vendredi 15 novembre 2024
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Coronacircus – OM-PSG et les garde-barrières – Nos gouvernants parisiens – partie 1

Smart scientists in different age during science conference. The team leader speaking to microphone

OM-PSG et les garde-barrières
Nos gouvernants parisiens

Ce matin, en allant acheter mon pain, avec mon « Laisser-passer» dans les mains, je suis tombé sur un de mes voisins, juché sur une petite échelle, qui repeignait son portail à toute allure. Je me suis permis de lui demander le motif de sa hâte insolite. Il m’a montré son seau et m’a répondu :

« Je me dépêche de finir avant qu’il n’y ait plus de peinture… »  

Je dois vous dire que j’en suis resté estomaqué. J’ai pensé tout de suite en effet à la conférence, dite de presse, d’Edouard Philippe le Premier ministre et de son ministre de la Santé Olivier Véran. Je me suis dit qu’eux aussi étaient en train de repeindre le portail un peu terni de leur communication sédative. Ils l’ont fait avec une diligence et un  talent pédagogique éblouissant, mais ils n’ont pas pu cacher, eux non plus, que leur seau était presque vide.

L’histoire retiendra sans doute que MM. Philippe et Véran sont d’excellents gestionnaires de la pénurie. Comme dirait Raymond Devos, ils font une quantité de choses avec trois fois rien : pas de masques, pas de blouses, pas de charlottes, pas d’écouvillons, pas de tests, pas de lunettes de protection, pas de traitement reconnu par les autorités scientifiques pour lutter contre le Covid-19, mais en revanche…un torrent de mots et d’émotion compassionnelle.

On envoie au front des soldats en blouses blanches sans le moindre armement contre la contagion et l’on trépigne devant des courbes géométriques pour nous faire comprendre que les cancres, c’est nous. Nos ministres ressemblent à ces moulins à vent qui se rebellent contre leur propre imposture. Ils sont dépassés par les événements faute de les avoir anticipés et habillent leur ignorance d’une fausse humilité. C’est pathétique. Au lieu de reconnaître simplement qu’ils ne disposent d’aucun moyen sérieux pour endiguer la vague épidémique, ils bricolent des stratégies de fortune pour « aplatisseurs de courbes » et prêcheurs de garde-barrières qui expédient les trains de malades à l’abattoir.

Voilà des années que les infirmières, les grands patrons, les internes, tout le personnel hospitalier crient « au secours », voilà des années qu’ils s’époumonent dans le désert pour alerter l’opinion sur les carences de l’hôpital : on ne peut plus soigner correctement les Français avec des bouts de chandelles, clament-ils. Dans la foulée, 1000 médecins hospitaliers ont démissionné de leurs postes à la fin de l’année 2019 pour protester contre leur dénuement.

Et soudain, on se rend compte qu’ils avaient raison. Désormais, c’est la détresse respiratoire de milliers de malades qui éclairent leurs doléances et leurs détresses professionnelles d’une lumière aveuglante et d’un souffle nouveau.

« Si vis pacem para bellum » : si tu veux la paix, prépare la guerre, professe l’adage latin. La vérité, c’est que nos gouvernements successifs n’ont rien prévu du tout. La plupart des hôpitaux de France menacent d’être en surtension face à la croissance exponentielle du virus. Souvenez-vous de La Fontaine : « la cigale alla crier famine chez la fourmi sa voisine : pas un seul petit morceau de mouche ou de vermisseau. Vous chantiez ? J’en suis fort aise. Eh bien dansez maintenant ! »

Sur les réseaux sociaux, c’est la danse des canards et le ballet des brancards. Le bon sens populaire donne pourtant la recette à nos édiles indélicats et à nos scientifiques bornés : la meilleure stratégie pour ne pas être pris au dépourvu, c’est d’être en mesure de se défendre. En France, on colmate les brèches. On masque les fuites. On colle des rustines. Pendant qu’à la télé on nous promet des millions des masques de protection, un médecin marseillais de renom n’a pu en récupérer que quatre datant de 2001 dans une pharmacie de la rue Paradis à Marseille…

Que fera-t-on lorsque le nombre de malades placés en réanimation sera supérieur à notre capacité d’accueil ? Que fera-t-on lorsque la péréquation régionale des malades sous respirateur artificiel ne pourra plus s’exercer ? Que feront nos dirigeants lorsqu’ils auront fini de déshabiller Pierre pour habiller Paul ? Quand disposerons-nous enfin d’un matériel de dépistage et de réactifs susceptibles de tester l’ensemble de la population, comme l’ont fait les Allemands ? C’est curieux que le seul « journaliste » présent à cette conférence dite de « presse » n’ait pas posé ces questions élémentaires.

On commande à la va-vite 1000 ventilateurs mécaniques à Air Liquide alors que les cas sévères se multiplient, on racle les fonds de tiroir et l’union européenne reste coite face à la catastrophe, comme si elle était la première victime du Coronavirus. On nous parle de transferts de malades, de commandes de masques « alternatifs », d’un objectif hasardeux de 14 500 lits de réanimation alors que nous n’en avons que 5000, bref c’est la tactique de la poudre aux yeux. On ne fait plus de médecine, on fait de la politique.

Le 13 janvier 2020, Mme Agnès Buzyn, ministre de la santé, nous assure que la Chloroquine est à classer parmi les « substances vénéneuses », ce qui la rend impropre à la consommation, et deux mois plus tard, le 26 mars 2020, son successeur publie un décret pour nous expliquer que cette même chloroquine, prônée par le professeur Didier Raoult, est soudain redevenue comestible et admissible. Pourquoi une telle palinodie ?

Ce qui se profile aujourd’hui dans notre pays, au-delà de l’hécatombe prévisible à moyen terme, c’est le spectre de l’effondrement. L’Etat lui-même se fissure et les hommes politiques paraissent désarçonnés dans la tempête. Ils n’ont pas de mots pour exorciser la peur de la mort. Ceux qui ont tout fait pour déconstruire la nation et désintégrer la famille s’aperçoivent soudain que les frontières nationales et naturelles sont essentielles. Ils le reconnaissent en évoquant tout de même le « repli nationaliste », comme s’ils ne voulaient pas donner l’impression de manger leur chapeau.

Les progressistes multiplient les erreurs et n’en payent jamais le prix. Notre société n’est pas un laboratoire destiné à des cobayes de la modernité ou à des illuminés de l’intelligence artificielle qui délirent sur l’homme « augmenté » et sur l’immortalité éventuelle des bébés éprouvette.  La claustration obligatoire risque de ranimer les vieux réflexes de survie et d’attiser l’agressivité des individus. Il faudra, le « jour d’après », sonner la fin des incantations magiques du progressisme mondial et restituer à l’individu les vertus du droit naturel. Il faudra permettre aux anciens parias de danser sur les décombres de  la nouvelle société, idéalisée jadis par Jacques Chaban-Delmas.

Car soyez en certains, les dirigeants actuels ne se convertiront jamais à l’altruisme et à l’intérêt général. Ce sont les produits d’une caste qui les fait élire  précisément pour que rien ne change. On reparlera de l’épidémie, certes, mais il s’agira de la « peste brune » et les mal-pensants seront de nouveau confinés dans leur tour d’ivoire.

On fustigera l’incivisme de ces joggeurs inconscients qui osent sortir pour aller s’aérer et l’on se gardera de verbaliser les dealers des quartiers rebelles qui caillassent les pompiers et crachent sur les policiers au moindre contrôle d’identité. Non, la crise sanitaire ne changera hélas rien au schmilblick : l’Etat n’a plus aucun levier d’action dans les territoires perdus de la République.

… à suivre

La renaissance du « Méridional »

La renaissance du « Méridional » ?

C’est une blague ?

Non, c’est très sérieux. Un journal ne meurt jamais parce qu’il s’imprime aussi dans la mémoire des vivants.

« Le Méridional » a disparu des kiosques le 4 juin 1997 laissant deux orphelins, les bleus et les roses. Il réapparait en 2020 sur les réseaux sociaux ! 

C’est l’audace conjuguée d’un jeune entrepreneur de trente-trois ans, Jean-Baptiste Jaussaud, qui a eu l’ingénieuse idée de racheter le titre, et celle d’un entrepreneur du territoire, Francis Papazian, qui présidera le journal, qui lui permettent aujourd’hui de renaître de ses cendres.

Le « Méridional » était et sera farouchement attaché à la liberté d’expression parce que c’est la base même de toute démocratie populaire. Ici, nous exécrons la censure et aucun de nos écrits ou des vôtres ne sera la proie des ciseaux d’Anastasie. Sa devise, inscrite à la « Une », n’a pas changé : « les commentaires sont libres, les faits sont sacrés » (Beaumarchais). Les maîtres censeurs de la pensée obligatoire peuvent passer au large : ils ne sont pas les bienvenus dans les colonnes du « Méridional ».

L’aventure qui nous attend est passionnante car, à vrai dire, les Marseillais et les Provençaux en ont assez d’une presse inodore, consensuelle, sans saveur et misérabiliste. Ils veulent des opinions, des débats, des polémiques, de la verve, du brio, des vérités. 

Chers amis du « Méridional », voilà notre ligne et notre ambition éditoriale : restaurer une information pluraliste, porter la plume dans la plaie, rester indépendants de tous les pouvoirs constitués, et privilégier la défense et l’illustration des fondamentaux de notre civilisation.

Chers lecteurs, la Presse des convictions libérales, conservatrices, patriotes et de la Droite sociale est de retour !