Jeunes Républicains des Alpes-de-Haute-Provence : une mission qui s’inscrit dans la Région Sud

Logan Thébert et Alexia Blick © Logan Thébert DR

Il y a quelques semaines a eu lieu la nomination des 29 nouveaux responsables départementaux des Jeunes Républicains. Un événement important, à une période où la jeunesse semble se détourner des urnes – les élections régionales et départementales des 20 et 27 juin derniers l’ont encore montré.

Logan Thébert a été élu Responsable départemental des Jeunes Républicains du 04, secondé par Alexia Blick, responsable adjointe.

Le Méridional : Vous avez été élus récemment responsables départementaux des Jeunes Républicains des Alpes-de-Haute-Provence. Que signifie pour vous ce nouveau rôle ?

Logan Thébert : Bien que cette notion soit souvent bafouée et tende à disparaître, notre parti Les Républicains redonne du sens au terme de méritocratie, qui renvoie aux valeurs d’un travail consciencieux. Je milite depuis mes 16 ans, c’est-à-dire trois ans maintenant, j’ai été actif dans notre fédération. Peu de temps avant ma nomination en tant que RDJ LR du 04, j’ai été élu « Conseiller National LR » et membre du comité départemental. Quant à la dernière élection départementale, nous étions tous les deux très investis pour voir notre département basculer à droite et ce fut le cas après 40 ans de socialisme.

Alexia Blick : J’ai poussé la porte des Jeunes Républicains en 2015 en ne sachant pas exactement ce qui m’attendait. J’y ai découvert non seulement une famille politique mais le sens du mot engagement. C’est une fierté de servir ses idées au sein d’un parti et de le faire vivre au travers du militantisme. J’espère que de plus en plus de jeunes viendront nous rejoindre ; avec Logan nous avons à cœur d’instaurer une belle énergie militante en vue des prochaines échéances.

LM : En quoi vont consister les missions de votre équipe ?

LT : Nous sommes tous les deux très complémentaires, divergents parfois dans nos idées mais très soudés ! Ensemble, nous représentons l’ensemble du territoire de notre fédération, mais également une large palette d’opinions. Notre mission est essentiellement d’organiser la vie politique de nos jeunes encartés. Que se soit durant les campagnes où nous allons organiser des plannings d’actions afin d’aider notre famille politique ou via des moments de partage lors de réunions. Nous sommes une famille politique.

AB : Aux dernières départementales, la droite s’est imposée sans conteste. C’est une première étape qui permet de faire valoir nos idées dans le paysage politique. Instaurée par Sandra Raponi durant sa présidence des jeunes LR04, nous allons poursuivre « Les jeunes avec les élus » pour leur permettre de rencontrer des députés, conseillers départementaux, maires, afin de se faire une idée concrète des responsabilités et missions que ces mandats impliquent. Conscients qu’il n’y a pas les mêmes problématiques au sein de chaque circonscription, les militants travailleront aux côtés des jeunes de tout le département. Enfin, la jeunesse via les réseaux sociaux s’intéresse de plus en plus aux questions politiques, nous ferons une partie du travail par ce biais là.

LM : Par quels moyens l’engagement de votre équipe veut-il ramener de jeunes électeurs aux urnes ?

LT : La politique appliquée en démocratie doit parler à tous. Ce qui nous intéresse c’est le débat constructif, celui qui fera avancer les choses. Nous refusons les débats nord-coréens ; nous souhaitons la construction de projets au travers des sensibilités politique de chacun.

AB : Les différentes crises qu’a traversées le président Emmanuel Macron depuis son élection (gilets jaunes, crise sanitaire) ont conduit la population française à s’intéresser de plus près à la politique. Le taux d’abstention est aujourd’hui une réponse des Français à un système politique qui ne leur ressemble plus. Aujourd’hui, les électeurs attendent du fond et non pas seulement de la forme. Il faut savoir répondre clairement et simplement aux questions et ne surtout pas négliger le sens de celles-ci. Il y a un vrai travail à fournir du côté des lycées car c’est à ce moment là que les jeunes se forgent une conscience politique.

LM : Comment les Jeunes Républicains des Alpes-de-Haute-Provence comptent-ils s’inscrire au sein du travail des Républicains de la Région Sud Provence-Alpes-Côte- d’Azur ?

LT : Par le biais de la cohésion, c’est en faisant bloc et en regroupant toutes les fédérations. N’oublions pas que la région PACA rassemble à elle seule le plus d’adhérents en France ; et qu’elle se voit très souvent être la vitrine de beaucoup d’élections. Nous souhaitons démontrer que les Jeunes Républicains sont la première force politique et que cette tendance peut être également marquée dans des territoires ruraux, comme c’est le cas dans les Alpes-de-Haute-Provence. La taille humaine de notre fédération, engendre un effet de groupe dans lequel le débat, la discussion et la bienveillance seront possibles.

AB : Pour faire grandir nos idées à l’échelle nationale, nous devons d’abord travailler au niveau local. Les jeunes LR 04 constituent une base de militants engagés qui a vocation à s’agrandir. Il est nécessaire de travailler conjointement avec les autres fédérations car nous partageons nos frontières avec eux. Comme cela a été fait auparavant, lors de nos événements internes nous inviterons les autres fédérations. Comme le dit l’adage, « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ».

Propos recueillis par Raphaëlle PAOLI