mercredi 14 mai 2025
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Le Centre Hospitalier d’Aubagne et Medinsoft au service de nos seniors

Eric Gilli (à droite sur la photo) A ses côtés, Stéphanie Ragu (présidente de Medinsoft), Dr Christelle Dagher © DR

L’hospitalisation des seniors est bien souvent un facteur aggravant de leur état de santé. Se retrouver dans un environnement inconnu est en effet une vraie cause de stress. Permettre aux seniors de rester dans leur environnement personnel et de garder leurs habitudes est capital. Le nouveau partenariat entre Medinsoft et le Centre Hospitalier d’Aubagne relève ce défi.

Pour éviter une hospitalisation trop lourde, le Centre Hospitalier d’Aubagne innove et, en accord avec l’ARS (Agence Régionale de Santé), crée un service d’hospitalisation de jour permettant une prise en charge régulière et adaptée aux besoins des patients. L’hôpital souhaite également mettre à disposition des technologies qui visent à maintenir la personne à son domicile, rassurer les aidants ou encore fluidifier le travail des soignants.

Dans cette optique, le Centre Hospitalier d’Aubagne noue un partenariat avec Medinsoft, cluster d’innovation rassemblant plusieurs entreprises du numérique. Grâce à cette association, l’hôpital va pouvoir se doter d’outils innovants et les faire expérimenter à l’hôpital de jour pour que les patients puissent éventuellement les adopter chez eux. Eric Gilli, président de la commission eSanté chez Medinsoft, nous décrit les difficultés qui existent pour tester un produit innovant sur le terrain. Surtout quand il s’agit d’innovation dans le domaine médical. « Je connais bien ces problématiques à travers mon entreprise Secuderm. Il a été très difficile de pouvoir tester mon produit sur le terrain. » Secuderm est un produit qui permet de se doucher ou d’aller dans l’eau avec son pansement sans avoir besoin d’enlever celui-ci.

Ce partenariat permettra donc de mettre en place des actions concrètes des deux côtés. « C’est formidable de pouvoir établir ce partenariat, il va nous permettre d’avancer et de gagner du temps. Il faut maintenant que les institutions publiques nous suivent pour pouvoir gagner encore plus en réactivité. »

Dr Christelle Dagher (à gauche sur la photo), responsable du projet © DR

Un relais fructueux

L’hôpital fera part de ses besoins à Medinsoft qui les transmettra aux quelque 200 start-ups adhérentes. Celles-ci feront tout pour proposer des produits innovants susceptibles d’intéresser le Centre.

Concrètement, l’hôpital de jour cible toutes les personnes de plus 65 ans, nécessitant une réadaptation (marcher après une opération, rééduquer ses mains etc.) et sera capable de prendre en charge toutes les pathologies nécessitant des interventions de plusieurs professionnels de santé de manière quasi simultanée en évitant au patient de quitter son domicile. Certains patients viendront ponctuellement pour une action très ciblée et d’autres sur un mois, quotidiennement ou trois fois par semaine par exemple, pour permettre une rééducation globale.

Les nouvelles technologies installées dans le service par Medinsoft ont pour objectif de rendre l’habitat plus intelligent au service des seniors qui en ont besoin : faciliter les déplacements, soulager les gestes quotidiens, prévenir l’entourage en cas de problème de santé etc. Des aménagements qui ont pour but de maintenir la personne autonome au maximum, dans un univers familier et rassurant.

Charlie SALVIGNOL

Quelques jours encore pour visiter le Belem à Cannes

© WKMC

Jusqu’au 27 juin, le public peut visiter le mythique trois-mâts Belem amarré à Cannes – Port Canto. Long de 58 mètres, il est le dernier grand trois-mâts barque français à coque d’acier, et l’un des plus anciens trois-mâts en état de navigation en Europe. Construit à Nantes et lancé en 1896, il a navigué sous pavillon français, anglais, italien puis français. Il a servi au transport de produits (notamment le cacao) avant d’être transformé en voilier de plaisance. Aujourd’hui, il sert de navire-école et offre des stages d’initiation à la navigation. Le Belem est classé aux Monuments historiques depuis 1984.

Réservation des billets en ligne.

« L’archéologie est un métier de partage et de passion »

© WKMC

Quand elle parle de son métier, ses yeux brillent et ses mains dessinent dans l’air des courbes invisibles. En ce moment, Elodie Caserta travaille sur un site de l’Antiquité tardive dans le sud de la France. Après cela, elle se rendra en Espagne, en Italie, puis en Roumanie. Il n’est pas difficile de comprendre que l’on a affaire à une passionnée de l’archéologie. A l’occasion des Journées européennes de l’Archéologie, qui se tiendront du 18 au 20 juin, Le Méridional a pu évoquer avec elle ce métier fascinant et sans doute intrigant pour le grand public.

Elodie Caserta, en quoi consiste le métier d’archéologue aujourd’hui ?

Il est amusant de remarquer qu’il y a plusieurs siècles, pour désigner un archéologue, on parlait d’un « antiquaire ». Le métier d’archéologue s’inscrit aujourd’hui dans une démarche scientifique et surtout pluridisciplinaire qui permet au chercheur de pouvoir répondre à une problématique précise par le biais de la fouille.

L’archéologue collecte toutes les informations qui ressortent de cette fouille pour modeler des réponses aux problématiques posées dans le travail en amont des fouilles. Les traces du passé comme les céramiques, les sépultures, les bâtiments nous donnent à comprendre le passé via les traces matérielles qui subsistent.

D’où vous vient cette passion ? Et la passion de votre spécialité ?

C’est dans ces moments-là que j’aimerais pouvoir répondre de façon romanesque ! C’est vrai, l’origine de la passion d’un archéologue représente un moment exaltant. Je devais avoir environ 6 ans quand j’ai dit à mes parents que je voulais être « archéologue des momies ». La passion ne m’a depuis jamais quittée, j’ai seulement compris avec l’âge et mes lectures qu’archéologue des momies, c’était anthropologue… et que la place de l’anthropologue en archéologie est importante : ce sont les sociétés vivantes qui enterrent leur mort, on apprend énormément d’une société grâce aux sépultures. Et pour ce qui est de ma passion pour l’anthropologie, au-delà de la portée scientifique, j’aime voir que par le passé aussi, on s’occupe de quelqu’un qu’on aime, qui a eu une place dans la société, tout simplement.

Relief d’un temple de Palmyre (Syrie) © WKMC


« Anthropologie funéraire » : que désigne l’expression exactement ?

L’anthropologie funéraire ou archéologie de la mort est une discipline qui s’est développée en parallèle de l’archéologie préventive depuis les années 1980. Cette discipline permet d’appréhender la façon dont les hommes du passé abordaient la mort en analysant la typologie des sépultures, les pratiques funéraires, les dépôts d’objets et le squelette lui-même. L’étude du squelette donne à elle seule une multitude d’informations : démographie, régime alimentaire, maladies, etc. L’anthropologie funéraire veut donc simplement comprendre les sociétés du passé via le monde des morts.

En quoi le métier d’archéologue est-il essentiel, pour les générations présentes comme pour les générations futures ?

Nicolas Machiavel a écrit : « Pour prévoir l’avenir, il faut connaître le passé. » C’est en quelque sorte ce que je pense de l’archéologie. Elle nous permet de connaître les événements du passé pour des périodes comme la préhistoire; à l’époque, la documentation n’existe pas. L’archéologie nous permet de voir comment nos ancêtres ont réagi face à des événements comme des épidémies par exemple, chose qui nous est à l’heure actuelle bien familière.

Au-delà de cet aspect évident, nous réfléchissons aux questions de culture : pourquoi se cultiver ? L’archéologie, longtemps associée à la découverte du bel objet, du trésor, s’attache aujourd’hui à rendre visibles les sociétés du passé et contribue ainsi à une meilleure compréhension de notre monde actuel.

« L’archéologie est davantage qu’une science indispensable à la compréhension de notre humanité : c’est un acte militant dans la volonté d’opposer la connaissance à la folie destructrice. » Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO (La Lettre de l’Inrap n° 2, 2e trimestre 2015)

Ruines de Paestum (Italie), ancienne colonie grecque détruite en 273-272 avant J.C après sa conquête par Rome © WKMC

De quelle nature sont vos missions ?

Les missions en archéologie peuvent être de plusieurs natures. Cela dépend surtout de quel organisme les archéologues dépendent, mais en règle générale les missions de l’archéologue sont : la prévention (les diagnostics, fouille préventive), la recherche (fouille programmée, communication scientifique, article), la valorisation (exposition, conférence, journée thématique), l’éducation et la formation.

L’archéologue réfléchit à une hypothèse, la confirme ou l’infirme par la fouille, la présente à la communauté scientifique et enfin la présente au public de façon plus vulgarisée afin que l’information soit partagée. C’est clairement un partage du savoir.

Travaillez-vous avec des équipes internationales ?

A titre personnel, j’essaie de faire des missions à l’étranger pour voir ce qui se passe au niveau des laboratoires en dehors de la France. Il est toujours bon d’avoir des expériences à l’étranger et d’exercer son esprit critique concernant les méthodes différentes que nous employons au niveau par exemple de l’anthropologie. Pour ce qui est des fouilles, des projets internationaux sont souvent mis en place sur des chantiers, ce qui est un atout du point de vue financier et scientifique.

En quoi pensez-vous que des événements comme les Journées Européennes de l’Archéologie sont importantes pour le public ?

Les JEA viennent rejoindre les missions de l’archéologue qui sont de vulgariser et partager. L’information scientifique n’a de sens que si elle est débattue dans le contexte scientifique, mais surtout et aussi communiquée au public. Comme beaucoup de métiers, l’archéologie est un métier de partage et de passion, archéologues professionnels et étudiants se réunissent donc pour ces journées afin de donner à voir et à comprendre notre passé à tous. Venez découvrir et partager avec nous notre passion et des anecdotes historiques partout en Europe !

Propos recueillis par Jeanne RIVIERE

Du 18 au 20 juin 2021, partout en France, des ateliers, visites de sites, activités etc. sont disponibles. Le programme est à retrouver sur le site des Journées européennes de l’Archéologie 2021.

Au Salvador, le bitcoin comme monnaie nationale

© WKMC

Le Salvador veut devenir le premier pays au monde à faire du bitcoin sa monnaie nationale. Il prend ainsi le contre-pied de l’Inde et de la Chine qui interdisent les cryptomonnaies sur leur territoire. Ces deux pays voient d’un mauvais œil la prolifération des monnaies non fiduciaires. Le Salvador, par cette annonce, se démarque et se veut avant-gardiste.

C’est dans un tweet daté du 9 juin dernier que le président de la République salvadorienne Nayib Bukele a confirmé l’approbation de la loi sur le bitcoin par 62 contre 84 voix au Congrès.

Pour pouvoir utiliser le bitcoin à grande échelle (les serveurs demandant beaucoup d’énergie) le Salvador a eu l’idée de se servir des chaleurs émises par la vingtaine de volcans du pays.

Mais si cette décision historique a été saluée par une grande partie du gouvernement salvadorien, elle n’est pas du goût du Fonds Monétaire International (FMI). Ce dernier a en effet fait savoir, via son porte parole Gerry Rice, que l’adoption du bitcoin comme monnaie légale soulève plusieurs problèmes. Aussi bien sur un plan financier que juridique. L’organisation a d’ailleurs demandé à rencontrer le président Nayib Bukele afin d’évaluer avec lui les risques liés à la démocratisation du bitcoin dans le pays.

Bientôt la 60ème édition du Mondial La Marseillaise, la compétition dont on ne se lasse pas

© WKMC

Avant le coronavirus, le Mondial La Marseillaise rassemblait près de 15 000 joueurs et 160 000 spectateurs. L’année dernière, malgré la crise sanitaire, le Mondial a pu maintenir la 59ème édition. Pas moins de 9 000 joueurs ont brillé pour 80 000 spectateurs. Cela en a fait le plus grand événement sportif organisé en 2020 en France. Cette année, Le Mondial se tiendra du 4 au 7 juillet, avec certaines nouveautés.

Il est le seul événement tous sports confondus auquel tout le monde, à partir de 7 ans, peut s’inscrire. On y retrouve des équipes de filles, des équipes de garçons, des équipes mixtes, des équipes de champions et des équipes de joueurs amateurs. C’est le seul tournoi qui permet à n’importe qui d’affronter un champion du monde dès le premier tour. Tout le monde est logé à la même enseigne. Rappelons que la pétanque est un des sports les plus pratiqués. Elle est le deuxième sport avec le plus grand écart entre licencié et pratiquant, derrière le vélo. La pétanque compte 300 000 licenciés officiels, mais le nombre de joueurs occasionnels s’élève lui à 11 millions environ.

Cette année, pour les 60 ans du Mondial La Marseillaise, il y aura trois nouveautés. La première, un choc des champions qui aura lieu le samedi 4 juillet 2021. Une sorte de « all star game » de la pétanque. Ce tournoi se jouera en 3 matches et réunira 4 équipes dont les vainqueurs et les finalistes de l’année dernière. La deuxième est un défilé de tous les vainqueurs du tournoi des années précédentes. Ces derniers verront une réédition de leur maillot avec des étoiles ajoutées en fonction du nombre de leurs victoires. A noter que le premier vainqueur du tournoi d’il y a 60 ans devrait bien être présent pour honorer son titre. La troisième nouveauté est la création d’un concours handi-valide le mercredi 7 juillet 2021. Il permettra aux personnes handicapés et aux soignants de jouer ensemble.

Un rayonnement mondial

Jusqu’à présent, 2220 équipes se sont inscrites alors même que les inscriptions en physique et dans les bureaux partenaires n’ont pas encore commencé. Plus de 80 départements sont représentés ainsi que 15 pays. Les joueurs viennent de partout dans le monde; une équipe japonaise, par exemple, sera présente. Le Mondial La Marseillaise permet de faire rayonner Marseille et la région à l’international. Selon une étude de la CCIAMP (Chambre de Commerce et d’Industrie d’Aix-Marseille-Provence), l’événement permet au territoire une retombée de 16,2 millions d’euros.

Le Mondial sera comme d’habitude diffusé sur France Télévisions ainsi que sur L’Equipe grâce à un partenariat historique. En terme d’heures de diffusion, le Mondial La Marseillaise dispose d’une plus grande visibilité que le Tour de France. Cette année aussi, grâce à un partenariat avec MCES (Mon Club ESport), l’équipe marseillaise d’esport, le Mondial La Marseillaise sera diffusé sur la chaîne Twitch du Club.

Des bénévoles mobilisés

Pour organiser cet immense tournoi, 350 bénévoles sont mobilisés. Il faut tout de même mettre en place 27 km de jeu avec 500 tonnes de sable aménagées.

Au niveau des conditions sanitaires, le port du masque sera fortement recommandé et du gel hydroalcoolique sera mis à disposition. Les gestes barrières seront évidemment respectés. L’avantage du Mondial est qu’il se déroule entièrement en plein air. L’année dernière d’ailleurs, aucun cluster n’avait été signalé. Pour accéder aux tribunes il faudra en revanche être muni d’un pass sanitaire.

L’événement promet d’être une fois de plus une grande réussite. Pour retrouver les inscriptions et les programmes détaillés : Le Mondial La Marseillaise à pétanque.

Mayeul LABORDE

La jeunesse soutient Renaud Muselier

Térence Festa © DR

Dans la dernière ligne droite avant le premier tour des élections régionales, les Jeunes Républicains montrent leur soutien à Renaud Muselier. Fort de son bilan et avec une liste qui unit les compétences, Renaud Muselier compte bien être réélu. En face de lui, Thierry Mariani reste en bonne place dans les sondages. Le Méridional a pu interviewer Térence Festa, membre du bureau des Jeunes Républicains et Secrétaire Général de Cap sur l’avenir.

Le Méridional : Térence Festa, pourquoi soutenez-vous Renaud Muselier ?

Térence Festa : Je soutiens M. Renaud Muselier depuis quelques années déjà, et je le connais depuis plus longtemps encore. Les Français apprécient Renaud Muselier. Par son franc-parler, ses actions, ses missions et ses combats, il a su se faire une place dans le cœur de beaucoup. Je le soutiens car c’est avant tout un Républicain qui fait bouger les lignes. Lui et son équipe ont su insuffler une nouvelle dynamique au sein de notre région. Il n’y a qu’à voir le travail colossal qui a été effectué. Que ce soit pour les lycées, pour les transports, pour l’environnement (avec plus d’1 million d’arbres plantés dans notre région), pour la préservation des sites historiques ainsi que les aides pour les entreprises locales touchées sévèrement par la crise sanitaire. Le bilan est très bon et il est nécessaire de le souligner.

LM : Quelles sont vos missions dans cette campagne ?

TF : Pour ma part, dans cette campagne, en tant qu’élu de circonscription chez les Jeunes Républicains dans les 2ème et 3ème arrondissements, j’ai participé à plusieurs actions menées par M. Ludovic Perney. Nous avons effectué des missions classiques comme du tractage au sein de Marseille et dans plusieurs communes voisines ainsi que du collage d’affiche. Nous sommes allés à la rencontre de sympathisants ainsi que de personnes aux idées différentes pour échanger, et faire passer le message qui est le nôtre : Notre région d’abord ! Je suis très actif sur les réseaux sociaux également, afin de promouvoir les actions menées par notre président de région.

LM : Dans cette dernière ligne droite, quel est votre avis sur le résultat des élections régionales ?

TF : Il est encore trop tôt pour se prêter aux jeux des pronostics. Mais au vu du débat télévisé de la semaine dernière, du fait que M. Mariani soit dans le trouble concernant son affaire de domiciliation et son programme qui n’est pas clair, j’estime pour ma part que la balance penche en faveur de M. Muselier. J’ai l’intime conviction que Renaud Muselier sera devant Thierry Mariani et ce dès le 20 juin.

LM : Cette élection n’est-elle pas une répétition générale de la présidentielle ?

TF : Les élections présidentielles arrivent à grand pas en effet. Mais on sait très bien que pour le moment rien n’est figé et bien défini à l’avance. Cela me semble un peu prématuré de comparer des élections régionales à des élections comme les présidentielles. En tout cas il est vrai que les scores des votes en faveur de l’extrême-droite sont de plus en plus élevés. Mais de là à rafler la mise et à s’installer confortablement au pouvoir…

LM : Pensez-vous que les électeurs historiques des Républicains vont voter pour Thierry Mariani ?

TF : Certains électeurs historiques des Républicains peuvent en effet voter pour M. Mariani, mais je pense que beaucoup d’entre eux ne le feront pas. Quand on est affilié LR on le reste. La force de Renaud Muselier, c’est d’être présent sur le terrain au quotidien, dans sa campagne comme dans ses fonctions.

LM : Thierry Mariani a été ministre de Sarkozy. Renaud Muselier lui aussi est sarkozyste. Y a-t-il vraiment une différence fondamentale entre les deux ?

TF : Il est vrai que les deux personnages ont des liens forts avec Nicolas Sarkozy. Mais Thierry Mariani, lui, a retourné sa veste. Il a senti le vent tourner et a préféré représenter un parti pour lequel il n’a guère d’affection, simplement par opportunisme. Notre président de région est bien plus inspiré et reconnu de ses pairs par son travail titanesque au quotidien pour nos concitoyens; là où Thierry Mariani essaye de surfer sur une vague, sans avoir les mêmes connaissances du terrain. Ils sont fondamentalement différents.

LM : Croyez-vous à un vote utile de l’électorat de gauche au second tour, qui pourrait faire gagner Renaud Muselier même en cas de triangulaire ?

TF : La gauche il est vrai pourrait faire pencher la balance favorablement; mais nous n’en sommes pas à ce stade. Le premier tour n’ayant pas eu lieu il est beaucoup trop tôt pour parler d’alliance ou de quoi que ce soit à ce niveau-là.

LM : Que pourriez-vous dire aux jeunes pour les inciter à aller voter ?

TF : Tout d’abord, que c’est de leur devoir de citoyen ! Cela concerne leur avenir au quotidien. On ne peut pas s’abstenir de voter si l’on cherche le meilleur pour sa région. Les jeunes doivent prendre conscience que c’est à leur échelle que l’on peut d’ores et déjà faire bouger les choses et que voter est très important. Encore plus à l’échelle régionale.

Propos recueillis par Charlie SALVIGNOL

Journées nationales de l’agriculture : apprendre et déguster

© Pxb

Avec le soutien du Ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture s’organisent pour la première fois en France les Journées nationales de l’agriculture. Elles auront lieu les 18, 19 et 20 juin.

Le but est de promouvoir le patrimoine agricole et alimentaire français, à travers des visites d’exploitations (viticoles, céréalières, des fermes, des oliveraies, des brasseries…), des sites d’enseignement agricole, de transformation etc. Les échanges entre le public et les producteurs permettent de mettre en lumière le rôle essentiel des agriculteurs français. Il faut rappeler que la France assure tout de même 18% de la production alimentaire agricole de l’Union européenne.

Le public pourra participer à plus de 1 000 événements à travers 800 lieux. En Région Sud, des visites et activités sont accessibles dans les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse.

Le programme et les bonnes adresses sont à retrouver sur le site des Journées nationales de l’agriculture.

Des universités débordées par les étudiants

© PXB

Les épreuves écrites du baccalauréat 2021 commencent jeudi 17 juin. En cette période de canicule et dans des salles non climatisées, les lycéens auront fort à faire. Les révisions n’ont pas dû être des plus simples. Entre Roland-Garros, le début de l’Euro de football, le retour des beaux jours et la réouverture des bars et restaurants, il était difficile de rester concentré à 100%. Heureusement pour eux cette année, en raison du contexte sanitaire, les candidats se verront attribuer la meilleure des deux notes entre celle obtenue le jour de l’examen et leur moyenne de l’année dans la discipline.

Cette formule est une hérésie pour certains professeurs. Un enseignant d’un lycée de Toulouse regrette l’effet « domino » négatif qui en découlera : « Nous rendons le bac chaque année plus facile. Nos universités sont débordées, elles n’arrivent plus à accueillir des élèves toujours plus nombreux, qui se présentent souvent sans idée précise de ce qu’ils veulent faire. » Dans certaines promotions de Licence 1, les élèves se trouvent obligés de s’asseoir sur les marches de l’amphithéâtre; d’autres ne peuvent pas même entrer. Pour pallier ce problème, les universités tentent d’augmenter leur capacité d’accueil dans l’urgence en construisant parfois des amphithéâtres de fortune sur des parkings (comme à l’université de Toulouse 1 Capitole) « Nous envoyons nos enfants au casse pipe, témoigne le père d’une lycéenne. Comment travailler correctement dans ces conditions? » Le taux d’échec en première année atteint 60%.

Quelles solutions ?

L’une des solutions avancées par les autorités publiques serait d’instaurer une sélection à l’entrée… par tirage au sort ! Comme cela se fait déjà dans certaines filières. En STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) par exemple, les demandes sont tellement élevées qu’un tirage au sort est effectué pour sélectionner les heureux gagnants. Un élève avec 18 de moyenne générale peut se trouver refusé au profit d’un élève avec 10 de moyenne générale. Une solution loin d’être optimale donc.

Une sélection basée sur la moyenne est aussi envisagée. Mais elle se révèle tout aussi injuste pour certaines filières comme le droit par exemple. Comment peut-on dire qu’un élève ayant 18 de moyenne générale dans des matières qui n’ont rien à voir avec le droit réussira mieux qu’un élève avec 13 de moyenne dans ces mêmes matières ? Julien, étudiant en master 1 Economie et gestion témoigne : « A l’époque où j’ai eu mon bac, s’il y avait eu une sélection par les notes, je n’aurai jamais été pris à l’université. J’avais 10 de moyenne au lycée et j’ai eu mon bac tout juste à 10,5. Pourtant en première année de fac d’Economie et gestion, j’ai fini dans les 70 meilleurs élèves sur 700. Plus de la moitié n’a pas continué en deuxième année, alors même que l’immense majorité avait de meilleures notes que moi au lycée. »

Une solution pour continuer de maintenir l’université ouverte à tous pourrait être de mettre en place des cours hybrides (à moitié en physique et à moitié à distance) pour les étudiants de Licence 1. Ainsi les amphithéâtres ne seraient pas surchargés. En revanche, les cours en visio ne valent pas les cours en présentiel. Le risque de décrochage et donc d’échec sera plus élevé.

Aucune de ces solutions n’apporte une réelle satisfaction. C’est tout le système qui gagnerait à être réformé. Il faudrait permettre aux élèves qui le souhaitent de s’épanouir dans les domaines qui leur plaît le plus tôt possible. Trop d’élèves arrivent à l’université sans savoir ce qu’ils veulent faire et pourquoi ils sont là. Les filières professionnelles ont été dénigrées pendant trop longtemps.

Charlie SALVIGNOL

Quels joueurs de l’Euro ont le plus joué depuis le covid-19 ?

Bruno Fernandes © CIES

Le CIES (Centre International d’Etude du Sport) a classé les joueurs participant à l’Euro qui ont le plus de minutes en match officiel depuis le début de la crise sanitaire (16 mai 2020).

Sans surprise, aucun joueur évoluant dans un club français ne fait partie du top 20, le championnat de France n’ayant pas repris la saison dernière, contrairement aux autres championnats. Nous retrouvons 5 gardiens dans le top 10, dont Hugo Lloris qui arrive en 6ème position.

Il sera intéressant à la fin de l’Euro d’observer les performances des joueurs ayant le plus joué depuis le début du covid-19. Nous pourrons ainsi voir si les joueurs ayant le plus joué ressentent la fatigue de façon significative. Et à l’inverse si les joueurs ayant le moins joué manquent de rythme.

Le top 20 :

© CIES

Mayeul LABORDE

Levée du port du masque en extérieur : la fin d’une décision arbitraire

© WKMC

Le Premier ministre Jean Castex a annoncé mercredi 16 juin à l’issue du Conseil des ministres la fin du couvre-feu à partir du 20 juin ainsi que la fin du port du masque obligatoire dès ce jeudi 17 juin, « sauf dans certaines circonstances (regroupements, lieux bondés, file d’attente, marché…) »

La levée du couvre-feu sera donc effective pour la Fête de la musique qui aura lieu le 21 juin. Cependant, les autres « protocoles seront maintenus » pour cet événement, a-t-il précisé. Une décision qui été prise en raison de l’amélioration de la crise sanitaire plus rapide que ce qui était espéré. « Nous vivons un moment important, un moment heureux de retour à une forme de vie normale » a ajouté Jean Castex.

Il faut dire que l’obligation du port du masque en extérieur relevait davantage de l’arbitraire, comme l’ont souligné de nombreux scientifiques (pourtant partisans du masque en intérieur). Dans de nombreuses villes, le masque était d’ailleurs majoritairement abandonné depuis un certain temps, et d’autant plus depuis l’arrivée des grosses chaleurs.

Jean Castex a rappelé l’importance de se faire vacciner pour éviter une reprise de l’épidémie. L’objectif des 35 millions de personnes vaccinées pour fin août est maintenu.