

En vérité, Jean-Luc a dû trimer avec acharnement pour se faire un prénom. Au fil des années, l’ombre tutélaire du père s’est peu à peu dissipée. Tant et si bien qu’aujourd’hui tout Marseille a appris à connaître et à apprécier Jean-Luc Blanc, patron d’une entreprise de 150 employés qui vous reçoit à la bonne franquette dans son bureau de la zone d’activités de la Capelette. Cet homme-là est très attachant parce qu’il ne fait pas de chichis, il ne se la joue pas. Il aurait pu faire une brillante  carrière militaire, lui l’ancien soldat du 5ème régiment de Dragons du Valdahon (Doubs), mais il a préféré se consacrer au ballon et au café.

Désormais, Jean-Luc n’est plus seulement le fils de son père. Il est le patron incontesté de l’entreprise familiale. Point barre. « Le Méridional ? Elle est bien bonne celle-là. Vous l’avez ressuscité ? », s’amuse-t-il en nous désignant un fauteuil. Mais le propos se fait plus grave : les conséquences dramatiques de la crise sont là. Les cafés Henry Blanc, comme de nombreux fournisseurs, ont été touchés de plein fouet, et par ricochet, à la suite des fermetures des cafés, bars, restaurants, hôtels, buvettes et des entreprises liées à l’événementiel, la culture, le sport.

Jean-Luc Blanc dans son bureau © J. D’A

Une véritable pandémie économique

« Nous avons connu une véritable pandémie économique, reconnaît-il, et nous avons dû nous adapter au jour le jour. La nuit on faisait des cauchemars en se demandant comment nous allions pouvoir nous en sortir le lendemain. Un tunnel interminable avec cette hantise chevillée au cœur de ne pouvoir assurer la subsistance des salariés et de leurs familles.« 

Toute une chaîne de techniciens a été frappée dans la foulée. Les réparateurs de machines à café n’intervenaient plus puisque tous les établissements étaient fermés. Les chefs de vente étaient impactés eux aussi puisqu’ils travaillent à la commission et que pour eux, zéro vente, c’est zéro revenu. Le tiers des employés a été mis au chômage partiel et les brasseries qui avaient investi de l’argent dans les mesures de prévention sanitaire pour accueillir du public sans risque ont été Gros-Jean comme devant.

Noailles Prado © Torréfaction Noailles

« Ils ont fait les efforts nécessaires, commente Jean-Luc Blanc, et on les a punis ! Comment peut-on imaginer qu’on est autorisé à boire un café à Plan de Cuques alors que c’est interdit au bar de Château-Gombert, à quelques centaines de mètres ? Nous avons été les grands oubliés de la Covid et nous n’avons pas compris certaines mesures incohérentes prises par les pouvoirs publics. »

Jean-Luc Blanc est aussi vice-président de la Chambre de Commerce de Marseille et il a pu mesurer le désarroi de nombreux entrepreneurs. Certes, la plupart d’entre eux ont pu bénéficier de prêts garantis par l’Etat ou de fonds de solidarité, mais on ne peut pas vivre ad vitam aeternam aux crochets de l’Etat. Jean-Luc a fait des pieds et des mains pour éviter à ses confrères un dépôt de bilan : « Il y aura un avant et un après Covid, admet-il. Pour l’instant, c’est un peu le vertige sur les comptes entre les emprunts, les crédits, les leasing, les investissements et la fin du matelas des solidarités. Ce qui nous sauvera, c’est un engouement pour la vraie vie et un appétit inégalé de consommation. »

© J. D’A

Jean-Luc Blanc a vécu « le scénario le plus glauque qui se puisse imaginer ». Mais il peut être fier car il n’a laissé personne sur le carreau. Avec l’ambiance écolo qui règne aujourd’hui en France, ses dosettes en amidon de maïs entièrement biodégradables vont faire un malheur. Et puis les gens vont reprendre leurs habitudes. Bouger, se déplacer, se rencontrer. Jean-Luc aime les gens. C’est pour ça qu’il est aimé des petits et des grands. Il puise sa force dans son inaltérable humilité et dans sa dilection pour les relations humaines.

Et si je vous pariais que sa réputation ne tardera pas à surpasser celle de son père ? Franchement, vous ne trouveriez pas ça un peu fort… de café ?

José D’Arrigo, rédacteur en chef du Méridional

> A retrouver, les 7 adresses Torrefaction Noailles : Noailles Aubagne, Noailles Nîmes, Noailles Terrasses du Port, Noailles La Valentine, Noailles Castellane, Noailles Prado, Noailles Canebière.

Quel déficit pour l’OM cette saison ?

© DR

A la suite de signalement de certains de nos lecteurs sur l’authenticité des chiffres exposés dans cet article, il a été décidé de le retirer de la publication. L’objectif étant de publier une information fiable et vérifiée, la rédaction s’excuse auprès de ses lecteurs.

Ne peut-on déguster des huîtres que lors des mois en « r » ?

Traditionnellement, on dit que les bonnes huîtres se dégustent au cours des mois de l’année finissant par un « r ». D’où vient cette légende ? Et tient-elle encore de nos jours ? Un écailler répond à la question.