vendredi 1 novembre 2024
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Avant match – Ligue 1 – OM-Reims – Repartir plus fort

Après l’amère défaite de mercredi, les Olympiens doivent tout de suite réenclencher la marche en avant et passer à autre chose. Le contexte tendu de cette semaine entre Villas Boas et les journalistes ne doit pas venir perturber les joueurs marseillais qui devront se montrer plus que jamais unis avec leur staff.

Les compositions probables

Marseille : Mandanda – Sakai, Nagatomo, Gonzalez, Caleta-Car, Kamara – Payet, Rongier, Cuisance – Thauvin, Benedetto
Reims : Rajkovic – Faes, Foket, Konan, Abdelhamid – Berisha, Cafaro, Cassama, Chavalerin – Dia, Touré

Villas Boas devrait à nouveau s’appuyer sur le 4-4-2 losange qui réussit si bien aux Marseillais. Nagatomo remplace logiquement Amavi blessé lors du match à Rennes. Le duo Thauvin-Benedetto est reconduit en attaque, soutenu par Dimitri Payet.

De leur côté, les Rémois devraient s’appuyer sur un 4-4-2 classique à plat. Ils s’appuieront sur un jeu défensif et essayeront de surprendre les Marseillais en contre. Il faudra arriver à trouver des solutions pour contourner le bloc bas mis en place par David Guion.

Rubirola-Payan: un spectacle très « roque n’rôle »

Echec et mat. Les idéalistes du Printemps marseillais qui croyaient en un possible renouveau des pratiques politiques marseillaises avec le concours de la société civile en seront pour leurs frais. Ils sont cocus.

Ces utopistes n’ont toujours pas compris que leur championne, démocratiquement élue, Michèle Rubirola, ait pu mijoter en catimini avec Benoît Payan une stratégie connue des joueurs d’échecs, celle dite du « roque ». Il s’agit d’un mouvement de passe-passe qui consiste à inverser la tour et le roi pour éviter au souverain d’être mis en échec.

Ce spectacle très « roque n’rôle » entre les partisans de l’inversion du binôme Rubirola-Payan a fait jaser les Marseillais sur les réseaux sociaux sans la moindre aménité : « escroquerie », « scandale politique », « mascarade », « abandon », « désertion », « trahison », et j’en passe. Comment ? « On a élu une femme médecin qui devait planter des géraniums partout dans Marseille et on se retrouve du jour au lendemain avec un apparatchik du parti socialiste qui a fait ses classes avec les pires politicards de la ville », s’indignent les Marseillais.

A vrai dire, deux petits indices auraient dû leur mettre la puce à l’oreille : le nom de Mme Rubirola n’a toujours pas été gravé dans la niche du plafond de l’ex-salle du conseil municipal à la mairie, et l’inscription « Monsieur Le Maire » figure toujours au-dessus de la porte de l’ancien bureau de Jean-Claude Gaudin…

Le Printemps marseillais lui-même est traversé de sentiments contradictoires : les uns, comme Olivia Fortin, sont « très fiers de la franchise et de la sincérité de l’ex-mairesse », comme si finalement le mensonge était devenu une marque habituelle de la pratique politique. D’autres, comme Sophie Camard ou Sébastien Barles, les écolos purs et durs, considèrent que cette démission n’est pas une bonne nouvelle parce que « Mme Rubirola incarnait le point d’équilibre des diverses sensibilités du Printemps marseillais ».

Ce « point d’équilibre » sera-t-il respecté par Benoît Payan ? Le nouveau maire, intronisé par l’ex-mairesse, saura-t-il inspirer la confiance unanime de tous les courants ? Rien n’est moins sûr. Camard et Barles ne seront-ils pas les dindons de la force socialiste renaissante ? Ceux qui ont cru en la pseudo-jouvencelle de la politique seront-ils satisfaits de l’installation d’un vieux jouvenceau rompu à toutes les roueries de la politique politicienne ?

A droite, on constate une sidération identique. « Je suis heureuse de ne pas être mêlée à ce capharnaüm, savoure Caroline Pozmentier, ex-adjointe à la sécurité de Gaudin. Je pense que les animateurs du printemps marseillais n’ont jamais imaginé une seconde qu’ils allaient gagner, d’où leur impréparation ». Stéphane Ravier estime « qu’on a menti aux Marseillais sur le produit » et qu’il faut retourner aux urnes, Renaud Muselier, lui, feint de s’étonner : « comment une personne peut-elle assurer qu’elle n’a plus les capacités physiques de piloter la ville et revendiquer le poste de premier adjoint ? »

Sous-entendu : le poste de premier adjoint serait-il devenu une sinécure pour seniors en pré-retraite ?

A présent, que va-t-il se passer lundi ? Un trublion peut-il venir bouleverser l’échiquier ? Réponse non. Les élus du Printemps marseillais devraient normalement élire Benoît Payan maire de Marseille. Ils disposent d’une majorité de 44 sièges et de 53 sièges si l’on ajoute les 9 sièges de Samia Ghali. La Droite, elle, ne dispose que de 39 sièges et Stéphane Ravier (RN) de neuf sièges. On pourrait, certes, imaginer un putsch de Samia Ghali pour renverser les majorités.

Mais cette trahison est improbable dans la mesure où Payan a déjà verrouillé toutes les portes de secours : il aurait promis à Samia Ghali de conduire la liste de gauche aux prochaines élections départementales de juin. Un pacte de non-agression qui devrait permettre son élection sans anicroche. Quant à la Droite, elle nage en plein psychodrame. Les élus LR ne sont pas parvenus à se mettre d’accord hier sur une attitude commune ni sur un candidat.

Tout se passe comme si les Républicains étaient toujours sonnés par leur échec : « Mme Rubirola était le plus petit dénominateur commun des diverses composantes de la gauche, explique Laure-Agnès Caradec, Payan n’aurait jamais obtenu autant de suffrages que Mme Rubirola. Je peux vous dire que d’ici lundi les petits arrangements entre amis vont se poursuivre à tous les étages de la fusée ».

Allez y comprendre quelque chose : on change la tête d’affiche et les spectateurs continuent d’applaudir. Ainsi va la politique. Lorsque Gaston Defferre, minoritaire en voix, fut élu en 1953 pour la première fois à Marseille, il le dut surtout à l’appoint décisif des voix de la Droite bourgeoise qui voyait en lui un solide rempart contre les communistes, très virulents à l’époque. Minoritaire dans l’opinion, Payan l’est lui aussi. Aura-t-il les mêmes capacités que son illustre mentor à demeurer trente-trois ans au pouvoir à Marseille ?

José D’Arrigo

Rédacteur en Chef du Méridional

LIVE – Biennale du cirque 2021 : Conférence de presse à 11h00 en direct

La 4ème Biennale du cirque 2021 aura lieu du 21/01 au 21/02.

Pour tout savoir sur le programme suivez ce lien afin d’assister en direct à la conférence de presse :

https://www.biennale-cirque.com/fr/live/conference-de-presse-2

Rennes – OM Comment accepter cette injustice ?

Les Marseillais réalisaient un très bon match en dominant leur adversaire du soir. Durant les trente premières minutes, l’OM récitait son football. Mais un homme a décidé de tout changer en donnant un carton rouge totalement injuste au buteur de cette soirée Pape Gueye. Comment arriver à passer au-delà de cette injustice ?

Première mi-temps : Un OM séduisant et frustrant

Ce match démarre sur des chapeaux de roue. Les Marseillais se procurent deux énormes occasions entre la 9ème et la 13ème minute. Ils auraient pu ouvrir le score. Quel dommage! Il va falloir se montrer plus efficace. Ce début de match est engagé et plaisant à regarder. A la 15ème minute, déjà une première erreur d’arbitrage avec un ballon remis au gardien rennais qu’il prend dans ses bras mais non sifflé par Clément Turpin.

Coup dur pour l’OM à la 18ème minute, Amavi qui faisait un bon début de match sort sur blessure. Lui qui revenait d’une blessure musculaire au mollet, semble à nouveau touché à ce même mollet. C’était peut-être trop tôt pour le titulariser tout de suite. En tous cas le choix de Villas Boas risque d’être critiqué. Nagatomo rentre à sa place.

BUT Gueye 24ème minute

0 – 1

Suite à une superbe action collective, Payet centre en retrait pour Pape Gueye qui frappe à l’entrée de la surface et marque son premier but. Pape Gueye titularisé pour pallier la blessure de Sanson se montre à la hauteur. Les Marseillais maîtrisent ce match et empêchent bien les Rennais de développer leur jeu.

Deuxième carton jaune pour Pape Gueye synonyme de rouge. Très sévère, il ne pouvait même pas voir que Mbaye Niang était dans son dos. Comme d’habitude avec cet arbitre, l’OM subit des injustices. Alors que Marseille dominait et aurait pu mener deux à trois – zéro, il se retrouve à défendre à cause d’un arbitre qui vient, comme d’habitude, décider du sort du match.

Deuxième mi-temps : les Marseillais n’ont pas tenu

Benedetto cède sa place à Valère Germain sûrement un changement dû au carton rouge. Germain aura un rôle plus défensif. Comme prévu dans ce début de seconde mi-temps c’est Rennes qui à l’initiative. Mais Marseille est bien en place défensivement et Rennes ne trouve pas de solution. Cette deuxième mi-temps est longue.

But Traoré 64ème minute

1 – 1

Malheureusement, les Marseillais finissent par craquer à la 63ème minute. Sur un centre, le ballon est coupé par Traoré, Mandanda ne peut rien faire. Strootman et Cuisance remplacent Payet et Thauvin à la 71ème minute avec l’espoir de tenir le match nul.

But Hunou 83ème minute

2 – 1

Sur un coup de pied arrêté, les Rennais trouvent la faille. Ce but fait très mal. C’est une très mauvaise opération pour l’OM malgré les deux matchs de retard.

Comme d’habitude l’OM est victime d’erreurs d’arbitrage

On va encore dire que l’on est parano, mais comment ne pas l’être quand ce genre d’injustice arrive toujours contre nous et avec les mêmes arbitres ? Cela fait quand même beaucoup de coïncidences pour croire qu’ils s’agissent de simples erreurs d’arbitrage qui arrivent à toutes les équipes. C’est d’autant plus frustrant et difficile à accepter que l’OM dominait de la tête et des épaules leur homologue rennais dans ce début de match.

Se servir de ce match pour repartir plus fort

Il va falloir se servir de ce match pour repartir plus fort. Se servir de cette injustice pour donner l’envie aux Marseillais de réaliser une grande saison et gommer ce fait de jeu défavorable. Il faut qu’il est un effet positif pour souder le groupe et ne pas avoir l’effet inverse. Que ce match donne un surplus de motivation et l’envie de porter fièrement le maillot marseillais.

On attend la réaction de notre Président

Trop souvent des erreurs d’arbitrages sont défavorables à l’OM et trop souvent nos dirigeants ne montent pas au créneau. A croire qu’ils ne défendent pas leur club. A chaque fois, c’est le coach qui se retrouve à devoir taper du point sur la table. Garcia, déjà, se plaignait de ne pas être soutenu par sa direction. Alors cette fois on espère, même si cela semble perdu d’avance, que Jacque-Henri Eyraud vienne défendre le club et demande l’annulation du carton rouge.

Mayeul LABORDE

Avant match – Ligue 1 – Rennes-OM

Marseille se déplace à Rennes ce soir à 21h00. L’objectif principal est de gagner ce match pour écarter un concurrent direct au podium. Cela permettrait également de continuer la très bonne série actuelle.

Le retour de Amavi et Radonjic

Pour ce match, l’OM peut compter sur le retour d’Amavi après sa blessure musculaire. Espérons qu’il revienne avec le même niveau. Le retour de Radonjic peut faire du bien dans un rôle de joker qui lui va bien. En sortant du banc, vers l’heure de jeu, il apporte et fait souvent la différence en se procurant des occasions.

Les compositions probables :

Rennes : Salin – Aguerd, Traoré, Da Silva, Truffert, Maouassa – Nzonzi, Grenier, Camavinga – Doku, Niang
Marseille : Mandanda – Sakai, Amavi, Gonzalez, Kamara, Balerdi – Gueye, Payet, Rongier – Thauvin, Benedetto

Le duo Benedetto-Thauvin

Le duo d’attaquants est reconduit après leur excellente prestation contre Monaco. Nul doute qu’une victoire à Rennes passera par une belle prestation de ces deux joueurs. Ils seront à nouveau attendus pour se montrer décisifs.

L’arbitre, le tournant ?

L’arbitre de ce soir sera Clément Turpin. Un arbitre qui ne réussit pas très bien aux Marseillais et connu pour prendre souvent des décisions litigieuses contre eux. Espérons que les décisions arbitrales ne viendront pas décider du sort du match.

Stéphane SOTO, porte-parole de campagne de Martine VASSAL réagit à la démission de Michèle RUBIROLA

Au lendemain de l’annonce de la démission de Michèle RUBIROLA de son poste de maire de Marseille, Le Méridional a recueilli les réactions de Stéphane SOTO, porte parole de campagne de Martine VASSAL pour les élections municipales et départementales.

Yves Moraine, une des figures de l’opposition réagit à la démission de Michèle Rubirola


Michèle RUBIROLA, Maire de Marseille, a présenté sa démission qui profiterait à son premier adjoint, Benoît PAYAN.
Le Méridional a recueilli les premières réactions des élus marseillais.
Retrouvez l’interview d’Yves MORAINE, conseiller municipal de Marseille, ancien maire des 6ème et 8ème arrondissements et conseiller départemental des Bouches-du-Rhône.

Rubirola n’est déjà plus là…

« Elle était du monde où les plus belles des choses ont le pire destin, et rose elle vécut ce que vivent les roses, l’espace d’un matin… »

Si François de Malherbe, poète baroque, était encore de ce monde, il ne pourrait que constater les dégâts : à Marseille les feuilles mortes se ramassent à la pelle, les souvenirs et les regrets aussi. Michèle Rubirola était une erreur de casting. Les 66 512 électeurs de gauche qui l’ont élue (sur 507 412 inscrits) étaient loin de s’en douter mais ils ont élu un ectoplasme. Une adepte du bel canto écologiste qui se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue.

La vérité, c’est que la mairesse, à peine installée, a pris la porte en pleine figure. Elle a constaté, à son corps défendant, que la réalité politique refait toujours surface, quoi qu’on fasse. L’enthousiasme de la campagne et la croyance en une renaissance de la « gauche unie », façon Mitterrand, ont peut-être aveuglé son sens critique ? Toujours est-il que la gestion de la ville de Marseille n’a rien à voir avec la floraison printanière ni avec un attelage brinquebalant qui tient du bric-à-brac. On célèbre sous les lampions les noces des écolos, des socialos, des cocos et des mélenchos et puis six mois plus tard on se rend compte que tous ces braves gens ne peuvent pas se voir en peinture.

D’origine napolitaine et espagnole, Michèle Rubirola adore chanter dans sa chorale des tarentelles qui lui donnent l’illusion d’une harmonie parfaite entre des voix discordantes issues de tessitures différentes. Mais en politique on ne vit pas toujours à l’unisson. La concorde souriante n’est souvent qu’un masque trompeur et un paravent séduisant derrière lequel les militants socialistes affûtent leurs dagues pour faire avancer leurs pions. Un Benoît Payan a trop longtemps végété dans les arrières cours du Gaudinisme pour ne pas avoir aujourd’hui une faim de loup. La guéguerre politicienne, il s’en régale. Michèle Rubirola, elle, n’en a pas le goût et elle ne semble pas de taille à en subir les effets pervers.

Au fur et à mesure qu’elle prend connaissance des dossiers et de l’ampleur de la tâche qui l’attend, Michèle Rubirola rétropédale. Elle s’aperçoit que la mairie est en état de quasi faillite et que sa marge de manœuvre, quel que soit le sujet abordé, est très étroite. Déjà épuisée par les suites d’une lourde opération, elle ne peut plus donner le change. Le vrai maire de Marseille, celui qui officie à sa place en coulisses depuis le début, c’est le socialiste Benoit Payan. En fait, Rubirola n’a jamais été là…

La supercherie de sa candidature primesautière se révèle au grand jour. La gauche marseillaise vole en éclats. Bécassine prend conscience qu’on l’a menée en bateau. Les vieux routiers du socialisme marseillais l’ont habillée d’une rutilante parure censée illustrer la candeur du renouveau. Ils l’ont transformée en marionnette verdoyante affublée d’un sourire avenant en lui dissimulant avec soin qu’elle devrait avaler des couleuvres durant six ans. Elle devrait aussi apaiser les ardeurs belliqueuses des suffragettes qui ont contribué à son élection, à commencer par la pétardière Samia Ghali.

Alors Rubirola s’est dit : « oh lala ! Me prennent-ils pour une andouille ? » La mairesse a décidé de reprendre sa destinée en mains. Est-elle vraiment « the right woman in the right place » ? Les clans et les partis vont à présent donner libre cours à leurs médiocres querelles en faisant cuire leur petite soupe dans leurs petites marmites. Et Rubirola, ce fricot-là, elle n’en veut pas.

Comment simuler plus longtemps qu’elle joue le premier rôle alors que s’active dans ses jupes un Mazarin à la mine chafouine qui lui dicte sa conduite comme s’il était « omniscient, omnipotent et omniprésent » ? La mairesse éphémère de Marseille restera celle qui le 25 août dans les colonnes de « La Provence » s’est flattée d’avoir réussi durant l’été à « récurer les gouttières des écoles qui étaient pleines de feuilles mortes ». Elle restera sans doute une magistrale ramasseuse de feuilles mortes…

Le dénouement de cette mascarade politique va probablement faire ricaner nos confrères parisiens qui en feront une « grosse galéjade ». Les élus de la majorité verseront des larmes de crocodile sur cette « démission regrettable ». Sans doute le docteur Rubirola va-t-elle revêtir une tunique à sa taille, celle d’adjointe à la Santé qu’elle ambitionnait au départ. Ou bien se satisfera-t-elle de la présidence de l’assistance publique des hôpitaux de Marseille ? Ou troquera-t-elle son poste contre celui de son envahissant mentor ?

En tout cas, elle qui prédisait lors de son élection « la fin du clientélisme, du népotisme et du clanisme » a intégré que ces trois combats, fort louables au demeurant, étaient perdus d’avance à Marseille. Le réveil est brutal. Le miroir aux alouettes s’est fracassé sur le réel. Les 99 548 électeurs marseillais de droite et du centre qui n’ont pas voté pour elle n’ont pas le cœur à triompher car leurs champions ont eux-mêmes donné le spectacle pitoyable de la division et des chicaneries.

Quant aux 68 % des électeurs qui n’ont pas pris part au vote, ils rient sous cape. Eux se doutaient depuis le début que Mme Rubirola n’était qu’un épiphénomène qui n’aura duré que ce que durent les roses…l’espace d’un matin.

José D’Arrigo

Rédacteur en Chef du Méridional.com

L’analyse – OM-Monaco

Une victoire des Marseillais qui donne envie de rêver du titre. Avec cette nouvelle réussite, les Marseillais reviennent à un point de Paris avec un match de retard, de quoi mettre la pression sur leurs concurrents.

Le 4-4-2 losange : système gagnant

Dans ce système, l’OM n’a pas perdu une seule fois, mieux, ils ont toujours su produire un jeu offensif et plaisant à regarder. L’association Thauvin-Benedetto marche à merveille, ajouter à ça le fait que Germain est plus à l’aise dans une attaque à deux et Henrique dans un rôle de joker, ce système offre la meilleure solution en attendant un numéro 9. De plus, il est idéal pour mettre en valeur Cuisance ou Payet dans un rôle de numéro 10.

Réalisme et contrôle

Durant les 20 premières minutes, les Marseillais ont su maîtriser le match et dicter leur jeu pour marquer deux buts. Par la suite, ils ont contrôlé sans se dévoiler. Au fur et à mesure, ils ont commencé à baisser physiquement et n’étaient plus capables d’opérer un pressing haut. Malgré un pénalty à la 79ème minute qui a relancé Monaco, les Marseillais ont été solidaires en défense pour tenir le score et s’offrir une 6ème victoire de rang en Ligue 1.

Mandanda impérial

Mandanda, comme depuis le début de saison, se montre impérial. Il a encore réalisé des arrêts de grande classe. Aussi serein dans ses sorties que sur sa ligne, il est passé tout près d’arrêter le pénalty de Ben Yedder. Il aurait mérité de faire un clean sheet. Nul doute qu’avec un Mandanda à ce niveau, l’OM réalisera une grande saison.

Le point noir : Sakai a du mal

Sakai est en difficulté depuis le début de la saison. Notre Samouraï n’a jamais triché et continue de tout donner, mais force est de constater qu’il n’est pas au niveau qu’il a pu avoir. L’absence de vrai doublure à son poste l’empêche de souffler. Il est le joueur le plus utilisé cette saison, ce qui ne l’aide pas. Il est impératif de recruter un défenseur droit cet hiver pour lui permettre de souffler et retrouver le niveau qu’on lui connaît.

Mayeul LABORDE

Marseille à 1 point de Paris

Une victoire des Marseillais qui donne envie de rêver du titre. Avec cette nouvelle réussite, les Marseillais reviennent à un point de Paris avec un match de retard, de quoi mettre la pression sur leurs concurrents.

Première mi-temps : la connexion Thauvin-Benedetto

Début de match agité pour les Monégasques. Comme à chaque première minute de match, l’OM passe tout proche d’encaisser le premier but. Heureusement, Ben Yedder rate le cadre alors qu’il est seul face au but. Les Marseillais se reprennent et contre-attaquent.

BUT Thauvin 5ème minute

1 – 0

Sur un super centre de son pied faible, Benedetto délivre une offrande à Thauvin qui vient fusiller le gardien. Le duo d’attaquants marseillais se montre décisif dès leurs premières actions. Monaco peut s’en vouloir d’avoir raté l’énorme première occasion.

BUT Benedetto 13ème minute

2 – 0

Cette fois, les rôles s’inversent et c’est Thauvin qui vient centrer côté droit pour Benedetto, qui n’a plus qu’à finir l’action. Pour le moment, la connexion entre les deux est parfaite. 100% de réussite pour les joueurs olympiens qui en deux tirs marquent 2 fois. Début de match idéal. Les Marseillais sont très bien dans ce match, ils pressent haut et vont de l’avant. La devise droit au but est respectée.

Monaco tente de revenir au score mais Mandanda à la main ferme pour repousser les frappes monégasques. Mandanda rassure sa défense sur chaque action monégasque.

Dans cette première mi-temps, les Monégasques semblent dépassés. Marseille contrôle le match après avoir rapidement pris le large.

Deuxième mi-temps : un pénalty qui vient gâcher le sans faute

Dans ce début de deuxième mi-temps, Monaco pousse pour réduire le score. La défense marseillaise se montre solide pour le moment. Les Monégasques ne trouvent pas de solution. Marseille contrôle dans cette deuxième mi-temps et ne passe pas loin de marquer le 3-0 en contre. Les changements effectués par les différents entraineurs ne changent pas grand chose à la physionomie du match.

Pénalty pour Monaco

Sur un pied haut de Thauvin dans la surface, l’arbitre siffle logiquement pénalty. On passera le fait qu’un pénalty ait été oublié en faveur de l’OM en première mi-temps. De toute façon, une injustice ne doit pas être gommée par une autre.

But Ben Yedder 79ème

2 – 1

Pénalty très bien placé, imparable pour Mandanda qui était parti du bon côté. Fin de match compliqué pour les Olympiens qui ne cessent de reculer et n’arrivent plus à jouer de l’avant. L’OM n’essaye même plus de jouer, ils ne font que défendre leur avance.

Après une fin de match irrespirable, l’OM s’impose finalement 2-1. Une 6ème victoire consécutive en Ligue 1 qui fait du bien contre un concurrent direct.

Mayeul LABORDE