dimanche 20 avril 2025
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Bilan de l’Office de Tourisme : deux mois satisfaisants pour Marseille

© LM

A Marseille, on n’a pas observé de surfréquentation ingérable comme en 2020. Cette année, grâce à une anticipation bien en amont de la part des acteurs de la ville, les flux ont été maîtrisés, même si la plupart des touristes se concentrent en juillet et août. L’Office de Tourisme a collecté les chiffres bilan auprès des différents acteurs du tourisme de Marseille.

La mise en place du pass sanitaire dans beaucoup d’espaces dès 9 août ne semble pas avoir découragé les clients. Dans des espaces tels que les restaurants, les cinémas etc. , il n’y a pas eu de baisse de fréquentation.

Ainsi, le bilan estival se révèle positif : « La ville confirme son attractivité et a su se positionner comme une destination aux mille facettes offrant toute une palette d’opportunités pour ceux qui aspirent à un tourisme plus durable, porteur de sens et d’émotions », résume Marc Thépot, Président de l’Office Métropolitain de Tourisme et des Congrès de Marseille. « Pour les jeunes et les moins jeunes, pour les familles, Marseille s’ affirme désormais comme un lieu d’exception permettant de multiples expériences et se prépare, ainsi, à une arrière-saison prometteuse. L’implication des professionnels du tourisme ainsi que la bonne coopération et coordination de tous les acteurs, prestataires, pouvoirs publics, Métropole, Ville, expliquent sans conteste ces bons résultats. »

Des chiffres positifs

Dans un certain nombre de domaines d’activités, on observe une nette reprise, en comparaison de l’année dernière. Marseille Aix-en-Provence se démarque avec des progressions d’activité majeures sur l’été : +24,1% de chiffre d’affaires pour un taux d’occupation au global de 82,6%, alors même que beaucoup de villes de l’intérieur continuent de connaître des difficultés. Marseille bénéficie aussi, sans surprise, de sa position attractive sur le littoral. Beaucoup de prestataires ont constaté une activité semblable à celle de 2019. Les touristes, cette année, venaient principalement de France et même, de la région ; également des pays européens limitrophes.

Le trafic aérien s’est bien redressé sur l’été au départ d’Aéroport Marseille Provence, son niveau dépassant les 60% du trafic de 2019 sur la même période.

L’activité liée aux croisières a pu reprendre sereinement, grâce à des mesures propres :

  • Test obligatoire avant l’embarquement et en cours de croisière, réduction de la capacité passagers à 70 % pour garantir la distanciation à bord, respect des gestes barrières et désinfection renforcée des espaces communs
  • Prise de température quotidienne
  • Suppression du temps libre pendant l’escale pour éviter tout risque de contagion et mise en place d’excursions bulles (35 personnes maximum encadrées par un guide).

L’Office de Tourisme constate que sa stratégie d’accueil des touristes a permis un été serein dans l’ensemble : « Cette gestion des flux touristiques permet une meilleure répartition des touristes dans la ville en leur proposant des expériences hors des sentiers battus pour un tourisme plus durable en évitant du coup la surfréquentation », développe Maxime Tissot, directeur général de l’Office métropolitain de Tourisme et des Congrès. « Cette expérience sera renouvelée l’an prochain, en étendant certainement le dispositif hors les murs sur les ailes de saison qui, grâce aux campagnes médiatiques, attirent de plus en plus de visiteurs. »

La plupart des touristes venus pour le loisir sont repartis en ce début septembre, mais il reste encore à accueillir les « touristes d’affaires », un secteur dont Marseille a l’habitude de s’occuper. Les demandes repartent à la hausse ces derniers jours, d’autant que plusieurs événements sont organisés en septembre, notamment le Congrès mondial de la nature.

Raphaëlle PAOLI

Nettoyage de la Baie des Catalans avec le Cercle des Nageurs et les partenaires

© Pxb

La 3ème édition du Nettoyage de la Baie des Catalans se tiendra le Samedi 4 Septembre 2021.

Le navigateur Fabrice Amedeo sera présent. Déjà impliqué pour la préservation des océans dans le cadre du partenariat « Amédéo x ONET », en mettant son bateau de course au service de la communauté scientifique internationale, il viendra porter main forte dans la Baie des Catalans. ️ ️

De nombreux acteurs participeront activement à ce nettoyage :
Pure Ocean, Association MerTerre, Un Océan de Vie de René Heuzey, Recyclop – un oeil sur la planète, Rotary Club Marseille Métropôle ainsi que la société Onet.

La Mairie des 1er et 7e arrondissements de Marseille et Aix-Marseille-Provence Métropole accompagneront tous les acteurs sur la partie logistique pour le traitement et le tri des déchets récoltés.

Concernant l’organisation, cinq zones seront délimitées :
zone 1 : plage – à pied
zone 2 : digue – à pied
zone 3 : digue et rochers sous la corniche jusqu’au Petit Pavillon (nageurs + 2 plongeurs)
Zone 4 : en mer devant la plage jusqu’aux bouées blanches
zone 5 : entre bouées des 300 m et digue – zone plongeurs : réservé aux plongeurs titulaires d’un diplôme de plongée.

Événement ouvert à tous. Point de ralliement (zones 1 à 4) : au pied de la Tour du Lazaret sur la Plage des Catalans à 9h.

Rentrée du Roudelet Felibren : le rayonnement de la Provence en France et au-delà

© Le Roudelet Felibren

Dans la région, peu d’associations peuvent se targuer d’être aussi anciennes que le « Roudelet Felibren » (« association de tradition provençale ») : créée en 1927 par Jean-Baptiste Julien Pignol, ami de Frédéric Mistral (qui à la même époque se battait pour la reconnaissance de la langue provençale), elle s’est donné pour mission de défendre l’ensemble du patrimoine traditionnel de la Provence. Le samedi 4 septembre, elle invite tous ceux qui le veulent à passer au siège de l’association (Château-Gombert) découvrir les multiples activités proposées pour l’année, et aussi, tout simplement, l’ambiance conviviale et animée du Roudelet Felibren. Son président, Denis Pantaléo, nous en offre un avant-goût.

« Le Roudelet Felibren, avant la crise du Covid, n’avait jamais cessé son activité, y compris pendant la guerre », souligne d’emblée Denis Pantaléo. Celui qui est entré dans l’association à 14 ans et en a désormais 55, a donc dû faire face à une situation inédite. Ces derniers mois ont vu une reprise progressive des activités, avec la nécessité pour les membres d’un investissement d’autant plus important afin de rattraper les moments d’inactivité. Début juillet a eu lieu un des événements phares de l’association : le Festival International de Folklore, qui offre aux visiteurs spectacles, danses et musiques traditionnelles du monde entier. Cette année, il a évidemment été légèrement modifié, puisque beaucoup de danseurs de pays étrangers n’ont pu se rendre à Marseille.

La défense du « folklore« 

Le mot « folklore » ne semble-t-il pas aujourd’hui un peu trop… folklorique ? Le président plaide pourtant pour son usage, avec raison : « C’est un terme qu’on associe maintenant au passé ; mais au contraire, nous voulons l’employer pour le débarrasser de cette étiquette ! Le public découvre lors de nos événements une vision à la fois traditionnelle et moderne des coutumes provençales, ce qui n’est absolument pas incompatible. »

© Le Roudelet Felibren

Il faut dire que pour tous ceux qui veulent entrer dans la « dimension provençale », le Roudelet Felibren propose une exceptionnelle palette d’activités, très complète : musique, danse, chorale, art des costumes… et bien sûr, langue provençale.

Cela, pour tous les âges. Avec mention spéciale pour les enfants et les adolescents, à qui il est plus facile d’apprendre les secrets des danses et des musiques et qui représentent les formateurs de demain. A l’origine, le premier groupe de farandoleurs marseillais créé par Jean-Baptiste Julien Pignol était réservé aux hommes ; qu’on ne lui en tienne pas rigueur : les danses et instruments s’inspiraient en grande partie de ceux des armées royales. Rapidement, tout cela a été remodelé et ouvert aux femmes. Aujourd’hui, « il y en a pour tous les goûts », avec plus de 60 chorégraphies différentes.

Une attractivité au-delà des frontières régionales et nationales

Dès ses débuts, le Roudelet Felibren a connu un succès certain, grâce à son prestige. Il faut dire qu’à l’époque, de telles activités étaient peu nombreuses. Sans conteste, l’association a réussi à conserver ce côté attractif, notamment en raison de ses déplacements. En effet, le Roudelet participe à de nombreuses rencontres de folklore à l’étranger : il a déjà présenté ses talents partout en France et dans les cinq continents à l’occasion de 75 voyages dans 32 pays. Ces voyages sont une chance particulière pour les jeunes, qui découvrent le monde. Parallèlement, ils prennent conscience de leurs racines régionales tout en s’ouvrant à de multiples cultures.

© Le Roudelet Felibren

Le seul bémol reste sans aucun doute le manque de reconnaissance sur le territoire provençal même, contradiction que ne manque pas de souligner Denis Pantaléo : « C’est très paradoxal : il est plus facile pour l’association de faire rayonner la Provence à l’étranger que de susciter l’intérêt et l’engagement des Provençaux ! C’est en partie en raison du manque de visibilité offert par les médias du territoire, au sens large. » Mais de conclure : « Si on a atteint presque 100 ans, c’est bien que l’on a fait nos preuves. »

Les preuves, elles, se concrétisent à travers les quelque 300 adhérents bénévoles, dont plus de 200 membres actifs – parmi lesquels un certain nombre de jeunes – qui représentent l’association lors des événements. En 57 ans, le Festival International a fait intervenir 20 000 artistes, avec évidemment toute l’organisation matérielle qui va de pair.

Une école de valeurs

Le Roudelet Felibren est aussi une formidable école d’apprentissage de la vie : communauté, collectivité, sens de l’effort et de la persévérance. Les petits apprennent à travailler de façon ludique et pédagogique. Ce que le président attend de cette nouvelle année ? « Qu’elle nous voie reprendre une activité normale, que l’on puisse recruter de plus en plus de jeunes, notamment pour la musique et la chorale. »

© Le Roudelet Felibren

Si l’on devait piquer l’orgueil des Provençaux ? On leur dirait, ce qui est vrai, que les Bretons sont bien en avance sur eux pour ce qui est du dynamisme de leurs traditions. La tradition provençale se situe au carrefour des influences : racines gréco-romaines, monde de la mer, chants populaires du XVIème-XVIIème siècles, musiques de guerre ou coutume des santons… une tradition que le Roudelet Felibren s’attache à faire rayonner.

Jeanne RIVIERE

Portes ouvertes de l’association le Roudelet Felibren, samedi 4 septembre de 14h à 20h. 45, boulevard Bara, 13013, Marseille (Château-Gombert).

OM – Arrivée officielle d’une nouvelle directrice adjointe

© Pxb

L’Olympique de Marseille a annoncé le 30 août l’arrivée officielle de Nathalie Nénon-Zimmermann au poste de directrice générale adjointe en charge du marketing et des revenus du club. Elle a entre autres exercé « des fonctions de dirigeante au sein du monde du sport en France et à l’international, notamment pour le compte de Webedia (groupe Fimalac), Kantar Media au sein de la filiale sport ou encore Sportive. »

Le marquage de son vélo évite-t-il les vols ?

© Decathlon

Chaque année, environ 300 000 vélos sont volés en France. Moins de 10% d’entre eux sont retrouvés et seulement 2% sont rendus à leur propriétaire, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Le projet du gouvernement est donc de mettre en place un dispositif pour tenter d’endiguer le phénomène, d’ailleurs bien connu à Marseille. Les vélos neufs doivent, depuis plusieurs mois, être marqués lors de leur vente. A partir de juillet, la loi a été étendue aux vélos d’occasion.

Concrètement, le marquage est un numéro unique, appliqué sur le vélo sous forme de gravure ou d’étiquette vernie. Le numéro renvoie aux cordonnées du propriétaire, et permet donc une restitution en cas de vol.

Il est illusoire de penser que le dispositif va empêcher drastiquement les vols de vélos, mais il peut décourager les voleurs. De fait, il a déjà fait ses preuves dans certains pays voisins : en Allemagne par exemple, où le marquage est utilisé depuis une dizaine d’années, le taux de restitution est de 40% ! En cas de vol, le propriétaire a 15 jours pour déclarer le vol de son vélo auprès d’un opérateur (type Decathlon ou un autre vendeur de vélos).

Il est également possible de s’adresser à un opérateur agréé pour faire marquer son vélo (coût 10€). Une marque comme Decathlon s’est engagée depuis plusieurs mois dans le marquage de vélo. En cas de vente de son vélo, il suffit de signaler les nouvelles coordonnées de l’acquéreur à l’APIC (Association de Promotion et d’Identification des Cycles), qui s’occupe du fichier national unique des cycles identifiés (FNUCI).

Marseille Prado – Le retour des 12 heures boulistes

© Les 12 heures boulistes

Les 4 et 5 septembre aura lieu sur les plages du Prado la 12ème édition des « 12 heures boulistes de Provence ». Le lendemain se tiendra le tir de précision. De 9h à 21h, les joueurs licenciés s’affronteront en triplette.

De nombreux lots seront attribués aux vainqueurs ; et comme les éditions précédentes, l’événement soutient une cause caritative : « Le point rose », pour le développement des soins palliatifs pédiatriques.

L’œil du coach – OM/St Etienne : le taureau par les cornes

Gerson © Gerson Santos / Twitter

Il a vu une équipe en action, qui prenait les choses en main sans attendre d’être menée au score !

Le coach Fabrice Huart revient sur le match OM/St Etienne à travers une observation à la fois technique et de fond. Il analyse pour Le Méridional les qualités et les défauts de ce match.

Fabrice Huart est entraîneur de football depuis une vingtaine d’années. Né à Nîmes, il a suivi sa pré-formation et sa formation au club de sa ville natale : le Nîmes Olympique. Ayant exercé à différents niveaux, il est aujourd’hui entraîneur en National 3 avec le FC Côte Bleue et consultant pour le Méridional, où ses articles sur l’OM sont à lire chaque semaine. Formateur occasionnel pour la Ligue Méditerranée, il forme et certifie les diplômes des futurs entraîneurs régionaux.

Saïgon/Kaboul : près de 50 ans plus tard, une même déroute

Des réfugiés sud-viêtnamiens embarquent à bord d'un navire américain en avril 1975 © WKMC

Les commentateurs du drame afghan n’ont cessé, après la chute de Kaboul, d’évoquer la chute de Saïgon en 1975. Rappel des faits et éclairage historique.

Durant la première quinzaine de mars 1975, le processus d’invasion de la république du Sud-Viêtnam par le Nord-Viêtnam communiste s’accélère. Profitant du désengagement américain (les troupes américaines sont sur place depuis 1965, les Français sont partis en 1955), les communistes prennent d’assaut les hauts plateaux. Le repli sud-vietnamien se transforme en déroute. Face à la terrible réalité, les Saïgonnais s’accrochent aux plus folles rumeurs : coup d’état à Hanoï, invasion du Nord-Viêtnam par la Chine populaire, retour des Français…

> A lire aussi : Marc Charuel, ancien reporter de guerre (1) : en Afghanistan, les Taliban en germe sous les moudjahidines

Plus réalistes, les Américains ont commencé, à partir du 14 avril, l’évacuation par un pont aérien de leur personnel et des Vietnamiens qui se trouvent sur leurs listes. Mais ils n’ont pas prévu qu’une famille vietnamienne, c’est aussi des oncles, des tantes, des cousins, au moins 40 personnes ! Sans compter les fausses listes mises en circulation par les officines de faux papiers.

Le 21 avril, pour tenter d’obtenir un arrêt des hostilités, l’ambassadeur américain Graham Martin contraint à la démission le président du Sud-Viêtnam Thieu, remplacé par le général Minh que les communistes refusent de recevoir.

Une poignée de défenseurs

Au même moment tombe le dernier verrou de la capitale, Xuan Loc. L’armée sud-vietnamienne se désagrège. Ne reste plus pour défendre la capitale que quelques groupements parachutistes. En face, 18 divisions nord-vietnamiennes en ordre de bataille encerclent Saïgon.

A partir du 28 avril, le vide politique et le chaos militaire règnent à Saïgon. Quelques éléments épars se battent encore, sans espoir, pour l’honneur, parce que ces soldats refusent la dictature communiste des nordistes. Les Vietnamiennes qui le peuvent (tout se monnaie) font la chasse aux célibataires français ou américains car, une fois mariées, elles acquièrent automatiquement la nationalité de leur mari, avec passeport salvateur à la clé. Des milliers de soldats se transforment en civils, abandonnant dans la rue uniforme, grenades, gilet pare-balles et fusil d’assaut. Certains conservent leur arme pour se frayer un passage jusqu’au port et tenter d’embarquer sur un dernier bateau. Partout, des bandes de pillards ; la police laisse faire quand elle ne se joint pas à cette pègre.

Fuir…

L’évacuation par l’aéroport de Tan Son Nut est maintenant sous le feu des canons ennemis et a dû être un moment interrompue. Aussi a-t-il été décidé de mettre en place également une évacuation massive par hélicoptères. Des milliers de civils tentent de rejoindre les aires d’évacuation organisées par les Américains. Tous n’y parviennent pas. Les embarquements à bord des derniers hélicoptères vont se faire à coups de pied et de poing dans une pagaille indescriptible. Le 30 avril, un tank communiste enfonce les grilles du palais présidentiel. Le même jour Saïgon est rebaptisé Hô Chi Minh ville.

> A lire aussi : Marc Charuel, ancien reporter de guerre (2) : l’Afghanistan, un pays ingérable

Comment en est-on arrivé là ? L’écrivain et grand reporter Jean Lartéguy, qui était sur place, donne dans son journal « L’Adieu à Saïgon » (Presses de la Cité) l’avis d’un colonel de l’armée sud-vietnamienne las et désespéré : « Les Américains n’ont pas su nous créer une armée parce qu’ils ne nous aimaient pas, qu’ils ne nous comprenaient pas et qu’ils nous choisissaient comme chefs non pas les meilleurs mais ceux qui parlaient anglais et sortaient de leurs écoles. Si cela avait été mon cas, si je n’étais pas sorti des écoles françaises, je serais depuis longtemps général. Je serais sur une liste et j’aurais ma place dans un avion américain pour foutre le camp. » 50 000 soldats américains sont morts lors de la guerre du Vietnam.

Jeanne RIVIERE

Ciné Plein Air à Marseille : le programme de septembre

© Ciné Plein Air

Le Ciné Plein Air, qui a organisé des séances à partir de début juillet, fera encore profiter les Marseillais de sa programmation au mois de septembre :

Vendredi 3 septembre à 20h45
Centre social Sainte Elisabeth – La Blancarde (4e)
« Spider-Man : New Generation » de Bob Persichetti, Peter Ramsey & Rodney Rothman (États-Unis – 2018 – 1h57 – VF)

Jeudi 9 septembre à 20h30
Collège Auguste Renoir – Malpassé (13e)
« Écrire pour exister » de Richard LaGravenese (États-Unis – 2007 – 2h04 – VOSTFR)

Samedi 18 septembre à 20h30
Site archéologique du Port antique – Musée d’Histoire de Marseille (1er)
« Nosferatu, fantôme de la nuit » de Werner Herzog (France, RFA – 1979 – 1h45 – VF)

Mardi 21 septembre à 20h30 (sur réservation)
Le Cloître (13e)
« Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait » d’Emmanuel Mouret (France – 2020 – 2h02)

Vendredi 24 septembre à 20h30
Site archéologique du Port antique – Musée d’Histoire de Marseille (1er)
« L’Autre côté de l’espoir » d’Aki Kaurismäki (Finlande, Allemagne – 2017 – 1h40 – VOSTFR)

Précisions autour de l’événement :

• En cas d’intempéries, consulter la page Facebook @cinepleinairmarseille ou appelez au 04 91 91 07 99

• Il est conseillé d’apporter ses coussins

• Le pass sanitaire est demandé, le port du masque reste de mise pendant la séance.

Jawaï Cup : les rois du kitesurf s’invitent à Marignane

© Jawaï Cup

Marseille n’a rien à envier aux spots du Pacifique. La preuve, c’est que la plage du Jaï a été rebaptisée « Jawaï » par Julien et les kite surfeurs, en référence à l’île exotique d’Hawaï. Les 18 et 19 septembre prochains (la date initiale du 4-5 a été changé en raison du manque de vent ce week-end là) se tiendra à Marignane la double coupe de France : kitesurf boarder cross et strapless freestyle. Julien Chabrand, l’un des organisateurs de l’événement et prof de kite cet été, vient nous parler, entre deux cours, de la première de cet événement aux multiples répercussions.

Il est de la team de ceux qui sont prêts à relier en kitesurf Marseille à la Corse en 3h30, à flirter autour des 100 km/h et à faire des sauts avoisinant les 25 mètres. Il a 26 ans et sa tête fourmille de projets sans doute un peu fous ; mais il faut dire que sa rigueur et sa ténacité ont suffisamment fait leur preuve ces dernières années pour que les partenaires fassent confiance au jeune entrepreneur. L’un des projets de Julien Chabrand a rejoint sa passion d’adolescent, qui l’a tout de même porté vice-champion de France : le kitesurf ; cette « planche volante » a pris son essor au début des années 2000. Depuis, ce sport de glisse qui consiste à évoluer sur une planche en avançant grâce à un cerf-volant n’a pas cessé de voir grandir son succès. De la vitesse, des sauts ou des figures : les possibilités d’exploiter le sport sont multiples, et on en aura la démonstration le week-end prochain.

© JC

Plusieurs mois de préparation ont permis de mettre en place cette double coupe de France, durant laquelle un peu moins de 100 participants pourront évoluer dans l’eau et offrir un spectacle à frisson aux observateurs restés sur la plage du Jaï.

Un spot à marquer d’une croix sur la carte

« Cette plage de 5 kilomètres de long sur l’étang de Berre est un lieu exceptionnel, confirme Julien Chabrand. De la cinquantaine de spots que j’ai pu expérimenter dans le monde, je trouve que c’est l’un des meilleurs. Et personne n’a encore l’air de le savoir ! »

Il faut dire que, si le paysage des alentours reste synonyme de l’essor des années industrielles, la qualité de l’eau a bien changé depuis : « Nos grands-parents n’auraient jamais imaginé se baigner à la plage du Jaï ; aujourd’hui, les associations ont bataillé pour qu’il n’y ait plus de rejets des usines. Et les analyses démontrent une très bonne qualité d’eau. » Un tel événement se trouve donc naturellement en lien avec la revalorisation de l’étang de Berre, un sujet qui demeure bien d’actualité. Et il est certain que ce « coup de projecteur » permis par la coupe de kitesurf permettra de dynamiser le territoire et de détromper le grand public. Le dimanche 5 aura aussi lieu une grande opération de nettoyage de la plage du Jaï avec tous les volontaires. « L’ambiance de ce week-end, on la veut convivial et pas chichi », résume Julien.

Julien Chabrand © JC

Les valeurs du kite

« Le monde du kite est un sport à la fois individuel et collectif, où l’entraide est nécessaire pour la pratique », souligne encore Julien Chabrand. Pour celui dont l’enthousiasme est communicatif, cela revêt donc du sens de faire découvrir son sport à des personnes handicapées. Samedi 4 septembre, des enfants atteints de trisomie 21 grimperont sur des « catakite » (catamarans dirigés par une voile de kitesurf), aménagés grâce à l’association Catakite&Co. Une façon de partager les sensations du kite avec tous. Des initiations seront aussi proposées au public.

Sur la plage, un village-tentes accueillera les visiteurs, qui pourront se restaurer et discuter kite (il paraît que celui qui tient le camion de restauration est lui-même un passionné) avec les associations et les partenaires de l’événement, parmi lesquels la ville de Marignane, la Fédération française de vol libre etc. Et après ? « Le but est de faire grandir le spot… jusqu’aux JO 2024 ! » conclut Julien Chabrand avec un sourire en banane. Pour le Jaï, ce n’est que le début des grands projets.

Jeanne RIVIERE

Informations et inscription à retrouver sur le site de l’événement et les réseaux sociaux.