dimanche 20 avril 2025
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Prado : la Beach Soccer Week se poursuit

© Marseille BEACH Team

La bonne ambiance est toujours là sur les plages du Prado pour la 7ème édition de la Beach Soccer Week, qui a débuté le lundi 16 août et se poursuit jusqu’au dimanche 22 août. Au programme : plusieurs tournois intergénérationnels en journée, des initiations pour le public par des joueurs professionnels, et en soirée un village avec concerts et artistes (19h-1h du matin).

Le Beach Soccer est un sport venu des plages brésiliennes, qui se joue donc sur le sable, à 5 contre 5 (un gardien et quatre joueurs). Un match comporte trois tiers-temps de 12 minutes chacun.

Les jours précédents ont permis de voir de superbes échanges, et le Marseille Beach Team club jouera de jeudi à dimanche. Le dernier jour aura lieu la remise des prix.

Amis du Vallon des Auffes : opération nettoyage

© AVA

Dimanche 22 août, une nouvelle opération nettoyage (fonds marins, littorale, calanques) est prévue par l’association des Amis du Vallon des Auffes, avec la participation de la mairie de secteur des 1er et 7ème arrondissements et les associations Recyclop et Un déchet par jour.

Dimanche 22 août de 9h à 12h. Pour participer, se présenter au local de l’association des Amis du Vallon des Auffes, côté « piscine » du Vallon. Un apéritif clôturera l’opération nettoyage.

Afghanistan, quarante ans d’un cycle infernal de violence

© Arte images

Jusqu’où l’histoire se répète-t-elle ? Alors que l’Afghanistan est au cœur des préoccupations internationales, il n’est hélas nul besoin de jouer les Cassandre pour savoir qu’une catastrophe d’une telle ampleur couvait sous la cendre depuis des décennies. L’Afghanistan est resté le symbole de la lutte entre les « Grands » de la Guerre froide jusqu’à la veille de la chute du Mur de Berlin. Entre Américains et Soviétiques, entre mœurs occidentales et mœurs orientales, le malaise se fait sentir : le pays apparaît comme l’échiquier malheureux des enjeux internationaux.

Comprendre la situation actuelle, autant qu’elle peut l’être, c’est analyser les étapes de l’histoire de ce pays lors des années antérieures. La série documentaire d’Arte en 4 épisodes (d’environ 1h chacun, diffusée à l’origine en mars 2020, disponible jusqu’au 11 septembre 2021) esquisse les clés de compréhension de l’éclatement actuel. Les images d’archives sont étayées de témoignages clairs et précis (Hekmatyar, le rival du commandant Massoud, Sima Samar, ministre de la Condition féminine afghane de 2001 à 2003, mais aussi un taliban, un ex-agent de la CIA ou un major de l’ex-Armée rouge.)

« Quarante ans d’un cycle infernal de violence » : tout est dit…

1/4. Le royaume

Années 1960. Dirigé par le roi Mohammed Zaher, chah depuis 1933, le pays connaît sa plus longue période de stabilité. Il bénéficie du soutien des deux superpuissances de la guerre froide, les États-Unis et l’URSS. Mais à l’inverse de Kaboul, où vit l’élite afghane occidentalisée, les campagnes, qui regroupent 80 % de la population, ne bénéficient pas des efforts de modernisation du pays. Entre espoir socialiste et révolution islamique, les étudiants de l’université de Kaboul commencent à nourrir des rêves contestataires. Le 17 juillet 1973, appuyé par l’Union soviétique, Mohammed Daoud khan, le cousin du roi, fomente un coup d’État. Il est renversé cinq ans plus tard, pour s’être retourné contre les leaders communistes, et remplacé manu militari par Mohammed Taraki. Interdiction de la religion, extermination des opposants : la politique radicale de ce dernier provoque l’ire des islamistes qui prennent les armes. Le 27 décembre 1979, Moscou envoie ses troupes à Kaboul pour restaurer l’ordre.

2/4. L’armée soviétique

Face à l’avancée de l’Armée rouge, de nombreux Afghans rejoignent l’appel au djihad lancé par les combattants islamistes. La résistance de ces moudjahidine – « guerriers saints » – attire aussi des étrangers. Parmi eux, le Saoudien Oussama Ben Laden. Peu familières du terrain, les troupes de l’URSS se retrouvent piégées. Les Américains saisissent l’opportunité de donner l’estocade à l’ennemi soviétique en armant la rébellion afghane. Approvisionnée par l’Occident et le monde arabe, soutenue par la population, qui ploie sous le joug d’un pouvoir communiste intransigeant, la guérilla pousse Moscou à battre en retraite. Le 15 février 1989, Mikhaïl Gorbatchev achève l’évacuation de ses soldats. Les dix ans de guerre laissent le pays exsangue. Plus d’un million de civils ont été tués et cinq millions ont traversé la frontière pour se réfugier au Pakistan et en Iran.

3/4. Moudjahidine et Taliban

Pendant le conflit, le communiste Mohammed Najiboullah s’est hissé à la tête du pays. Ses tentatives de réconciliation nationale restent vaines face aux ambitions des moudjahidine d’installer une République islamique. Mais le front combattant pâtit de sa désunion. Les commandants Massoud et Hekmatyar se livrent un combat féroce qui mène à la guerre civile. Au milieu du chaos, une nouvelle force émerge : les taliban. Formés dans les écoles coraniques pakistanaises après avoir fui le conflit afghan dans les années 1980, ils gagnent le soutien de la population en promettant l’ordre et la justice. Au pouvoir à partir de 1996, ils font du pays un terreau fertile pour le développement du terrorisme islamiste. Ainsi, l’organisation Al-Qaïda menée par Oussama Ben Laden y a développé son idéologie meurtrière. Le 11 septembre 2001, malgré l’avertissement du commandant Massoud aux Américains, elle réussit à mettre à exécution son plan : frapper en plein cœur les États-Unis.

4/4. Les troupes de l’Otan

Les Américains dirigent la coalition internationale pour capturer Oussama Ben Laden et renverser les taliban. Les moudjahidine se joignent aux troupes de l’Otan. En novembre 2001, le régime fondamentaliste s’effondre mais Ben Laden reste introuvable. Malgré tout, un vent d’espoir souffle sur la population : la démocratie émerge et le port de la burqa n’est plus obligatoire. Mais l’extrême pauvreté et la corruption généralisée minent peu à peu le pays. Les taliban, qui avaient réussi à se fondre dans la société après leur débâcle, regagnent du terrain. Le 2 mai 2011, Ben Laden est abattu par les GI au Pakistan. Pour les États-Unis, le but initial est accompli. Mais pour l’Afghanistan, théâtre de nombreux attentats-suicides, le chemin vers la paix reste semé d’embûches. Les taliban s’opposent au gouvernement local et à l’armée américaine, la dernière sur le terrain depuis le retrait des forces de l’Otan en 2014.

De bouleversements en bouleversements, de coups d’État en ingérences étrangères, la population afghane a subi bien des désillusions. Aujourd’hui, le conflit est à l’origine d’une crise migratoire géante. Exsangue, le pays était sous perfusion américaine : est-il encore vivant ?

Afghanistan, pays meurtri par la guerre ; sur Arte jusqu’au 11 septembre 2021.

Jeunes Républicains des Alpes-de-Haute-Provence : une mission qui s’inscrit dans la Région Sud

Logan Thébert et Alexia Blick © Logan Thébert DR

Il y a quelques semaines a eu lieu la nomination des 29 nouveaux responsables départementaux des Jeunes Républicains. Un événement important, à une période où la jeunesse semble se détourner des urnes – les élections régionales et départementales des 20 et 27 juin derniers l’ont encore montré.

Logan Thébert a été élu Responsable départemental des Jeunes Républicains du 04, secondé par Alexia Blick, responsable adjointe.

Le Méridional : Vous avez été élus récemment responsables départementaux des Jeunes Républicains des Alpes-de-Haute-Provence. Que signifie pour vous ce nouveau rôle ?

Logan Thébert : Bien que cette notion soit souvent bafouée et tende à disparaître, notre parti Les Républicains redonne du sens au terme de méritocratie, qui renvoie aux valeurs d’un travail consciencieux. Je milite depuis mes 16 ans, c’est-à-dire trois ans maintenant, j’ai été actif dans notre fédération. Peu de temps avant ma nomination en tant que RDJ LR du 04, j’ai été élu « Conseiller National LR » et membre du comité départemental. Quant à la dernière élection départementale, nous étions tous les deux très investis pour voir notre département basculer à droite et ce fut le cas après 40 ans de socialisme.

Alexia Blick : J’ai poussé la porte des Jeunes Républicains en 2015 en ne sachant pas exactement ce qui m’attendait. J’y ai découvert non seulement une famille politique mais le sens du mot engagement. C’est une fierté de servir ses idées au sein d’un parti et de le faire vivre au travers du militantisme. J’espère que de plus en plus de jeunes viendront nous rejoindre ; avec Logan nous avons à cœur d’instaurer une belle énergie militante en vue des prochaines échéances.

LM : En quoi vont consister les missions de votre équipe ?

LT : Nous sommes tous les deux très complémentaires, divergents parfois dans nos idées mais très soudés ! Ensemble, nous représentons l’ensemble du territoire de notre fédération, mais également une large palette d’opinions. Notre mission est essentiellement d’organiser la vie politique de nos jeunes encartés. Que se soit durant les campagnes où nous allons organiser des plannings d’actions afin d’aider notre famille politique ou via des moments de partage lors de réunions. Nous sommes une famille politique.

AB : Aux dernières départementales, la droite s’est imposée sans conteste. C’est une première étape qui permet de faire valoir nos idées dans le paysage politique. Instaurée par Sandra Raponi durant sa présidence des jeunes LR04, nous allons poursuivre « Les jeunes avec les élus » pour leur permettre de rencontrer des députés, conseillers départementaux, maires, afin de se faire une idée concrète des responsabilités et missions que ces mandats impliquent. Conscients qu’il n’y a pas les mêmes problématiques au sein de chaque circonscription, les militants travailleront aux côtés des jeunes de tout le département. Enfin, la jeunesse via les réseaux sociaux s’intéresse de plus en plus aux questions politiques, nous ferons une partie du travail par ce biais là.

LM : Par quels moyens l’engagement de votre équipe veut-il ramener de jeunes électeurs aux urnes ?

LT : La politique appliquée en démocratie doit parler à tous. Ce qui nous intéresse c’est le débat constructif, celui qui fera avancer les choses. Nous refusons les débats nord-coréens ; nous souhaitons la construction de projets au travers des sensibilités politique de chacun.

AB : Les différentes crises qu’a traversées le président Emmanuel Macron depuis son élection (gilets jaunes, crise sanitaire) ont conduit la population française à s’intéresser de plus près à la politique. Le taux d’abstention est aujourd’hui une réponse des Français à un système politique qui ne leur ressemble plus. Aujourd’hui, les électeurs attendent du fond et non pas seulement de la forme. Il faut savoir répondre clairement et simplement aux questions et ne surtout pas négliger le sens de celles-ci. Il y a un vrai travail à fournir du côté des lycées car c’est à ce moment là que les jeunes se forgent une conscience politique.

LM : Comment les Jeunes Républicains des Alpes-de-Haute-Provence comptent-ils s’inscrire au sein du travail des Républicains de la Région Sud Provence-Alpes-Côte- d’Azur ?

LT : Par le biais de la cohésion, c’est en faisant bloc et en regroupant toutes les fédérations. N’oublions pas que la région PACA rassemble à elle seule le plus d’adhérents en France ; et qu’elle se voit très souvent être la vitrine de beaucoup d’élections. Nous souhaitons démontrer que les Jeunes Républicains sont la première force politique et que cette tendance peut être également marquée dans des territoires ruraux, comme c’est le cas dans les Alpes-de-Haute-Provence. La taille humaine de notre fédération, engendre un effet de groupe dans lequel le débat, la discussion et la bienveillance seront possibles.

AB : Pour faire grandir nos idées à l’échelle nationale, nous devons d’abord travailler au niveau local. Les jeunes LR 04 constituent une base de militants engagés qui a vocation à s’agrandir. Il est nécessaire de travailler conjointement avec les autres fédérations car nous partageons nos frontières avec eux. Comme cela a été fait auparavant, lors de nos événements internes nous inviterons les autres fédérations. Comme le dit l’adage, « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ».

Propos recueillis par Raphaëlle PAOLI

OM 2 – 2 Bordeaux : L’analyse du coach Fabrice Huart

©PX

Pour Le Méridional, le coach Fabrice HUART livre son analyse sur le match de l’OM face à Bordeaux en 2ème journée de Ligue 1.

Pour revoir les commentaires du match OM – Bordeaux du 15 août 2021 :

Jacques Strilli : « Adieu Marseille » – L’ultime message d’un ancien caïd

© WKMC

J’ai rencontré Jacques Strilli pour la première fois à la fin des années 90 à Carpentras. Il comparaissait devant la Cour d’assises de Vaucluse pour la 5ème ou 6ème fois pour y répondre d’un énième vol à main armée dirigée contre une agence bancaire du centre d’Avignon. Lui était dans le box des accusés et moi j’étais assis sur le banc de la presse où j’étais chargé d’assurer les comptes rendus d’audiences pour le Dauphiné-Libéré.

Ce jour-là, on sentait bien que Strilli craignait les effets néfastes de ses multiples récidives, mais il n’a pas cherché à nier les faits. Au contraire, il a confié au président qu’il avait commis ce nouveau braquage pour procurer des ressources à sa fille qui était à la rue. Cette confidence m’a touché d’autant plus qu’il était dans un piteux état de santé et son bras était lié aux fils d’un appareil de perfusion. Dès lors, je n’ai plus considéré cet homme comme un braqueur invétéré mais comme un père attentif aux besoins de sa fille. Les jurés, compatissants eux aussi, ne lui ont infligé qu’une peine minimale.

Naturellement, mon double compte-rendu était empreint d’une certaine miséricorde et Strilli m’en a toujours su gré. Il n’a jamais cessé de me rappeler au téléphone, au gré de ses entrées et sorties de prison, comme si j’étais son bienfaiteur. Voilà pourquoi il m’a sollicité une dernière fois depuis sa retraite lyonnaise et je l’ai aidé à rédiger ce message qu’il adresse pour la dernière fois à ses amis Marseillais. Salut Jacques, je t’aimais bien !

José D’Arrigo

Je m’appelle Strilli. Jacques Strilli. Je suis né au mauvais endroit au mauvais moment. J’ai soixante-dix-neuf ans aujourd’hui. J’ai passé les trois quarts de ma vie en prison. J’ai multiplié les braquages de banques mais je n’ai pas une goutte de sang sur les mains. J’ai toujours respecté la police. Je n’ai jamais blessé ni tué personne. C’est ma fierté d’ancien truand.

Oui, j’ai toujours été un marginal et je l’assume. Je ne cherche pas d’excuse bidon à mon parcours criminel mais mon enfance a été saccagée. J’ai été abandonné à la naissance et ceux qui se sont occupés de mon éducation ont abusé de moi. J’en pleure encore la nuit. A soixante-dix-neuf ans ! Je n’ai côtoyé que la misère. Une misère crasse dans les quartiers nord. Mes géniteurs m’ont abandonné bébé dans une cage d’escaliers dans le quartier de Saint-Gabriel à Marseille et à partir de là je n’ai connu que des galères. J’ai erré d’échec en échec, de foyer en foyer. Le peu que j’ai appris dans la vie, c’est dans la rue que je l’ai appris.

Je me suis rebellé très vite contre l’injustice. Je suis devenu un révolté, un écorché vif, un enragé. Je cognais. Je gueulais. J’étais intenable. Strilli c’était quelqu’un dans le milieu. J’ai évidemment très vite déraillé et j’ai fait mes classes de braqueur dans le milieu marseillais. J’ai connu tous les cadors mais je suis resté assez indépendant. Je n’acceptais la tutelle de personne.

Le vol est devenu ma seconde nature. D’abord accompagné par des amis, puis en solo. Le braquage, c’est ma marque de fabrique. J’ai été arrêté maintes fois par la police et j’ai toujours levé les bras. Pas question pour moi de m’engatser avec un flic. Ils font leur métier. J’ai fait le mien : dépouilleur de banques…

J’ai comparu devant plusieurs cours d’assises pour y répondre de ce que les magistrats appellent des « vols à main armée ». Les braqueurs sont l’élite de la pègre mais ils ont une très mauvaise réputation dans le public et les jurés ne m’ont pas épargné. J’ai passé plus de trente ans en prison. Mais je n’ai jamais dénoncé un ami et j’ai toujours respecté les règles en vigueur dans le milieu, ce qui me permet d’être toujours en vie.

Je n’ai jamais appartenu à aucun clan. Tout le monde sait que j’ai été proche de certains caïds mais je ne me suis jamais mêlé de leurs querelles tant et si bien que personne n’est jamais venu me chercher des noises. Voilà. J’ai soixante-dix-neuf ans et je suis toujours un rebelle, un homme qui n’a pas eu d’enfance et qu’on a trimballé comme un paquet de linge sale de foyer en foyer. Alors, oui, je me suis jeté à corps perdu dans la délinquance. J’ai fait des centaines de braquages. Il m’est arrivé d’en commettre cinq ou six par jour !

Il est vrai que dans ma jeunesse les banques ne disposaient d’aucun sas d’entrée et qu’elles n’étaient protégées par aucun vigile. On y entrait comme dans un moulin : c’était un jeu d’enfant pour moi de faire irruption encagoulé dans l’établissement et de braquer le personnel. Je prenais un malin plaisir à les dévaliser. Si seulement j’avais investi le quart de ce que j’ai pu rafler, je serais milliardaire aujourd’hui…

En réalité, je n’ai plus un radis, j’ai tout dilapidé, tout gaspillé. Aujourd’hui, je souhaite simplement dire adieu par votre intermédiaire à tous mes amis de Marseille. Je suis atteint d’un double cancer et mes jours sont comptés.

Sachez, mes amis, que j’ai toujours respecté les règles, je suis resté fidèle à ma parole et je n’ai jamais balancé personne malgré toutes les torgnoles que j’ai pu recevoir et les plans foireux de certains juges. Le désespoir m’a conduit à une vie d’éternel bâtard, quelqu’un qu’on met sur la touche sans écouter ce qu’il a à dire. Un pestiféré, un moins que rien.

Je ne pouvais pas ne pas devenir un marginal et sombrer dans le grand banditisme. En prison, j’ai rencontré des détenus formidables et de véritables ordures. Il m’est arrivé de nouer des liens d’amitié avec des directeurs de prison qui comptaient sur mon influence pour éviter des mutineries. Dans ma vie de reclus forcé, j’en ai vu des vertes et des pas mûres.

Ce n’est que sur le tard que j’ai rencontré des juges compréhensifs qui ne s’en tenaient pas à la lettre de la loi et me traitaient comme une personne à part entière et non comme un rebut de la société. Oui, merci à vous braves gens, humbles parmi les humbles, qui ont daigné m’écouter quelques instants, vous m’avez réconcilié avec l’humanité au moment où je n’y croyais plus.

Merci à vous aussi amis Marseillais qui ne m’ont jamais laissé tomber en dépit des embûches que vous avez pu rencontrer, vous aussi. Je vais bientôt partir et je voudrais vous apporter mon dernier salut, mon ultime hommage. Je voudrais aussi avant de m’en aller demander pardon à tous les caissiers ou caissières que j’ai pu terroriser en les menaçant d’une arme à feu.

Je me rends compte à présent que je me vengeais inconsciemment d’une enfance sabotée et d’une jeunesse volée. Pardon à ceux que j’ai pu décevoir dans la vie chaotique qui a été la mienne. Marseille m’a donné la force de résister. De résister à tout. Merci Marseille. Merci Joëlle. J’emporte avec moi ma révolte, je sais qu’elle ne me quittera jamais. Sur ma tombe, je ne veux ni fleurs ni couronnes. Juste un nom. C’est tout ce qui me reste. Strilli. Jacques  Strilli.

Village de Région Sud (3) : Montbrun-les-Bains, village thermal depuis des siècles

© DR

La Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur regorge de trésors. De belles pépites transmettent l’histoire et les fiertés du territoire. Chaque dimanche de ce mois d’août, Le Méridional a choisi de mettre en valeur, après visite, un village ou une petite ville de la région.

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Si l’on parvient à incorporer le village de Montbrun-les-Bains à la Région Sud, c’est bien en vertu de son appartenance historique au territoire, puisqu’il est situé dans ce qu’on appelle couramment la « Drôme provençale ».  Aujourd’hui en Auvergne-Rhône-Alpes, sa proximité géographique et climatique avec les terres de Provence lui confère donc une situation un peu particulière.

Le beffroi de Montbrun-les-Bains © DR

Depuis des siècles, le village de Montbrun bénéficie d’un cadre propice aux soins, en raison de ses eaux : des thermes aux bains, on y est venu et on y vient pour profiter de ses sources d’eaux sulfurées, connues pour soigner les voies respiratoires et les problèmes d’articulation ou musculaires. Un bâtiment moderne (avec vue sur le Ventoux) a été construit en 1987 et modernisé en 2006, remplaçant l’ancien établissement thermal. C’est un certain marquis d’Aulan qui avait voulu aménager les bains sur le modèle des thermes allemands de Baden-Baden.

Le château en ruines de Montbrun-les-Bains © DR

Partout dans le village, les fontaines rappellent ce qui constitue depuis longtemps le trésor de Montbrun-les-Bains. Partant du pied du beffroi du village et de sa fontaine ancienne, on peut grimper jusqu’à l’église du XIIème siècle, incorporée aux remparts de la même époque. Un retable baroque doré en bois magnifique orne le chœur. On se promène dans des ruelles étroites où demeurent dans l’architecture des traces de l’époque médiévale.

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Le village a bien souffert des guerres de Religion. En levant les yeux, on aperçoit les ruines du château construit par Charles du Puy-Montbrun, membre d’une des plus vieilles familles du Dauphiné. Passé de catholique à protestant, ce célèbre chef huguenot finit décapité ; son château fut ravagé par les troupes royales en 1560. Reconstruit, il tombera ensuite peu à peu en ruines. Il est déclaré et vendu comme bien national à la Révolution.

Quelle récompense si l’on prend la peine de monter jusqu’en haut du village : on jouit alors d’une magnifique vue sur le Mont Ventoux et sur les champs d’oliviers et de vignes… et de lavande, quand c’en est la saison ! Montbrun-les-Bains est labellisé avec raison parmi « les Plus Beaux Villages de France ».

Jeanne RIVIERE

OM : Le Grand Cru 2021

© WKMC

Pour cette deuxième journée de Ligue 1 et après une victoire pleine d’émotions, l’Olympique de Marseille reçoit le Football Club des Girondins de Bordeaux ce dimanche à 20h45 à l’Orange Vélodrome.

D’un côté, une équipe éclatante et séduisante, un coach qui a du nez et qui disputera son premier match devant les supporters, un Dimitri Payet bien en jambe, une attaque franche, à noter tout de même un manque d’équilibre défensif.

De l’autre, les Bordelais qui affichent un tout autre visage en ce début de saison. Ils se sont inclinés à domicile 0/2 face au promu de Clermont Ferrand après une campagne de matches amicaux mitigés. En effet, c’est une équipe en pleine reconstruction qui reste sur 13 années sans victoire au Vélodrome. Ceci dit, ils pourront compter sur le retour de leur attaquant H.UI-JO .

La rencontre se déroulera à guichet fermé!

Cela fait un an et demi que les supporters sont privés de leur passion. Nul doute que l’ambiance sera au rendez-vous.

Un point plus que positif pour ce premier match à domicile.

Les compositions probables :

Pronostic :

3 – 1

Match commenté en direct sur la chaîne YouTube du Méridional!

Fabrice HUART

Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.

OM/Bordeaux : sur quelle chaîne et à quelle heure voir le match ?

L’OM reçoit Bordeaux pour la rencontre de Ligue 1 ce dimanche 15 août. Le coup d’envoi sera donné à 20h45.

Le match sera retransmis en direct sur Amazon Prime Vidéo.