mercredi 6 novembre 2024
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Des cours d’été en ligne proposés par l’Ecole du Louvre

Giotto © WCMC

Les musées sont bien censés être sur le point de rouvrir. Mais tout le monde ne va pas avoir la chance de s’y précipiter : manque de temps, impossibilité de se déplacer, travail pendant l’été ? L’Ecole du Louvre a prévu une façon différente d’aborder le monde de l’art, en proposant des cours d’été en ligne, du 21 juin au 30 juillet.

« Du 21 juin au 30 juillet 2021, l’École du Louvre propose une session exceptionnelle de cours d’été en ligne et en replay, avec dix-neuf séries hebdomadaires pour découvrir ou redécouvrir des musées, des collections… à Berlin, Abu Dhabi, New York, Versailles, pour visiter ou revisiter des expositions encore secrètes sur les tables de pouvoir, les luxes, les folklores ou Picasso, pour se plonger dans la Renaissance italienne, la fabrique de l’Afrique, les cultures du Mexique, l’histoire du bijou, du costume, du pictorialisme, les images de l’amour et la création au Moyen Age, pour rencontrer Matisse, Rodin, Giotto… 

Près de cent-cinquante heures de cours, destinés au plus large public à Paris, en régions, partout, à suivre le matin, l’après-midi, le soir…

Dix-neuf cycles thématiques originaux, dispensés par les meilleurs spécialistes, conservateurs, universitaires, chercheurs et professionnels du patrimoine qui partageront leurs recherches, leurs découvertes et leurs passions.

Chaque cycle propose cinq cours de 1h30, et chaque cours est consultable en replay durant 24 heures. »

Les détails de la programmation sont à retrouver sur le site de l’Ecole du Louvre. Les tarifs varient selon le nombre de cours choisis (le plein tarif pour un cycle hebdomadaire s’élève à 105€.)

Régionales : Sophie Cluzel ne présentera pas de liste LREM

Sophie Cluzel © WKMC

Sophie Cluzel a annoncé ce jeudi 13 mai dans un communiqué à l’AFP qu’elle ne présentera pas de liste LREM en Région sud, et qu’elle se rangera derrière Renaud Muselier. La secrétaire d’Etat aux personnes handicapées a déclaré que « Renaud Muselier a su entendre nos préoccupations et su bâtir une liste de rassemblement, autour de compétences régionales où nos valeurs sont représentées. »

« C’est donc en responsabilité que je ne présenterai pas de liste de la majorité présidentielle dans notre Région Sud et que j’apporte mon soutien à la liste que conduit Renaud Muselier », a-t-elle  conclu.

Medinsoft : une commission pour développer l’esport sur le territoire

La commission esport © Medinsoft

Medinsoft est un cluster des énergies du numérique de la Région sud. Il accélère la transformation digitale des entreprises de la région. Dans cet objectif, Medinsoft s’empare d’un enjeu majeur : le sport électronique. La commission esport aura donc pour but de développer l’esport sur le territoire à tous les niveaux.

La commission va mettre en place plusieurs actions pour mener à bien sa mission. En voici quelques-unes, parmi les principales :

  • Effectuer une veille de l’actualité esport sur le territoire;
  • Identifier, mettre en relation et fédérer les forces en présence;
  • Structurer et soutenir le développement de la filière;
  • Sensibiliser les pratiquants et leur famille, apporter un cadre sain;
  • Etre à la disposition des institutions, collectivités, pratiquants, entreprises… pour répondre aux questions;
  • Organiser des événements (locaux, nationaux, internationaux) et promouvoir l’esport;
  • Créer de l’attractivité et des synergies avec l’esport.

L’esport, un outil d’inclusion sociale

Julie Carcassonne, membre de la commission et Directrice de l’immobilier tertiaire et des nouveaux produits chez Art Promotion, témoigne pour Le Méridional: « Il y a un réel manque de maturité et d’encadrement dans le secteur de l’esport. La communauté esportive reste une communauté opaque; notre travail est de l’éclaircir pour démocratiser l’esport. Les possibilités que nous offrent les sports électroniques sont immenses, l’esport est un formidable outil d’inclusion sociale par exemple ».

En Région sud, un retard à rattraper

Pierre Chatelain, président de Centurio SAS et également membre de la commission esport, ajoute : « En Région sud, nous sommes en retard en terme d’investissement dans le secteur de l’esport. Les collectivités territoriales ne sont pas encore impliquées à 100%. Notre volonté est de communiquer pour leur faire comprendre l’importance du gaming sur la nouvelle génération ».

La commission esport de Medinsoft est ouverte à tous. Pour la rejoindre, il suffit d’envoyer un e-mail à contact@medinsoft.com.

Mayeul LABORDE

Les couleurs du marché aux fleurs de Martigues

© Pxb

Parce que le printemps commence définitivement à s’installer, voilà le retour des marchés aux fleurs et de leur ambiance conviviale ! Le samedi 15 mai se tiendra à Martigues un marché aux plantes et aux fleurs, de 10h à 18h30, sur le quai Marceau et le quai Poterne. L’occasion par exemple d’échanger avec les fleuristes, de demander des conseils, ou simplement de se promener entre les pots avec les enfants, tout en se remplissant les yeux de ces belles touches de couleurs parfumées.

Montpellier 7 – 15 CN Marseille : le Cercle a un pied en finale

© CNM

Pour leur entrée dans les phases finales du championnat de France, le Cercle des Nageurs de Marseille n’est pas passé à côté en s’imposant sur le score de 7-15. Une victoire convaincante, qui met Marseille dans une position favorable pour se qualifier en finale. Retour sur cette belle victoire.

Les équipes :

Montpellier : 1-ANDRIC Lazar ; 2-ROUSSEL Hugo ; 3-VILCOT LAMBERT Thomas ; 4-DELAS Ivan ; 5-VASSEUR Bastien ; 6-MUSTUR Iliya ; 7-IVANKOVIC Marko ; 8-CAMPEDELLI BORGES Thomas ; 9-KALINIC Uros ; 10-ZIVKOVIC Duje ; 11-ZIVKOVIC Ivan ; 12-SPILLIAERT Marcel ; 13-NOYON Billy.

CN Marseille : 1-LAZOVIC Dejan ; 2-CUCKOVIC Uros ; 3-OLIVON Mathias ; 4-SPAIC Vladan ; 5-PRLAINOVIC Andrija ; 6-VERNOUX Thomas ; 7-CROUSILLAT Ugo ; 8-DURDIC Bogdan ; 9-MARION-VERNOUX Romain ; 10-VANPEPERSTRAETE Pierre-Frederic ; 11-VUKICEVIC Ante ; 12-CAMARASA Alexandre ; 13-HOVHANNISYAN Arshak.

Le match vu par quart-temps :

Premier quart-temps 0-5 : Le Cercle des Nageurs de Marseille est en démonstration en ce début de match. Très sérieux, les poloïstes marseillais démarrent sur les chapeaux de roues et s’envolent dans ce premier quart-temps.

Deuxième quart-temps 1-3 : Le deuxième quart-temps est dans la continuité du premier. Les Marseillais sont cependant un peu plus maladroits devant les buts. Cela ne les empêche pas de s’envoler encore un peu plus au score en menant maintenant 1-8.

Troisième quart-temps 5-4 : Dans ce troisième quart-temps, les Marseillais connaissent un trou d’air et voient leur avance diminuer légèrement. Ils se rattrapent dans un deuxième temps en marquant coup sur coup. Insuffisant tout de même pour gagner ce quart-temps.

Quatrième quart-temps 1-3 : Les Marseillais font le travail sans briller dans le dernier quart-temps. Ils s’assurent une avance confortable avant le match retour qui aura lieu dans deux jours à Marseille.

Les buteurs du match :

Montpellier :

DELAS Ivan : 2 buts

IVANKOVIC Marko : 2 buts

MUSTUR Iliya : 1 but

ZIVKOVIC Ivan : 1 but

ZIVKOVIC Duje : 1 but

CN Marseille :

CROUSILLAT Ugo : 4 buts

CAMARASA Alexandre : 3 buts

CUCKOVIC Uros : 2 buts

VERNOUX Thomas : 2 buts

PRLAINOVIC Andrija : 2 buts

MARION-VERNOUX Romain : 1 but

VUKICEVIC Ante : 1 but

Mayeul LABORDE

Un repas étoilé pour les soignants

Mickaël Féval, Chef étoilé du restaurant Mickaël Féval à Aix-en-Provence, a organisé mardi 11 mai 2021 un repas en soutien aux soignants de l’Hôpital Privé de Provence (HPP) : une centaine d’assiettes pour tout le personnel. Il était important pour lui de marquer le coup avec un tel événement, car il considère que les soignants « ont été oubliés durant ces deuxième et troisième confinements ».

Mickaël Féval a préparé plus d’une centaine de repas dans son restaurant, aidé par trois autres Chefs : Mathieu Dupuis Baumal, Yannis Lisseri et Loïc Pétri. Les produits ont été fournis généreusement par Métro Venelles. Cette action a particulièrement touché le personnel, qui a chaleureusement remercié les chefs.

La carte de remerciement du personnel © DR

Une fois les quatre chefs arrivés avec tous les repas, il a fallu tout installer et prévoir une organisation rigoureuse, pour permettre à tout le monde de recevoir son repas sans encombre. Le personnel administratif de l’hôpital a réalisé un très bon travail de coordination.

Derrière les masques, des chefs de renom ! © DR

Bien évidemment, il a fallu respecter strictement les gestes barrières et le protocole sanitaire. Ainsi, les différents services sont venus à tour de rôle chercher leur repas avec des horaires à respecter pour éviter que tout le monde se retrouve au même moment dans la même pièce.

Rencontre du personnel soignant et des chefs © DR

Au total, ce sont entre 100 et 150 infirmières qui se sont succédé pour récupérer les repas.

Le Méridional a eu la chance de pouvoir recueillir le témoignage du Chef Mickaël Féval.

LM : Comment vous est venue l’idée d’organiser cet événement ?

M.F : Je trouve que les soignants ont été oubliés durant les deuxième et troisième confinements. Lors du premier, tout le monde les applaudissait à 20h tous les soirs, ensuite on les a moins mis à l’honneur. La cuisine, c’est du partage, et nous, nous avions un peu de temps, j’ai donc sollicité quelques collègues et ensemble nous avons réalisé ce projet qui me tenait à cœur car tout le monde un jour a besoin de l’hôpital.

L.M : Espérez-vous que cela va inciter d’autres personnes à apporter leur soutien aux soignants ?

M.F : L’idée c’est que ça ne soit pas un « one shot », je vais solliciter d’autres chefs du pays aixois pour qu’un chef puisse faire un acte 2 puis un acte 3 et que cela puisse perdurer.

L.M : Avez-vous d’autres projets pour l’avenir, mis à part votre restaurant ?

M.F : Oui, une opération solidaire en décembre avant les fêtes pour les gens qui sont vraiment dans le besoin, qui sont dans la rue, en collaboration avec Les restos du cœur ou La soupe populaire.

Une belle rencontre avec Mickaël Féval, chef solidaire des soignants !

Mayeul LABORDE

Dupont-Aignan à Marseille : « le vrai danger c’est l’abstention »

M. Nicolas Dupont-Aignan sur le Vieux-Port, le 12 mai 2021 © J.D'A

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France, était sur le Vieux-Port à Marseille ce mercredi 12 mai pour présenter ses six têtes de liste aux élections régionales de juin et son chef de file régional Noël Chuisano qui se présentera dans le Vaucluse, le fief de Mariani.

Ce qu’il craint le plus, c’est l’abstention massive qui permet par exemple à Mme Hidalgo d’être élue à Paris avec une participation dérisoire des inscrits. Ou à un Payan d’être devenu maire de Marseille en passant par un soupirail. Exaspéré par le spectacle tragi-comique des alliances et des mésalliances dans le sud, M. Dupont-Aignan a affirmé que « les électeurs n’appartiennent pas aux partis ni aux étiquettes » et il a toujours bon espoir de voir se rassembler les souverainistes de tous horizons autour d’un projet commun pour la France en 2022.

« Je suis venu parce que les électeurs de droite de cette région sont un peu perdus, a-t-il expliqué. Il faut offrir une alternative aux électeurs qui ne veulent ni de Muselier, ni de Mariani. Moi je n’offre aucun poste, aucune prébende, je ne présente que des  gens bien qui ont envie de servir plutôt que de se servir. La Droite caméléon qui fait en région le contraire de ce qu’elle dit à Paris, ça suffit ! « 

M. Dupont-Aignan sur le Vieux-Port avec ses colistiers de la région sud © J.D’A

Chacun des leaders départementaux, Noël Chuisano, Stéphanie Gibaud (Alpes Maritimes), Richard Serre (Var), Didier Favreau (Bouches du Rhône), Laurent Raimondo (Alpes de Haute-Provence) et Romain Giacomino (Hautes Alpes) ont tour à tour pris la parole pour dire qu’ils se battaient pour un meilleur usage de l’argent public, une transparence totale, l’intégrité et « leur refus de négocier le bout de gras avec quiconque, y compris entre les deux tours ». Stéphanie Gibaud, lanceuse d’alerte contre les magouilles bancaires, sait par expérience que le « système est si bien organisé qu’on a beaucoup de peine à gagner lorsqu’on se dresse contre lui. »

L’objectif avoué de Dupont-Aignan est de réaliser un score d’au moins dix pour cent à l’issue du premier tour alors que les sondages actuels lui accordent trois, quatre ou cinq pour cent des suffrages. Certes. Mais à l’arrivée, si MM. Mariani et Muselier terminent dans un mouchoir, le petit score éventuel de Debout La France pourrait se révéler déterminant…

José D’Arrigo, rédacteur en chef du Méridional

Une Corniche sans voitures un dimanche par mois

© WKMC

La ville de Marseille, dans son objectif de création de « La voie libre » sur le littoral marseillais, va bientôt mettre en place un premier essai. Aujourd’hui, mercredi 12 mai, la mairie présente un projet pour faire du dimanche 23 mai une journée sans voitures sur la Corniche Kennedy.

A cette occasion, deux parcours piétons inédits vont être dessinés pour que les Marseillais s’aèrent librement sur le littoral. Les promeneurs pourront circuler à pied, à vélo, en trottinette ou en rollers. Si cette journée est un succès, elle devrait se renouveler chaque mois dans le but d’encourager la circulation piétonne et des modes de transports plus « doux » que la voiture.

Cette décision ne fait cependant pas l’unanimité. Si certains riverains louent une mesure qui va leur permettre de respirer, d’autres dénoncent une impossibilité de déplacement dans leur quartier.

Un trophée à emporter à l’étang de Berre

© Défi de l'Etang de Berre

Le 27 juin 2021, le Trophée « Etang de Berre » se tiendra à Martigues (13500). Cette course en eau libre sur plusieurs distances possibles a lieu dans un milieu naturel exceptionnel, tout comme le Défi de Monte-Cristo (lui aussi étape de l’EDF Aqua Challenge).

Le Trophée de Martigues est l’un des événements organisés par la Fédération Française de Natation (FFN) et son partenaire historique EDF. La compétition est ouverte au grand public et veut encourager l’éclosion de nouveaux champions, mais aussi tout simplement faire découvrir le plaisir de nager en milieu naturel, dans un beau cadre. Cette année, plus de 10 000 participants sont attendus.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 24 juin.

Toutes les informations (heures de départ, tarifs, distances, parcours) sont à retrouver sur le site de l’événement.

Police : l’irresponsabilité est un permis de tuer

© DR

Contrairement à ce que racontent en boucle les télés et les radios, l’homme qui a tué de sang-froid un policier à Avignon n’est ni un assaillant, ni un délinquant, ni un agresseur. C’est un assassin. Oui, un assassin, c’est-à-dire l’auteur d’un meurtre avec préméditation : un jeune homme de trente-sept ans abattu de sang- froid par un voyou notoire. L’horreur. Il faut instaurer d’urgence un cessez-le-feu anti-flics.

Face à des assassins déterminés à des exécutions sommaires en pleine rue, les policiers actuels ne sont plus suffisamment formés et armés pour se défendre efficacement. Si comme l’estime le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, ils sont des « soldats » qui doivent « mourir en héros », il faut désormais les former et les équiper comme des gendarmes du GIGN.

Demande-t-on à  un soldat français en mission au Mali de se justifier après l’élimination d’un djihadiste ? Non, bien sûr. On le félicite, on l’applaudit, on le décore. Les « policiers-soldats« , eux, n’ont pas cette chance. On les abat comme des chiens et on leur dénie tout droit de riposte. Non seulement, ils ne peuvent plus exercer leur métier, mais ils doivent se justifier en permanence devant leurs supérieurs hiérarchiques, devant les magistrats mais aussi devant les médias qui traquent leurs moindres faits et gestes pour mieux les accabler devant le tribunal de l’opinion.

Lorsque deux jeunes écervelés sont interpellés en pleine nuit à Marseille pour tapage nocturne et qu’ils se rebellent contre la police, c’est à eux qu’on donne raison, c’est à eux qu’on donne largement la parole dans les médias pour incriminer « la violence policière« , et c’est avec eux que le bon peuple désinformé compatit, alors que les vrais coupables de multiples délits … ce sont eux !

Ce harcèlement permanent des forces de l’ordre résulte du culte généralisé de l’irresponsabilité. Cette défiance vis-à-vis de l’autorité républicaine se manifeste à l’égard des professeurs qui ne peuvent enseigner que les matières qui n’offusquent pas la conscience des élèves musulmans, elle est très vive aussi à l’égard des policiers, des juges, des surveillants pénitentiaires. La nouvelle génération banlieusarde ne supporte plus la moindre frustration, la moindre observation, la moindre  contrariété. L’axiome : « Nul n’est censé ignorer la loi » s’est mué en : « Tout le monde est censé ignorer la loi !« 

L’anarchie est partout quand la responsabilité n’est nulle part. Comment les policiers pourraient-ils exercer sereinement leur mission lorsque les tâches qu’on leur assigne relèvent du « maintien du désordre » ? Comment pourraient-ils s’opposer aux assassins si la seule règle qu’on leur demande de respecter en haut lieu est celle, tacite, du « pas de vagues » ?

Etre policier en France aujourd’hui n’est plus une vocation, c’est un sacrifice. Le bon flic est celui qu’on place en première ligne face à des bandes de sauvages  qui se moquent de la vie et haïssent la police. Il doit aussi s’accommoder d’une sorte d’aversion émanant d’une partie de la population qui prend systématiquement les parts des interpellés et s’abrite derrière le chantage à l’émeute.

Ce qu’on ne dit pas, parce que le sujet est tabou en France, c’est que la situation catastrophique que nous vivons aujourd’hui est directement liée aux méfaits d’une immigration massive et incontrôlée. La preuve, c’est que 80 % des détenus sont d’origine extra-européenne et que les policiers sont régulièrement accusés de « délits de faciès » lorsqu’ils appréhendent des criminels ou des délinquants qui sont toujours les mêmes ! Mais comment pourrait-il en être autrement ?

L’explosion de la haine anti-flic est également attisée par des artistes en vogue, des écrivains ou des politiciens hystériques, comme la suffragette des quartiers nord de Marseille qui a osé évoquer des « dégâts collatéraux » pour parler de l’assassinat d’Eric à Avignon.

Face à cette dérive de la société, les policiers sont devenus des boucs-émissaires commodes. Les anciens « gardiens de la paix » sont désormais des figurants chargés d’un « maintien du désordre ». Ils sont les épouvantails d’un ordre décadent, les derniers fragiles remparts contre le chaos racial et social. Lorsqu’un policier se heurte de front à un zadiste, un anti-spéciste, un écolo sectaire, un racialiste, un indigéniste, une féministe forcenée, c’est à lui qu’on demande des comptes, pas aux minorités agissantes qui sont forcément « victimes ».

Avez-vous songé une seconde à ce qui se serait produit si le collègue  d’Eric avait dégainé son arme et abattu l’assassin sur le champ ? Les médias auraient fait chorus avec la famille du défunt en dénonçant une « vengeance expéditive ». Des nuits d’émeutes auraient éclaté dans les quartiers hostiles. Des reportages à sensation auraient pinaillé sur la notion de « légitime défense » et loué à l’unisson le « bon fils », le « bon frère », le « bon père lâchement abattu ».

Il est temps de réhabiliter la police française et de lui rendre son honneur. Le temps du respect est venu. Il faut créer d’urgence un « délit de faciès anti-police » applicable aux rebelles et aux médias.  C’est à cette seule condition que la police pourra accomplir son devoir tout entier et que la peur, enfin, changera de camp.

José D’Arrigo, rédacteur en chef du Méridional