jeudi 15 mai 2025
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Aurore Bruna : « Soutenir l’Arménie, c’est défendre le droit à l’autodétermination des peuples »

Aurore Bruna © Luiza Gragati

Aurore Bruna est présidente de l’Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB), élue et citoyenne engagée du territoire sud, professeur d’histoire et de géographie. Le Méridional a eu la chance de pouvoir l’interroger sur les différents sujets qui lui tiennent à cœur.

Le Méridional : Aurore Bruna, vous êtes la nouvelle présidente de l’Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB) de Marseille. Quel rôle joue la communauté d’origine arménienne aujourd’hui en Région Sud ? Quels liens perdurent entre l’Arménie et le territoire marseillais ?

Aurore Bruna : Les Français d’origine arménienne sont pleinement investis en Région Sud, que ce soit dans le milieu associatif, celui de la santé, de l’économie, du commerce, de la culture… Sans oublier nos origines, nous sommes provençaux, alpins, azuréens. Nous donnons le meilleur de nous-mêmes pour valoriser la Terre de France qui a accueilli les rescapés du génocide des Arméniens et qui est aujourd’hui totalement la nôtre. 100% Français, 100% Arménien, comme disait Charles Aznavour, qui a d’ailleurs reçu un hommage national par la France.

Les liens qui perdurent entre l’Arménie et la France sont très forts. Le cœur de la diaspora arménienne bat à l’unisson du peuple arménien. Etant donné l’actualité avec la guerre en Arstakh, nous avons tous œuvré de concert ces derniers temps dans des actions humanitaires. L’humanitaire, c’est le but premier de l’Union Générale Arménienne de Bienfaisance – UGAB. Nous avons envoyé des volontaires en Arménie pour distribuer des colis alimentaires et des produits de première nécessité pour aider les réfugiés du conflit. Aujourd’hui, nous allons évidemment poursuivre l’aide humanitaire. Nous avons également hâte de retrouver les activités culturelles et festives au sein de notre centre ainsi que le plaisir de renouer un vrai lien social, qui nous a cruellement manqué pendant cette crise sanitaire. 

L.M : Vous êtes professeur d’histoire et de géographie à Marseille. Considérez-vous comme essentielle la transmission de la mémoire des grands drames, notamment ceux du XXe siècle ? Comment réagissez-vous face à la volonté de destruction du patrimoine chrétien sur le territoire confisqué par l’Azerbaïdjan?

A.B : Frédéric Mistral disait que pour grandir, un arbre a besoin de racines profondes. Je considère la transmission de la mémoire comme essentielle, indispensable. C’est à l’aune de l’Histoire que l’on doit analyser le monde. On ne peut espérer construire un présent et un futur apaisés qu’en tirant les leçons de notre passé, afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs. Mais force est de constater que nous n’y sommes pas encore. Les études récentes montrent que la jeunesse connaît mal les crimes contre l’humanité et les génocides du XXe siècle. Dans notre société actuelle où l’on observe une recrudescence de l’antisémitisme, du racisme et du négationnisme, nous avons besoin de repères et de valoriser notre mémoire collective pour nous sentir appartenir à un tout.

L’enseignement de l’Histoire doit être la clef pour améliorer le bien vivre ensemble et la connaissance du monde. La mission de l’éducation est de former de futurs citoyens éclairés. C’est pourquoi j’avais proposé à l’Education nationale la mise en place de formations à destination des professeurs sur « comment enseigner le génocide des Arméniens ? » L’article du JDD du 18 avril 2021 a mis en exergue les nombreux cas de négationnisme auxquels les enseignants doivent faire face. L’Education nationale doit les accompagner.

Le mémorial du génocide à Erevan © DR/Le Méridional

Le génocide des Arméniens a également été un génocide de la pierre, de la culture, de plus de 3 000 ans d’histoire. Et lorsque je disais plus haut qu’il faut tirer les leçons de l’Histoire pour empêcher qu’elle ne se reproduise, nous sommes en plein dedans. Aujourd’hui, rien n’a changé : l’Azerbaïdjan détruit sciemment le patrimoine chrétien arménien afin de pouvoir par la suite contester la présence arménienne ancestrale sur les terres du Haut-Karabagh. On l’a vu avec les bombardements des églises pendant le conflit et aujourd’hui avec la transformation de la cathédrale de Chouchi. C’est un scandale mais ce qui est le plus terrible c’est le silence assourdissant de la communauté internationale. L’Unesco doit réagir car ce patrimoine appartient à l’humanité!

L.M : Votre engagement citoyen s’opère à plusieurs niveaux. Vous êtes conseillère municipale ; vous êtes également sixième de liste aux élections régionales derrière Renaud Muselier. En quoi pensez-vous qu’il est important que les élus soutiennent l’Arménie dans le conflit contre l’Azerbaïdjan ?

Effectivement, dans le cadre de l’ouverture des listes à la société civile, je suis devenue conseillère municipale dans l’équipe de Martine Vassal et aujourd’hui candidate sur la liste du président de la Région Sud Renaud Muselier. Ce sont deux personnalités qui ont de l’expérience et la maîtrise de leurs dossiers comme le montrent leurs bilans.

S’engager dans le soutien à l’Arménie et à l’Arstakh dans ce conflit, c’est défendre le droit à l’autodétermination des peuples. C’est simplement permettre à une population de vivre libre et en paix dans la république démocratique du Haut-Karabagh. Ce n’est pas la décision de Staline, qui en 1921 a donné cette terre à l’Azerbaïdjan, qui doit faire loi. Faut il rappeler le président Wilson pour amener la communauté internationale à prendre position ?

Les élus ont un rôle à jouer et ils l’ont fait. Quelle que soit leur tendance politique d’ailleurs. Ce qui montre bien que c’est une cause juste, qui transcende tout clivage. On a vu de nombreux vœux demandant à la France de reconnaître la République Démocratique du Haut-Karabagh à travers les différentes collectivités territoriales mais également le vote de l’Assemblée nationale et du Sénat. Le parlement étant l’émanation du peuple, il faut maintenant que le président de la République se saisisse de ce vote et qu’il reconnaisse l’Arstakh afin de le protéger et de protéger sa population. La France a toute sa place puisqu’elle fait partie du Groupe de Minsk, seul habilité à résoudre le conflit par la négociation diplomatique et non par la violence au mépris du droit international.

L.M : Que répondez-vous aux récents propos de Thierry Mariani soutenant l’Azerbaïdjan ?

A.B : Nous connaissons le tropisme de Thierry Mariani pour l’Azerbaïdjan. Lorsqu’il prétend si froidement que le Haut-Karabagh est une terre azérie, j’ai justement envie de lui rappeler le droit à l’autodétermination des peuples. La seule revendication des Arméniens est le droit de vivre libres et en paix. Thierry Mariani défend la décision de Staline d’avoir donné l’Artsakh à l’Azerbaïdjan ? Nous n’avons pas les mêmes valeurs.

Il me semble assez malhonnête de se faire le chantre de la défense des chrétiens d’Orient et de se taire lorsque les Arméniens se font massacrer en Arstakh alors qu’ils défendent leur terre ancestrale. C’est une instrumentalisation de la religion qui n’a pas d’autre but que d’opposer les populations.

Lorsqu’il nie les crimes de guerres azéris, je l’invite à regarder les vidéos qui montrent les bombes au phosphore blanc tomber, à voir les maternités, les églises et les civils bombardés, les mutilations sur les cadavres des soldats. C’est une insulte aux souffrances de ces victimes.

Le monastère Saint-Grégoire de Tatev, au sud-est de l’Arménie © DR/Le Méridional

Et justement, lorsque le Parlement européen a présenté une résolution pour la libération des prisonniers toujours retenus dans les prisons azéries au mépris du droit international, le député européen Thierry Mariani n’a pas pris part au vote. La cause n’est-elle pas assez juste ? Et aujourd’hui, alors que les troupes azéries sont en Arménie, pays reconnu internationalement, il ne dit toujours rien ?

Lorsque je lis son tract où il se vante d’avoir voté la première loi de pénalisation de la négation du génocide des Arméniens de 2006, mais qui croit-il leurrer ? Nous savons bien que lors de la seconde loi de pénalisation de Valérie Boyer en 2011, son suppléant Paul Durieu a fait partie des parlementaires qui ont demandé la saisine du Conseil Constitutionnel qui a ensuite retoqué cette loi.

Mais cette position dépasse le cadre arménien. Comment peut-il soutenir un Etat qui engage des djihadistes dont la présence a été reconnue par le président de la République française ? Monsieur Mariani a-t-il oublié les attentats du Bataclan, de Charlie Hebdo, de Nice ? Pour un candidat aux élections régionales qui ne cesse de parler de sécurité, cela me semble assez étrange.

Pour ma part, Renaud Muselier est le candidat que je soutiens car il a été un excellent président pour la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, mais également parce que ses convictions et ses valeurs sont diamétralement opposées à celles de Thierry Mariani.

Propos recueillis par Raphaëlle PAOLI

Pic de pollution dans les Bouches-du-Rhône

© PXB

Le département des Bouches-du-Rhône subit une vague de pollution à l’ozone ces derniers jours. Le préfet a décidé d’activer la procédure d’alerte de niveau 2.

Afin d’accompagner ce dispositif, la durée de validité du ticket unitaire SOLO et SOLO Secours à la journée sur le réseau Bus-Métro-Tram est allongée. Ainsi que la gratuité des Parkings Relais RTM (St Jérôme, Technopôle de Château-Gombert, Einstein, Frais Vallon, St Just, Louis Armand, La Fourragère, Bougainville, Gèze, Ste Marguerite Dromel, Teisseire Dromel et Rond-Point du Prado).

Au regard des décisions que l’autorité préfectorale pourrait être amenée à prendre, ces mesures pourraient continuer à être appliquées dans les prochains jours. Il est fortement conseillé d’emprunter le plus possible les transports en commun et d’essayer de covoiturer afin de limiter la pollution.

France 1 – 0 Allemagne : Didier la gagne

© EDF

« La Marseillaise » résonne dans la ville, venant des bars : les supporters de l’équipe de France sont en place, prêts pour l’entrée des Bleus dans la compétition.

Les Allemands mettent le pied sur le ballon dès le début du match. Ils veulent imposer leur rythme. Le scénario de l’Euro 2016 semble se dessiner à nouveau : la France défend et attend l’opportunité en contre-attaque. Mais une fois passées les 10 premières minutes, les Français prennent rapidement le dessus. Les Allemands se mettent à la faute à l’image de Kimmich qui prend le premier carton jaune du match.

Les Français se montrent plus dangereux que les Allemands. Ils sont clairement au-dessus, mieux en place. Leur adversaire de ce soir n’arrive pas à imprimer son jeu comme à son habitude. C’est donc logiquement que les Français ouvrent le score sur un CSC de Hummels. Mis sous pression, l’Allemand ne peut faire autrement. Bourreau des Bleus lors de la Coupe du monde 2014, il se retrouve aujourd’hui celui de sa propre équipe.

En deuxième mi-temps, la France connaît un trou d’air dans le premier quart d’heure. Les Français laissent intelligemment passer l’orage en faisant preuve de solidarité défensive. Une fois le trouble passé, les Bleus marquent un nouveau but… Refusé pour une position d’hors jeu évidente.

Par la suite, les Français vont revenir à leur fondamentaux avec une solide défense et des contre-attaques rapides. Cela est suffisant pour s’imposer dans ce premier match et prendre une bonne option pour la qualification.

Ce match démontre une fois de plus le génie de Didier Deschamps. Lui qui prône la gagne avant tout. En 2018, il avait su s’appuyer sur une très solide défense pour construire la victoire. Aujourd’hui, il a su s’adapter en jouant un jeu plus offensif tout en gardant une assise défensive très solide. Il sait parfaitement gérer les temps faibles et forts dans un match.

Mbappé, toujours les mêmes travers et les mêmes forces :

Mbappé a fait du Mbappé. Rapide, il a plusieurs fois pris la défense allemande de vitesse. Mais il a parfois oublié ses coéquipiers ou a été hésitant dans sa prise de balle. Il aurait dû obtenir un penalty injustement refusé. Il aurait aussi pu marquer un but et faire une passe décisive s’il n’avait pas été hors jeu. Trop rapide pour tout le monde.

Un arbitrage scandaleux :

Un penalty totalement oublié pour la France. Des fautes non sifflées, des cartons non distribués. L’arbitre n’était clairement pas à la hauteur de l’événement. La France a l’habitude de ce genre de situation face à l’Allemagne; souvenez-vous de Séville 1982…

Mayeul LABORDE

Droits TV : le jeu dangereux de la Ligue de Football Professionnel

Jeff Bezos, fondateur d'Amazon © WKMC

Amazon se lance à la conquête du sport en France. Après avoir obtenu les matches de Roland-Garros en nocturne, Amazon vient d’obtenir 8 matches sur les 10 possibles pour diffuser la Ligue 1. Canal+ devait récupérer les deux matches restants qui correspondent au lot 3 de l’appel d’offres. Mais le groupe a décidé de se retirer, frustré d’avoir été doublé par Amazon dans les négociations.

Le positionnement du groupe Canal peut se comprendre. Partenaire historique de la Ligue 1, la chaîne s’était vue doublée par Mediapro en 2018 pour une somme utopique. La gloutonnerie des dirigeants de la LFP (Ligue de Football Professionnel) les avaient empêchés de voir que Mediapro ne pourrait pas tenir ses échéances, là où Maxime Saada, le directeur général de Canal+ l’avait prédit. Le groupe en garde une rancœur envers la Ligue.

Canal+, de sauveur à dindon de la farce

A la suite de ce fiasco, Canal+ avait accepté de récupérer une partie des droits TV de la saison 2020-2021 afin de sauver les clubs de Ligue 1. Mais la question de la diffusion de la Ligue pour les trois prochaines années restait à élucider. Canal+ était alors en négociation avec la LFP. Le groupe proposait 673 millions d’euros par an jusqu’en 2024 pour la diffusion des matches. Néanmoins, avec une partie sous-condition du nombre d’abonnés. Cette offre ne satisfaisait pas la LFP, qui a préféré se tourner vers Amazon. Le géant américain récupère ainsi 8 matches sur 10 pour la somme de 250 millions d’euros. De son côté, Canal+ récupère les deux autres matches pour 332 millions d’euros. Une somme inacceptable pour Canal et Maxime Saada. Ce dernier ne digère pas le fait de devoir payer plus cher qu’Amazon pour seulement 20% des matches.

Canal a donc décidé de se retirer. Maxime Saada a annoncé qu’il ne diffuserait pas les matches. Le lot devait donc revenir à BeIN SPORTS. Mais la chaîne se montre pour l’instant solidaire avec son homologue en refusant de payer aussi cher : « Nous avons toujours soutenu Canal sur ce point depuis le début, y compris dans les deux affaires judiciaires. Il n’y a aucune chance pour que notre groupe paie 330 millions pour ce pourcentage », aurait précisé une source proche de BeIN SPORTS. Le problème est que Canal se retrouve dans une impasse. Les 332 millions pour 2 matches de Ligue 1 sont l’héritage de l’appel d’offres de 2018. La chaîne est donc engagée contractuellement. Malgré les grandes déclarations du groupe, celui-ci se trouve pieds et poings liés. Sauf à entrer dans une guerre de tribunaux sur le long terme et à se mettre « hors la loi » en ne payant ni diffusant ces fameuses rencontres. La LFP, par son incompétence, fait aujourd’hui payer Canal et les abonnés.

Quelle visibilité pour la Ligue 1 sur Amazon ?

Avec son choix de faire confiance à Amazon, la LFP sauve les meubles à court terme. Amazon est un partenaire solide qui paiera ce qu’il doit. Cette solution permet aussi de sortir du tête à tête avec Canal. Elle mise également sur l’avenir, ce genre de plateforme (Amazon Prime, Netflix, Disney+) ayant le vent en poupe. Mais qui va regarder la Ligue 1 sur Amazon ? Ceux qui sont déjà abonnés à la plateforme ? Ou bien les fans des clubs français qui vont s’abonner tout exprès ? Rien n’est moins sûr pour le moment. Une source proche de BeIN SPORTS émet l’avis que peu de gens suivront la Ligue 1 : « Peu de gens regarderont la Ligue 1 ! Par exemple, le tournoi actuel de Roland-Garros a réuni en moyenne 100 000 téléspectateurs. » En effet, les matches de tennis diffusés le soir sur Amazon Prime n’ont pas connu un franc succès. Qu’en sera-t-il pour la Ligue 1 ? Notre championnat risque de perdre en visibilité. Les spectateurs en ont assez de devoir sans arrêt changer d’abonnement ou de les multiplier pour pouvoir suivre le championnat. Dépités, ils cesseront de suivre le foot ou se tourneront vers d’autres championnats.

La LFP joue donc un jeu dangereux en donnant les droits à Amazon jusqu’en 2023. Si les spectateurs ne se trouvent pas au rendez-vous, Amazon ne renouvellera pas le partenariat. De plus, Amazon semble chercher à attirer de nouveaux abonnés plutôt que vouloir construire un partenariat solide sur du long terme. Canal+, qui dans cette histoire se sent lésé, ne risque pas de vouloir revenir dans la danse, surtout si le groupe arrive à vivre sans la Ligue 1. L’avenir de l’économie du football en France apparaît aujourd’hui toujours aussi incertain.

Mayeul LABORDE

La canicule s’installe en France

© DR

Cette semaine, le soleil sera majoritaire dans tout le pays avec des températures s’élevant jusqu’à 35 degrés dans le Sud-Ouest et le Sud-Est de la France. Elles pourraient même grimper jusqu’à 37 degrés en Languedoc-Roussillon et dans la basse vallée du Rhône. Les départements de l’Ardèche, de la Drôme, de l’Isère, du Rhône, de la Savoie et de la Haute-Savoie sont placés en alerte canicule. Dès vendredi, l’Ile-de-France, la Franche-Comté et le Grand Est passeront à leur tour en alerte. La Région Sud y échappe pour le moment.

Dans une tribune, plus de 90 maires appellent à soutenir Martine Vassal

Martine Vassal © WKMC

Parmi les 119 maires des Bouches-du-Rhône, 91 ont manifesté leur soutien à la liste Provence Unie, menée par Martine Vassal pour les élections départementales (qui se tiendront les 20 et 27 juin prochains). Une marque de confiance envers la présidente du Conseil départemental, candidate à sa réélection.

“ VOS MAIRES S’ENGAGENT POUR UNE PROVENCE UNIE “

« Depuis 2015, la majorité départementale réunie autour de Martine Vassal a agi pour que le Département retrouve la place qui doit être la sienne dans notre territoire : être au service des habitants au quotidien.

« Le travail effectué a permis de rattraper un manque important d’investissements, chiffré par certains à plus de 10 milliards d’euros.

« La démarche de transparence et d’équité entre les territoires qui s’est enclenchée nous a permis d’œuvrer chaque jour pour améliorer le cadre de vie de tous.

« En tant que maires, nous connaissons nos villes et nos villages.

« Pour produire des résultats concrets dans l’intérêt des habitants, nous soutenons une Provence Unie qui s’appuie sur toutes les forces vives qui veulent développer notre territoire.

« Nous voulons nous inscrire dans cette dynamique qui permet de donner à notre département les équipements dont il a besoin tout de suite. Qui prépare aussi le futur de la Provence, car les projets d’aujourd’hui et de demain permettront de développer de façon équilibrée et harmonieuse notre territoire.

« Nous partageons cette méthode pragmatique et ambitieuse, celle d’une Provence unie qui exploite tous les atouts de son territoire.

« Celle d’un Département qui protège et accompagne ceux qui en ont besoin. Celle d’une Provence sûre au quotidien. Celle d’une Provence qui prépare l’avenir de ses enfants.

« En tant que maires, nous voulons que cette majorité continue à utiliser tous les atouts des Bouches-du-Rhône pour les rendre encore plus attractives demain.

« Dans une logique de proximité, dans l’intérêt de nos territoires, pour une Provence unie et qui rayonne.

« TRIBUNE DE SOUTIEN À MARTINE VASSAL DES MAIRES DES BOUCHES-DU-RHÔNE

« Nous, maires des Bouches-du-Rhône, soutenons Martine Vassal :

« Christelle AILLET, Maire des Saintes-Maries-de-la-Mer / Martial ALVAREZ, Maire de Port- Saint-Louis-du-Rhône / Michel AMIEL, Maire des Pennes-Mirabeau / Christian AMIRATY, Maire de Gignac-la-Nerthe / Philippe ARDHUIN, Maire de Simiane-Collongue / Julie ARIAS, Maire de Lançon-Provence / Guy BARRET, Maire de Coudoux / André BERTERO, Maire d’Aurons / Béatrice BONFILLON, Maire de Fuveau / Michel BOULAN, Maire de Châteauneuf-le-Rouge / Christian BURLE, Maire de Peynier / Jean-Louis CANAL, Maire de Rousset / René-Francis CARPENTIER, Maire de Carry-le-Rouet / Martine CESARI, Maire de Saint-Estève-Janson / Corinne CHABAUD, Maire de Mollégès / Philippe CHARRIN, Maire de Vauvenargues / Pascal CHAUVIN, Maire de Trets / Jean- François CORNO, Maire de Rognes / Georges CRISTIANI, Maire de Mimet / Robert DAGORNE, Maire d’Eguilles / Lionel DE CALA, Maire d’Allauch / Patrick DE CAROLIS, Maire d’Arles / Marc DEL GRAZIA, Maire de Roquefort-la-Bédoule / Christian DELAVET, Maire de Saint-Antonin-sur-Bayon / Bernard DESTROST, Maire de Cuges-les-Pins / Vincent DESVIGNES, Maire de Beaurecueil / Lionel ESCOFFIER, Maire d’Aureille / Claude FILIPPI, Maire de Ventabren / Olivier FREGEAC, Maire de Peyrolles-en-Provence / Daniel GAGNON, Maire de Cornillon-Confoux / Gérard GAZAY, Maire d’Aubagne / Jacky GÉRARD, Maire de Saint-Cannat / Hélène GENTE-CEAGLIO, Maire de Mallemort / Laurent GESLIN, Maire de Mas-Blanc-des-Alpilles / Patrick GHIGONETTO, Maire de Ceyreste / Roland GIBERTI, Maire de Gémenos / Christian GILLES, Maire de Boulbon / Max GILLES, Maire d’Eyragues / Philippe GINOUX, Maire de Sénas / Jean-Pierre GIORGI, Maire de Carnoux-en-Provence / Jean-Pascal GOURNES, Maire de Meyreuil / Vincent GOYET, Maire de Saint-Mitre-les-Remparts / Philippe GRANGE, Maire d’Alleins / Hervé GRANIER, Maire de Gardanne / Yannick GUERIN, Maire de Velaux / Frédéric GUINIERI, Maire de Puyloubier / Olivier GUIROU, Maire de La Fare-les-Oliviers / Nicolas ISNARD, Maire de Salon-de-Provence / Maryse JOISSAINS-MASINI, Maire d’Aix-en- Provence / Georges JULLIEN, Maire de Noves / Didier KHELFA, Maire de Saint-Chamas / Michel LAN, Maire de La Destrousse / Éric LE DISSES, Maire de Marignane / Éric LECOFFRE, Maire de Maillane / Jean-Marie LEONARDIS, Maire de Peypin / Jean-Louis LEPIAN, Maire de Plan-d’Orgon / Pascale LICARI, Maire du Paradou / Lucien LIMOUSIN, Maire de Tarascon / Richard MALLIE, Maire de Bouc-Bel-Air / Jean MANGION, Maire de Saint-Etienne-du-Grès / Rémi MARCENGO, Maire de Saint-Savournin / Maxime MARCHAND, Maire de Sausset-les-Pins / Marcel MARTEL, Maire de Châteaurenard-de- Provence / Régis MARTIN, Maire de Saint-Marc-Jaumegarde / Arnaud MERCIER, Maire de Venelles / Sylvie MICELI-HOUDAIS, Maire de Rognac / Danielle MILON-VIVANTI, Maire de Cassis / Véronique MIQUELLY, Maire d’Auriol / Pascal MONTECOT, Maire de Pélissanne / Roland MOUREN, Maire de Châteauneuf-les-Martigues / Gilles MOURGUES, Maire de Cabannes / Christian NERVI, Maire de Lamanon / Michel PECOUT, Maire de Graveson / Aline PELISSIER, Maire d’Eygalières / Serge PEROTTINO, Maire de Cadolive / Yves PICARDA, Maire de Rognonas / Claude PICCIRILLO, Maire de Saint-Victoret / Anne PONIATOWSKI, Maire des Baux-de- Provence / Henri PONS, Maire d’Eyguières / Serge PORTAL, Maire d’Orgon / Fabrice POUSSARDIN, Maire de Meyrargues / Bernard RAMOND, Maire de Lambesc / Anne REYBAUD-DECROIX, Maire de Vernègues / Daniel ROBERT, Maire de Saint-Andiol / Alice ROGGIERO, Maire de Mouriès / Michel RUIZ, Maire de Gréasque / Arlette SALVO, Maire de La Ciotat / Franck SANTOS, Maire de La Barben / Jean-Pierre SERRUS, Maire de La Roque-d’Anthéron / Laurent SIMON, Maire de Plan-de-Cuques / Amapola VENTRON, Maire de Cabriès / Yves WIGT, Maire de Charleval. »

Bac 2021, entre protocole sanitaire et modalités adaptées

© PXB

Dans un contexte particulier et avec un protocole sanitaire strict, les lycéens vont aborder les épreuves écrites du baccalauréat ce jeudi 17 juin. Le bac représente un passeport pour les études supérieures. Pas question de le rater malgré des révisions compliquées entre Roland-Garros, le début de l’Euro de football, les beaux jours et la réouverture des bars et restaurants.

En raison de cette année difficile, le gouvernement a adapté les modalités d’obtention du bac. Ainsi, les candidats se verront attribuer la meilleure des deux notes, entre celle obtenue le jour de l’examen et leur moyenne de l’année dans la discipline. De quoi enlever une certaine pression pour les élèves ayant déjà une moyenne générale de 10 ou supérieure. Pour les autres, tout reste à jouer.

IOT Business Day : penser le monde de demain

La deuxième édition de l’IOT (Internet Of Things) Business Day aura lieu le 29 juin 2021 à Marseille. Cet événement avait été organisé pour la première fois le 6 juin 2019, avec pas moins de 450 visiteurs et 30 exposants. Malgré la crise sanitaire, il espère bien confirmer son succès.

Au programme, 5 conférences et 8 ateliers seront organisés autour de deux thématiques phares : Smart City, pour les villes adaptées au monde de demain et Smart Industry, pour améliorer les processus industriels grâce à l’IOT. L’IOT, qui peut se traduire par « l’Internet des objets » en français, est un outil qui permet de regrouper les objets et équipements connectés à Internet avec les technologies qui s’y rapportent.

L’événement se déroulera physiquement à La Coque (Marseille) mais également de façon virtuelle. Une start-up qui souhaite présenter une solution innovante a donc trois possibilités pour le faire. Soit uniquement en physique à La Coque, soit en hybride (physique et digital), soit encore seulement en virtuel. Le virtuel se déroulera sur la plateforme Oneforum.

L’IOT Business Day, organisé par La Coque, permet de donner de la visibilité à des start-ups en cette période de crise. Il vise à échanger autour des thématiques d’aujourd’hui et de demain, pour construire un futur riche de promesses.

Le programme est à retrouver sur le site de l’IOT Business Day.

Affaire Boulin : le témoignage troublant d’un ancien policier

© DR

« J’ai le sentiment que certaines personnes ont tout fait pour retarder la nouvelle de l’annonce de la mort suspecte du ministre du Travail Robert Boulin le 30 octobre 1979 », confie au Méridional Paul Miniconi, ancien policier qui était alors affecté en qualité de stagiaire au service de sécurité du ministère de l’Intérieur place Beauvau à Paris

Paul Miniconi se souvient parfaitement de cette nuit au cours de laquelle Robert Boulin a été découvert « suicidé » dans cinquante centimètres d’eau au bord de l’étang Rompu en forêt de Rambouillet à Saint-Léger-en-Yvelines. « Nous étions avec un collègue en faction devant le  ministère pour contrôler les entrées et les sorties des personnes et des véhicules, raconte-t-il, et nous avons subodoré que certaines allées et venues n’étaient pas normales. A quatre heures du matin, deux fonctionnaires du ministre Robert Boulin se sont présentés place Beauvau et ils ont demandé à voir M. Christian Bonnet ministre de l’Intérieur pour une question de vie ou de mort au sujet de Robert Boulin. »

> A voir aussi : Robert Boulin : la rocambolesque histoire d’un « suicide assisté »

Paul Miniconi était âgé de vingt-deux ans à l’époque. Il n’avait aucune expérience mais déjà un certain flair. La preuve, c’est qu’il a soigneusement noté dans son rapport le numéro minéralogique administratif de la R.16 dans laquelle avaient pris place Marcel Cats, chef de cabinet de Robert Boulin et Eric Burgeat, conseiller technique et gendre de Robert Boulin. Le brigadier André Massoni a aussitôt avisé le permanent de service au ministère, M. Reynaud, qui s’est entretenu quelques instants au téléphone avec M. Cats. Puis les deux visiteurs sont repartis en direction de Matignon en disant qu’ils allaient « informer le Premier ministre, M. Raymond Barre ».

« Ce que je peux vous dire, ajoute Paul Miniconi, c’est que je n’étais pas le seul à subodorer une embrouille car le brigadier Massoni m’a demandé de rédiger un compte rendu et de le conserver au cas où. Ce document original, je l’ai toujours conservé et je suis prêt à le fournir à la justice s’il peut servir à faire éclater la vérité. Je n’ai aucun intérêt personnel ni professionnel dans cette affaire. Ce rapport authentique, je l’ai rangé dans une chemise en plastique et il m’a suivi durant toute ma carrière de Paris à Lyon, puis de Lyon à Marseille. Son ancienneté de quarante-deux ans peut aisément être établi à l’aide d’une analyse au carbone 14. »

Une photocopie du rapport authentique rédigé le 30 octobre 1979 par le policier de garde au ministère de l’Intérieur Paul Miniconi © DR

Le ministre de l’Intérieur non informé

La question essentielle qui se pose est la suivante : pourquoi n’a-t-on pas avisé le ministre de l’Intérieur du décès suspect de Robert Boulin ? Tout se passe comme si l’on avait privilégié l’information du ministre RPR de la Défense, M. Raymond Bourges, qui a dépêché les gendarmes sur les lieux et que l’on ait fait lanterner à dessein le ministre UDF de l’Intérieur Christian Bonnet, dans un contexte très tendu de relations entre les deux partis majoritaires et en prévision d’un affrontement fatal entre Giscard et Chirac en 1981. 

« Avec le brigadier Massoni, nous n’avons pas voulu être mêlés à une éventuelle affaire d’Etat et nous avons été interloqués que le permanent ne réveille pas le ministre. C’est pour cette raison que j’ai pieusement gardé ce rapport », poursuit Paul Miniconi, aujourd’hui âgé de soixante-trois ans et agent de sécurité la nuit dans une entreprise de la région marseillaise.

« Le matin vers sept heures, se souvient-il, Christian Bonnet s’est rendu à l’Elysée pour une cellule de crise. Il est sorti guilleret du Comptoir de l’Elysée où il a pris un café. Il était escorté de son garde du corps, un grand CRS aux cheveux longs, blonds et bouclés. Quand il est ressorti de l’Elysée, situé face au ministère de l’Intérieur, il était furieux que personne n’ait daigné l’avertir en temps utile. »

Tout se passe en effet comme si l’on avait voulu laissé pourrir la situation et éviter une inspection trop rapide des lieux par les fins limiers du service régional de police judiciaire de Versailles qui ont été saisis de l’affaire bien après l’intervention de la brigade locale de gendarmerie. Naturellement, Le Méridional ne prend pas partie dans cette affaire entre les tenants du suicide et ceux de l’assassinat de Robert Boulin.

Nous apportons simplement une nouvelle pierre à l’édifice en espérant qu’elle pourra servir aux magistrats qui instruisent, après de multiples rebondissements, depuis 2015, au parquet de Versailles une information judiciaire pour « arrestation, enlèvement et séquestration suivis de mort ou assassinat ».

José D’Arrigo, rédacteur en chef du Méridional

Redécouvrir Marseille avec les Journées européennes de l’Archéologie

Le jardin des vestiges à Marseille © WKMC

Du 18 au 20 juin 2021 auront lieu les Journées européennes de l’Archéologie. Elles reviennent après une tenue en numérique l’année dernière et ont pour thème « la couleur ». Créées en 2010 et initialement nommées Journées nationales de l’Archéologie, elles changent d’échelle en 2020. 47 pays membres du Conseil de l’Europe sont à présent invités à y participer. C’est l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) qui a été chargé par le ministère de la Culture de la promotion de ces journées.

Elles visent à faire échanger les acteurs du monde de l’archéologie (musées, associations, sites archéologiques, universités, centres d’archives etc.) et le grand public.

A Marseille, une quinzaine de sites sont ciblés pour les visiteurs. Durant la semaine, un programme est aménagé pour le milieu scolaire, avant un accueil du tout public le week-end. Parcours commentés, conférences déambulées, ateliers, musées… Vieux-Port, plage des Catalans, musée des Docks romains… On redécouvre Marseille et son histoire avec profit.

Programme complet à retrouver sur le site de la ville de Marseille.

© Ville de Marseille