samedi 2 novembre 2024
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Sainte-Marguerite : l’adieu à Claude Nucera

Si j’avais dit il y a quelques semaines à Claude Nucera, ancien reporter-photographe du « Méridional », qu’il y aurait près de 200 personnes à ses obsèques, il aurait sûrement éclaté de rire : « José, tu galèjes, arrête ton char minot, il y aura ma famille, point barre, tous les autres m’auront oublié… »

Eh bien non, Claude. Ils étaient tous là. Tes anciens confrères, des anciens de l’OM, tes « amis du lundi », des hommes politiques, comme par exemple Patrick Allemand, ancien premier vice-président du conseil régional de Provence entre 2004 et 2015 ou Cédric Dufoix, fils de l’ancienne ministre Georgina Dufoix et ancien dirigeant de l’OM, Franck Tassy, ancien élu UMP, Romain Verron, du Smuc, une kyrielle de journalistes de tous horizons, tes enfants, tes petits-enfants, des avocats de renom. Et sais-tu pourquoi ils étaient si nombreux à t’accompagner à ta dernière demeure ?

Parce que tu les as écoutés, tu les as aimés, et que tu as eu, un jour, pour eux, des gestes et des attentions d’une grande bonté. La foule présente hier matin autour du cercueil témoignait de ces traces infimes de générosité qu’on grave dans le cœur des gens simples et qui s’en souviennent toute leur vie. Ton triomphe, cher Claude, il est là. Tu n’avais pas de grands moyens financiers, tu n’étais pas célèbre, et pourtant, vois-tu, tu étais devenu un homme important pour beaucoup. Un ami. Un proche. Et pour tes petits-enfants, un héros du…quotidien, un historique du « Méridional ».

Comme l’a souligné avec émotion Gérard Poncié, président régional de l’union des journalistes sportifs de France, tu étais un modèle de gentillesse et de sagesse. Le prêtre a très bien défini lui aussi cet amour que l’on porte en soi et qui se reflète toujours dans le ciel d’un autre : « le bonheur, dans la vie, c’est de savoir donner et se donner aux autres ».

Mort, où est ta victoire ? se demandait Daniel Rops. Ta victoire, Claude, elle est dans cette tendresse empreinte d’une grande tristesse qui habitait hier à Marseille le cœur de tes nombreux amis. Adieu, Claude, ta vie a été belle et tes proches sauront s’en inspirer.

José D’Arrigo

Rédacteur en chef « Le Méridional »

Photo : Claude Nucera et Serge Assier en 1980

Football : Il faut rendre à l’OM son âme marseillaise – Partie 1 : Marseille est une nation

© DR

Marseille est bel et bien la capitale française du football. Leonardo, dirigeant du Paris St Germain, a vu juste, même s’il a dû affronter ensuite la colère des supporters parisiens sur les réseaux sociaux. L’OM est, en effet, la seule équipe française capable de remplir son stade à chaque match et d’attirer régulièrement 60 000 spectateurs.

Les Lensois et les Stéphanois ont beau expliquer que leurs cités ne comptent que 32 000 et 175 000 habitants et que la proportion de leurs fans au regard de leur population est infiniment supérieure à celle de Marseille, ville de 868 000 habitants, cet argument est fallacieux. Car ce qu’il faut prendre en compte, n’en déplaise à France-Football, c’est la densité de l’agglomération lensoise (505 000 habitants) et de l’agglomération stéphanoise (380 000 habitants). La comparaison avec Marseille est déjà moins spectaculaire.

La vérité, c’est que Marseille respire le football, elle vit intensément le foot dans tous ses quartiers. Il faut voir les cascades de matches le week-end dans des stades bondés où les parents viennent encourager leur progéniture. Leur ferveur pour l’OM est égale à leur passion pour Marseille.

Voilà pourquoi l’actuel président de l’OM a bien fait de conclure des accords de partenariat avec de nombreux clubs de quartier afin qu’ils puissent servir de pépinières de recrutement à l’OM. Hélas, ce que Jacques-Henri Eyraud a bien réussi avec les clubs locaux, il l’a raté au sein même de l’institution avec les salariés marseillais de l’OM dont la plupart ont été priés de changer d’air précisément parce qu’ils sont marseillais.

Cette discrimination est inadmissible. Jacques-Henri Eyraud estime, dans une vidéo, qu’être marseillais est un handicap pour un manager car il aura tendance à donner libre cours à sa passion pour l’OM au détriment du cap général fixé par l’actionnaire. Or, pour diriger l’OM, il faut d’abord épouser Marseille. Souvenez-vous des présidents qui ont jalonné l’histoire du club : Louis-Bernard d’Encausse, Paul Le Cesne, Saby Zaraya, Jean-Marie-Luciani, Marcel Leclerc, René Gallian, Fernand Méric, Jean Carrieu, Bernard Tapie, Pape Diouf : ils venaient tous d’horizons différents et, cependant,  ils ont compris instinctivement que Marseille n’est pas une ville comme les autres, mais une enclave de Méditerranée hasardeusement rattachée à la France.

Marseille est une nation

Basile Boli l’a saisi depuis belle lurette : Marseille n’est pas une ville, c’est un pays, mieux une nation, avec ses frontières (les collines), sa langue et le sentiment inouï d’une communauté de destin. Au fil des ans, l’OM est devenu l’équipe nationale d’un pays qui s’appelle Marseille. L’un des meilleurs dirigeants qu’il m’ait été donné de connaître était Jean-Pierre Bernès qui a payé très cher sa passion dévorante pour l’OM mais a fort bien réussi sa reconversion comme agent de joueurs et d’entraîneur. Lui aussi avait compris l’osmose essentielle entre l’OM et la ville.

Jacques-Henri Eyraud commet, me semble-t-il, la même erreur que Vincent Labrune avant lui : celle de considérer l’OM comme une entreprise, une plateforme économique, alors que c’est avant tout le symbole identitaire d’un peuple marseillais qui, comme à Naples, est peut-être plus « peuple » qu’ailleurs.

Cet attachement viscéral des Marseillais à leur club a été capté au passage par des supporters emblématiques comme Bengous ou René Malleville, les chouchous des médias pour leur franc-parler et leur chauvinisme assumé. Pourtant René Malleville est né à Carcassonne, il a passé une partie de son enfance au Maroc avant de s’installer à Marseille et de devenir, tour à tour, chauffeur de bus, dirigeant syndical, bistrotier à la Joliette, élu socialiste et…inconditionnel de « l’Ouhèmeu »…

Le stade dit « vélodrome », c’est le cœur battant de Marseille, le creuset identitaire d’une ville où se mêlent des « tifosi » de toutes les origines et de toutes les provenances. On commence dans les virages, puis on finit à Jean-Bouin. Le « Vélodrome » est un lieu mythique, propice aux rêves des enfants et des adultes. Seuls les présidents et dirigeants qui ont assimilé cette symbiose fusionnelle entre Marseille, ville nation, et l’OM, équipe nationale, ont réussi à faire gagner l’OM. Les autres, ceux qui raillent en privé l’accent marseillais et privilégient les critères économiques passent à côté de leur mission première qui consiste à sanctifier Marseille à travers l’OM.

Aujourd’hui, l’OM est beaucoup plus qu’une entreprise, c’est désormais une équipe nationale plus populaire que l’équipe de France. Non, cher lecteur, je n’exagère pas. Depuis mai 1993, date de la victoire en finale de la coupe d’Europe contre le glorieux Milan-AC de Baresi, Maldini et Van Basten, depuis cette fameuse tête victorieuse de Basile Boli à Munich, l’OM est devenu la capitale incontestée du football français et nul ne saurait prétendre diriger l’OM en se mettant ses supporters à dos.

A la décharge de Jacques-Henri Eyraud, force est de reconnaître que la cabale des revanchards a toujours existé à l’OM. De tous temps. Lorsque le président Eyraud met en cause dans « l’Equipe » les « coalitions baroques de bandes désorganisées qui fondent sur l’OM », il dit la vérité. Le plus souvent, estime-t-il, ce sont d’anciens salariés licenciés, des dirigeants à la retraite qui pensent que l’OM leur appartient toujours, des supporters ultras exclus du stade, des prestataires écartés, des politiques en mal de notoriété, d’anciens joueurs frustrés de ne pas avoir obtenu de contrats avec le club, liste à laquelle s’ajoutent parfois des journalistes ou des hommes du milieu soucieux de régler leurs comptes.

A suivre.

José d’Arrigo

Rédacteur en Chef du « Méridional »

OM/Lens – L’analyse du match par Mayeul Laborde : Les grands discours n’ont servi à rien

Après la défaite contre Nîmes, les Marseillais avaient eu de grands discours entre eux pour essayer de relancer la machine. Mais cela n’aura servi à rien ni personne à part aux médias pour écrire des papiers. Les Olympiens ont été fantomatiques durant tout le match. Ne se procurant pas la moindre action dangereuse. La crise est bien présente et profonde tant la copie rendue est vide.

L’OM régresse

Ce soir, comme souvent, l’OM s’est montré trop brouillon pour espérer un résultat. Les Marseillais ne semblaient pas avoir de réel plan de jeu et avaient l’air d’attendre l’exploit individuel qui n’est jamais arrivé. Pire encore, l’OM semble avoir régressé depuis quelques semaines. Il n’y a presque plus rien dans le contenu. Est-ce que les joueurs ont lâché mentalement ? Sont-ils épuisés ? Ont-ils lâché leur coach ? En tout cas, une chose est certaine, s’ils ne rectifient pas rapidement le tir, il n’y aura même pas d’Europa League la saison prochaine.

La Payet dépendance

Un constat terrible : lorsque Payet est absent, aucun joueurs marseillais n’est capable de délivrer des passes clefs qui vont conduire à une action de but franche. Même un Payet en forme est indispensable dans les offensives olympiennes et ne peut être mis sur le banc tant que l’animation offensive ne sera pas nettement améliorée. Il est le seul joueur de l’effectif capable de créer à partir de presque rien. Et ce soir il n’y avait rien du côté de l’OM.

Au terme d’un match vide en contenu, on voit mal comment l’OM peut arriver à redresser la barre. L’arrivée, tant attendue, de Milik ne changera surement pas grand chose. Il ne pourra pas faire de miracles tout seul, s’il ne reçoit aucun ballon devant, il aura du mal à marquer des buts.

Mayeul LABORDE

OM/Lens : Un match honteux

Première mi-temps : du déchet des deux côtés

Le match démarre sur un bon rythme. L’OM se procure les premières situations intéressantes. Thauvin et Sakai combinent bien côté droit mais le centre de Sakai ne trouve pas preneur. Lens réplique avec une bonne frappe plein axe captée par Mandanda. Mais Stoica, l’attaquant lensois était hors-jeu. S’en suit un round d’observation entre les deux équipes avec Lens qui prend le jeu à son compte mais a du mal à passer le milieu de terrain marseillais. Les Lensois doivent passer par des ballons hauts. Pape Gueye sert de près Kakuta et ne le laisse jamais se retourner. Le match est engagé, aucune équipe n’arrive à prendre l’ascendant. Ce début de première mi-temps manque d’occasions franches. A la 25ème minute, Lens rate une énorme occasion. Alors que Banza arrive seul face à Mandanda, Caleta Car revient sur lui et contre sa frappe. Les Marseillais sont, pour le moment, brouillons comme souvent cette saison. Les contacts sont durs dans ce match, beaucoup de joueurs restent au sol et ont du mal à se relever. A la 43ème minute, Rongier sort sur blessure et laisse sa place à Cuisance. Coup dur pour les Marseillais. Il s’était blessé lors d’un précédent contact. Les équipes rentrent au vestiaire sur un score nul et vierge.

Deuxième mi-temps : le naufrage marseillais

Dans cette deuxième mi-temps, c’est Lens qui prend l’initiative. Ils mettent davantage d’intensité et arrivent à pénétrer dans la surface avec le ballon, heureusement, ils ne parviennent pas à tirer. Les Lensois se procurent toutes les occasions de cette deuxième mi-temps. Les Marseillais ne montrent plus rien depuis 1O minutes. 56ème minute, Mandanda est alerté sur une puissante frappe à l’entrée de la surface. Il relâche le ballon mais heureusement Balerdi était attentif pour dégager.

But Banza 59ème minute

0 – 1

Lens ouvre le score sur une belle tête piquée au premier poteau de Banza, après un centre précis d’Haidara, venu de la gauche. Caleta-Car s’est laissé surprendre et Mandanda n’a rien pu faire. Les Marseillais sont complétement dépassés et subissent les assaut du RC Lens. 62ème minute, changement côté marseillais, Radonjic rentre à la place de Thauvin, Payet à la place de Benedetto et Perrin à la place de Gueye. Perrin étant défenseur central, l’OM est passé en défense à trois. 65ème minute, Khoui remplace Nagatomo. Lens continue de faire le jeu et d’attaquer. Les Marseillais jouent comme si c’est eux qui menaient 1-0. Durant cette fin de match, il y a des actions des deux côtés mais personne ne concrétise. Tous les joueurs marseillais sont dans le camp adverse. Mandanda est même monté jusqu’à la ligne médiane pour mettre un ballon dans la surface. En contre, Lens passe tout proche du but de KO mais l’attaquant lensois manque l’immanquable.

Le match se termine sur le score de 1-0 pour Lens.

Heureusement pour les joueurs marseillais qu’il n’y a pas de supporter dans le stade.

Mayeul LABORDE

OM/Lens – Compositions et Pronostics : Un match ouvert

Marseille reçoit Lens dans un contexte compliqué. Alors que la vente de l’attaquant polonais Milik était presque actée, elle tarde à se concrétiser. De plus, après la défaite contre Nîmes, il y a eu de vives discussions entre joueurs, entre J-H Eyraud et les joueurs et entre le coach et les joueurs. Espérons que ces discussions aient servi de déclic et remotiveront les joueurs.

Les compositions probables :

Marseille : Pelé – Sakai, Balerdi, Caleta-Car, Nagatomo – Rongier, Gueye, Sanson – Thauvin, Benedetto, Payet ou Radonjic

Lens : Leca – Gradit, Fortes, Haidara – Clauss, Doucouré, Fofana, Boura – Kakuta – Ganago, Sotoca

Pronostics :

Lens est peut-être l’une des plus belles équipes de ce début de championnat. Tout juste promus, les Lensois pratiquent un jeu offensif tourné vers l’avant. Dans leur 3-4-1-2 avec un Kakuta dans le rôle de numéro 10, ils ont su se hisser à la 10ème place avec 28 points, soit l’un des meilleurs départs pour un promu. En revanche, leur point faible réside dans leur défense. Avec 29 buts marqués et 29 buts encaissés, Lens a du mal à trouver son équilibre. L’OM pourrait en profiter pour s’imposer dans ce match. Mais les Marseillais devront faire sans Kamara, Alvaro, Lirola, Amavi et Mandanda est incertain, soit leur assise défensive. Ils risquent de manquer d’automatisme derrière et de subir les assauts lensois. Je vois donc un match nul avec des buts : 2-2.

Mayeul LABORDE

Rubirola : Les fausses notes de la Castafiore du Rouet

L’aveu est surprenant : « j’ai été élue trop vite et trop tôt. C’est moi qui, pressentant les difficultés, ai proposé à Benoît de switcher dès l’issue du premier tour », raconte au magazine « Elle » la diva Rubirola, l’ex-mairesse qui n’est plus là. « Mais Michèle, c’est impossible, ça ne se fait pas ! » lui aurait répondu Benoît Payan interloqué. « Comme je ne voulais pas faire perdre mon camp, j’ai tenu bon. Sauf qu’être maire de la deuxième ville de France, ça ne s’improvise pas… »

Si elle était gastroentérologue, on pourrait faire observer que le docteur Michèle Rubirola a un sacré estomac. Les journalistes les plus polis parlent « d’inconséquence », les plus avertis évoquent « une mascarade », voire « une escroquerie politique ». Tous sont sidérés par cette frivolité assumée. Comme si la diva marseillaise reconnaissait ouvertement qu’elle est une tête de linotte et qu’elle peut donc se moquer du monde sans le faire exprès.
Comment peut-elle avouer « benoîtement » que la fonction de maire ne s’improvise pas alors qu’elle fait ardemment campagne depuis plus d’un an précisément pour devenir maire de Marseille ? Aurais-je eu la berlue ? Ce n’était pas vraiment l’image de Mme Rubirola qui s’affichait dans tous les quartiers, c’était celle d’une femme de paille déléguée par Payan…
Faute avouée est à demi pardonnée, direz-vous. Certes. Mais nous ne sommes pas dans une cour d’école où pendant la récré une maîtresse incite une élève turbulente à se dénoncer pour la gronder. Contrairement à ce que semble penser la Castafiore du Rouet, le magazine « Elle » n’est pas réservé à une caste de féministes ou d’écologistes mais s’adresse à un lectorat de femmes et d’hommes de tous bords politiques, effarés par la légèreté de la diva marseillaise et son mépris des électeurs.
« Elle a poussé jusqu’au bout une forme d’insincérité », estime le journaliste de la Provence François Tonneau. Bel euphémisme pour signifier que la diva du Rouet nous a fait prendre des vessies pour des lanternes pendant des mois et des mois sous le regard beurré de complaisance du petit Benoît, lequel poussait son égérie verte sur le devant de la scène pour mieux berner les 66 000 électeurs du printemps marseillais qui ne voulaient surtout pas de son leadership.
Arnaque, tromperie, filouterie ? Mme Rubirola n’accepte pas ces mots-là. Elle préfère passer pour une gourde qui s’efface devant un professionnel de la politique et avoue ingénument son incapacité à gérer une ville comme Marseille. « Je ne me suis pas levée un matin en me disant : je veux être maire de Marseille. Je voulais être médecin bénévole en Afrique », concède-t-elle.

Une futilité scandaleuse

Cette vocation humanitaire est fort louable. Mais alors pourquoi nous avoir fait croire l’inverse ? Si Jean-Claude Gaudin était toujours assis sur son vénérable siège, il lancerait à la cantonade : « Oh la la, Rubirola, moi les bras m’en tombent ! Mais que faites-vous donc encore là ? »
Handicapée par des problèmes de santé, angoissée à l’idée de prendre une décision inappropriée, Michèle Rubirola n’aurait jamais dû briguer le poste de mairesse de Marseille. Jamais. Son aveu tardif trahit en réalité une futilité scandaleuse. Lorsque le journal «Elle » lui fait observer qu’elle porte un sérieux coup à la cause des femmes en abdiquant brutalement, elle se défausse en invoquant « l’absence de soutien » de la hiérarchie de son parti (Europe Ecologie les Verts) et la désinvolture de ses coéquipiers qui ont surtout songé à leur propre intérêt une fois élus.
Bref, la diva du Rouet accepte de passer pour une cruche. Elle s’exonère de toute responsabilité en expliquant qu’elle n’imaginait pas une ville « aussi délabrée », lestée par « un endettement catastrophique » et des services municipaux « pléthoriques ou aux abonnés absents ». Mais ne s’est-elle pas fait élire justement pour combler ces lacunes « imputables à la Droite ? » Savez-vous que son premier souci, une fois élue, n’a pas été de s’occuper du sort des milliers de Marseillais plongés dans la misère, mais de faire changer le fauteuil occupé par son prédécesseur ? Une exigence qui n’a jamais été satisfaite, à son corps défendant…
En fait, c’est moi qui n’ai rien compris. La Castafiore du Rouet nous a fait croire à sa candidature alors qu’elle jouait à cache-cache avec son petit marquis socialiste. Ce « switch » n’était qu’un rapport de complémentarité entre adultes consentants pour permuter à tour de rôle.

José D’Arrigo
Rédacteur en chef du Méridional

OM/Lens – Mercredi 20 Janvier à 21h sur Téléfoot

L’OM reçoit Lens au Vélodrome pour le compte de la 9ème journée de championnat. Le match avait été repoussé en raison du coronavirus. Avant ce match, l’OM est classé 6ème avec 32 points. Lens se classe 10ème avec 28 points.

Les enjeux du match

L’OM doit impérativement gagner pour revenir sur les cinq premiers. Une défaite les laisserait à 8 points du podium. Si la défaite contre Nîmes est venue remettre fortement en question l’objectif d’atteindre le podium, celle-ci viendrait quasiment mettre fin aux chances de podium, vu le rendement actuel des équipes devant. Entre Lyon et Paris, qui ont des effectifs meilleurs sur le papier, et Monaco, Lille et Rennes qui jouent mieux que nous, il va falloir réaliser une fin de mois de janvier et un mois de février presque parfaits. Cela commence par une victoire convaincante contre le beau promu Lensois.

RDV mercredi avant le match pour les compositions et pronostics sur lemeridional.com

Mayeul LABORDE

OM/Nîmes : L’Analyse du match par Mayeul Laborde : La fin du rêve de podium ?

Alors que les Marseillais devaient impérativement prendre les trois points ce soir, ils sont tombés dans le piège des Nîmois. Incapables de réagir après avoir encaissé deux buts, ils s’inclinent finalement sur le score de 1-2. Voici l’analyse du match.

Un seul point positif dans ce match : la première de Lirola

Seul point positif de ce match, la première titularisation de la nouvelle recrue marseillaise et premier très bon match. Comme attendu Lirola a apporté offensivement en créant le surnombre et en s’introduisant deux ou trois fois dans la surface nîmoise. Son activité sur le côté droit et sa bonne entente avec Thauvin sont très intéressantes. Il a également une belle qualité de centre qui pourra faire très mal par la suite. En revanche, son placement laisse des grands espaces dans son dos, ce qui risque de faire mal contre des équipes plus offensives.

Ensuite…que des points négatifs

Un manque de réalisme exaspérant :

Les Marseillais, 11ème attaque de ligue 1, ont du mal à concrétiser leurs actions. Encore aujourd’hui, le dernier geste leur a manqué. Pourtant, il y a eu des actions en première mi-temps pour marquer. Benedetto a eu deux très belles occasions, Thauvin un pénalty mais ils ont été incapables de marquer. Depuis le début de saison, Marseille manque de réalisme et d’animation offensive. Les Marseillais se reposent trop sur des exploits individuels mais ils n’ont pas la qualité nécessaire devant pour toujours se reposer dessus. Payet n’est plus que l’ombre de lui-même et Thauvin semble déjà avoir la tête ailleurs. Benedetto ne met plus un pied devant lui et Germain n’a jamais réussi à performer sous les couleurs olympiennes. Le manque de qualité offensive est flagrant.

Toujours des problèmes sur pénalty :

Depuis le début de saison, les Marseillais sont catastrophiques dans cet exercice technique. Nous nous plaignons souvent des erreurs d’arbitrage défavorables pour les Marseillais et notamment certains pénalty oubliés mais au moins nous pouvions mettre ça sur le dos de l’arbitre. Là, c’est juste que nous sommes nuls et, pour une fois que l’arbitre penche en notre faveur (avec un pénalty oublié pour Nîmes), nous sommes incapables d’en profiter.

Aucune âme dans cette équipe :

Un autre constat que l’on remarque, c’est le manque d’âme dans cette équipe. Après le premier but, il n’y a eu aucune réaction. Aucun leader n’a essayé de remobiliser les troupes. Toute l’équipe était sonnée, comme s’ils étaient fatalistes et n’y croyaient plus. Benedetto marque sur une énorme erreur défensive, sans ça Marseille n’aurait jamais marqué. Malgré ce but, l’OM n’a rien montré d’intéressant pour essayer de revenir, leur attitude n’était pas la bonne. Peut-être que s’il y avait plus de Marseillais dans cette équipe, l’OM retrouverait son âme.

La blessure de Kamara :

Kamara s’est blessé à la cuisse dès les premières minutes de ce match. Une blessure musculaire qui intervient au pire moment. L’OM va avoir un gros enchainement de matchs entre fin janvier et début février avec notamment les deux matchs en retard. S’il devait être absent pour cette période, cela serait un vrai coup dur.

Le podium qui s’éloigne :

Avec cette défaite, l’OM a surement dit définitivement adieu au podium pour cette saison. Les concurrents montrent de meilleurs qualités et de meilleurs arguments pour finir sur le podium à la fin de la saison.

Mayeul LABORDE

OM/Nîmes : Un match piège

Alors que les Marseillais devaient impérativement prendre les trois points ce soir, ils sont tombés dans le piège des Nîmois. Incapables de réagir après avoir encaissé deux buts, ils s’inclinent finalement sur le score de 1-2. Voici le résumé du match.

Première mi-temps : l’OM domine mais n’arrive pas à ouvrir le score malgré un pénalty

Thauvin débute avec le brassard. Sakai joue à gauche et Lirola à droite, connaît sa première titularisation. Après seulement deux minutes de jeu, Payet centre superbement bien pour Benedetto qui peut reprendre mais pas assez fort pour marquer. Les Marseillais démarrent bien ce match. Pour le moment, ils laissent le ballon aux Nîmois.

10ème minute de jeu, nouvelle action pour les Marseillais. Sur un bon centre côté droit malheureusement Thauvin est un peu court pour bien reprendre de la tête. Mauvaise nouvelle pour l’OM, à la suite d’un sprint, Kamara est touché à la cuisse. Il va tout de même continuer pour le moment.

15ème minute de jeu, centre de Thauvin repris de volée par Sanson mais Reynet sort une belle parade. Quelle action! Elle aurait dû terminer au fond. L’OM continue de pousser et obtient un corner à la 17ème minute. Kamara sort et laisse sa place à Gueye. Nîmes a de plus en plus de mal à sortir de son camp proprement.

Action marseillaise encore à la 18ème minute. Thauvin dans la surface avec le ballon hésite à frapper, il passe finalement en retrait à Rongier qui ne peut rabattre sa frappe qui s’envole dans les nuages. Après seulement 20 minutes de jeu, les Marseillais ont frappé 6 fois au but. Les défenseurs marseillais jouent pour le moment très bien le piège du hors jeu. A la 28ème minute, Sanson commet une grosse faute à l’entrée de la surface sur un tacle en retard. C’est à la limite du pénalty. Le coup franc est mal tiré, il ne donnera rien. L’OM marque un peu le pas dans cette deuxième partie de première mi-temps.

Pénalty pour l’OM à la 32ème minute suite à une main indiscutable. Thauvin va tirer le pénalty. Pénalty raté, incroyable! Il tire à côté alors qu’il avait pris le gardien à contre pied. Les Marseillais ont beaucoup de mal dans cet exercice cette saison. 36ème minute nouveau très bon centre venant de la gauche mais Benedetto bute sur Reynet. C’était pourtant immanquable.

45ème : première grosse action nîmoise mais Pelé bien attentif réalise un bon arrêt.

Deuxième mi-temps : La réussite nîmoise

Aucun changement en ce début de deuxième mi-temps. La première situation est pour les Nîmois, mieux rentrés dans cette deuxième mi-temps que les Olympiens.

But Eliasson 54ème minute

0 – 1

But de Nîmes très chanceux mais presque mérité vu ce début de deuxième mi-temps catastrophique des Marseillais. l’OM ne montre plus rien et aucune révolte ne se fait ressentir.

But Eliasson 58ème minute

0 – 2

En contre, Nîmes vient punir l’OM. C’est le coup de massue, il va être très difficile de revenir maintenant surtout que l’OM n’a jamais réussi à s’imposer cette saison après avoir été mené au score. Alors qu’en première mi-temps l’OM aurait pu mener 2-0, on se retrouve à 2-0 pour Nîmes.

Villas Boas, pour créer le déclic, procède à quatre changements à la 64ème minute. Cuisance rentre à la place de Sanson, Germain à la place de Thauvin, Radonjic à la place de Payet et Khaoui à la place de Sakai. Malgré les changement rien ne change vraiment. L’OM ne trouve pas de solution, les joueurs sont totalement amorphes. Même eux ni croient pas.

BUT Benedetto 85ème minute

1 – 2

Cubas manque sa transmission à 25 mètres du but et offre le ballon à Dario Benedetto. L’Argentin s’emmène le ballon et ouvre son pied droit à l’entrée de la surface pour battre Baptiste Reynet sur sa gauche, au ras du poteau. Sur cette fin de match, l’OM tente de revenir au score mais Nîmes défend bien et Reynet sort de beaux arrêts. Le score ne bougera plus et l’OM s’incline sur le score de 1-2. Les Marseillais ont sûrement dit adieu au podium ce soir.

Mayeul LABORDE

OM/Nîmes – Compositions et Pronostics

Après le Trophée des champions, l’OM retrouve la Ligue 1 pour ce match de la 20ème journée contre Nîmes (20ème). Les Marseillais n’ont qu’un seul objectif en tête, le podium, pour cela il faut impérativement faire le plein de points contre les équipes de bas de tableau pour ne pas se retrouver décroché. Voici les compositions probables et pronostics pour ce match :

Les compositions probables :

Marseille : Pelé – Sakai (ou Lirola), Alvaro, Caleta-Car, Nagatomo – Rongier, Kamara, Sanson – Thauvin, Benedetto, Payet

Nîmes : Reynet – Alakouch, Briançon, Deaux, Meling – Cubas – Ferhat, Ripart, Fomba, Eliasson – N.Roux

Côté marseillais, Mandanda est absent à cause d’une gêne au genoux. Le staff médical ne préfère pas prendre de risque. Nous aurons donc droit à Pelé dans les cages. A noter également que Lirola pourrait être titulaire pour la première fois côté droit. Dans ce cas là, Sakai sera peut être déplacé à gauche pour prendre la place de Nagatomo. Amavi n’étant pas encore pleinement remis de son mollet. Luis Enrique est également absent pour cause de Coronavirus.

Les Nîmois eux devront faire sans Martinez et Landre.

Pronostics :

Si les joueurs marseillais réalisent un match sérieux, ils devraient s’imposer cet après-midi. Pour rappel, ils avaient remporté le match aller sur le score de 2-0 à Nîmes. Même si on connait les difficultés que rencontre l’OM contre les équipes de bas de classement en raison de leurs difficultés à contourner un bloc bas, l’OM devrait arriver à percer la défense nîmoise. Comme au match aller, je vois une victoire 2-0 de l’OM.

Mayeul LABORDE